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Phéochromocytome découvert lors de l’exploration d’un incidentalome surrénalien s’intégrant dans le cadre d’une neurofibromatose de type 1 (NF1)

Auteur:

Dr. K.Mankour

EPH BOLOGHINE IBN ZIRI

Co-auteurs :
H. Kherrab, M. Azzouz

EPHBOLOGHINE IBN ZIRI

Introduction :

Les phéochromocytomes sont des tumeurs neuroendocrines rares. Ils représentent 5 % des incidentalomes surrénaliens. Ils s’intègrent à un syndrome de prédisposition génétique chez 30 à 40 % des patients, dont 3 % dans le cadre d’une neurofibromatose de type 1 (NF1).

Observation :

  1. Nous rapportant le cas d’un patient âgé de 49 ans, qui nous a été adressé pour exploration et prise en charge d’un incidentalome surrénalien découvert après une échographie abdomino-pelvienne faite dans le cadre d’exploration d’une pour hernie inguinale droite. Elle retrouve une volumineuse masse solido-kystique de 102x101 mm, ainsi qu’une hernie inguinale droite épiploïque non compliquée, complétée par uroscanner, objectivant une volumineuse masse tumorale solido-kystique occupant la loge surrénalienne gauche, mesurant 98x93x97 mm, contenant une petite calcification en son sein, rehaussée intensément et de façon très hétérogène par le contraste, Wash out absolu estimée à 15 %.Afin d’évaluer le statut sécrétoire, un dosage des dérivés méthoxylés plasmatique est revenu à 8.95 x la norme, posant le diagnostic du phéochromocytome. Cliniquement : absence de signes cliniques en faveur d’un phéochromocytome, par contre on note la présence taches café au lait, lentigines au niveau des plis axillaires et inguinaux et de plusieurs neurofibromes, ce qui permet de poser le diagnostic d’une NF1, néanmoins une étude génétique est souhaitable. Le patient s’est fait opéré, ayant bénéficié d’une surrénalectomie gauche, dont l’étude anatomopathologique et immunohistochimique est revenue en faveur d’un phéochromocytome.

Conclusion :

Un contexte syndromique doit toujours être recherché devant un phéochromocytome, quel que soit l’âge du diagnostic, pour cela un interrogatoire minutieux et un examen clinique complet sont nécessaire.

 

P-003

PREVALENCE DE L'OSTEOPOROSE :UNE COHORTE DE 342 PATIENTS REALISANT UNE ANALYSE PAR DENSITE MINERALE OSSESE

Auteur:

BOUZI FAYSSAL

CHU TLEMCEN SERVICE MEDECINE INTERNE

Co-auteurs :
BAROUDI MAHI , LOUNICI ALI, TABTI ESMA

CHU TLEMCEN , LAREDIAB ,SERVICE MEDECINE INTERBE

PREVALENCE DE L'OSTEOPOROSE :UNE COHORTE DE 342 PATIENTS REALISANT UNE ANALYSE PAR DENSITE MINERALE OSSESE

Introduction :

Le diabète entraine des modifications des paramètres osseux, à la fois  une augmentation du risque du fracture.

Matériels et Méthodes :

Etude prospective transversal sur 24 mois, du juin 2022 au juin 2024, le bilan d’exploration comporte, la recherche des facteurs de risque de fracture. La mesure densité minérale osseuse (DMO) se fait grâce à l’appareil LUNAR DXA GE, doté d’un logiciel Corescan, pour l’adultes diabétiques. L’ostéoporose est définie par un T-score < -2.5 DS, DMO < 0.648g/cm, TBS -2.5 DS, DMO> 8.33g/cm2, TBS>1.35.

Discussion :

Ils existent plusieurs études sur l’impact du diabète type 2, sur la prévalence de l’ostéoporose comme complication osseuse majeur , et l’augmentation remarquable du risque de fracture, illustrant un lien entre la chronicité de la maladie et le remodelage osseux . Des études prospectives ont montré qu'un control optimal de la maladie chronique métabolique comme le diabète est associé à une diminution de la perte osseuse .

Résultats :

Nous avons réalisé 342 DMO, 105 hommes et 237 femmes l’âge moyen 59 ans,l'hb1c moyenne 9.4± 2. L'ostéoporose est retrouvée chez 07% selon Trabecular bone score(TBS), T-score fémoral 03%, T-score rachis lombaire 11% .L’ostéopénie est retrouvée chez 32% des patients selon TBS, T-score fémoral 12%, T score rachis lombaire 34%.La DMO était normale dans 61% des diabétiques selon TBS, 85% au T-score fémoral et 55% au T-score rachis lombaire .

Les facteurs de risques de fractures : AGE>60 ans (09 patients) ,IMC<19.2/m2(07patients), antécédent de fracture chez( 02 patients), hypovitaminose D chez la majorité des diabétiques.

Conclusion :

le contrôle radiologique et biologique du statut osseux et phosphocalcique chez les diabétique type2 est nécessaire pour la prévention de ostéoporose.

P-004

HYPERTENSION ARTERIELLE PERSISTANT REVELANT UN PHEOCHROMOCYTOME

Auteur:

BOUZI FAYSSAL

CHU TLEMCEN LAREDIAB

Co-auteurs :
LOUNICI ALI , BAROUDI ELMAHI

CHU TLEMCEN LAREDIAB

HYPERTENSION ARTERIELLE PERSISTANT  REVELANT UN PHEOCHROMOCYTOME

INTRODUCTION :

Phéochromocytome est une tumeur rare de la médullosurrénale caractérisée par une sécrétion excessive de catécholamine, responsable d’une hypertension artérielle souvent résistante au traitement classique.

Cette étiologie doit êtres systématiquement recherchée devant HTA sévère ou paroxystique associée a des signes cliniques évocateurs.

OBSERVATION :

C’est un patient âgé de 42 ans sans antécédent particulier, admis pour la prise en charge  d’une  céphalée intense aigue sur hypertension artérielle sévère 210/105 mm hg, évoluant depuis quelque mois, sans signe d’attente neurologique centrale ou périphérique  avec résistance au traitement antihypertenseur.

Exploration diagnostic comprend un ECG avec un rythme sinusal régulier  écho-cœur revenait sans particularité, ainsi le bilan biologique, patient mis sous Nicardipine a la SAP, sur notion de sueur profuse nocturne faisant suspecté un phéochromocytome (Triade de Ménard)

Un dosage de métanéphrine plasmatique en dehors IEC/ARA2   revenant plus de 4 fois la normal suivie d’un IRM des surrénal confirmant une masse de 4cm en faveur d’un phéochromocytome.

Notre patient a bénéficié d’une intervention chirurgical un mois après suivie de la scintigraphie 03 mois n’objective aucune autre localisation .

DISCUSSION :

Ce cas illustre l’importance de rechercher un phéochromocytome devant toute HTA résistante, notamment chez les jeunes patients sans antécédents. Bien que rare (< 1 % des HTA), cette étiologie endocrine nécessite un diagnostic précoce pour prévenir les complications cardiovasculaires et cérébrovasculaires liées à l’hypersécrétion catécholaminergique.

CONCLUSION :

Le diagnostic des HTA secondaires endocrines est parfois difficile du fait de l’absence de spécificité clinique mais Le caractère éventuellement curable des HTA endocrines, fait qu’il est important de la dépister devant toute HTA sévère, résistante au traitement, ou en présence de signes cliniques, biologiques ou radiologiques évocateurs.

 

P-005

L’index de pression systolique chez le diabétique à propos de 228 cas.

Auteur:

BOUZI FAYSSAL

CHU TLEMCEN LAREDIAB

Co-auteurs :
LOUNICI ALI

CHU TLEMCEN LAREDIAB

 

L’index de pression systolique chez le diabétique à propos de 228 cas.

  Introduction :

 la mesure des index de pression systolique (IPS) est un outil de dépistage précoce, fiable, peu onéreux et accessible.

 L’objectif de cette étude est de dépister l’AOMI par l’IPS.

Materiels et Méthodes :

C’est une étude prospective incluant des patients diabétiques adultes pendant 24 mois (2023-2024), explorés en ambulatoire au service de médecine interne du CHU de Tlemcen.

Les sujets ont été placés en position couchée pendant au moins 10 minutes avant de commencer les mesures, l’IPS était obtenu en utilisant un appareil IPS automatique ABPI-MESI, la pression du bras la plus élevée était retenue pour placer le brassard de l’IPS automatique.

L’IPS correspond au rapport entre la PAS à la cheville et la PAS humérale, les seuils de normalité sont entre 0,91 et 1,30. Un rapport inférieur à 0,90 signe une AOMI alors qu’une valeur supérieure à 1,30 témoigne d’artères incompressibles et définit une médiacalcose.

Résultats :

 228 patients diabétiques ont été inclus dont 141 femmes 87 hommes, l’âge moyen était de 55ans, 38% avaient un BMI>30, 27% avaient une dyslipidémie. 48% des patients étaient connus hypertendus. la durée moyenne d’évolution du diabète est de 5.2 ans, 74 % avaient une HbA1C >7%. Une macro-angiopathie était présente chez 12% des patients, une microangiopathie chez 11% des patients.

Le traitement anti diabétique incluait la Metformine chez 81%, Sulfamide chez 29%, et une insulinothérapie chez 36%.

 L’IPS était pathologique chez 36 patients (16%), 1.30 orientant vers une médiacalcose.

Conclusion :

 Dans notre population de diabétiques l’IPS était pathologique chez 16% des patients avec une prédominance de la médiacalcose.

P-006

Une cause rare de dysfonction ventriculaire gauche Systolique : a propo d'un cas

Auteur:

BOUZI FAYSSAL

CHU TLEMCEN LAREDIAB

Co-auteurs :
LOUNICI ALI

CHU TLEMCEN LAREDIAB

Une cause rare de dysfonction ventriculaire gauche Systolique : a propos d'un cas

Introduction :

L’hypoparathyroïdie post-thyroïdectomie totale constitue la première cause d’hypocalcémie chez l’adulte. Cette dernière peut provoquer une dysfonction myocardique qui peut aller jusqu’à une insuffisance cardiaque grave.

Matériels et Méthodes :

Madame F.S, 62 ans, est adressée aux urgences ,pour une dyspnée d’aggravation progressive. Elle a comme antécédent, remontant à une année, une thyroïdectomie totale pour carcinome papillaire, sous traitement et sans antécédent cardio-respiratoires.

Discussion :

L’hypocalcémie prolongée a pour principale conséquence une diminution de la force de contraction qui peut, à terme, aboutir à l’incompétence myocardique. Pour maintenir le débit cardiaque, les fibres musculaires s’allongent, expliquant le développement d’une cardiomyopathie dilatée.

Résultats :

La patiente présente cliniquement: PA= 100/60 mm Hg, FC= 90 BPM, l'auscultation un murmure vésiculaire diminué à droite, crépitant à mi champs.

L’ECG montre un rythme sinusal sans trouble de la repolarisation, avec un allongement de l’intervalle QT. TTX montre un épanchement pleural droit. ETT objective une cardiopathie dilatée sans HVG, FEVG abaissée (30%) et une hypokinésie globale sévère, une insuffisance mitrale fonctionnelle moyenne (SOR=0,33cm2) et HTAP (PAPS=40mmhg).

Les enzymes cardiaques sont normales, avec une hypocalcémie majeure (1,35mmol/l, N: 2,10-2,50, taux corrigé en fonction de l’albuminémie). L’origine parathyroïdienne est affirmée par la mesure de la PTH qui est indosable. Le traitement non spécifique de l’insuffisance cardiaque par les vasodilatateurs et les diurétiques est associé à une substitution du déficit calcique : traitement d’attaque, gluconate de calcium, sulfate de magnésium, supplémentation en vitamine D3 calcitriol, remplacé par la suit par la forme oral dont amélioration spectaculaire se voie après quelque semaines.

Conclusion :

Une insuffisance cardiaque congestive résistante au traitement tonicardiaque conventionnel doit faire systématiquement évoquer une cause métabolique, notamment hypocalcémie.

P-008

Hypoglycémicémie induite par tramadol chez un patient diabétique sous antidiabétiques oraux non hypoglycémiants : à propos d’un cas

Auteur:

Mouadeb Merabet hayet

Eph Relizane

Introduction : Le tramadol, analgésique souvent prescrit pour la douleur neuropathique, peut rarement provoquer des hypoglycémies, un risque peu connu chez les patients diabétiques.

Observation : Nous rapportons le cas d’un homme de 46 ans présentant une neuropathie périphérique sévère, traitée de façon chronique par tramadol depuis sa découverte, qui reste le seul traitement efficace pour ses douleurs. Il a découvert récemment son diabète et est traité par metformine et inhibiteurs SGLT2 avec une HbA1c à 7,3%. Le patient a développé des hypoglycémies légères puis un malaise sévère, survenu après la prise de 200 mg de tramadol la veille. Après arrêt du tramadol, les hypoglycémies ont disparu sans modification du traitement antidiabétique.

Discussion : Ce cas illustre un effet indésirable rare mais sérieux du tramadol chez les patients diabétiques. Les mécanismes possibles incluent la stimulation de la sécrétion d’insuline ou l’inhibition de la gluconéogenèse.

Conclusion : Une surveillance attentive des hypoglycémies est recommandée chez les diabétiques sous tramadol. Cette observation souligne la nécessité d’une vigilancetu clinique accrue.

P-009

Impact du soutien psychologique dans le suivi d'une adolescente diabétique de type 1 en situation de déni : à propos d’une observation

Auteur:

Mouadeb Merabet

Eph Relizane

Impact du soutien psychologique dans le suivi d'une adolescente diabétique de type 1 en situation de déni : à propos d’une observation

Mouadeb Merabet. H

EPH Relizane

 

Observation

Nous rapportons le cas d'une adolescente de 17 ans, suivie pour diabète de type 1 depuis deux ans, présentant un déséquilibre glycémique chronique. La patiente présente des écarts diététiques fréquents, des oublis volontaires d’injections d’insuline, ainsi que des épisodes récurrents d’hypoglycémies. Malgré le soutien constant de ses parents, notamment de sa mère, celle-ci rapporte que sa fille néglige intentionnellement son traitement. Lors de l’entretien médical, la patiente manifeste un discours marqué par le déni et une non-acceptation de la maladie, accompagné d’un repli sur soi et d’une tendance dépressive.

 

Conclusion

L’intégration du soutien psychologique dès l’annonce du diagnostic du diabète de type 1 est essentielle, notamment chez l’adolescent. Cette prise en charge globale permet non seulement de prévenir les complications médicales, mais aussi de favoriser une meilleure adaptation émotionnelle et sociale à la maladie chronique.

P-010

Neutropénie induite par le carbimazol chez un jeune patient non compliant atteint d'une maladie de Basedow – à propos d’un cas

Auteur:

Mouadeb Merabet.H

Eph Relizane

Neutropénie induite par le carbimazol chez un jeune patient non compliant atteint d'une maladie de Basedow – à propos d’un cas Mouadeb Merabet EPH Relizane Introduction : Le carbimazole est un antithyroïdien de synthèse fréquemment utilisé dans la prise en charge de la maladie de Basedow. Parmi ses effets indésirables rares mais potentiellement graves figure la neutropénie, qui peut engager le pronostic vital en cas de retard diagnostique. Observation clinique : Nous rapportons le cas d’un patient de 28 ans, tabagique suivi pour une maladie de Basedow, présentant une mauvaise observance thérapeutique. Après une interruption volontaire du traitement par carbimazole, le patient reprend le traitement (30mg/j). Dès la première semaine de reprise, il développe une fièvre, des vertiges et une otite externe. Une numération formule sanguine (NFS) montre une neutropénie avec un taux de polynucléaires neutrophiles (PNN) à 1000/mm³, imposant l’arrêt immédiat du traitement. Après récupération (PNN à 1700/mm³), le carbimazole est repris à la dose de 20 mg/jour avec une surveillance rapprochée. L’évolution a été favorable, sans récidive de la neutropénie, avec retour à l’euthyroïdie après 6 mois de traitement.

P-011

Orbitopathie basedowienne sévère : A propos de 04 cas

Auteur:

Zaimi Mahmoud

CHU Bejaia Service de médecine interne

Co-auteurs :
Kaouache Nadjib

CHU Bejaia Service de médecine interne

Introduction:

L’ophtalmopathie basedowienne (OB) représente la complication extrathyroïdienne la plus fréquente de la maladie de Basedow, avec un potentiel évolutif vers des formes sévères nécessitant une prise en charge spécifique. Selon les critères de l’European Group on Graves’ Orbitopathy (EUGOGO), l’atteinte sévère justifie une immunosuppression rapide et efficace, principalement via la corticothérapie.

Méthodologie

Une étude rétrospective a été menée au service de médecine interne du CHU de Béjaïa entre janvier 2024 et décembre 2024, incluant 04 patients hospitalisés pour OB sévère.

Résultats

Il s’agit d’une série de 04 patients, 3 hommes et 1 femme avec un âge moyen de 42.5 ans.

Deux patients étaient tabagiques. Le score d'activité clinique moyen était de 5/7. Tous les patients ont été traités par antithyroïdiens de synthèse et ont reçu des bolus hebdomadaires de méthylprednisolone pendant six semaines, suivis d’un relais par mycophénolate mofétil, sauf un patient, déjà traité par azathioprine pour une maladie de Crohn.

L’évolution était favorable chez trois patients, avec une amélioration significative du score d’activité. Un cas a présenté une résistance thérapeutique, marquée par une persistance de l’exophtalmie, une baisse de l’acuité visuelle et un score d’activité élevé, nécessitant une escalade thérapeutique par rituximab. Aucun recours à la chirurgie de décompression ni à l’iode radioactif n’a été observé dans cette série.

Discussion et conclusion

Pour assurer une prise en charge adéquate de l’OB, il est nécessaire d’évaluer son activité et sa sévérité. Le tabagisme et le taux d’anticorps anti-récepteurs de la TSH sont prédictifs de la rechute. La prise en charge de l’OB est multidisciplinaire nécessite le recours à plusieurs moyens thérapeutiques et l’intensification d’une corticothérapie au besoin, l’objectif étant d’améliorer le pronostic visuel et la qualité de vie.

Bibliographie :

-Salvi M, JCEM 2015, 100(2):422-31

 

P-012

INCIDENTALOMES SURRÉNALIENS : EXPÉRIENCE DU SERVICE DE MÉDECINE INTERNE DU CHU DE BÉJAÏA (2022-2024)

Auteur:

Zaimi Mahmoud

CHU de Bejaia

Co-auteurs :
Kaouache Nadjib

CHU de Bejaia

Introduction

Les incidentalomes surrénaliens correspondent à des masses découvertes de manière fortuite lors d'examens d'imagerie réalisés pour des raisons indépendantes du système endocrinien. Leur prévalence croît avec l’âge et leur gestion repose sur une analyse morphologique et fonctionnelle visant à distinguer les lésions bénignes, malignes ou sécrétantes.

Méthodologie

Une étude rétrospective a été menée au service de médecine interne du CHU de Béjaïa entre janvier 2022 et décembre 2024, incluant 33 patients hospitalisés ou suivis pour incidentalome surrénalien.

Résultats

Parmi les 33 patients inclus, l’âge moyen était de 54,7 ± 14,08 ans, avec une prédominance masculine (60 %). Une hypertension artérielle était présente chez 42,9 % des patients.

La découverte de la masse surrénalienne s’est faite dans 84,7 % des cas par tomodensitométrie abdominale, suivie de l’IRM (12 %) et de l’échographie (3,3 %). Les motifs d’imagerie incluaient principalement des douleurs abdominales (43,3 %) et des bilans pour d'autres pathologies (MICI, lombalgies, etc.). La majorité des lésions étaient unilatérales (90 %), localisées à gauche dans 83,33 % des cas. La taille moyenne des masses était de 2,5 cm, avec une densité spontanée moyenne de 11 UH.

L’évaluation hormonale a révélé une prédominance des adénomes non sécrétants (47,5 %), suivis des adénomes de Conn (33,7 %), des phéochromocytomes (6,6 %), des corticosurrénalomes (6,6 %), et dans une moindre mesure, des cas de Cushing infraclinique et de tuberculose surrénalienne (3,3 % chacun). Une surrénalectomie a été réalisée chez 23,3 % des patients.

Conclusion

Notre série confirme que la majorité des incidentalomes surrénaliens sont bénins et non sécrétants, en accord avec les données de la littérature. L'adénome de Conn est fréquent, probablement en raison d'un biais de recrutement de patients hypertendus.

Bibliographie

-Fassnacht M, Arit W, Bancos I et al. Prise en charge des incidentalomes surrénaliens

 

P-013

Short-term exposure to glyphosate as isopropylamin salt induced pituitary gland adenoma and pituicytoma

Auteur:

HARITI Meriem

Endocrinology team - Biological Sciences Faculty - USTHB

Co-auteurs :
HAMOULI-SAID Zohra

Endocrinology team - Biological Sciences Faculty - USTHB

Abstract

Glyphosate is a systemic, non-selective and broad-spectrum herbicide, introduced in 1974 for weed control in agricultural crops, whose use is constantly increasing and numerous data in the literature have reported its deleterious effects (Duke et al., 2018; Ferreira et al., 2022). The aim of the present study is to evaluate the toxic effects of glyphosate on hypophysis, by analyzing the impact of glyphosate as isopropylamin salt administrated orally to laboratory adult rats for 20 days. A group of 20 adult rats were divided into two groups, a control group (T) which received water and a treated one (G) where animals received 250 mg/kg of bw glyphosate for 20 days. For histopathological examination, hypophysis were removed and fixed in 10% formalin buffer. Histological analysis revealed changes in the adenohypophysis, including the presence of an adenoma in the treated rats, and a pycnotic nucleus with pituicytoma-like cells in posthypophisis. These findings suggests that glyphosate, which is widely used in agricultural activities, may cause deleterious effects on hypophysis.

Keywords: Glyphosate, Hypophysis, adenoma, pituicytoma.

P-014

Effet d’un régime hypercalorique sur la fonction ovarienne chez la souris Mus Muculus

Auteur:

Oudahmane - Akdader Samira1,2

1Faculte des sciences biologiques et des sciences agronomiques, Université Mould Mammeri Tiiz Ouzou

Co-auteurs :
Kamel Assia2; Lakabi Lynda1; Medjdoub Bensaad Ferroudja1

1 Faculte des sciences biologiques et des sciences agronomiques, Université Mould Mammeri Tiiz Ouzou 2 Equipe d’endocrinologie LBPO, Faculté des sciences biologiques, université des sciences et de la technologie Houari Boumediene, Alger, Algérie

Introduction: L'infertilité féminine constitue un enjeu de santé publique préoccupant, souvent associé à des facteurs nutritionnels et métaboliques. Le but de notre étude est d’évalué les effets d'un régime hypercalorique sur la fonction ovarienne chez la souris femelle Mus musculus. Matériel & Méthode: Un lot de 12 souris femelles ont été réparties deux groupes (témoins et expérimentales), ayant reçu un regime hypercaloriques pendant 3 mois. Des prelevement d’oragnes et sanguins ont etee realisé permettant le dosage de certains parametres biochimiques et l’etude hustochimique ainsi que morphometriques a été realisé sur le tissu adipeux. Résultats: Les résultats ont mis en évidence une augmentation significative du poids corporel et de la masse adipeuse chez les souris soumises à un régime hypercalorique, avec une hypertrophie et hyperplasie des adipocytes, ainsi qu’une hyperglycémie. Parallèlement, une diminution significative du poids ovarien a été observée chez les animaux traités. Au niveau ovarien, l'étude a révélé une modification des marqueurs du stress oxydatif (élévation du MDA, et diminution du GSH) et une réduction des protéines totales. L'analyse du cycle œstral a mis en évidence des perturbations majeures, notamment une prépondérance de la phase de diœstrus, suggérant un blocage de l'ovulation et une altération de l'activité ovarienne. Discussion: Ces observations démontrent qu'un régime hypercalorique prolongé altère profondément la fonction ovarienne chez la souris femelle. Conclusion: Cette étude souligne l'importance d'une alimentation équilibrée pour la santé reproductive et suggère la nécessité de recherches complémentaires sur les mécanismes moléculaires, la réversibilité des effets et les interventions potentielles.

P-015

PARAGANGLIOME PRE-CAVE : ENTRE RARETE ANATOMIQUE ET DEFI CLINIQUE : A PROPOS D'UN CAS

Auteur:

Dr AIT OURDJA SARA

service d'endocrinologie et maladies métaboliques CPMC ALGER

Co-auteurs :
Dr LOUNIS RADHIA , Pr MEZIANI NABILA , Pr MIMOUNI SAFIA

service d'endocrinologie et maladies métaboliques CPMC ALGER

Introduction : Les paragangliomes sont des tumeurs neuroendocrines rares issues des cellules chromaffines extra-surrénaliennes. Leur localisation pré-cave est exceptionnelle et peut être responsable d’hypertension artérielle secondaire.

Observation : Une patiente de 51 ans, suivie depuis 12 ans pour une hypertension mal contrôlée, avec des accès paroxystiques de flush syndrome et de triade de Menard. Lors de l'exploration d'une colopathie fonctionnelle, une masse rétropéritonéale pré-cave de 32 × 27 mm a été détectée par imagerie. Le bilan biologique a objectivé une légère élévation des normétanéphrines urinaires. L'exérèse coelioscopique a confirmé le diagnostic de paragangliome, avec une évolution post-opératoire favorable et sans récidive.

Discussion : Bien que rare, la localisation pré-cave d’un paragangliome doit être envisagée en cas d’hypertension avec symptômes évocateurs même paroxystique L’imagerie et le dosage des catécholamines sont cruciaux pour le diagnostic, et le traitement est principalement chirurgical, précédé d’une préparation médicale adaptée avec la nécessité d’une surveillance au long court afin de guêtre les récidives.

Conclusion : Ce cas illustre les défis diagnostiques des paragangliomes pré-cave, dont la rareté et la présentation clinique atypique peuvent retarder la prise en charge d’où la nécessité d’une approche diagnostic rigoureuse.

Bibliographie :

  • Fishbein L. Pheochromocytoma and paraganglioma: genetics, diagnosis, and treatment. Hematol Oncol Clin North Am. 2016;30(1):135-150.
  • Lenders JWM, et al. Pheochromocytoma and paraganglioma: an endocrine society clinical practice guideline. J Clin Endocrinol Metab. 2014;99(6):1915-1942.
  • Neumann HP, et al. Genetics and clinical characteristics of paraganglioma. N Engl J Med. 2019;381(6):552-565.

P-016

RECIDIVE TARDIVE D'UNE MALADIE DE CUSHING 24 ANS APRES REMISSION : UN CAS A PRESENTATION PSYCHIATRIQUE INITIALE ET RECIDIVANTE

Auteur:

Dr AIT OURDJA SARA

service d'endocrinologie et maladies métaboliques CPMC Alger

Co-auteurs :
Dr BAZ RAHIMA , Dr LOUNIS RADHIA , Pr MEZIANI NABILA , Pr MIMOUNI SAFIA

service d'endocrinologie et maladies métaboliques CPMC Alger

Introduction :

La maladie de Cushing peut récidiver plusieurs années après traitement, avec un pic durant les cinq premières années. Des récidives exceptionnellement tardives, parfois au-delà de deux décennies, ont cependant été décrites. Nous rapportons un cas rare de récidive 24 ans après rémission complète, avec réapparition d’un syndrome dépressif mimant le tableau initial.

Observation :

Patiente âgée de 56 ans, ayant présenté en 2001 une maladie de Cushing avec syndrome dépressif majeur, stigmates cliniques d’hypercorticisme et complications métaboliques multiples, à type d’hypertension artériellediabète secondaire et dyslipidémie. L'exploration paraclinique avait objectivé un hypercorticisme endogène ACTH-dépendant et un adénome hypophysaire de 7,6 mm. Après résection trans-sphénoïdale, une rémission complète avait été obtenue.
Depuis trois mois, la patiente présente un tableau clinique similaire au précédent, avec réapparition d’un syndrome dépressif sévère et d’une mélanodermie accentuée au niveau de la face. L’ensemble des examens complémentaires confirme cette récidive.

Discussion :

La récidive de la maladie de Cushing après rémission est bien documentée, avec une fréquence maximale dans les cinq premières années suivant le traitement. Toutefois, des récidives très tardives, au-delà de 10 à 20 ans, bien que rares, ont été décrites dans la littérature. Dans ces formes, la symptomatologie initiale peut être atypique ou insidieuse, retardant le diagnostic. Le cas présenté souligne plusieurs points d’intérêt : la possibilité d’une latence extrêmement prolongée (24 ans), la réapparition d’une symptomatologie psychiatrique mimant l’épisode initial, et l’importance de la surveillance prolongée, y compris chez les patients asymptomatiques depuis de nombreuses années.

Références bibliographiques :

1- Pivonello R, et al. Lancet Diabetes Endocrinol. 2016;4(7):611-629.

2- Fleseriu M, et al. J Clin Endocrinol Metab. 2021;106(3):e1143-e1160.

3- Papoian V, Futterweit W. Endocr Pract. 2002;8(6):437-441

P-017

ETUDE BIOLOGIQUE DE CERTAINS PARAMETRES DU STATUT MARTIAL CHEZ LES SUJETS OBESES.

Auteur:

MAOUCHE NAIMA

Département SNV, Faculté des Sciences, Université Benyoucef benkhedda Alger 1, Alger, Algérie; Laboratoire d’Endocrinologie et Métabolisme (LEM), Université Benyoucef benkhedda Alger 1, Alger, Algérie.

Co-auteurs :
MESKINE DJAMILA

Laboratoire d’Endocrinologie et Métabolisme (LEM), Université Benyoucef benkhedda Alger 1, Alger, Algérie.

ETUDE BIOLOGIQUE DE CERTAINS PARAMETRES DU STATUT MARTIAL CHEZ LES SUJETS OBESES.

Maouche Naïma1, 2, Meskine Djamila2

1 Département SNV, Faculté des Sciences, Université Benyoucef benkhedda Alger 1, Alger, Algérie.

2 Laboratoire d’Endocrinologie et Métabolisme (LEM), Université Benyoucef benkhedda Alger 1, Alger, Algérie.

L'obésité est une maladie évolutive, chronique et complexe, caractérisée par une accumulation excessive du tissu adipeux, nuisible à la santé. Elle est associée à des comorbidités telles que le diabète de type 2, la dyslipidémie et le cancer, ainsi qu’à des carences nutritionnelles, notamment en fer vu l’état d’inflammation qu’elle engendre. L'objectif de ce travail est d'évaluer quelques paramètres du bilan martial (fer, ferritine) chez les sujets obèses.

Cette étude a été réalisée sur un échantillon de 50 sujets, adultes (20 normopondéraux et 30 obèses). L’ensemble des sujets ont subi une exploration anthropométrique et des dosages sanguins du fer sérique et de la ferritine.

En comparant avec le groupe témoin, les résultats obtenus montrent que les taux de fer sérique et de la ferritine chez les obèses étaient diminués. La différence était très significative pour le fer (**p<0,01) et significative pour la ferritine (*p<0,05). De plus il a été constaté l’existence d’une corrélation négative et significative entre le fer sérique et les paramètres anthropométriques (IMC et TT).

En conclusion, il ressort que l’hypertrophie et l’hyperplasie des adipocytes conduisent à l’augmentation de la production des cytokines pro-inflammatoires. Ces molécules sont libérées dans la circulation sanguine et elles vont accélérer la libération de la molécule hépatique « Hepcidine » qui assure un rôle dans l’inhibition de l’absorption intestinale du fer alimentaire, d’où la diminution du fer au niveau sanguin.

Mots clés : Obésité, fer sérique, ferritine.

 

P-018

DIABETE GESTATIONNEL REVELE PAR UNE ACIDOCETOSE DIABETIQUE INAUGURAL

Auteur:

Lydia BENAZZOUZ

EPH Amir Abdelkader, OUED ZENATI

Introduction :

Le diabète gestationnel est défini par l’OMS comme un trouble de la tolérance glucidique avec hyperglycémie survenant au cours de la grossesse, nécessitant un traitement et pouvant persister après l'accouchement. L’acidocétosique est considérée comme un évènement rare au cours de la grossesse. Elle est caractérisée par une hyperglycémie, une cétonémie et une augmentation du trou anionique, constituant une urgence métabolique et obstétricale pouvant compromettre le pronostic maternel et fœtal.

Observation :

N.A âgé de 33 ans, hypothyroïdie sous levothyrox 25μg /j, primipare 12 SA admise aux urgences pour un hyperemesis gravidarum. État général moyen, asthénique. TA 12/09, tachypnée à18c/min et tachycarde à 100b/min. Vomissements incoercibles depuis 5 jours et déshydratation, polydipsie et polyurie récente. Dextro : 3g/dl chimie des urines : glucose +++ corps cétonique +++ leucocyte + protéines. Ionogramme sanguin : Na+ 134 meq/l, hypokaliémie à 3.4 meq/l. urée 0.20 créatinine 8mg/l, hba1c 5.2%, ECBU négative.TSH : 2 mUI/L. ECG : tachycardie sinusale à 100b/min. Echographie endovaginal et foetal pas d’urgence obstétrical. Réhydratation  SSI à 0.9%, puis SGI à 5% si glycémie est inférieur à 2.5g/dl. Insulinothérapie par seringue auto-pulsée,  amoxicilline 1 g/8 h, correction des troubles hydroélectrolytiques, oxygénothérapie par masque. Primpéran 2inj IV /j, lovenox 0.4cc/J. Surveillance dextro et chimie des urines ionogramme, ecg et constantes hémodynamiques.

Discussion : Après 48h, la cétose et l’acidocétose étaient résolues, dextro 1.10g/dl. Correction des troubles hydroéléctrolytiques. Elle à bénéficié de séance ETP.  Mise sortante après normalisation des signes cliniques et biologiques avec contrôle rapproché pour le diabète gestationnel et hypothyroïdie.

Références Bibliographiques:

1- Item 255 – Diabète gestationnel, sfendocrino, CEEDMM – Août 2022. 2- Les pièges de l’acidocétose diabétique, S. Ayed • A. Bouguerba • P.Ahmed • J. Barchazs • M. Boukari •C. Bornstain • F. Vincent SRLF et Lavoisier SAS 2015.

P-019

AVORTEMENTS A REPETITION REVELANT UNE MALADIE DE BASEDOW

Auteur:

Lydia BENAZZOUZ

EPH Amir Abdelkader, OUED ZENATI

 

INTRODUCTION :

La maladie de Basedow est la cause la plus fréquente d’hyperthyroïdie chez la femme jeune. C’est une maladie auto-immune due à des anticorps stimulant le récepteur de la TSH. Le traitement repose selon les cas, sur les anti-thyroidiens de synthèse ou la chirurgie ou iode radioactif.

OBSERVATION :

B.A âgé de 33ans, 5 avortements précoces. Consulte pour un amaigrissement, asthénie et sueurs. État général moyen asthénique, IMC 20kg/m². Pas d’exophtalmie, sueurs au niveau des paumes des mains, palpitation. Nervosité avec trouble du sommeil récent. Pas d’antécédents de thrombose. Cycle régulier de 28jours, transit conservé. TA : 12/08, FC : 100b/min, FR 14c/min. ECG : tachycardie sinusale. GAJ : 0.80g/dl, FNS:, HB : 9 g/dl anémie hypochrome microcytaire, CRP négative, TSH 0.002 mUI/l  T4 24 mUI/l T3 4 mUI/l anticorps antiTRAK 20 UI/l. Bilan immunologique SAPL négative a deux reprises.ETT : FE 80% pas HVG péricarde libre. Echographie cervicale : Goitre modéré non nodulaire, hypoéchogène homogène avec hypervascularisation diffuse. Scintigraphie thyroïdienne : hyperfixataion homogène diffuse.

Discussion :

C’est une maladie de basedow mise sous carbimazole 20mg/J avec surveillance fns et bilan hépatique. tardyféron 80mgx2 /j, bisoprolol 5mg ½ cp /j. Après 8 mois de suivi, normalisation de la TSH ,correction de l’anémie. La patiente revient en consultation en annonçant sa grossesse, arrêt du carbimazole switch vers le basdéne 25mgx3/J. Explication des effets secondaires ainsi que les risques encourus avec la prise du traitement. Suivi rapproché en parallèle avec la gynécologue. La patiente ayant accouché d’une fille bien portante. Actuellement bien équilibrée sous carbimazole 10mg/J,TSH 3mUI/L.

Référénces bibiliographiques :

1-Hyperthyroïdies- Société française d’endocrinologie.

2- Maladie de basedow et grossesse à propos de 189 cas colligés au centre hospitalier Abass Ndao- La revue de médecine interne Elsevier Masson vol45, supplément2, décembre 2024.

 

P-020

POLYARTHRITE RHUMATOÏDE ET HYPERCALCEMIE: QUEL LIEN?

Auteur:

Lydia BENAZZOUZ

EPH Amir abdelkader, OUED ZENATI, Service de Médecine Interne

Introduction :

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie autoimmune qui se caractérise par une atteinte articulaire distale bilatérale et symétrique, d’évolution chronique, destructrice et déformante. L’hyperparathyroïdie primaire est due à une sécrétion excessive et inappropriée d’hormone parathyroïdienne ayant pour conséquence une hypercalcémie et compliquée d’atteinte osseuse, le diagnostic de certitude est biologique. Le traitement de référence est chirurgical.

 

Observation :

Z .F âgée de 67 ans, Admise pour une poussée de PR, AEG et hypercalcémie. Apathique, myalgies,douleurs osseuses diffuses.Raideur matinale qui cède après 1h, aspect 2 mains en fuseau. Aspect en boutonnière 2 éme MCP, Squeeze test +, ténosynovite de l’extenseur ulnaire du carpe. Coude en flessum avec une arthrite bilatérale et symétrique. DAS28-CRP : 5.3 Anti-CCP > 195Ui/L, FR  -. VS 105mmH1, CRP 45mg/l. hypercalcémie corrigé : 139mg/l, PTH 476UI /L, hypo-phosphorémie 18ng/ml, hypovitaminose D 22.4 ng/ml. Radio des mains: érosion IPP, MCP, carpite fusionnante, déminéralisation en bande. Echographie cervicale :nodule parathyroïdien droit bilobé hyperéchogène (1.6x0.8x1cm) faiblement vasculaire. Scintigraphie: adénome parathyroïdien polaire inférieur droit.

Discussion:

L’hyperparathyroïdie  a été retenu associée à une poussée sévère articulaire d’une PR.

L’HPP est souvent asymptomatique, due à un adénome unique 80 % des cas. L’atteinte articulaire y est fréquente.  HPP chez les patients atteints de PR est fortuite.Il ya une association significative entre la présence d’une HPP et la longue durée d’évolution de la PR avec une moins bonne réponse thérapeutique initiale.La patiente a reçu du Méthotrexate, Ac folique et substitution en vit D. Le DAS28-CRP était à3.3 après traitement. Après normalisation de la calcémie la malade a été orientée pour exérèse du nodule parathyroïdien.

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES :

  1. Collège français des enseignants en rhumatologie COFER 7éme édition 2020, item 196 la polyarthrite rhumatoïde. 2. Endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, 5éme édition 2021, item 268 hypercalcémie.

 

P-021

EFFETS DE L’HYPERTHYROÏDIE NÉONATALE SUR HISTOMORPHOMÉTRIE TESTICULAIRE DES RATS PRÉPUBÈRE

Auteur:

KAMEL Assia

USIHB

Co-auteurs :
AKDADER-OUDAHMANE Samira , HAMOULI -SAID Zohra

, UMMTO , USTHB.

Les cellules spermatiques et Sertoli constituent un élément physiologique et morphologique vital du tissu et qui est sous le contrôle de l’axe hypothalamo-hypophyso gonadique. L’action principale du triidothyronine (T3) est son influence précoce et forte sur la prolifération et la maturation des cellules Les HT semble être impliquées dans le contrôle des étapes préméiotiques de l’initiation de la spermatogenèse. Cependant T3 exerce un effet biphasique sur le nombre des cellules de Sertoli chez le rat, il semble que la maturation précoce et la différenciation finale des cellules de Sertoli soutient la prolifération et la différenciation des spermatogonies (Katarzyna et Coll., 2011).Dés la mise bas, les nouveau-nés des rats Wistar mâles  sont répartis en deux lots : Lot  contrôle recevant des injections journalières de NaOH (0.025M) + NaCl) et un lot traité recevant des injections journalières de T 4 (8µg /100g  poids corporel dans une solution saline.  Le traitement est maintenu pendant 21j, les animaux sont sacrifiés à 10,20, 30 jpp.. Les résultats obtenus indiquent une diminution de la masse corporelle des rats traités par rapport aux contrôles, une variation du poids des gonades et une augmentation des paramètres morphométriques ; diamètre des tubes séminifères , hauteur de l’épithélium séminifère  , et augmentation du pourcentage des tubes ouverts  .Les changements morphométriques  pourrait être expliquée par les effets  du T3et T4  sur le nombre des cellules de Sertoli chez le rat, T3 et T4 intervient dans la régulation de la spermatogenèse chez le rat

 

Mots-clés : spermatogenèse, tubes séminifères, Sertoli, thyroxine , T4,   Morphométrie, testicule.

P-022

COMPARAISON DE L'EFFICACITÉ DES GLUCOMÈTRES CONNECTÉS VERSUS CLASSIQUES DANS LA PRISE EN CHARGE DU DIABÈTE : ÉTUDE PROSPECTIVE RANDOMISÉE

Auteur:

Khodja amina

Hmruc

Co-auteurs :
Bensalem sihem, Braham akram, djohor Djoumana

Service médecine interne. Hmruc

INTRODUCTION:

En Algérie, où coexistent différents types de diabète. l'impact des glucomètres connectés locaux n'a jamais été évalué de manière comparative et dans la vie réelle. 

L´objectif de notre étude est de comparer l'impact des glucomètres connectés et classiques sur L'observance thérapeutique, l'équilibre glycémique et sur la qualité de vie des patients diabétiques.

MATÉRIEL ET MÉTHODES :

 Notre étude est prospective randomisée contrôlée menée de janvier 2024 à mars 2025. Au niveau de l´HMRU Constantine Algérie. Population : 200 patients adultes (DT1 et DT2et DG) randomisés en 2 groupes :

• Groupe intervention (n=100) : glucomètres connectés (modèles disponibles en Algérie)

• Groupe contrôle (n=100) : glucomètres classiques

Collecte des données :

• Questionnaire standardisé (données démographiques, fréquence d'utilisation...)

• Paramètres cliniques (HbA1c, hypoglycémies....)

Analyse statistique :

• Logiciel SPSS version 26

• Tests t de Student, χ² et ANOVA

• Seuil de significativité p<0,05

RÉSULTATS :

Concernant l´observance : la  Fréquence quotidienne était de 5,4 ± 1,2 scans (connecté) vs 2,1 ± 0,9 mesures (classique) (p<0,001) Pour le contrôle glycémique : ΔHbA1c à 6 mois : -1,8% vs -0,6% (p=0,002). La Réduction des hypoglycémies sévères : 60% vs 25% (p=0,01). Le niveau de satisfaction : le Score moyen était de 8,9/10 vs 5,7/10 (p<0,001)

DISCUSSION :

Nos résultats démontrent la supériorité des glucomètres connectés sur tous les critères d'évaluation, avec : Une amélioration significative de l'observance, un meilleur contrôle glycémique et une plus grande satisfaction des patientsMots-clés :

Diabète - Glucomètres connectés - Essai clinique - Observance - Algérie

P-023

APPROCHES INNOVANTES POUR LA PRISE EN CHARGE DES TROUBLES ENDOCRIENS PENDANT LA GROSSESSE EN ALGÉRIE : ÉTUDE OBSERVATIONNELLE PROSPECTIVE EN UNITÉ D'ENDOCRINOLOGIE DIABÉTOLOGIE

Auteur:

Khodja amina

HMRUC

Co-auteurs :
Bensalem sihem, Djohor djoumana, Braham akram

Médecine interne. HMRU Constantine

Introduction

La grossesse est une période critique durant laquelle les troubles endocriniens, peuvent entraîner des complications importantes. L’amélioration de la prise en charge par les nouvelles technologies et l´IA représente un enjeu majeur, surtout dans les pays à ressources limitées comme l’Algérie. L´Objectif de notre étude est d´Évaluer l’impact des technologies connectées disponibles en Algérie, sur la prise en charge du diabète gestationnel (DG) et des dysthyroïdies pendant la grossesse.

Matériel/Patients et Méthodes

Étude observationnelle prospective menée entre janvier 2023 et mai 2025 dans un service de médecine interne de l´HMRUC . 50 patientes enceintes (35 avec DG, 15 avec troubles thyroïdiens) ont été suivies via un protocole intégrant glucomètres connectés, applications mobiles de suivi glycémique et nutritionnel, outils de calcul des apports caloriques personnalisés, et suivi de l’activité physique. Des algorithmes simples d’aide à la décision ont guidé l’ajustement thérapeutique. Les critères étudiés comprenaient l’évolution de l’HbA1c, la fréquence des hypoglycémies, l’équilibre hormonal, la satisfaction des patientes et les issues obstétricales.

Résultats

L’HbA1c moyenne a diminué chez les patientes avec DG, passant de 6,9 % ± 0,4 à 5,9 % ± 0,3 (p < 0,01). La fréquence des hypoglycémies sévères a diminué de 28 % par rapport aux données historiques. L’équilibre hormonal chez thyroïdiennes a été atteint en moyenne en 4 ± 1 semaines, contre 7 ± 2 semaines auparavant. L’utilisation des applications pour la nutrition et l’activité physique a amélioré l’adhésion thérapeutique. La satisfaction des patientes 8,8/10. Une tendance à la réduction des complications obstétricales a été observée.

Discussion

L’intégration des technologies connectées et des outils adaptés aux ressources locales améliore la gestion des endocrinopathies pendant la grossesse en Algérie. Ces innovations contribuent à un meilleur contrôle métabolique et hormonal et à la diminution des complications materno-fœtales. Leur généralisation nécessite un déploiement plus large et des études multicentriques pour confirmation.

P-024

Une thyroïdectomie totale pour un goitre nodulaire révèle un carcinome parathyroïdien intra thyroïdien : à propos d’un cas

Auteur:

LAIB Soumia

CHU Batna , service d'endocrinologie

INTRODUCTION

Le carcinome parathyroïdien est l’un des cancers les plus rares (0,005 % des cancers) et représente moins de 1 % des causes d’hyperparathyroïdie primaire mais peut mettre en jeu le pronostic vital. La localisation intra thyroïdienne est extrêmement rare et représente un challenge diagnostic. Nous rapportons le cas d’un goitre nodulaire révélant un carcinome parathyroïdien intra thyroïdien.

OBSERVATION

Patiente âgée de 60 ans sans antécédents particuliers, consulte pour goitre nodulaire de découverte fortuite à l’échographie thyroïdienne. L’examen clinique ne retrouvait pas des signes d’hypercalcémie. L’échographie cervicale objectivait deux nodules thyroïdiens l’un de 20×19×15mm classé TIRADS4 et l’autre de 16×15×18mm classé TIRADS5. La cytoponction thyroïdienne était en faveur de Bethesda III. La patiente est adressée pour thyroïdectomie totale. Un bilan préopératoire retrouvait une hyperparathyroïdie primaire avec PTH : 255,0ng/l, calcémie à 121mg/l ; Vit D 25 OH à 33 .41ng/ml sans retentissement rénal, osseux ou cardiaque. La scintigraphie des parathyroïdes au sestamibi-Tc99mobjectivait un adénome parathyroïdien polaire inférieur droit. L’étude anathomopathologique et immuno-histologique était en faveur d’un carcinome parathyroïdien intra thyroïdien sur hyperplasie nodulaire avec effraction capsulaire.

DISCUSSION/CONCLUSION

Le carcinome parathyroïdien intra thyroïdien peut mimer un nodule thyroïdien suspect de malignité. Son diagnostic représente un challenge surtout en l’absence d’hypercalcémie symptomatique comme dans notre cas, de similarités morphologiques à la cytoponction et de la proximité anatomique. Ce cas souligne l’importance de rechercher d’une hyperparathyroïdie chez les patients candidats à une thyroïdectomie totale.

P-025

Des céphalées chroniques révélant un insulinome multiple: à propos d’un cas

Auteur:

LAIB Soumia

CHU Batna, service d'endocrinologie

Introduction: L’insulinome est une tumeur neuroendocrine pancréatique rare, typiquement de petite taille avec une incidence annuelle de 0. 4 cas par 100.000 personnes. Approximativement 10% des insulinomes sont multiples. Son diagnostic et sa localisation représentent un challenge. Les manifestations cliniques sont liées aux signes de neuroglycopénie et à l’augmentation de sécrétion des catécholamines. Ils peuvent mimer des pathologies cardiaques, psychiatriques ou neurologiques, ce qui est souvent responsable du retard diagnostic.

Observation: Patiente âgée de 51 ans, sans antécédents pathologiques, consulte pour des céphalées chroniques sévères, évoluant depuis 5 ans, sans signes associés ni facteurs déclenchants et cédants après prise alimentaire. Son appétit a significativement augmenté durant les dernières années La patiente n’apporte pas la notion de prise médicamenteuse. L’examen clinique  était sans anomalie  La biologie révélait une hypoglycémie à 24 mg/dl, une hyperinsulinémie à 14.9 µUI/ml et un peptide c à 2.97 ng/ml, avec absence d’insuffisance d’organe ou de déficit endocrine associés. l’hypophysiogramme, le reste de bilan biologique et L’IRM cérébrale étaient sans anomalies. Le diagnostic d’insulinome multiple est fait devant l’hypoglycémie associée à une hyper insulinémie endogène avec triade de Whipple et les résultats de l’imagerie. Le diagnostic de néoplasies endocriniennes multiples de type 1 a été éliminé. Discussion : Les hypoglycémies chroniques et répétées diminuent le seuil glycémique qui déclenche la libération des hormones de contre régulation et les signes adrénergiques peuvent êtres atténués voire même absents, ce qui retarde le diagnostic. Typiquement les symptômes associés à l’insulinome se développent à jeun et seulement 21% des patients développent des symptômes dans les deux périodes postprandiales et de jeûne.

Conclusion: Ce cas souligne l’importance de compléter l’examen clinique pour établir le diagnostic approprié. Les endocrinopathies doivent être considérées chez les patients présentant des céphalées chroniques qui peuvent être le premier symptôme de consultation chez un patient présentant un insulinome.

P-026

Une association rare au premier trimestre : pancréatite aigüe et hyperémesis gravidarum à propos d’un cas

Auteur:

LAIB Soumia

CHU Batna, service d'endocrinologie

L’hyperémésis gravidarum est une manifestation sévère de nausées et vomissements durant la grossesse associée à une perte de poids et des troubles métaboliques. La pancréatite aigue est rare dans la grossesse, particulièrement au premier trimestre et elle est idiopathique dans seulement 11.1% des cas. Elle touche une grossesse sur  3000 et elle est associée à des complications maternelles et fœtales sévères potentiellement mortelles. Leur  prise en charge représente un challenge et nécessite la collaboration d’endocrinologue, gynécologue et gastroentérologue.

Observation:Patiente âgée de 22 ans , gestante 13 SA,  consulte   pour épigastralgies  et vomissements incoercibles évoluant depuis 2mois.

L’examen clinique retrouvait t des signes de déshydratation globale accoisées à  une cétonurie à 3 croix avec notion d’amaigrissement   en 3mois.

La biologie révélait une hypercleucocytose à PNN  un léger syndrome inflammatoire ,une élévation de la lipasémie et une hyperthyroïdie avec des AC anti TPO, anti rec TSH  négatifs.

Le diagnostic d’hyperémesis gravidarum associé à une pancréatite aigüe idiopathique est fait devant les éléments cliniques, biologiques et les résultats de la bili IRM  .

Un traitement symptomatique a été entamé  et évolution était  favorable avec une grossesse  menée à terme sans complications .

Discussion:Les nausées et vomissements durant la grossesse sont fréquents  et s’observent dans 85% des cas .Généralement sont légers ,leur forme la plus sévère est l’hyperémesis gravidarum qui est un diagnostic d’élimination.

Une légère élévation de la lipasémie peut s’associer à l’hyperémésis gravidarum mais une élévation marquée associée à une douleur épigastrique doit faire évoquer une pancréatite aigüe.

Conclusion:Ce cas souligne l’importance de l’élimination des autres conditions (endocriniennes, métaboliques et digestives) mimant un hyperémesis gravidarum et du dosage des enzymes pancréatiques chez les gestantes présentant une douleur abdominale, pour affirmer ou exclure le diagnostic de pancréatite.

P-027

EVALUATION OF CARDIOVASCULAR RISK IN PATIENTS WITH TYPE 1 DIABETES: HOW ANKLE BRACHIAL INDEX CAN BE USEFULL?

Auteur:

Assia MEFTAH

Mustapha university hospital departement of diabetology

Co-auteurs :
Houssem BAGHOUS, Said ALI, Aissa BOUDIBA

Mustapha university hospital

Background: Patients with type 1 diabetes (T1D) have higher mortality risk compared to the general population; this is largely due to increased rates of cardiovascular disease (CVD). Early detection of ccardiovascular disease (CVD) at the preclinical stage is primordial for effective primary prevention in this relatively young people. We aimed to assess the relationship between steno risk and subclinical atherosclerosis disease detected by the ABI in T1D patients and to determine the frequency of these abnormalities among them.

Methods: A cohort of 312 adults with T1D (151 M /161F, mean age 31 ± 12 years) were studied. Patients were stratified in different ABI categories (ABI < 0.9: peripheral arterial disease (PAD), ABI ≥ 1.3 arterial calcification (AC), ABI between 0.9 and 1.3 normal). We analysed the relationship between ABI anomalies and cardiovascular factors and the stage of steno-risk.

Results: There were 138 (44, 2%) subjects with normal ABI, 112 (35, 9%) with PAD and 62 (19, 9%) with AC. AC were more frequent in men than in women (p = 0,006). A family history of stroke were frequent in both PAD and AC groups (p = 0,042 and p = 0,046 respectively). Patients with AC were more frequently older (36 ± 13 vs. 30 ± 12; P = .012), had a longer diabetes duration (20 ± 11 vs. 14 ± 9; P < 0,001), a higher prevalence of hypertension (25, 8 % vs. 14, 5 %, P = 0, 05) and higher prevalence of smoking (19, 3 % vs. 9, 4 %, P = 0,046). There were more subjects with AC in the Steno-Risk 10–20% and in the Steno-Risk ≥20% than in the Steno-Risk < 10 % (37, 5 vs. 15, 5; 29 vs. 15, 5 p = 0, 0106 respectively).

Conclusion

Our study shows that ABI > 1, 30 is more frequent in older patient with type 1 diabetes and it is associated with long duration of diabetes, male gender, smoking, hypertension and a family history of stroke. Moreover, ABI > 1,30 which marks the presence of arterial calcification is significantly associated to moderate and high cardiovascular risk evaluated by steno- risk in patient with type 1 diabetes. ABI may be a simple tool to screen atherosclerosis in T1D.

P-028

ASSOCIATION RARE D'UN CARCINOME PAPILLAIRE DE LA THYROIDE ET D'UN PHEOCHROMOCYTOME A SECRETION DOPAMINERGIQUE : A PROPOS D'UN CAS

Auteur:

Dr AIT OURDJA SARA

SERVICE D'ENDOCRINOLOGIE ET MALADIES METABOLIQUES CPMC ALGER

Co-auteurs :
Dr LOUNIS RADHIA , Pr MEZIANI NABILA , Pr MIMOUNI SAFIA

SERVICE D'ENDOCRINOLOGIE ET MALADIES METABOLIQUES CPMC ALGER

Introduction :
L’association d’un carcinome papillaire de la thyroïde (CPT) et d’un phéochromocytome est exceptionnelle, et peut suggérer une pathologie génétique sous-jacente. Les phéochromocytomes à sécrétion dopaminergique pure sont rares, souvent asymptomatiques et de découverte tardive.

Observation :
 Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 67 ans, suivie depuis 2007 pour un CPT traité par thyroïdectomie totale et deux cures d’Ira thérapie, au cours de son suivi un incidentalome surrénalien de 18 mm en hypersignal T2 avec un rehaussement intense à l’IRM a été objectivé en 2019. À l’époque, le bilan mettait en évidence une élévation isolée du 3-orthométhyl-DOPA (×5N), sans élévation des autres métanéphrines, la chirurgie fut récusée par la patiente. En Avril 2025 à l’occasion d’une consultation pour programmation d’une troisième cure d’Ira thérapie, la patiente a présenté une bradycardie sévère avec un bloc auriculo-ventriculaire complet à l’ECG ayant été pris en charge en urgences cardiologiques, un nouveau dosage des dérivés méthoxylés urinaire retrouve uniquement une élévation des 3-orthométhyl-DOPA à 4,1N. L’ensemble des éléments cliniques et biologiques sont en faveur d’un phéochromocytome à sécrétion dopaminergique pure.

Discussion :
Ce cas illustre une association rare entre CPT et phéochromocytome à sécrétion dopaminergique , dont la présentation clinique atypique a retardé le diagnostic. Ce type de sécrétion échappe souvent au dépistage conventionnel. Bien que non encore confirmée, une mutation des gènes de la succinate déshydrogénase pourrait être en cause. Ce cas souligne l’importance de ne pas négliger un incidentalome, même ancien et silencieux, en présence d’une pathologie endocrinienne associée.

Bibliographie :

  1. Agrawal B et al. J Endocr Soc. 2024;8(Suppl 1):bvae163.057.
  2. Hoo CE et al. Int Heart J. 2022;63(4):786-792.
  3. Bugalho MJ et al. Fam Cancer. 2015;14(4):603–607.

P-029

GIGANTOMASTIE FAMILIALE ASSOCIEE A UNE HYPERANDROGENIE : UNE CONSTELLATION CLINIQUE RARE CHEZ LA FEMME JEUNE A PROPOS D'UN CAS

Auteur:

Dr AIT OURDJA SARA

SERVICE D'ENDOCRINOLOGIE ET MALADIES METABOLIQUES CPMC ALGER

Co-auteurs :
Dr LOUNIS RADHIA , Pr MEZIANI NABILA , Pr MIMOUNI SAFIA

SERVICE D'ENDOCRINOLOGIE ET MALADIES METABOLIQUES CPMC ALGER

Introduction :

La gigantomastie est une affection rare, définie par une hypertrophie mammaire massive, pouvant entraîner des complications physiques et psychologiques. Lorsqu’elle apparaît dans un contexte familial ou s’associe à des signes d’hyperandrogénie elle soulève la question d’un trouble endocrinien ou génétique sous-jacent.

Observation :
Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 23 ans présentant une gigantomastie bilatérale d’installation précoce, apparue à l’âge de 11 ans, avant la ménarche, ayant bénéficié de deux réduction mammaire (en 2015 puis en 2022 ), l’examen anatomopathologique a objectivé des adénofibromes bilatéraux associés à une adénose floride.
La patiente présente également un hirsutisme sévère, avec un score de Ferriman et Gallwey à 24. L’histoire familiale est évocatrice : deux tantes paternelles ont présenté une gigantomastie isolée et sa sœur présente une association gigantomastie–hirsutisme.
Le bilan biologique réalisé en 2023 retrouve  une hyperandrogénie biologique, avec une élévation de la delta-4-androstènedione et de la testostéronémie totale. L’IRM pelvienne n’a pas mis en évidence de cause ovarienne spécifique, en dehors d’un kyste simple de l’ovaire gauche classé ORADS 2 et aucun autre signe de virilisation n’a cliniquement été décelé. Des bilans étiologiques endocrinien et génétique sont en cours.

Discussion :
Cette présentation associant gigantomastie prépubertaire récidivante et hyperandrogénie dans un contexte familial suggère une entité clinique rare, possiblement génétique. Parmi les diagnostics évoqués figurent les formes atypiques de syndrome des ovaires polykystiques, certaines mutations des récepteurs hormonaux ou des anomalies de la stéroïdogenèse. Ce cas illustre la nécessité d’une approche multidisciplinaire et d’un dépistage familial ciblé.

Bibliographie :

  1. Dancey A et al. Gigantomastia — a classification and review of the literature. J Plast Reconstr Aesthet Surg. 2008.
  2. Brincat M et al. Hirsutism. BMJ. 2021;374:n1510.
  3. Witchel SF. Disorders of androgen excess in adolescents. Pediatr Clin North Am. 2017;64(2):355–371.

P-030

PHEOCHROMOCYTOME DANS LE CADRE DE LA NEUROFIBROMATOSE DE TYPE 1 : A PROPOS D’UN CAS

Auteur:

BENFERHAT SHAHRAZADE

Service de diabétologie-endocrinologie du CHU ABDELKADER HASSANI de SBA

Co-auteurs :
KAMEL ATTOUYA, HADJ HABIB MOHAMED

Service de diabétologie-endocrinologie du CHU ABDELKADER HASSANI de SBA

Introduction                                                                                                                                                                                                                                           La neurofibromatose 1 (NF1) ou maladie de Von Recklinghausen, est une maladie multi viscérale d’origine génétique autosomique dominante, fréquente et de sévérité très variable, coexiste avec des affections endocriniennes dont la plus connue est le phéochromocytome qui survient dans 0,5 à 5 % des NF1.                                                                                                                                                                                                                Observation                                                                                                                                                                                                                                                 Une patiente âgée de 56 ans, aux antécédents d’une tumeur neurogène de la gouttière costo vertébrale de T8 droite découverte en 2021 et un micronodule thyroïdien évoluant depuis 2024. Elle consulte pour des malaises et une toux. Adressée en consultation d’endocrinologie pour prise en charge d’un incidentalome surrénalien découvert après une TDM thoraco-abdominale qui objectivait une masse surrénalienne gauche de 26x14mm, Le dosage des dérivés méthoxylés  confirmait le phéochromocytome.                                                                                                                                                  A l’examen, la patiente était normo-tendue sans hypotension orthostatique ni tachycardie ni céphalées ni sueurs ce qui est en faveur d’un phéochromocytome asymptomatique. Présence des multiples taches café au lait avec les neurofibromes cutanés et des lentigines axillaires, comme ses quatre sœurs ce qui permet de poser le diagnostic de NF1.                                                                                                                                                            L’échographie cervicale montrait un micronodule de 5,5mm medio lobaire gauche  classé EU TIRADS III, le bilan thyroïdien, phosphocalcique et taux de la calcitonine étaient normaux.  La patiente avait subi une Surrénalectomie gauche et l’évolution clinico-biologique était favorable. L'aspect histopathologique et immunohistochimie était celui d'un  phéochromocytome agressif.                                                                                                                Discussion                                                                                                                                                                                                                                                       Un phéochromocytome dans le cadre de la  (NF1) est une association possible, mais rare,  Le caractère silencieux de ces formes de phéochromocytome peut être expliqué par une sécrétion d’adrénaline prédominante ou par une forte capacité métabolique plutôt intra-tumorale. C'est une tumeur grave par ses complications cardiovasculaires. d’où l’importance de diagnostiquer et de traiter ces tumeurs.

Références                                                                                                                                                                                                                                        1. Pappachan JM, Raskauskiene D, Sriraman R, Edavalath M, Hanna FW. Diagnosis and management of pheochromocytoma: a practical guide to clinicians. Curr Hypertens Rep. juill 2014;16(7):442

P-031

ASSOCIATION D’UNE PELADE UNIVERSELLE À LA MALADIE DE BASEDOW

Auteur:

BENFERHAT. SCHAHRAZADE

Service de diabètologie- endocrinologie CHU Abdelkader hassani de SBA

Co-auteurs :
KAMEL.ATTOUYA, HADJ HABIB MOHAMED

Service de diabètologie- endocrinologie CHU Abdelkader hassani de SBA

Introduction                                                                                                                                                                                                                                                   La pelade universelle est la forme la plus sévère d'alopécie areata, une maladie inflammatoire auto-immune du follicule pileux. Elle est caractérisée par une absence complète de cheveux au niveau du cuir chevelu et de poils dans toutes les zones pileuses du corps.                                                        Nous rapportons le cas d’une association de pelade universelle avec la maladie de basedow.                                                                              Observation                                                                                                                                                                                                                          Patiente âgée de 22ans avait présentée une pelade universelle depuis l’âge de 8 ans et une exophtalmie bilatérale depuis l’âge de 4ans. Un bilan thyroïdien demandé en 2025 dans le cadre d’une thyrotoxicose et un goitre a montré une hyperthyroïdie avec une TSH bloquée à 0,006µUI/ml, une FT4 à 89,1pmol/l et les TRAK positifs à 33,34UI/L. Échographie cervicale en faveur d’une glande hyper vascularisée et homogène, un aspect d’un goitre diffus hypercaptant compatible avec la maladie de basedow. Elle a été mise sous 8cp de carbimazole depuis février 2025, FT4 de control après trois est revenu à  11,6 pmol/l. Une FNS et les transaminases étaient normaux.

Discussion et conclusion                                                                                                                                                                                                            La pelade est une alopécie non cicatricielle acquise auto-immune touchant les Hommes et femmes en proportions équivalentes, A tout âge, mais avant 20 ans dans 60% des cas, génétiquement susceptibles et exposées à des facteurs environnementaux déclenchant mal définis. D'autres maladies auto-immunes (MAI) peuvent s'y associer, L’une des principales associations systémiques des maladies auto-immunes sont les troubles thyroïdiens (tels que la maladie de Graves). Selon l’International Journal of Dermatology, une maladie thyroïdienne se développe chez 8 à 28 % des patients atteints d’alopécie areata, elle coexiste également avec, Polyarthrite rhumatoïde, Sclérodermie, Lichen plan, Maladie de Biermer, Pemphigus, Maladie cœliaque, Maladie d’Addison, Vitiligo,...                                                                                                                                         Référence                                                                                                                                                                                                                             « Alopecia universalis | Disease | Overview | Genetic and Rare Diseases Information Center (GARD) – an NCATS Program» [archive du 7 mars        2016], rarediseases.info.nih.gov (consulté le 1er mars 2016)

 

P-032

Delayed diagnosis of pituitary stalk interruption syndrome in a girl with short stature, spaniomenorrhea and normal secondary sexual characteristics: A case report.

Auteur:

LAIB Soumia

service d'endocrinologie, CHU Batna

Pituitary stalk interruption syndrome (PSIS) is a rare developmental defect identified by MRI and characterized by a thin or interrupted pituitary stalk,aplasia or hypoplasia of the anterior pituitary and absent or ectopic posterior pituitary. The presenting phenotype and symptomatology vary widely. It includes variable degree of isolated or combined pituitary hormone deficiencies with progressive onset, most commonly growth hormone or gonadotropin and extrapituitary malformations.  Although PSIS is most frequently diagnosed during childhood and the neonatal period, some individuals may not be diagnosed until adulthood.

We report an 18-year-old girl with a history of irregular menstruation that had started 2 years prior to the visit. There was no history of any systemic illness,drug intake or head injury. The pregnancy,  labor, delivery and neonatal period had been unremarkable. Family history was not significant.On examination she weighed 75 Kg with a BMI of 35,76 kg/m,the waist circumference was 109cm, and her height was 145cm (-3SD) . She had severe proportionate short stature with typical facies of GH deficiency .She had normal pubertal onset and development without galactorrhea.The rest of physical examination was unremarkable.

Endocrine analysis, showed isolated GH deficiency with hyperprolactinemia.

Hand Bone age was ∼17year and X ray evaluation of iliac apophysis was found in Risser GradeV.

MRI of brain showed nonvisible stalk with ectopic posterior pituitary and hypoplastic anterior pituitary. The reminder biochemical and imaging evaluation was normal.

Late diagnosis of PSIS leads to definitive adult short stature and psychosocial problems. Prompt and appropriate hormone substitution improve final adult height .Our case is interesting because,it highlights the importance of physician clinical awareness and early identification and referral for children with growth disorders to pediatric endocrinologists and because the unique association of GH deficiency and hyperprolactinemia  in PSIS with resultant spaniomenorrhea despite having a conserved pituitary gonadal axis and normal pubertal development.

P-033

Qualité de vie spécifique chez les survivants du cancer de la thyroïde

Auteur:

Kaouache N

Faculté de Médecine de Béjaïa, Algérie

Co-auteurs :
Nouri N

Faculté de Médecine de Constantine, Algérie

Objectif

Bien que le cancer de la thyroïde présente un bon pronostic, la qualité de vie demeure une préoccupation majeure chez les survivants. Cette étude visait à évaluer la qualité de vie spécifique des patients atteints de cancer de la thyroïde en Algérie.

Méthodes

Une étude observationnelle a été menée de janvier 2021 à juillet 2022, incluant des patients suivis pour cancer de la thyroïde dans l’est et le sud-est algérien. Le questionnaire spécifique au cancer de la thyroïde (THY34), développé par l’EORTC, a été utilisé pour évaluer la qualité de vie.

Résultats

Au total, 342 patients ont été inclus, dont 88,9 % de femmes, avec un âge moyen de 48 ans (21–85 ans). Le carcinome papillaire était le type prédominant (82 %). La majorité des patients (93 %) étaient au stade I ou II du TNM. La durée moyenne de survie depuis le diagnostic était de 4 ans (6 mois à 32 ans), et 74,5 % présentaient une réponse excellente au traitement. La qualité de vie était altérée, en particulier dans les dimensions de la fatigue (40,7 ± 26,3), de l’anxiété (41,0 ± 25,8), des douleurs articulaires (39,1 ± 31,9) et de l’intolérance thermique (37,7 ± 32,3). Une différence significative a été observée selon le sexe. En revanche, le soutien social perçu était élevé (81,9 ± 21,5).

Conclusion

Les survivants du cancer de la thyroïde présentent une altération marquée de leur qualité de vie, en particulier sur les plans physique et émotionnel. Des études longitudinales sont nécessaires pour mieux comprendre l’évolution de ces troubles et améliorer la prise en charge à long terme.

P-034

Qualité de la prise en charge du diabète chez les survivants du cancer de la thyroïde : une étude transversale

Auteur:

N. KAOUACHE

Faculté de médecine de Béjaia

Co-auteurs :
N. Nouri

faculté de médecine de Constantine

Introduction
Avec l’amélioration de la survie des patients atteints de cancer, la gestion des comorbidités comme le diabète devient cruciale. Bien que le cancer de la thyroïde présente un bon pronostic, les survivants sont à risque accru de diabète. Cette étude évalue la qualité de la prise en charge du diabète chez ces patients.

Méthodes
Entre janvier 2021 et juillet 2022, nous avons mené une étude observationnelle incluant des patients atteints de cancer de la thyroïde suivis en endocrinologie. Les données recueillies portaient sur les caractéristiques cliniques, tumorales, les facteurs de risque cardiovasculaires et les indicateurs de contrôle du diabète.

Résultats
Sur 732 patients, 125 (17,1 %) étaient diabétiques, dont 90,4 % de femmes, avec un âge moyen de 55,3 ans. Le carcinome papillaire représentait 82,4 % des cas ; 88,8 % étaient au stade I ou II, et 76 % en rémission. L’hypertension concernait 49,6 %, les statines 36 %, et 12 % avaient une maladie cardiovasculaire.
La durée médiane du diabète était de 9 ans. La metformine était prescrite dans 83,2 % des cas, 28 % étaient sous insuline (dont 23,2 % avec multi-injections). Le contrôle du diabète était insuffisant : 29,6 % avaient une HbA1c <7 %, 25,6 % une PAS >130 mmHg, et seulement 18,4 % un LDL-cholestérol <0,7 g/L.

Conclusion
Malgré une rémission cancéreuse, le contrôle métabolique reste sous-optimal chez les patients diabétiques. Des efforts ciblés sont nécessaires pour améliorer leur prise en charge et limiter les complications à long terme.

P-035

UN AVC HEMMORAGIQUE REVELANT UN MACROPROLACTINOME

Auteur:

Dr A. KAMEL

Service de diabétologie-endocrinologie et maladies métaboliques. CHU de Sidi-Bel-Abbès. ALGERIE

Co-auteurs :
Pr Sc. BENFERHAT, Pr M. HADJ HABIB, Dr S.ABBOU

Service de diabétologie-endocrinologie et maladies métaboliques. CHU de Sidi-Bel-Abbès. ALGERIE

Introduction

Les adénomes hypophysaires représentent entre 10 et 20% des tumeurs intracrâniennes de l’adulte. Ces tumeurs ont une prévalence de 78 à 94/100 000 habitants avec une tendance à l’augmentation des découvertes fortuites, « incidentalomes » . L’adénome à prolactine (PRL) est le plus fréquent (60% de l’ensemble des adénomes, ratio femme-homme : 10/1, une prévalence de 440/100000

Observation

Il s’agit de la patiente B.A. âgée de 75ans aux antécédents d’une insuffisance rénale chronique depuis 1an au stade terminal, traitée par hémodialyse, une hypertension artérielle depuis 20 ans, une dyslipidémie a été hospitalisée pour hémiparésie droite avec paralysie faciale et une aphasie d’installation brutale. L’interrogatoire retrouve la notion de céphalées rebelles aux traitements antalgiques.  Un scanner cérébral a révélé la présence d’un AVC hémorragique   avec un macro adénome hypophysaire. IRM hypophysaire a objectivé la présence d’un volumineux macro adénome hypophysaire mesurant 17/25/22 mm, présentant un important rehaussement après injection de gadolinium, comblant la citerne opto-chiasmatique en haut et venant au contact avec le chiasma optique, venant au contact avec la paroi sellaire débordant sur les carotides caverneuses sans thrombose avec discret effondrement du plancher du sinus sphénoïdal sans signe d’agressivité locorégionale.

L’exploration hormonale a objectivé une prolactinémie a 322 ng/ml, une insuffisance corticotrope, thyréotrope. La patiente a bénéficié d’un traitement médical avec une surveillance régulière. Elle a présenté une amélioration clinique notable

Discussion

 Les adénomes hypophysaires sont des tumeurs de l'antéhypophyse qui peuvent causer une morbidité considérable, due à une sécrétion hormonale excessive ou à la compression et l'invasion locale des structures environnantes. Les AVC en relation avec les adénomes hypophysaires sont rares, ils ont été décrits surtout dans le cadre de la survenue de l’apoplexie hypophysaire.

Bibliographie

https://doi.org/10.1016/j.ando.2020.07.399

 

P-036

SYNDROME D’ALLGROVE : A PROPOS D’UN CAS

Auteur:

Dr A. KAMEL

Service de diabétologie-endocrinologie et maladies métaboliques. CHU de Sidi-Bel-Abbès. ALGERIE

Co-auteurs :
Pr Sc. BENFERHAT, Dr A. ZEKRI, Dr S. ZEKRI, Pr M. HADJ HABIB.

Service de diabétologie-endocrinologie et maladies métaboliques. CHU de Sidi-Bel-Abbès. ALGERIE

Introduction

Le syndrome des 3A est une affection rare qui se manifeste à la première décade de vie. Il associe une insuffisance surrénalienne, une achalasie et une alacrymie. Il se manifeste essentiellement chez l’enfant et sa prise en charge est basée sur la substitution en hormone adréno-corticotrope, ainsi que la cure chirurgicale de l’achalasie associées à des mesures symptomatiques afin d’améliorer leur qualité de vie.

Observation

Il s’agit du patient A. Z âgé de 17 ans, aux antécédents d’une alacrymie depuis l'enfance traitée par des larmes artificielles, une achalasie opérée à l’âge de 12ans.  L’examen clinique montrait la présence d’une déformation de la cage thoracique, une hyperpigmentation de la face dorsale des mains, des pieds, des zones de frottement, des mamelons et des OGE, une hyperkératose plantaire, un syndrome cordonal postérieur, un syndrome pyramidal, un ralentissement psychomoteur. Une cortisolémie a été réalisée revenue basse à 29.6 ng/ml, avec un taux d’ACTH élevé à1035 pg/l ce qui nous a permis d'évoquer une insuffisance surrénalienne. L’association de ces trois atteintes : achalasie, alacrymie et insuffisance surrénalienne a permis de retenir le diagnostic du syndrome des 3A. le patient a été traité par hydrocortisone avec une bonne évolution.

Discussion

Le syndrome d'Allgrove est une maladie autosomique récessive rare, de prédominance masculine, caractérisée par une alacrymie, une insuffisance surrénalienne et une achalasie de l''œsophage qui reste le trouble le plus fréquemment rencontré après l’alacrymie. Des troubles neurologiques peuvent apparaître à un moment variable de l'évolution de la maladie.

Bibliographie

[1] Allgrove J, Clayden GS, Grant DB, Macaulay JC. Lancet 1978;1:1284 6

[2] ENDERLIN Thibaut Samuel Le syndrome Triple-A. Méta-analyse et étude de cas cliniques. Th. D. Pharm., Lyon 1, 2013, 122p.

P-037

UNE HYPOGLYCEMIE SEVERE REVELANT UNE INSUFFISANCE SURRENALE POST CORTICOTHERAPIE : À PROPOS D’UN CAS.

Auteur:

Dr A. KAMEL

Service de diabétologie-endocrinologie et maladies métaboliques. CHU de Sidi-Bel-Abbès. ALGERIE

Co-auteurs :
Pr Sc. BENFERHAT, Dr A. ZEKRI, Dr S. ZEKRI ,Pr M. HADJ HABIB

Service de diabétologie-endocrinologie et maladies métaboliques. CHU de Sidi-Bel-Abbès. ALGERIE

Introduction 

Les corticoïdes de synthèse sont largement utilisés dans le traitement des poussées des maladies inflammatoires chroniques. En cas de corticothérapie prolongée, il existe un risque d’insuffisance surrénale à l’arrêt du traitement, lié au freinage de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien qui contrôle la sécrétion de cortisol endogène. Cette insuffisance est le plus souvent transitoire, mais peut durer plusieurs mois

Observation

Il s’agit d’une patiente âgée de 17ans aux antécédents d’asthme bronchique mal contrôlé depuis l'âge de 18mois traité par une corticothérapie prolongée (automédication) avec des épisodes d'hypoglycémie sévères depuis 2 mois. L’examen clinique retrouve des signes d’hypercorticisme iatrogène : obésité facio-tronculaire avec des vergetures pourpres horizontales au niveau de l’abdomen, un IMC a 34.1Kg/m2. Le bilan biologique a montré une hypokaliémie à 3.07meq/l avec une natrémie normale. Une insuffisance corticotrope isolée était confirmée par un taux de cortisol bas au moment d’une hypoglycémie à 0.35g/L avec une ACTH basse à 7pg/ml. L’IRM hypothalamo-hypophysaire n’a pas montré d’anomalie. La patiente a reçu un traitement par hydrocortisone

Discussion

L’automédication aux corticoïdes représente la cause la plus fréquente de l’insuffisance surrénale secondaire, complication assez fréquente chez les patients asthmatiques non contrôlés. Plusieurs auteurs recommandent le dosage du cortisol basal en première intention et plusieurs valeurs ont été proposées pour affirmer ou exclure le diagnostic d’insuffisance surrénalienne post-corticothérapie. La décroissance progressive de corticoïdes est obligatoire afin d’éviter la survenue de l’insuffisance surrénalienne.

Bibliographie

  1. Crowley Inhaled glucocorticoids and adrenal function: an update Paediatric Resp (2003)

R.A Hrachovy et al.High-dose, long-duration versus low-dose, short-duration corticotropin therapy for infantile spasmsJ Pediatr(1994)

 

 

 

P-038

FROM DEPRESSION TO FERTILITY:A SURPRISING DIAGNOSTIC OF HYPOTHYROIDISM

Auteur:

TOUMI.Z

EPH IBN ZIRI BOLOGHIN ALGER , SERVICE DE GYNECOLOGIE ET OBSTETRIQUE

Co-auteurs :
LAHLOU KATIA , DAMMENE DEBBIH AMEL

EPH IBN ZIRI BOLOGHIN ALGER , SERVICE DE GYNECOLOGIE ET OBSTETRIQUE

I-Introduction :

Infertility affects about 17.8% of couples globally and may stem from female, male, or unexplained causes. Secondary infertility—the inability to conceive or carry a pregnancy after a prior successful one—can cause significant emotional distress, often manifesting as depression. Could such depression occasionally mask a treatable cause of infertility, such as hypothyroidism?

II-Observation :

    We report a 36-year-old woman (blood type O Rh positive) with a two-year history of secondary infertility and spaniomenorrhea. Initial examination and pelvic ultrasound were normal. Hormonal assays (FSH, LH, estradiol, progesterone) and her partner’s semen analysis were also within normal limits. The patient declined further investigation at that time.

Four years later, she presented with depressive symptoms initially attributed to prolonged infertility. Clinical evaluation revealed weight gain (BMI 31.25 kg/m²), bulimic behavior, fatigue, and signs of anemia. Laboratory tests showed microcytic hypochromic anemia. Thyroid function testing revealed elevated TSH and low free T4, consistent with primary hypothyroidism. Pelvic ultrasound was unchanged; abdominal ultrasound showed hepatic steatosis.

Levothyroxine therapy (100 μg/day) led to marked clinical improvement: mood stabilization, energy recovery, resolution of bulimia, normalized thyroid levels, and, one year later, spontaneous conception. The pregnancy was complicated by type 2 diabetes, managed with lifestyle interventions.

III-Discussion  :

       This case highlights the underrecognized link between hypothyroidism, infertility, and depression. Thyroid dysfunction can impair ovulation, disrupt menstrual cycles, and contribute to mood and metabolic disturbances. In this patient, thyroid hormone replacement reversed both psychological and reproductive symptoms. It also emphasizes that depression may not only be a consequence of infertility but a clinical clue to an underlying treatable disorder. Including thyroid screening in infertility workups, especially in the presence of depressive or metabolic symptoms, is essential.

P-039

UNMONITORED HYPERTHYROIDISM AMD UNDETECTED PREGNANCY: A CASE OF CARBIMAZOLE INDUCED HYPOTHYROIDISM AND OBSTETRIC CATASTROPHE

Auteur:

TOUMI Z

EPH IBN ZIRI BOLOGHINE- ALGER - service de GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE

Co-auteurs :
LAHLOU KATIA , DAMMENE DEBBIH AMEL

EPH IBN ZIRI BOLOGHINE- ALGER- SERVICE DE GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE

I-Introduction:
Thyroid dysfunction, especially hyperthyroidism, is a significant concern in women of reproductive age. Treatment with antithyroid drugs like carbimazole requires close monitoring to avoid overtreatment and iatrogenic hypothyroidism. In unrecognized pregnancies, lack of surveillance may lead to serious maternal and fetal complications, including miscarriage, preterm labor, and placental abnormalities. This case asks: Can unmonitored hyperthyroidism contribute to avoidable obstetric risks?

II-Observation :
We report the case of a 41-year-old woman (blood type B Rh positive) with a one-year history of hyperthyroidism treated with unsupervised carbimazole. After discontinuing treatment on her own, she presented with vaginal bleeding. Examination showed pallor, tachycardia, and a moderately impaired general condition. Ultrasound revealed a 25-week viable pregnancy, cervical length of 19 mm (threatened preterm labor), a single umbilical artery, and a low-lying posterior placenta (Type III), without other anomalies.

Lab tests showed severe anemia (hemoglobin 3 g/dL), hyponatremia, and normal renal and liver function. She received urgent transfusions, raising hemoglobin to 8.6 g/dL. Thyroid tests showed TSH 1.23 μIU/mL, low free T4 (7.8 pmol/L), and negative thyroid-stimulating immunoglobulins, consistent with carbimazole-induced hypothyroidism. Levothyroxine was started at 25 μg/day.

At 27 weeks, uterine contractions became unresponsive to tocolytics, progressing to catastrophic hemorrhage and hypertension (150/100 mmHg). Emergency cesarean was performed. Intraoperatively, BP peaked at 200/110 mmHg, managed with IV nicardipine. Placental exam revealed aberrant cotyledons (30 × 20 mm). The fetus died due to extreme prematurity; the mother's postpartum course was uneventful.

III-Discussion:
This case illustrates the dangers of unmonitored antithyroid treatment in unrecognized pregnancy. Iatrogenic hypothyroidism can cause severe anemia, placental abnormalities, and preterm labor. Monitoring both TSH and free T4 is essential. Early detection and follow-up are crucial to prevent avoidable maternal-fetal complications.

P-040

THE IMPACT OF UNDIAGNOSED PREGESTATIONAL DIABETES ON PREGNANCY OUTCOUMES: A CASE REPORT OF SEVERE CARDIAC MALFORMATION

Auteur:

TOUMI.Z

EPH IBN ZIRI BOLOGHINE - ALGER - SERVICE DE GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE

Co-auteurs :
LAHLOU KATIA, DAMMENE DEBBIH AMEL

EPH IBN ZIRI BOLOGHINE - ALGER- SERVICE DE GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE

-Introduction :

Pregestational diabetes mellitus is a major risk factor for adverse pregnancy outcomes. When undiagnosed or poorly managed, it significantly increases the risk of congenital anomalies—particularly neural tube defects and complex cardiac malformations—due to hyperglycemia during fetal organogenesis. This case raises a key question: what are the consequences of undetected pregestational diabetes on fetal development?

II- Observation :

We report the case of a 41-year-old woman (O Rh positive) with inadequately controlled type 2 diabetes mellitus and a history of macrosomia (previous cesarean for a 5500 g newborn). She was gravida 7, para 5, with one prior cesarean (G7P5C1), and had required insulin during two prior pregnancies for gestational diabetes.

At 32 weeks’ gestation, with no prior prenatal follow-up, she presented while on low-dose aspirin alone. Physical examination was unremarkable, but capillary glucose was elevated (3.19 g/L), and urine analysis revealed ketonuria, consistent with diabetic ketosis. Insulin therapy and IV hydration were initiated, and glycemic control was achieved through insulin titration and diet.

Fetal ultrasound revealed a complete atrioventricular septal defect and reduced fetal movements. Given the severity of the findings, the patient was referred to a specialized center for multidisciplinary evaluation and management.

III- Discussion :

This case illustrates the serious consequences of unrecognized pregestational diabetes. Poor glycemic control during the first trimester likely contributed to the congenital cardiac defect and third-trimester ketosis. Hyperglycemia during early gestation disrupts organogenesis and increases the risk of malformations. The absence of prenatal care delayed diagnosis and intervention.

This case underscores the urgent need for early screening and glycemic management in women with known risk factors, to reduce maternal-fetal morbidity and improve pregnancy outcomes.

P-041

ASSOCIATION DIABÈTE INSIPIDE CENTRAL ET DIABÈTE DE TYPE 2

Auteur:

BENFERHAT SHAHRAZADE

Service de diabètologie- endocrinologie CHU Abdelkader hassani de SBA

Co-auteurs :
KAMEL ATTOUYA, HADJ HABIB MOHAMED

Service de diabètologie- endocrinologie CHU abdelakader hassani de SBA

Introduction                                                                                                                                                                                                                                              Le diabète insipide central (DIC) est défini par une incapacité à retenir de l’eau libre en raison d’une carence en hormone antidiurétique liée à une atteinte des neurones hypothalamiques. Il se manifeste par un syndrome polyuro-polydipsique (SPUPD). La coexistence d’un DIC avec un diabète sucré reste rare.                  Nous rapportons le cas d’un patient présentant un DIC associé à un diabète de type 2.                                                                                                                  Matériels                                                                                                                                                                                                                                                Un homme de 49 ans ayant présenté 1 mois auparavant un SPUPD, une asthénie et une perte de poids de 6 kilos suite auquel un diabète de type 2 a été diagnostiqué. Le patient a été traité par metformine mais sans amélioration du SPUPD d’où son orientation;                                                                                    Résultats                                                                                                                                                                                                                                                    Le SPUPD persistait malgré un bon profil glycémique, un dosage plasmatique du Na+, K+, Ca+, urée, créatinine et glycémie était correcte, la quantification des entrées d’eau était de 1O,5L/24H et des sorties de 9L/24H. La densité urinaire à 1005 et les urines étaient très diluées. L’IRM HH réalisée objectivait une perte de l’hypersignal de la post hypophyse avec un épaississement de tige pituitaire. Notre patient était mis sous desmopressine avec bonne évolution.                                  Discussion                                                                                                                                                                                                                                                Le diagnostic du DIC passe par plusieurs étapes. Après avoir confirmé le SPUPD, il faut éliminer toutes les situations qui peuvent en être la cause telles que le diabète sucré, la polydipsie primaire,...etc, avant de réaliser une IRM HH. Si celle ci est normale l’exploration sera compléter par un test de restriction hydrique ou un test thérapeutique à la desmopressine                                                                                                                                                                                        Conclusion                                                                                                                                                                                                                                               Diabète insipide et le diabète de type 2 sont deux troubles distincts qui nécessitent des approches thérapeutiques différentes. Le diagnostic de DIC peut parfois être sujet d’errance diagnostique en particulier lorsqu’il existe une pathologie pouvant expliquer le SPUPD.                                                                                        Référence                                                                                                                                                                                                                                CHASSELOUP, Fanny, TABARIN, Antoine, et CHANSON, Philippe. MUST 2023–Diabète insipide: un déficit en vasopressine.

                                                                                                               

 

P-042

EVALUATION DES FACTEURS DE RISQUE DE L’OBESITE DANS UNE POPULATION DE PATIENTS EN HOSPITALISATION .

Auteur:

boudina hayet

service endocrinologie EPH laghouat

Introduction : L’obésité est un problème majeur de santé publique,  nous avons recherché les facteurs de risque dans une population de patients en hospitalisation..

Matériel et méthodes: C’est une étude descriptive, transversale à visée analytique.

Résultats: L’analyse de 72 patients  hospitalisés pour différent motifs :  connectivites et maladies auto-immunes  22 %, pathologies digestives 13 %, pathologies vasculaires et métaboliques 25% des cas retrouve :

48,61 % des patients avec un IMC ≥ 25 versus 51,39% avec un IMC <25.

26.39% étaient en surpoids  et 22,23 % étaient obèses  avec prédominance féminine, sexe ratio 1,5.

Les  facteurs de risques retrouvés sont  : un âge avancé , une ménarchie  à un âge jeune entre 10 et 12 ans  retrouvé dans 47,62% des obèses et surpoids  vs 26,32% non obèse (P=0,02) ,  la multiparité  est retrouvée chez  76% des femmes , alors que 47,37% des  nullipares sont en normopoids  (P=0,01), 48,52% des obèses et surpoids  sont hypertendu vs 27.03% des non obèses (P= 0,05) ,  les antécédents  familiaux d’obésité sont retrouvés dans 28,58% des obèse et surpoids  vs 10,81% non obèses, 34,29% des obèses  sont sédentaires  vs 10,81% non obèses (P=0,03).

Conclusion : Les principaux facteurs de risque de l'obésité retrouvés  dans cette population sont une ménarchie à un âge jeune, la multiparité, un âge avancé, l’ hypertension artérielle, la sédentarité et les antécédents familiaux obésité.

 

P-043

OBÉSITÉ UN FLÉAU AUX MULTIPLES CONSEQUENCES

Auteur:

FOUZIA BOUYOUCEF

SERVICE DE DIABETOLOGIE CHU DE BEO

Co-auteurs :
ALI EL MAHDI HADDAM

SERVICE DE DIABETOLOGIE CHU DE BEO

Introduction

L’obésité, définie par un excès de masse grasse ayant des conséquences néfastes pour la santé, est reconnue depuis 1997 par l’OMS comme une maladie en raison de ses répercussions sanitaires, économiques et sociales, et de son incidence mondiale.

Matériels et méthodes

Étude rétrospective en consultation spécialisée d’obésité faite de 163 patients âgés de 16 à 73 ans.

Objectif de l’étude

Évaluation des complications de l’obésité.

Résultats
 Sur les163 consultants16,56% étaient des hommes dont 44,44% étaient âgés entre 16-40 ans et 83,43 % étaient des femmes dont 57,35 % étaient âgées entre 40 et 60 ans.

L’obésité entraîne une multitude de complications médicales dont certaines sont spécifiques tel que SAOS dans notre étude, il était retrouvé chez 14 % des femmes et 18,5 % des hommes. D’autres sont non spécifiques comme : HTA retrouvés dans 35,3% des femmes et59,25%des hommes ,DT2 (58 % chez les femmes - 85,18% chez les hommes), stéato-hépatite (38 % femmes et 63% chez les hommes) ainsi que des complications cardiovasculaires et ostéoarticulaires.

Par ailleurs, l’obésité est source de préjudice et de discrimination sociale, notamment à l’embauche et de stigmatisation dans tous les domaines de la vie quotidienne, y compris par la famille et les soignants eux-mêmes. Il est établi que 20 à 70 % des personnes en obésité sévère souffrent de troubles psychiatriques, la dépression étant au premier plan. Dans notre étude une fréquence de 33,1 % chez les femmes et 30 % chez les hommes était retrouvée.

Conclusion

L’obésité est une maladie chronique source de nombreuses complications. La PEC de ces complications constitue une priorité, doit être multidisciplinaire et adaptée aux patients.

Bibliographie:
1- Complications des obésités communes P. Faucher EMC 2019
2- Les obésités :Médecine et chirurgie 2021, Elsevier Masson SAS.

P-044

UNE HYPERPLASIE PARATHYROÏDIENNE QUADRIGLANDULAIRE RÉVÉLÉE PAR UNE HYPERCALCÉMIE MALIGNE

Auteur:

A.BRAHAM

Unité d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, Hôpital Militaire Régional Universitaire de Constantine

Co-auteurs :
D.DJOHOR, A.KHODJA, S.BENSALEM

Unité d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, Hôpital Militaire Régional Universitaire de Constantine

Introduction :

L’hyperparathyroïdie primaire est le plus souvent causée par un adénome unique. L’hyperplasie des quatre glandes reste plus rare, représentant moins de 15 % des cas, et les formes géantes multiglandulaires sont exceptionnelles. 

Observation :

Il s'agit d'un patient âgé de 76 ans adressé pour exploration d’une hypercalcémie à 150 mg/L avec PTH à 2198 pg/mL. Cliniquement, il présente un état général moyen, une gonalgie droite avec épanchement articulaire et des troubles digestifs modérés. Le Holter ECG retrouve de nombreux troubles du rythme. La scintigraphie au MIBI révèle quatre glandes hypertrophiées dont la plus volumineuse rétrotrachéale droite mesurant 60×27 mm. Une parathyroïdectomie des quatre glandes était réalisée avec une conservation d'une partie du tissu sain. L’évolution était favorable avec une chute de la PTH en per-opératoire de plus de 50% du taux initial et une normalisation de la calcémie et de la PTH en post-opératoire. 

Discussion :

Les formes géantes d’hyperplasie parathyroïdienne sont rares et peuvent se présenter avec une hypercalcémie maligne. Les complications cardiovasculaires, notamment les troubles du rythme doivent être redoutées. L’imagerie fonctionnelle est essentielle pour repérer les glandes, surtout en cas de localisation ectopique. Le traitement repose sur la chirurgie, suivie d’une surveillance rigoureuse afin de dépister les récidives et de prévenir les complications post-opératoires. 

Conclusion :

Ce cas illustre une forme rare et sévère d’hyperparathyroïdie primaire. La reconnaissance précoce, l’imagerie précise, la chirurgie adaptée et la suivi post-opératoire permettent une issue favorable malgré la complexité du tableau. 

Références bibliographiques :

1. Le Bras M, Leenhardt L, Sebag F, Taïeb D, Henry JF, et al. Consensus SFE–AFCE–SFMN 2024 sur la prise en charge de l’hyperparathyroïdie primaire. Ann Endocrinol (Paris). 2024;85(2):123–132. doi:10.1016/j.ando.2024.01.005

  • 2. Catherine Y. Zhu et al. Diagnosis and Management of Primary Hyperparathyroidism. JAMA. February 7, 2020. doi:10.1001/jama.2020.0538

P-045

INSUFFISANCE SURRENALIENNE AIGUE : A PROPOS DE 02 CAS

Auteur:

Choubane

chu bab el oued service des urgences

Introduction :
L’insuffisance surrénalienne aiguë (ISA) est une urgence endocrinienne rare mais potentiellement fatale, souvent sous-diagnostiquée en contexte de défaillance hémodynamique. Elle peut résulter soit d’une pathologie surrénalienne primitive, soit d’un sevrage brutal de corticothérapie chronique. Nous rapportons deux cas cliniques illustrant ces situations.

 

Observation

La première patiente, 30 ans, sans antécédents, a présenté un tableau d’ISA dans un

contexte infectieux, révélant une probable maladie d’Addison.

 

La seconde patiente, 48 ans, suivie pour polyarthrite rhumatoïde sous corticoïdes, a

interrompu brutalement son traitement, induisant une ISA secondaire.

Dans les deux cas, le diagnostic a été confirmé biologiquement, et l’évolution fut favorable

sous hydrocortisone IV et réanimation adaptée.

 

Discussion :
Ces deux cas illustrent les formes typiques d’ISA : primitive et secondaire. Les signes cliniques (hypotension, troubles digestifs, hypoglycémie, hyponatrémie) sont évocateurs mais non spécifiques, soulignant l’importance d’un diagnostic rapide. La prise en charge repose sur l’initiation immédiate d’une corticothérapie substitutive et la correction des désordres hydro-électrolytiques.

 

Conclusion :
L’ISA doit être systématiquement évoquée devant tout tableau de collapsus inexpliqué, surtout chez les patients à risque. L’éducation thérapeutique des patients et la vigilance des soignants jouent un rôle clé dans la prévention des formes graves.

 

Mots-clés : Insuffisance surrénalienne aiguë, maladie d’Addison, corticoïdes, urgence endocrinienne, hydrocortisone.

 

 

P-046

GROSSESSE ET DIABÈTE : UN DUO SOUS HAUTE SURVEILLANCE

Auteur:

FOUZIA BOUYOUCEF

SERVICE DE DIABETOLOGIE CHU DE BEO

Co-auteurs :
NESRINE MADANI , NADIRA AIT AMOKHTAR, ALI ELMAHDI HADDAM

SERVICE DE DIABETOLOGIE CHU DE BEO

Introduction :

La survenue d’une grossesse  chez la  diabétique type1  comporte de nombreux risques pour la mère  et pour l’enfant. La grossesse  reste  possible conditionnée par une prise en charge optimisée avant et pendant la conception est adéquate.

Matériels et méthodes :

Etude rétrospective en  consultation spécialisée de grossesse et diabète  (Janvier 2023-Mars 2025), 658 patientes suivies  dont 30 diabétiques type1, âgées  de  18 à 39ans ; âge gestationnel  lors de la 1ère consultation surspécialisé est de 5 à  35 semaines d’aménorrhée, 76% de ses Gss ne sont pas  programmées.

Les objectifs de l’étude sont: l’évaluation du profil glycémique,  des complications fœtales et maternelles et  de la prise en charge multidisciplinaire.

Résultats :

57% des patientes sont âgées de 20 à30ans, Dans les ATCD P : 20% d’ avortement spontané et 16% de MIU (mort in utéro). 36% d’accouchement  par voie haute et 28%  par voie basse. Sur les 30 patientes DT1 , 77% des Gss ne sont pas programmés. L’HbA1c présente à  la 1ère consultation dans 56%, 10% l’HbA1C ≤6% .30% ont une complication dégénérative préexistante. 40% des Gss évoluent  avec cycle satisfaisant  et les hypoglycémies  présentent dans 23% des cas .Complications fœtal: ABRT et  malformations  3%, macrosomie  14%.Complications maternelle: toxémie gravidique et hypothyroïdie respectivement à  10% et 7% .Gss menées  à terme dans 36% des cas, dont 30%  accouchement programmé par voie haute.

50% sont perdues de vu au cours du suivi  dont 18%  adressées au gynécologue pour  programmation de l’accouchement sans suite. 27%  des nouveau née sont des macrosomes.

Discussion-conclusion :

La Gss diabétique et en particulier  de la DT1 est une Gss à haut risque notamment en l’absence d’équilibre glycémique en pré et per conception, comme constaté dans notre étude. La littérature décrit des complications aigues au cours de la grossesse diabétique;  l’acidocétose  (2-3% des cas), aucune dans notre série par contre les hypoglycémies  sont présentes dans 23% (hypoglycémies modérées et ressenties), les études les rapportent chez 20-70% des patientes.

30% de nos DT1 présentent des complications antérieurs à la Gss, dont 66% de rétinopathie et la forme minime prédomine, ceci est en corrélation avec les données de la littérature .

La prévalence des complications fœtales notamment des malformations dans la littérature varie de 4-15%, dans notre série elles sont de 3%, la macrosomie 14%; alors que la MIU ou la  souffrance fœtale ou la prématurité au cours du suivie ne sont pas rapportés.  Pour ce qui est des complications maternelles  à savoir toxémie gravidique et hypothyroïdie, sont présentes dans 10 et 7% des cas.

Le schéma basal bolus et les séances d’éducations renforcés sont régulièrement évalué, cependant les objectifs d’HbA1c  ne sont atteints que chez 26% des patientes, pour les autres leurs taux  varie de 7 à 11% témoignant de la difficulté de prise en charge. Quant au profil glycémique au cours du suivi; 40% des cycles glycémiques sont satisfaisants contre 33% moyens. Malheureusement 50% des patientes sont perdues de vu au cour du suivi, néanmoins 36% de nos patientes ont mené une grossesse jusqu’au terme, cependant le taux d’accouchement par césarienne reste encore élevé qui est de 60% (dans notre série représente 30%).

Une grossesse chez une femme diabétique  est à risque cependant un traitement optimisé pour des objectif glycémiques aussi proches que possible de la normale permet de réduire les risques associés au diabète.

P-047

70ANS DE DIABETE TYPE 1 : AVEC QUELLES COMPLICATIONS ? « A PROPOS D’UN CAS »

Auteur:

FOUZIA BOUYOUCEF

SERVICE DE DIABETOLOGIE CHU DE BEO

Co-auteurs :
NAIMA ALOUI, ALI ELMAHDI HADDAM

SERVICE DE DIABETOLOGIE CHU DE BEO

Introduction: le diabète de type1 est une maladie chronique  fréquente chez l’enfant, lié à une carence totale en insuline, qui   représente environ 10 % des cas de diabète, avec une incidence annuelle de     dans le monde. L'augmentation de l'espérance de vie et la  prévalence du diabète dans la population générale sont à l'origine  de recommandations adaptées à la population âgée.

A long terme, un déséquilibre glycémique  entraîne des complications graves  (souvent après 10 à 20 ans),Concernant principalement le cœur et les vaisseaux .  En effet , le diabète altère  la  rétine , le rein et les nerfs des membres inférieurs  également des lésions vasculaires qui  augmentent le risque d’athérosclérose , d’infarctus du myocarde ,d’AVC , ou encore d’artérite des membres inférieurs.

Clinical case : Patiente T .F âgée de 81 ans, DT1 depuis l’âge de 11ans (soit 70 ans d’évolution) sous insulinothérapie optimalisée , au suivi régulier ; au stade des complications dégénératives :

-rétinopathie diabétique lasérisée stabilisée.

-neuropathie périphérique hyperalgique sous traitement.

Admise pour instabilité glycémique avec des hypoglycémies jusqu’à 0,2 g/L et des hyperglycémies majeurs  sans cétose.

1-Examen clinique : patiente en normo –poids , normo-tendue , pas de Lipodystrophies, sans signe de dysotonomie cardiaque ni digestive  ni vésicale , ni de signes de maladies auto-immune.

2-Examens  para clinique : une HbA1C = 8,6 %  en regard d’HB =13 g/ dl. sans retentissement métabolique ni infectieux.

3-le bilan de retentissement:

  • ophtalmologique: FO: RD stabilisée.
  • Néphrologique : chimie urinaire : négatif , créatinémie=12g/l ,DFG selon MDRD = 45ml/mn (fonction rénale habituellement objectivée à cette âge indépendamment de toute pathologie).  micro- albuminurie = 6mg/24h (-) .
  • FOGD: gastrite fundique et antrale  sans signe de stase mise sous TRT adaptée.
  • Cardio-vasculaire:
  • cycle tensionnel normal: en moyenne 130/60 mm Hg sous aucune thérapeutique.
  • ECG + Echocoeur : sans particularité.
  • IPS: 1  bilatérale (normal).
  • Echo-doppler TSAO +membres inférieurs : surcharge athéromateuse diffuse sans sténose.
  • Bilan thyroïdien ainsi que de la maladie cœliaque est sans particularité

 

DISCUSSION/CONCLUSON:

Grâce aux progrès des traitements, il n'est heureusement plus exceptionnel de rencontrer des diabétiques de type 1 parvenus à un grand âge . malgré leur fragilités , leur inactivités et  dépendances ; rendant leur prise en  thérapeutique difficile , ainsi que le vieillissement sensoriel, auditif , visuel,  l’ altération de la fonction rénale et la dégradation des fonctions cognitives qui  compliquent plus cette  prise en charge; 25 %  ne présente pas de complications dégénératives comme le cas de notre patiente ; faut-il voire chez notre patiente une protection génétique qui reste à déterminée.

Les objectifs généraux du traitement chez les sujets âgées diabétiques visent à réduire les symptômes liés à l'hyperglycémie, à prévenir les complications métaboliques aiguës, à dépister et traiter à temps les autres  complications, à prendre en charge les pathologies associées et surtout à inclure le traitement dans une démarche cohérente  avec l'environnement social et familial.

 

P-048

Un diabète sucré révélateur d'un prolactinome

Auteur:

FD.BARKA

Hopital militaire constantine service medecine interne

Co-auteurs :
Pr .BENSALEM ,DR KHOUDJA

Hopital militaire constantine service medecine interne

Introduction
Les adénomes hypophysaires sont souvent découverts fortuitement. Nous rapportons ici un cas de prolactinome révélé lors de diagnostic d’un diabète sucré.

Observation
Patient âgé de 37 ans, a été hospitalisé pour complément d’exploration et prise en charge d’un diabète sucré inaugural, découvert fortuitement avec une glycémie à jeun de 2 g/L et une HbA1c à 9 %. L’interrogatoire révèle une infertilité primaire évoluant depuis 6 ans. De ce fait, un hypophysiogramme demandé a révélé une hyperprolactinémie à 470 ng/mL (soit 31 fois la normale), associée à un hypogonadisme hypogonadotrope (testostérone basse avec FSH et LH inappropriées). L’IRM hypothalamo-hypophysaire a mis en évidence un adénome hypophysaire mesurant 25 × 29 mm, étendu sur 40 mm, laminant et comprimant le chiasma optique.

Discussion
La découverte concomitante d’un prolactinome lors d’un diabète sucré soulève des questions importantes quant aux liens physiopathologiques, diagnostiques et thérapeutiques entre les trois entités : le diabète, l’adénome hypophysaire et l’infertilité.
Le prolactinome peut rester asymptomatique pendant une longue période. Toutefois, son identification au moment du diagnostic d’un diabète sucré suggère une possible interrelation entre le dysfonctionnement métabolique et d’autres troubles endocriniens hypophysaires. Par ailleurs, l’hypogonadisme hypogonadotrope peut également exacerber les troubles métaboliques. Ainsi, le diagnostic simultané dans ce cas suggère que l’hyperprolactinémie pourrait ne pas être un simple incident de découverte fortuite, mais potentiellement un facteur aggravant, voire causal, du déséquilibre glycémique.

Conclusion
Ce cas souligne l’importance de réaliser un bilan endocrinien élargi en présence d’un diabète sucré inaugural chez un sujet jeune.

1- Chanson P, Maiter D. Prolactinoma. In: Endotext [Internet]. South Dartmouth (MA): MDText.com, Inc.; 2021. Disponible sur : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK279031/

P-049

Impact de la transition dans Le diabète sucré type 1 sur l’équilibre métabolique et les complications aigues

Auteur:

FOUZIA BOUYOUCEF

SERVICE DE DIABETOLOGIE CHU DE BEO

Co-auteurs :
ZAKIA ARBOUCHE(2) , ALIELMAHDI HADDAM(1), MENOUBA BENSMINA(3),KARIMA BERKOUK(3)

1-SERVICE DE DIABETOLOGIE CHU DE BEO 2-SERVICE D ENDOCRINOLOGIE CHU DE BENIMESSOUS 3-SERVICE DE PEDIATRIE CHU DE BEO

Introduction:

La transition médicale des diabétiques de type1 des soins pédiatriques aux soins adultes représente aujourd’hui un challenge en consultation de diabétologie,  pour de multiples raisons, dont on peut citer les plus évidentes : difficulté de la séparation avec le pédiatre accentuée par la prise en charge par une nouvelle équipe à un moment particulier marqué par le passage de l’enfance à l’adolescence.

But de travail :

L’objectif de notre étude est d’évaluer l’impact de la transition des jeunes diabétiques Type 1 sur  l’équilibre métabolique et les complications  aigue.

Patients et méthodes :

 Notre étude a porté sur des patients jeunes adultes DT1 suivis sur une période de trois années de 2017 à 2019.

Le protocole de transition se caractérise par l’annonce de la transition  au moins 6 mois avant  son début, par le pédiatre, suivi par des consultations communes pédiatre et  diabétologue au sein du service de pédiatrie. Lorsque le patient est prêt « à faire le pas », il est transféré à la consultation de transition et pris en charge par le diabétologue, une psychologue et un soignant dédié à l’éducation thérapeutique. Les deux services de pédiatrie et de diabétologie sont situés dans le même CHU.

Tous les examens biologiques ont effectués dans un seul laboratoire. Les données ont été analysées par le Logiciel  EPI info v0.6 et le logiciel  epi data v 03.2.

Résultats :

Au total, 53 patients ont été colligés. Le taux moyen d’HbA1c 1 an après la transition est de 8,51%,Il n’y a pas de différence significative (p = 0,419) entre les 2 périodes : avant et 12 mois après la transition  (8,60% VS 8,51%) avec une  différence moyenne  estimée à :-0,154 ± 1,363. 57,7%  ont eu une HbA1C stabilisé ou diminué durant la période de transition (p0 = 0,577 ;  IC à 95% : 0,577 ± 0,134 = (0,443 ; 0,711)). Seul 13,46% de nos patients âgés de ≥19ans étaient aux objectifs recommandé.                    On a objectivé la survenue des complications  aigues à savoir  une cétoacidose dans 7,5% après transition et  on a noté une diminution d’hypoglycémie sévère durant cette période.

Conclusion :

Une transition structurée et planifié permet de prévenir les complications aigues et d’améliorer l’équilibre métabolique.

P-050

LE SYNDROME HYPEROSMOLAIRE HYPERGLYCEMIQUE : A PROPOS DE 02 CAS

Auteur:

choubane

chu bab el oued service des urgences

Introduction : Le syndrome hyperosmolaire hyperglycémique (SHH) est une complication aigue grave du diabète de type 2, survenant principalement chez le sujet âgé. Il associe hyperglycémie sévère, hyperosmolarité, déshydratation profonde et troubles neurologiques, en l’absence d’acidocétose significative. Son pronostic dépend du terrain sous-jacent et de la précocité de la prise en charge.

 

Cas clinique 1   : Un homme de 70 ans, diabétique de type 2 mal équilibré, est admis pour troubles de la conscience. Il présente une hyperglycémie à 55 mmol/L, une osmolarité à 360 mOsm/kg, une natrémie corrigée à 154 mmol/L, sans cétonémie. La prise en charge intensive par réhydratation isotonique, insulinothérapie IV et correction hydro-électrolytique a permis une amélioration rapide avec récupération neurologique complète.

 

Cas clinique 2 : Un homme de 69 ans, diabétique de type 2 et porteur d’une fibrillation atriale sous anticoagulants, est admis au service des urgences pour agitation. L’hyperglycémie est à 48 mmol/L, l’osmolarité à 350 mOsm/kg, avec une natrémie corrigée à 150 mmol/L, une insuffisance rénale fonctionnelle. L’évolution a été défavorable, marquée par un coma puis un décès au troisième jour.

 

Discussion et Conclusion : Le SHH est une urgence métabolique redoutable, avec une mortalité estimée entre 10 et 30 % selon les séries. Le pronostic est fortement corrélé à la précocité du diagnostic, à la sévérité neurologique initiale et à la rapidité de mise en œuvre du traitement, reposant sur une réhydratation IV adaptée, une insulinothérapie et une correction électrolytique, La prévention passe par une éducation des patients à risque, une vigilance accrue des soignants, et une structuration des parcours de soins pour permettre une prise en charge rapide dès les premiers signes. Le SHH impose une approche standardisée et précoce, afin de réduire une mortalité qui reste significativement élevée.

P-051

DEUX FRÈRES, UN SYNDROME : SUR LES TRACES D'UN HERMANSKY-PUDLAK 

Auteur:

A.BRAHAM

Unité d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, Hôpital Militaire Régional Universitaire de Constantine

Co-auteurs :
D.DJOHOR, A.KHODJA, S.BENSALEM

Unité d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, Hôpital Militaire Régional Universitaire de Constantine

Introduction :

Le retard de croissance staturo-pondéral (RCSP) constitue un motif fréquent de consultation en endocrinologie pédiatrique. Ses causes sont variées, les étiologies générales étant les plus fréquentes, tandis que les causes endocriniennes ne représentent qu’environ 10 % des cas. Plus rarement, le RCSP peut s’intégrer dans un cadre syndromique. Une identification précoce de ces situations est cruciale pour une prise en charge adaptée et pour limiter les répercussions à long terme. 

 

Observation :

Nous rapportons le cas clinique de deux frères, âgés respectivement de 7 et 9 ans, orientés pour une exploration de leur RCSP. Les deux présentaient une taille et un poids inférieurs à -2 déviations standards pour l’âge et le sexe. L’examen clinique et radiologique a mis en évidence une notion d’épistaxis à répétition, un albinisme oculocutané et un syndrome polymalformatif. Le dosage de l’IGF-I révélait des taux inférieurs aux normes pour l’âge et le sexe. Un test de stimulation à l’Avlocardyl-glucagon a été réalisé, confirmant un déficit en hormone de croissance (GH). 

 

Discussion :

Le RCSP chez ces deux frères s’inscrit dans un contexte syndromique complexe. L’association d’un albinisme oculocutané, de malformations ostéo-articulaires et d’un déficit en hormone de croissance suggère une étiologie génétique rare suspectant fortement le syndrome de Hermansky-Pudlak (HPS), caractérisé par un albinisme associé à d’autres anomalies systémiques. Ce diagnostic repose sur une évaluation pluridisciplinaire et idéalement une confirmation génétique. La prise en charge doit être pluridisciplinaire. La substitution en hormone de croissance est à éviter, en raison du risque d’aggravation des anomalies osseuses. 

 

Conclusion :

Identifier précocement une étiologie rare comme le syndrome de Hermansky-Pudlak permet une prise en charge ciblée, essentielle pour améliorer le pronostic fonctionnel et la qualité de vie. 

 

Références bibliographiques :

1. Huizing, M., Helip-Wooley, A., Westbroek, W., Gunay-Aygun, M., & Gahl, W. A. (2020). Hermansky-Pudlak syndrome.

P-052

PROFIL DE L’ACIDOCÉTOSE DIABÉTIQUE AU SERVICE DE DIABÉTOLOGIE DU CHU DE SBA

Auteur:

BENFERHAT SHAHRAZADE

Service de diabètologie- endocrinologie CHU Abdelkader hassani de SBA

Co-auteurs :
KAMEL ATTOUYA, HADJ HABIB MOHAMED

Service de diabètologie- endocrinologie CHU Abdelkader hassani de SBA

Introduction                                                                                                                                                                                                                                                Le diabète est une maladie qui est à l’origine de complications métaboliques aigues pouvant révéler cette pathologie, dont la cétose qui la plus fréquente              Matériels et Méthodes                                                                                                                                                                                                                                Il s’agit d’une étude d’observation transversale, dont la population d’étude est constituée de patients hospitalisés au service de diabétologie pour cétoacidocétose diabétique, entre le 1er janvier 2O24 au 31 décembre 2024. Elle porte sur 73 patients. La collecte des données a été réalisée en janvier 2025 à partir des dossiers des patients et a été réalisé sur Excel et analysée à l’aide de SPSS17                                                                                                                                              Résultats                                                                                                                                                                                                                                                Sex ratio hommes/femmes :1.02. Age moyen : 46,7 ans (± 17,8). 36% des patients présentaient un diabète de type 1. La glycémie moyenne à l’entrée dans l’étude était de 4,32 g/l (± 0,88). Le degré de la cétose était le suivant : 46% des patients présentaient 2 croix, 45% 3croix, 5% 1 croix et 4% 4 croix la durée moyenne du diabète était 8,4 ans (± 11). 19% des patients ont été hospitalisés pour cétose inaugurale. Délai moyen nécessaire à la négativation de la cétonurie était de 7heures (±5) sous une dose moyenne d’insuline rapide de 31unités (±16). L’infection était la plus souvent en cause dans 31% des cas, suivie de l’arrêt volontaire ou non de l’insulinothérapie.                                                                                                                                                                                                                     Discussion                                                                                                                                                                                                                                                  Il n’existe pas de différence significative entre les deux sexes. Le diabète de type 2 constitue la forme la plus fréquente. Contrairement aux études, la prise en charge des jeunes est probablement assurée par les pédiatres. En revanche le délai nécessaire est proche de celui constaté dans la littérature. L’infection et la non observance du traitement constituent les causes les plus fréquentes de Cétoacidose.

Conclusion                                                                                                                                                                                                                                                      La Cétoacidose constitue une des urgences les plus fréquentes en diabétologie, l’hospitalisation s’avère dans beaucoup de situations indispensable.

P-053

SYNDROME DE LARON : À PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE

Auteur:

S.BENFERHAT

Service de Pédiatrie. Hôpital Militaire Régional Universitaire d’Oran

Co-auteurs :
N.DJOUDI

Service d’Endocrinologie. Hôpital Militaire Régional Universitaire d’Oran

Introduction:

Le syndrome de Laron, ou insensibilité à l'hormone de croissance, est une maladie rare caractérisée par un retard de croissance postnatal sévère. Cliniquement, dans la plupart des cas, il est impossible de le distinguer d'un déficit en hormone de croissance. Il est important de distinguer ces deux affections, car les modalités de traitement sont différentes, coûteuses et longues.

Observation:

Nous partageons  un cas de petite taille sévère chez lequel un déficit en hormone de croissance a été initialement diagnostiqué et traité par hormone de croissance humaine recombinante. Cependant, le diagnostic du  syndrome de Laron a finalement été posé et un traitement par facteur de croissance analogue à l'insuline-1 recombinant (rhIGF-1) a été initié.

Discussion:

Le syndrome de Laron, est une maladie rare, mais reste un diagnostic différentiel important de petite taille.  Les patients ont généralement un poids et une taille normaux à la naissance, mais présentent un retard de croissance postnatal modéré à sévère. La taille varie généralement de -4 à -10 SDS. Les critères diagnostiques du syndrome de Laron ont été proposés par Savage et al. Le score incluait l'évaluation des sept paramètres. Le diagnostic de syndrome de Laron peut être posé si 5 des 7 paramètres sont positifs. Notre patient remplissaient les critères de Savage pour le diagnostic du syndrome de Laron

Références

1.Savage MO, Blum WF, Ranke MB, et al. Clinical features and endocrine status in patients with growth hormone insensitivity (Laron syndrome). J Clin Endocrinol Metab 1993 Dec;77(6):1465–71.

2.Chernausek SD, Backeljauw PF, Frane J, Kuntze J, Underwood LE for the GH Insensitivity Syndrome Collaborative Group. Long-term treatment with recombinant insulin-like growth factor (IGF)-I in children with severe IGF-I deficiency due to growth hormone insensitivity. J Clin Endocrinol Metab 2007 Mar 1;92(3):902–10.

P-054

SYNDROME D'INTERRUPTION DE LA TIGE PITUITAIRE : A PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA LITERRATURE

Auteur:

S. BENFERHAT

Service de Pédiatrie. Hôpital Militaire Régional Universitaire d’Oran

Co-auteurs :
N. DJOUDI

Service d’Endocrinologie. Hôpital Militaire Régional Universitaire d’Oran

Introduction :

Le syndrome d'interruption de la tige pituitaire (SITP) est une affection congénitale rare caractérisée par des anomalies morphologiques de la glande pituitaire, se traduisant par un déficit hormonal variable. Il associe dans sa forme complète une hypoplasie hypophysaire, une interruption de la tige pituitaire et une post hypophyse ectopique. Il s’agit d’une cause importante de retard de croissance par déficit en hormone de croissance.

Observation :

Nous rapportons le cas d’un garçon âgé de 9 ans, issu d'un mariage non consanguin, présentait un retard staturopondéral sévère. Le bilan hormonal confirme un déficit isolé en hormone de croissance (GH) qui a été substitué par une bonne évolution clinique. L'IRM hypophysaire révélait une hypoplasie antéhypophysaire et une ectopie post-hypophysaire, éléments caractéristiques du SITP.

Discussion:

Le syndrome d'interruption de la tige hypophysaire est une maladie rare, il s'agit d'une anomalie congénitale de l'hypophyse responsable d'une insuffisance hypophysaire et caractérisée en général par une triade :

- tige pituitaire très fine ou interrompue

- post-hypophyse ectopique ou absente

- hypoplasie ou une aplasie de l'hypophyse antérieure, visibles à l'IRM.

Chez certains patients, l'anomalie peut se limiter à une post-hypophyse ectopique ou à une tige pituitaire interrompue.

Son mécanisme demeure inconnu. Le caractère multiple et évolutif des déficits endocriniens rend compte de la nécessité d'une exploration hypophysaire systématique et complète, ainsi que d'une surveillance par des contrôles réguliers.

 

Références

1.DESPERT. F, GHENPARAULT. I, BRICARD. P, AUBRY. J.C. Hypopituitarisme Syndrome d'Interruption de la Tige Infundibulaire Hypothèse Pathogénique à propos de 07 observations. Arch. Pediatr. 1993, 48 : 639-644.

2.KAFFEL. N, MNIF.M, REKIK. N, MNIE. J.M, ABID. M. Syndrome d'Interruption de la Tige Pituitaire : A propos de 6 Observations. Maghreb Médical. 2006 ; volume 26, n°380, p 154 - 157

 

P-055

SYNDROME DE HOFFMANN:UNE FORME RARE DE MYOPATHIE THYROIDIENNE

Auteur:

S.ZATLA

EPH YOUB ,SAIDA

INTRODUCTION:

Le syndrome de HOFFMANN est une manifestation rare de la myopathie hypothyroidienne et peut à titre exceptionnel en constituer la manifestation initiale.Nous rapportons un  cas de myopathie hypertrophique sévère révélant une hypothyroïdie profonde ,chez un homme de 37ans .

Observation: un homme âgé de 37ans sans antécédents particuliers adressé pour une asthénie profonde,dyspnée et une cytolyse hépatique dont l’enquête étiologique était négative .L'examen clinique retrouve une infiltration cutanéo-muqueuse,un oedéme péri-orbitaire,une macrogolssie,dysphonie,comblement des creux sus-claviculaire,une hypertrophie musculaire importante indolore au niveau des membres supérieurs,inférieurs et  du dos, l'examen du cou ne retrouve pas de goitre.L'examen cardiaque révèle une bradycardie sans assourdissement des bruites cardiaque,un microvoltage à l'ECG.A l'échocardiographie on note:une dilatation du VG avec FEVG=50% et un épanchement péricardique de faible abondance .Le bilan biologique objective :une anémie normocytaire normochrome,une cytolyse hépatique et un syndrome inflammatoire.Le bilan hormonal montre ,taux TSH à 100UI /ml avec FT4 basse.L'échographie cervicale conclue à une glande thyroïde réduite de taille avec un aspect de thyroidite.Le diagnostic d'une thyroidite d'haschimoto a été posé  devant des anticorps anti peroxydases élevés.Cette hypothryoidie est associée à une rhabdomyolyse avec un taux CPK =7405U/L, en normo Kaliémieet normocalcémie et en  cytolyse hépatique.Les bilans inflammatoire ,lipidique,et rénal sont normaux.L'éléctromyogramme a montré un tracé myogéne. Le diagnostic d'une hypothryoidie profonde sur myopathie ou syndrome de Hoffmann a été retenu.Un traitement par L-Thyroxine à dose journalière progressive avec de l'hydrocortisone a été instauré  .L'évolution a été favorable avec disparition de la symptomatologie et la normalisation du bilan thyroïdien et des CPK .

Conclusion: Il est rare que les manifestations musculosquelettique révélent une hypothyroïdie .Cette observation souligne l'importance d'évoquer le diagnostic d'hypothyroidie devant tout tableau de myopathie hypertrophique afin d'éviter le retard diagnostic et de limiter les investigations couteuse et inutiles .

P-056

LE SYNDROME DE MAURIAC,UNE ENTITE RARE,A NE PAS MECONNAITRE,A PRPOS DE DEUX CAS.

Auteur:

S.ZATLA

EPH YOUB ,SAIDA

Introduction: Le syndrome de Mauriac (SdM) ou Glycogénose hépatique, est une complication rare du diabète de type 1
mal équilibré, décrit pour la 1re fois par Mauriac en 1930. Il est défini par l’association dune hépatomégalie due à une surcharge glycogénique,
une perturbation du bilan hépatique et un retard staturo-pondéral et pubertaire. Ce syndrome décrit surtout chez l'enfant et l’adolescent
déséquilibré. Nous rapportons ici, deux cas de jeunes patients diabétiques type 1 atteints de ce syndrome.
Observation:Il s'agit de deux jeunes patients âgés respectivement de 18ans et 19ans ,aux ATCDS  de DT1 depuis leur enfance mal équilibrés avec notion de plusieurs hospitalisations pour déséquilibre métabolique majeur.Ils ont comme motif de consultation une hépatomégalie.L'examen clinique a révélé chez les deux adolescents un état général conservé ,une apyrexie, un IMC de 19.5KG/M2 , 21.58 kg/m2 ,un retard staturo-pondéral, ils présentaient une hépatomégalie indolore sans aucun autre signes associés .Leur HBA1C était respectivement 13 % et 11%, leurs bilan hépatique était correct,les sérologie virales (HCV,HVB,HIV)étaient négatives, le bilan immunologique à la recherche d'anticorps anti nucléaire,antiLKM1,anti muscle lisse, anti mitochondrie étaient normal. La maladie coeliaque a été diagnostiqué chez le premier patient .L'échographie abdominale a révélé dans les deux cas une hépatomégalie homogène modérée.Notre PEC s'est basé sur l'éducation thérapeutique,l'insulinothérapie intensifiée et le régime sans gluten pour la maladie coealique .Après 06 mois de suivi nous avons obtenu un bon profil glycémique chez les deux patients .Mais malheureusement après une année nous avons noté la non volonté à l'adhérence au traitement de la part des 02 patients malgré l'effort fourni pour améliorer la situation clinico-métabolique
Conclusion: Le syndrome de Mauriac est une entité clinique rare à ne pas méconnaitre évoqué chez les jeunes DT1  déséquilibrés avec un retard staturo pondéral.L'éducation thérapeutique et l'équilibre glycémique constituent la pierre angulaire de la PEC de ce syndrome.

P-057

Impact de l'imagerie hypophysaire sur le succès de la chirurgie trans sphénoïdale dans la maladie de Cushing : étude rétrospective de 60 cas

Auteur:

Dr H AKKADI

bebloued service endocrinologie et maladie metabolique

Co-auteurs :
Dr S NIA Dr I akhrouf Pr L Ahmed ali

chu bebloued , service endocrinologie et maladies métaboliques

introduction:

a maladie de Cushing (MC) est une affection rare, le plus souvent causée par un adénome hypophysaire, responsable d’un hypercortisolisme. Le diagnostic repose notamment sur l’IRM, bien que certains adénomes restent invisibles à l’imagerie (IRM négative), compliquant ainsi la prise en charge. Le traitement de référence est la chirurgie transsphénoïdale, avec des taux de rémission variant entre 64 et 93 %, mais plus faibles en cas d’IRM négative. Cette étude vise à explorer l’impact des résultats IRM sur les taux de succès chirurgical.

matériels et méthodes :

Soixante patients opérés entre 2010 et 2024 ont été inclus : 51 avec adénome visible à l’IRM (Groupe A) et 9 sans lésion identifiable (Groupe B). Le diagnostic reposait sur au moins deux tests biologiques anormaux associés à un taux d’ACTH élevé. Les patients du Groupe B ont bénéficié d’un cathétérisme des sinus pétreux pour localiser la tumeur.

Les patients du Groupe A étaient en moyenne plus âgés et plus obèses. Le cortisol à 8h était élevé dans les deux groupes, tandis que le cortisol urinaire libre (CLU) était plus souvent élevé dans le Groupe B. L’ACTH était significativement plus élevée dans le Groupe A. L’IRM a permis de localiser majoritairement des adénomes latéralisés dans le Groupe A. Dans le Groupe B, la latéralisation par cathétérisme a réussi dans 88 % des cas.

Ces résultats confirment l’intérêt de l’IRM pour guider la chirurgie, tout en soulignant l’utilité du cathétérisme dans les formes à IRM négative.

conclusion

La prise en charge de la maladie de Cushing à IRM négative reste un défi diagnostique et thérapeutique. Le cathétérisme des sinus pétreux constitue l’examen de référence pour localiser la source ACTH-dépendante et guider la chirurgie. Une prise en charge experte et protocolisée est indispensable pour améliorer le pronostic de ces formes complexes.

P-058

Effets des stratégies nutritionnelles sur la qualité de vie dans le diabète de type 2

Auteur:

Dahmani Aicha

Laboratoire de physiologie/CHU Blida

EFFETS DES STRATEGIES NUTRITIONNELLES SUR LA QUALITE DE VIE DANS LE DIABETE DE TYPE 2

Objectif :

Le diabète de type 2 est une maladie chronique en constante augmentation, ayant un impact significatif sur la qualité de vie des patients. Les interventions nutritionnelles sont reconnues comme un pilier essentiel dans la gestion de cette maladie. Cette étude vise à évaluer l'impact des interventions nutritionnelles sur la qualité de vie des patients atteints de diabète de type 2.

Matériel/Patients et Méthodes :

Une étude prospective a été menée sur 300 patients atteints de diabète de type 2, répartis en deux groupes : un groupe témoin suivant un régime standard et un groupe d'intervention suivant un régime personnalisé basé sur les recommandations nutritionnelles actuelles. La qualité de vie a été évaluée à l'aide du questionnaire SF-36, administré au début de l'étude et après six mois d'intervention. Les paramètres métaboliques, tels que l'hémoglobine glyquée (HbA1c), le poids corporel et le profil lipidique, ont également été mesurés.

Résultats :

Après six mois d'intervention, le groupe d'intervention a montré une amélioration significative de la qualité de vie, avec des scores plus élevés dans les domaines physique et psychique. De plus, une réduction significative de l'HbA1c, du poids corporel et une amélioration du profil lipidique ont été observées dans le groupe d'intervention par rapport au groupe témoin (p < 0,05).

Discussion :

Les résultats de cette étude soulignent l'importance des interventions nutritionnelles personnalisées dans l'amélioration de la qualité de vie des patients atteints de diabète de type 2. Les améliorations observées dans les paramètres métaboliques et la qualité de vie suggèrent que les interventions nutritionnelles devraient être intégrées de manière systématique dans la prise en charge globale des patients diabétiques. Des études futures pourraient explorer les mécanismes sous-jacents de ces améliorations et évaluer l'impact à long terme des interventions nutritionnelles.

 

 

P-059

STRATEGIE DE DIAGNOSTIC PRECOCE DE L'ACHALASIE : REDUIRE LE RECOURS A LA CHIRURGIE

Auteur:

Dahmani Aicha

Laboratoire de physiologie/CHU Blida

 

Objectif

L'achalasie primitive de l'œsophage bien que peu fréquente, pose un défi diagnostique et thérapeutique majeur.Un diagnostic précoce est essentiel pour éviter les stades avancés de la maladie, qui nécessitent souvent des interventions chirurgicales lourdes et complexes. L'objectif de cette étude est de mettre en lumière l'intérêt de la manométrie pour un diagnostic précoce, permettant ainsi d'éviter les stades chirurgicaux tardifs et d'améliorer la prise en charge des patients.

Matériel/Patients et Méthodes

Cette étude a été menée sur une population de 400 patients, analysant divers paramètres tels que l'âge, le sexe, l'adresse, le motif de consultation, les résultats manométriques, l'ancienneté de la maladie, et les symptômes associés comme la dysphagie, les régurgitations et les douleurs thoraciques. Pour analyser la répartition de ces paramètres, le test du Chi-deux a été utilisé, permettant de déterminer s'il existe une relation significative entre les différentes variables catégorielles. De plus, une analyse de variance (ANOVA) a été réalisée pour évaluer l'impact des facteurs cliniques sur les paramètres manométriques. Cette méthodologie rigoureuse a permis d'obtenir des résultats fiables et significatifs.

Résultats

Les résultats de cette étude ont révélé une prédominance féminine parmi les patients atteints d'achalasie, avec 65% de femmes. La répartition géographique a montré une concentration plus élevée de patients dans les grandes villes comme Alger, probablement due à une meilleure accessibilité aux structures médicales spécialisées. Les motifs de consultation les plus fréquents étaient la suspicion d'achalasie (47,75%) et la dysphagie (39,75%).L'analyse quantitative a montré une variation des paramètres manométriques en fonction des caractéristiques cliniques, soulignant l'impact des motifs de consultation et des symptômes sur ces paramètres.

Discussion

La manométrie œsophagienne s'avère être un outil indispensable pour le diagnostic précoce de l'achalasie, permettant d'éviter les stades chirurgicaux tardifs. Comparée à d'autres méthodes diagnostiques, la manométrie conventionnelle présente des avantages significatifs, notamment en termes d’accessibilité et de coût

 

 

 

 

P-060

PROLONGED BREASTFEEDING: AN UNUSUAL CAUSE OF GLYCEMIC INSTABILITY IN A PATIENT WITH TYPE 1 DIABETES

Auteur:

Mohamed ARKOUB

Department of diabetology, CHU MUSTAPHA BACHA

Introduction:
Breastfeeding provides well-documented benefits for both infant and mother, including for women with gestational or pregestational diabetes [1]. However, its hypoglycemic effect in women with type 1 diabetes remains poorly understood and varies across studies [2–3]. No data are available on the impact of prolonged breastfeeding (beyond 12 months) on glycemic control.

Case Presentation:
We report the case of a 35-year-old woman with type 1 diabetes for 7 years, previously well-controlled (HbA1c ~7%). After an uneventful pregnancy, she experienced new-onset glycemic instability with frequent moderate hypoglycemia. Comprehensive clinical and biological evaluations excluded common causes. During hospitalization, glycemia remained stable under usual insulin doses, with no hypoglycemia recorded. Upon discharge, hypoglycemia reappeared, coinciding with the resumption of breastfeeding at home. Increasing carbohydrate intake and adjusting insulin doses helped reduce hypoglycemic episodes.

Discussion:
This case highlights the potential influence of prolonged breastfeeding on insulin requirements in type 1 diabetic patients. Nutritional and therapeutic adjustments are essential in this context. Further research is warranted, particularly in countries where prolonged breastfeeding is culturally prevalent [4].

References:

  1. World Health Organization. Infant and young child feeding. WHO; 2009.
  2. Nielsen LR, et al. Diabetes Care. 2009;32(6):1052–1057.
  3. Riviello C, et al. Diabetes Res Clin Pract. 2009;83(1):e23–e25.
  4. Bartok CJ. Curr Diab Rep. 2011;11(1):1–7.

P-061

LUJAN-FRYNS SYNDROME ASSOCIATED WITH TYPE 1 DIABETES: FIRST CLINICAL DESCRIPTION OF A RARE OVERLAP

Auteur:

Mohamed ARKOUB

Department of diabetology, CHU MUSTAPHA BACHA

Co-auteurs :
TOUABET Neila, AOUICHE Samir, AZZOUG Said

Department of diabetology, CHU MUSTAPHA BACHA

Introduction:
Lujan-Fryns syndrome is a rare X-linked genetic disorder, first described by Fryns et al. in 1991 [1]. It is characterized by mild to moderate intellectual disability, marfanoid habitus, dysmorphic facial features (high forehead, long face, thin nose), hypernasal voice, and neuropsychiatric disturbances. To date, no association with type 1 diabetes (T1D) has been reported.

Case Presentation:
We report the case of a 31-year-old male hospitalized for glycemic optimization before planned surgery. Clinical examination revealed mild intellectual disability, marfanoid features (tall stature, joint hypermobility, arachnodactyly), suggestive facial dysmorphism, hypernasal voice, and anxiety disorders. The patient has been followed for type 1 diabetes since the age of 18.
Marfan syndrome, Klinefelter syndrome, and fragile X syndrome were ruled out through clinical and paraclinical evaluations. Genetic confirmation of Lujan-Fryns syndrome could not be performed. Diagnosis was made based on clinical criteria, as described in the literature [1,2].

Discussion:
The diagnosis of Lujan-Fryns syndrome relies on thorough clinical assessment. Its rarity makes identification difficult, especially in the presence of associated metabolic conditions. This case highlights the need to consider this syndrome in suggestive contexts and to document any metabolic features that may be observed.

References:

  1. Fryns JP et al. Am J Med Genet. 1991;38(3):251–6.
  2. Froyen G et al. Hum Mutat. 2007;28(5):478–87.

P-062

MALADIE DE VON HIPPEL-LINDAU PAR DELETION EXONS 1 ET 2 DU GENE VHL AVEC ATTEINTE MULTI VISCERALE : A PROPOS D’UN CAS

Auteur:

S. Boulkadid (Dr)

Service d’Endocrinologie - Diabétologie, CHU Benbadis, Constantine

Co-auteurs :
CE Mouats (Dr), N Nouri (Pr)

Service d’Endocrinologie - Diabétologie, CHU Benbadis, Constantine

MALADIE DE VON HIPPEL-LINDAU PAR DELETION EXONS 1 ET 2 DU GENE VHL AVEC ATTEINTE MULTI VISCERALE: A PROPOS D’UN CAS

Boulkadid (Dr), CE Mouats (Dr), N Nouri (Pr)

Service d’Endocrinologie - Diabétologie, CHU Benbadis, Constantine

 

Introduction: La maladie de von Hippel-Lindau (VHL) est un syndrome autosomique dominant rare qui se manifeste par un spectre de tumeurs bénignes et malignes.

Observation:

Le Patiente A.A, 35 ans, sans antécédents familiaux particuliers, s'est initialement plaint de vertige d’installation aigue avec chute de sa propre hauteur, l’imagerie cérébrale d’urgence a révélé une hémorragie cérébrale tétra-ventriculaire avec 2 masses hyper vasculaires évocatrices d’hémogioblastomes de la fosse postérieure, l’exérèse neurochirurgicale a été réalisée avec étude anatomopathologique : Hémogioblastomes du SNC (Grade I OMS).

La TDM TAP a mis en évidence la présence d’une masse surrénalienne bilatérale, Biologie : dérivées méthoxylés élevés, avec un paragangliome rétro hépatique interaorto-cave, des kystes pancréatiques multiples et une tumeur tissulaire rénale sous capsulaire droite.

Le patient a bénéficié d’une surrénalectomie totale gauche et partielle droite, avec chirurgie du paragangliome et énucléation de la tumeur rénale au même temps : anapath : Phéochromocytome bilatéral, et carcinome rénal à cellules claires.

Des tests génétiques moléculaires ont permis de détecter une mutation hétérozygote du gène VHL avec délétion des exons 1 et 2, confirmant la maladie de von Hippel-Lindau.

Deux ans plus tard, le scanner abdominal de suivi a montré des kystes pancréatiques et rénaux simples, sans rehaussement pathologique.

Discussion : Nous présentons ici le cas d'un jeun patient atteint de VHL confirmée génétiquement, faite d’une atteinte multiviscérale : 2 hémogioblastomes cérébelleux, phéochromocytome bilatéral, avec un paragangliome rétro hépatique interaorto-cave , des kystes pancréatiques multiples et un carcinome rénal à cellules claires , sans antécédents familiaux notables de maladie de VHL. Un dépistage familial et un suivi régulier par imagerie est nécessaire pour suivre les lésions antérieures et détecter toute tumeur nouvellement développée associée à VHL.

 

 

 

P-063

IMPACT DES ANNEES COVID SUR L’EQUILIBRE GLYCEMIQUE D’UNE COHORTE DE GRANDS ADOLESCENTS ET D’ADULTES JEUNES ATTEINTS DE DT1 SUIVIS AU LONG COURS EN MILIEU PEDIATRIQUE

Auteur:

S. BENFERHAT

Service de pédiatrie. Hôpital Militaire Régional Universitaire d'Oran

Co-auteurs :
M. Touhami(2) , C. Latroch(3), F.-Z. Serradji(3), M. Gharnouti(1), K. Bouziane-Nedjadi(3)

(1) Hôpital Militaire Régional Universitaire, (2) Association d’Aide aux Enfants Atteints de Diabète, (3) Service de Pédiatrie «C». ORAN (Algérie)

Introduction

Le DT1 chez le jeune est susceptible de déséquilibre et peut de surcroît être impacté par de nombreux aléas.

Objectif

Ce travail retrace l’évolution de l’équilibre glycémique d’adolescents et d’adultes jeunes suivis en milieu pédiatrique traversé par les années COVID.

Matériel et Méthode

Etude monocentrique. Inclusion : âge 15-30 ans, début du DT1< 16 ans et d’ancienneté> 8 ans. L’évolution de l’équilibre glycémique (HbA1c) ressort des années 2013-2023 et d’un minimum de 2 contrôles annuels/patient. L’équilibre actuel est apprécié sur l’année 2023

Résultats

120 DT1. Age actuel 19,87±3,80, début DT1 6,97±3,62, ancienneté 12,90±3,98 ans. Célibataires 115 fois, étudiants 75 fois. Originaires d’Oran 87 fois. Ils présentent 33 fois des associations et/ou des complications dont 17 immunopathies, 8 microangiopathies et 8 affections diverses.

L’HbA1c entre 2013-2024 :8,12±0,95 et celui 2023 de 8,33±1,41%.Comparaison HbA1c des années 2013-2019 (7,93±1,17%,) avec celle des années 2020-2024 (8,20±1,25%) non significative (p<0,075). La cible 7,5% était 49,27% avant COVID et 38,63% pendant (p<10-7).

Les facteurs prédictifs de déséquilibre pour 2023 montre une différence pour l’âge actuel (8,72±1,19 vs 8,01±1,43% > et < 18 ans, respectivement, p<0,01) et l’ancienneté du diabète (8,76±1,35 vs 8,18±1,35%, respectivement > et < à 10 années, p<0,05) mais non pour l’âge de début (8,44±2,00 vs 8,25±1,81% < et > 5 ans respectivement p<0,47). Il existe une différence pour les affections associées (HbA1c 7,92± 1,12) vs leur absence (8,47±1,43 p<0,05) de même que pour l’inactivité (7,91± 1,20) vs l’occupation (8,50±1,40 p< 0,01)

Discussion

Ce travail montre un équilibre, quoique d’une façon non significative, sans retour glycémique dégradé, au cours de l’épidémie de COVI D des années 2020-2022 par rapport aux 7 années précédentes l’équilibre antérieur en 2023. Les raisons tiennent essentiellement à la période critique de la grande adolescence en perte d’activité et à l’assiduité en baisse durant et après cette épidémie.

P-064

INCIDENCE ET FACTEURS PREDICTIFS DE LA NEPHROPATHIE DIABETIQUE DANS UNE COHORTE PEDIATRIQUE

Auteur:

S.BENFERHAT

service de pédiatrie. Hôpital Militaire Régional Universitaire d'Oran

Co-auteurs :
S. Benferhat(1), M. Touhami(2) , C. Latroch(3), F.-Z. Serradji(3), M. Gharnouti(1), K. Bouziane-Nedjadi(3)

(1) Hôpital Militaire Régional Universitaire, (2) Association d’Aide aux Enfants Atteints de Diabète, (3) Service de Pédiatrie «C». ORAN (Algérie)

Introduction

Le DT1 débutant de plus en plus tôt chez les enfants est susceptible de complications chroniques en milieu pédiatrique.

Objectif

L'objectif de ce travail est le dépistage systématique de la néphropathie du DT1 dans le long cours.

Sujets et méthodes

Etude monocentrique semi-longitudinale. Début du DT1< 16 ans. Âge à l’inclusion > 11 ans.

Durée du DT1 à l’inclusion > 5 ans. Examens ophtalmologiques et neurologiques par les mêmes examinateurs. Mesure de la microalbuminurie sur urines du matin et sur albuminurie/créatininurie (RAC). Équilibre glycémique sur HbA1c des 9 à 12 dernières années, centralisée, Expression en moyenne des médianes annuelles.

Résultats

323 DT1, dont 158 filles, ont été sélectionnées. Âge à l'inclusion 18.33 ± 3.83 ans, début du diabète 7,52 ± 3,80 ans, Ancienneté DT1 10,81 ± 4,52. Originaires d'Oran248 fois. La balance glycémique moyenne de cette cohorte sur les 9 à 12 dernières années est de 8,11 ± 1,77%, médiane de 7,80 pour 6830 HbA1c atteintes. Il y avait 43 pathologies auto-immunes associées. 87 surpoids. Niveau socio-économique moyen.

Les complications rénales détectées ont concerné 18 sujets. 14 isolées dont, 4 sont doubles : 3 fois rein-œil et 1 fois rein-nerf.

Pas de différences significatives sur les variables suivantes : Equilibre glycémique (sur 6830 HbA1c), occupation scolaire et professionnelle, Éloignement géographique, conditions socio-économiques et familiales.

Discussion

L’atteinte rénale du DT1 se voit en pédiatrie liée à l'âge précoce d'apparition du DT1 et à la durée du diabète, malgré un équilibre glycémique relativement préservé tout au long de l'évolution dans cette population d'adolescents plus âgés et de jeunes adultes régulièrement suivis par le même service.

Il conviendrait aussi d’agir sur certains facteurs modifiables comme la précocité du DT1 par la prévention de l’obésité qu’on sait accélératrice et intensifier l’insulinothérapie dès le tout début, par principe.

 

P-065

ASSOCIATION RARE : RHABDOMYOSARCOME ET DIABETE TYPE 1 A PROPOS D’UN CAS

Auteur:

S.BENFERHAT

Service de pédiatrie. Hôpital Militaire Régional Universitaire d’Oran

Co-auteurs :
M. Touhami(2), N. Djoudi(1), C. Latroch(3), F.-Z. Serradji(3), K. Bouziane-Nedjadi(3)

(1) Hôpital Militaire Régional Universitaire d’Oran, (2) Association d’Aide aux Enfants Atteints de Diabète, (3) Service de Pédiatrie «C » CHU. ORAN.

Introduction 

Le rhabdomyosarcome est une tumeur maligne qui représente environ 3% de l'ensemble des tumeurs solides pédiatriques. Beaucoup plus faible chez l'adulte, représentant environ 1 % des cancers solides.

Observations 

Nous rapportons un cas rare de rhabdomyosarcome chez un jeune âgé de 18 ans, diabétique depuis l’âge de 5ans.Suivi régulièrement pour son diabète bien équilibré non compliqué. Apparition d’une formation ovalaire sous cutanée occupant le tiers supérieur de la cuisse gauche non douloureuse de contours réguliers. Un bilan d’investigation a été demandé :échographie complétée par une IRM de la cuisse gauche et biopsie pour étude anatomo-pathologique. Le diagnostic de RMS a été confirmé. Une chimiothérapie a été instauré. L’évolution fut défavorable par l’apparition de métastases osseuses et pulmonaires.

Discussion 

Le RMS est le sarcome malin des tissus mous le plus fréquemment diagnostiqué chez l'enfant ; seulement 1 à 2 % de ces cancers sont observés chez l'adulte. L'étiologie et les facteurs de risque restent largement inconnu. L’association entre RMS et diabète est possible, mais il n'existe pas de lien direct connu entre ces deux affections. La présence de diabète chez un patient qui développe un rhabdomyosarcome peut compliquer le traitement. Il est donc essentiel de suivre  le traitement du rhabdomyosarcome et de gérer le diabète de manière appropriée pour minimiser les risques de complications.

Références

1.Skapek SX, Ferrari A, Gupta AA, Lupo PJ, Butler E, Shipley J, Barr FG, Hawkins DS. Rhabdomyosarcome. Nat Rev Dis Primers. 7 janvier 2019 ; 5 (1) : 1.

2.Amer KM, Thomson JE, Congiusta D, Dobitsch A, Chaudhry A, Li M, Chaudhry A, Bozzo A, Siracuse B, Aytekin MN, Ghert M, Beebe KS. Épidémiologie, incidence et survie des sous-types de rhabdomyosarcome : analyse des bases de données SEER et ICES. J Orthop Res.Oct. 2019 ; 37(10) : 2226-2230.

 

P-066

DIABETE GESTATIONNEL ET MALFORMATIONS NEONATALES : A PROPOS D’UN CAS

Auteur:

S.BENFERHAT

Service de Pédiatrie. Hôpital Militaire Régional Universitaire d’Oran.

Co-auteurs :
C. Khalfallah(1), N. Hammoudi(1), D. Benkerroum(1), K. Chater(1), M. Gharnouti(1)

(1)Service de Pédiatrie. Hôpital Militaire Régional Universitaire d’Oran

Introduction 

Le diabète gestationnel (DG) défini par un trouble de la tolérance glucidique conduisant à une hyperglycémie, dont le diagnostic est établi au cours de la grossesse. Cette hyperglycémie est associée à de nombreuses complications maternelles et fœtales. Les conséquences et la gravité des complications chez le nouveau-né sont différentes.

Observation

Nouveau-né de sexe féminin. ATCD  diabète gestationnel chez la mère. Née à terme par voie haute indiquée pour dystocie de démarrage avec bonne adaptation à la vie extra-utérine (APGAR 8 /10). Eutrophique (poids 3kg700, taille 47cm et pc 35 cm). L’examen clinique retrouve un souffle cardiaque. Pas de tachycardie. ICT à 0,62. Une échographie cardiaque faite retrouve une coarctation de l’aorte focale péri-ductale très serrée. Canal artériel large de 6mm alimentant l’aorte descendante. Foramen ovale de 4mm.Bonne fonction systolique du VG. Fuite mitrale grade 2 par dilatation de l’anneau. HTAP modérée. Bilan malformatif fait ; une échographie abdomino-pelvienne retrouve une formation nodulaire hépatique à cheval entre les segments IV et V évoquant une malformation artérioveineuse. Un bilan sanguin fait (NFS, biochimie, fonction hépatique et rénale) revenant sans anomalies. Patiente mise sous traitement (Loprit+furosémide) avec indication chirurgicale de sa cardiopathie.

Discussion

La prévalence du DG est généralement estimée entre 2 et 6 %.Les nouveau-nés issus de grossesse avec diabète prégestationnel ont une augmentation du risque de malformations cardiaques , de syndrome de régression caudale, d’anomalies du système nerveux , de malformations digestives , d’anomalies squelettiques  et de malformations génito-urinaires. Le risque de malformations en cas de diabète est  augmenté  de trois à quatre fois comparé à la population générale.le rôle d’une hyperglycémie maternelle dans la genèse des malformations est actuellement clairement établi.

Références

Balsells M and al.Congenital malformations in women with gestational diabetes mellitus . Diabetes Metab Res Rev 2012 ; 28 ( 3 ) : 252 – 7

 

 

P-067

CORTICOSURRENALOME ET GROSSESSE: A PROPOS D’UN CAS

Auteur:

S. BOULKADID

Service d’Endocrinologie - Diabétologie, CHU Benbadis, Constantine

Co-auteurs :
CE Mouats (Dr), N Nouri (Pr)

Service d’Endocrinologie - Diabétologie, CHU Benbadis, Constantine

CORTICOSURRENALOME ET GROSSESSE: A PROPOS D’UN CAS

S. Boulkadid (Dr), CE Mouats (Dr), N Nouri (Pr)

Service d’Endocrinologie - Diabétologie, CHU Benbadis, Constantine

 

 

Introduction :

Le diagnostic d'ACC pendant la grossesse et chez les femmes ayant un désir maternel, en particulier chez les survivantes à long terme, pourraient représenter des scénarios cliniques différents.

Observation :

Une patiente de 38 ans, suivie pour un carcinome corticosurrénalien, opéré, score de Weiss 5,  R0, Ki67 8 %, stade ENSAT III. Avec un traitement adjuvant par Mitotane.

La patiente a été informée de la nécessité d'une contraception non hormonale.

La surveillance par TDM thoracique et abdominale tous les 3 mois n'a pas révélé de récidive de la maladie.

Après 01 année de suivi, la patiente s'est présentée avec une grossesse auto-déclarée (06 SA) (la posologie journalière de mitotane était de 3000 mg/jour et la mitotanémie 17,7 mg/L ).

Le Mitotane a été immédiatement arrêté.

La patiente et son mari ont été informés des effets tératogènes possibles du Mitotane et le risque de récidive tumorale a été discuté. La grossesse a été menée à terme sans complications maternelles avec un Accouchement sans incident d‘un nouveau-né de sexe masculin, sans anomalies de différentiation sexuelle.

Le nouveau-né présentait à la naissance une altération de l’état général avec vomissements, avec biologiquement une insuffisance surrénalienne périphérique confirmée, nécessitant une hospitalisation de 2 semaines avec prise en charge pédiatrique d’urgence puis mis sous traitement par Hydrocortisone.

LA TDM TAP de contrôle faite 01 mois post partum n’a pas montré de récidive tumorale.

 

Conclusion :

Dans les rares cas d'ACC survenant pendant la grossesse, les médecins doivent guider les patientes vers des décisions thérapeutiques éclairées, en évaluant les risques pour la mère et le fœtus, et en tenant compte des circonstances oncologiques et des souhaits de la patiente.

 

P-068

ASSOCIATION ENTRE L'INSULINORÉSISTANCE, L'INDICE DE MASSE CORPORELLE ET LES STADES D'ÉVOLUTION DU CANCER COLORECTAL

Auteur:

OUERDANE FAIRROUZ

USTHB

Co-auteurs :
Aissam CHIBANE b, Sabrine DEGHIMA c, Nawal HABAK d, Kamel DJENOUHAT c, Hassen MAHFOUF e, Yacine SOLTANI a

a Laboratoire de biologie et Physiologie, Equipe d'Endocrinologie. Faculté des Sciences Biologiques, USTHB, Alger, ALGÉRIE ; b Service Chirurgie en oncologie digestif au CPMC, Alger, ALGÉRIE ; c Laboratoire central de Biologie au EPH-Rouiba, Alger, ALGÉRIE ; d Laboratoire de biochimie au CPMC, Alger, ALGÉRIE ; e Service Oncologie au EPH-Rouiba, Alger, ALGÉRIE.

Objectif : L’étude vise à analyse l’association entre l’indice de masse corporelle (IMC), l’insulinorésistance (IR) et les stades d’évolution du cancer colorectal (CCR), en comparant deux groupes de patients : ceux avec un IMC < 25 kg/m² (minces) et ceux avec un IMC ≥ 25 kg/m² (en surcharge pondérale). Patients et méthodes : L’analyse a porté sur une cohorte algérienne de 163 patients atteints de CCR, d’un âge moyen de 61.13±0.97 ans. Les patients ont été répartis selon leur IMC et classés en quatre stades d’évolution du cancer (I à IV). L’IR a été mesurée à l’aide de l’indice HOMA-IR (≥ 2.5), calculé à partir de la glycémie et de l’insulinémie à jeun (respectivement dosées par COBAS 6000 et COBAS e411). Les données ont été analysées à l’aide des tests de Mann-Whitney, Kruskal-Wallis et spearman. Résultats : Les patients au stade IV présentaient une IR significativement plus élevée que ceux au stade I (HOMA-IR : 5.56±0.54 vs 1.69±0.20 ; P=0.0002), une hyperinsulinémie marquée (15.64±1.08 vs 6.24±0.67 µUI/mL ; P=0.00005440), une hyperglycémie (1.38±0.08 vs 1.11±0.07 g/L ; P=0.0019) et un IMC plus faible (24.24±0.61 vs 28.66±1.35 Kg/m2 ; P=0.0249). Les patients en surcharge pondérale (28.84±0.44 Kg/m2), comparés aux patients minces (21.44±0.27 Kg/m2), présentent une IR plus élevée (HOMA-IR : 5.37±0.46 vs 3.46±0.25), une hyperinsulinémie (14.83±0.98 vs 11.91±0.55 µUI/mL), et une hyperglycémie (1.41±0.06 vs 1.14±0.05 g/L). Une corrélation positive significative a été observée entre l’IMC et le HOMA-IR (r=0,24 ; P=0.0017). Discussion : Le tissu adipeux favorise l’IR et l’hyperinsulinémie, qui peuvent stimuler la progression tumorale par des voies pro-mitogènes, angiogènes et anti-apoptotiques. L’hyperglycémie alimente les cellules tumorales via la glycolyse aérobie (effet Warburg). Aux stades avancés IV, la diminution de l’IMC s’explique par la cachexie cancéreuse, un syndrome caractérisé par une perte de poids sévère et une dénutrition profonde.

P-069

Carcinome papillaire de la thyroïde chez l’enfant : expérience du service d’endocrinologie de l’Hôpital central de l’armée.

Auteur:

Amira Bouchenna

hopital central de l'armée

Co-auteurs :
B.Ghennam, A.Tibouk, F.Bendjebour, Y.Yahia Messaoud, M.Medjaher, M.Bensalah

hopital central de l'armée

Introduction :

Le cancer papillaire de la thyroïde touche rarement l’enfant. De forme plus agressive, il est souvent métastatique dès le diagnostic ; ces métastases concernent le plus souvent les adénopathies cervicales et le poumon. Son pronostic reste excellent car les métastases généralement bien à la chirurgie et le traitement par iode radioactif.

Matériel et méthode :

Il s’agit d’une étude rétrospective sur 13 patients suivis auprès de notre structure entre 2003 et 2024. Au total 13 enfants, sex-ratio 2,25 filles, moyenne d’âge 14,84 ans [5-18 ans], un enfant avait un antécédent d’irradiation cervicale pour lymphome. Tous les enfants avaient subi une thyroïdectomie totale avec curage ganglionnaire au moins central. La taille tumorale 21,11 mm les emboles vasculaires, l’effraction thyroïdienne et l’envahissement extra-thyroïdien étaient noté chez la moitié des patients. 8 patients avaient des adénopathies métastatiques, 5 d’entre eux des métastases pulmonaires et une patiente une métastase crânienne révélant son microcarcinome thyroïdien. La moyenne d’activité d’iode reçue était de 300mci [30-900mci], malheureusement une patiente a eu comme effet secondaire le développement d’une insuffisance ovarienne primaire. Actuellement, 9 patients sont en rémission, une stabilité lésionnelle est notée chez 3 d’entre eux et une patiente est perdue de vue.

Discussion/Conclusion :

La survenue d’un carcinome papillaire de la thyroïde chez l’enfant est source d’angoisse pour son entourage et pour le médecin. Pourtant le diagnostic précoce, ainsi que la prise en charge intensive permettent le plus souvent la stabilité et la guérison.

 

P-070

Pancytopénie révélant une maladie de Basedow : à propos d’un cas.

Auteur:

Amira Bouchenna

hopital central de l'armée

Co-auteurs :
B.Ghennam-L.Heffaf-A.Yahi-M.Medjaher-M.Bensaleh

hopital central de l'armée

Introduction :

L’atteinte hématologique est rare au cours de l’hyperthyroïdie ; et se manifeste le plus souvent par une anémie.

La pancytopénie est exceptionnelle seulement une trentaine de cas ont été rapporté à travers le monde.

Nous rapportons un cas.

Observation :

Patiente âgée de 38 ans qui consulte pour pâleur cutanéo-muqueuse, asthénie, anémie à 5gr/dl, plaquettes à 45.000/mm3, globules blancs à 1800/mm3, le myélogramme retrouve une moelle riche, sans blastose.

Un bilan thyroïdien est demandé devant la notion d’amaigrissement, palpitations : TSH < 0.05 Uui/ml,

FT4 > 100pmol/l, anticorps anti-TPO positif à 1728.84UI/L, anticorps anti-récepteur de la TSH à 31 U/L. Le carbimazole étant contre indiqué, une corticothérapie est mise en route à dose d’1mg/kg sans amélioration hématologique.

Elle a reçu une première cure de 10mci d’irathérapie avec une : FT4 68.3 pmol/L, FT3 : 21.7 pmol/L à 15jours, toujours sans amélioration de la formule numération sanguine (FNS) ; d’où décision de traiter par immunoglobuline puis par 3 lignes de dexaméthasone, Rituximab, Etoposide, Endoxane, pendant 6 mois, toutes soldées d’un échec.

Il a été décidé d’une deuxième cure d’irathérapie 10 mci, avec obtention d’une hypothyroidie à l’issue et nette amélioration de la FNS. 

 

Discussion:

L’hyperthyroïdie ne fait pas partie des étiologies à rechercher devant une pancytopénie, cette dernière est le plus souvent une conséquence du traitement antithyroïdien. La prise en charge de la pancytopénie fait appel au traitement de l’hyperthyroïdie, avec le plus souvent une résolution hématologique complète.

 

P-071

Curage central prophylactique des carcinomes papillaires de la thyroïde en situation d’auto-immunité : à propos d’une série.

Auteur:

Amira bouchenna

hopital central de l'armée

Co-auteurs :
B.Ghennam, A.Tibouk, K.Benabdelatif, F.Bendjebour, M.Medjaher, M.Bensalah

hopital central de l'armée

Introduction :

L’association entre le carcinome papillaire de la thyroïde et thyroïdite a été rapporté la première fois en 1955, si le lien entre les deux est bien établi des questionnements subsistent quant au pronostic notamment concernant les métastases ganglionnaires et à distance.

Matériel et méthodes :

Nous rapportons une étude prospective réalisée dans un centre hospitalier en Algérie entre 2020 et 2022 qui a inclue 267 cancers papillaires de la thyroïde, dont 97 (36.3%) des patients avaient une thyroïdite.  Les patients ont béneficié d’une thyroidectomie totale avec curage ganglionnaire chez 142 (52,8%) d’entre eux. Ce dernier était prophylactique chez 105 (39.3%).

Parmi ces 105 patients qui ont bénéficié d’un curage ganglionnaire central prophylactique, la thyroïdite était presente chez 40 (38.1%) patients, seulement 4 (10%) d’entre eux avaient des métastases ganglionnaires, Il n’a pas été retrouvé de différence significative entre la thyroïdite et les métastases ganglionnaires (p 0.18). Par contre, des complications post-opératoires etaient notés chez 13 (32.5%) des patients avec thyroïdite avec une différence significative entre la présence de la thyroïdite et la survenue de complications post-opératoires (p 0.02).

Discussion :

En situation de thyroïdite, on retrouve plus de multifocalité dans le carcinome papillaire de la thyroide ce qui a fait soulever l’interet d’un curage ganglionnaire prophylactique chez ces patients.  Pourtant de nombreux auteurs pensent que l’envahissement ganglionnaire dans cette situation n’aggrave pas le pronostic, la cellule cancéreuse envahissant le réseau lymphatique exprime un antigène thyroïdien spécifique dont l’anticorps auto-immun fait que la cellule reste localisée uniquement dans le ganglion. Par contre du fait de l’inflammation de la thyroïdite la chirurgie est plus laborieuse exposants les patients à plus de complications post-opératoires.

Conclusion :

L’indication du curage ganglionnaire central ne nous semble pas différer de son indication hors contexte de thyroïdite.

P-072

Prise en charge des exophtalmies Basedowiennes modérées à sévères actives : expérience du service d’endocrinologie de l’hôpital central de l’armée.

Auteur:

Amira Bouchenna

hopital central de l'armée

Co-auteurs :
B.GHENNAM, F.BENDJEBOUR, M.M’HAMMEDI BOUZINA, K.BENABDELATIF, M.MEDJAHER, DJ.SOUTOU, S.OULD KABLIA*, M.BENSALAH*

hopital central de l'armée

Introduction :

Décrite par De Graves pour la première fois en 1835 l'ophtalmopathie basedowienne (OB)  est la première manifestation extra-thyroïdienne de la maladie de Basedow. Elle concerne près de 40% des patients atteints de maladie de Basedow.

Matériel et méthode :

Entre 2018 et 2025, nous nous sommes intéressés aux patients consultants au niveau du service d’endocrinologie de l’Hôpital central de l’armée d’Alger pour OB. Au total 12patients ont été colligés.

Résultats :

La moyenne d’âge au diagnostic de l’exophtalmie est de 32ans [23-49], 11hommes et une femme. Le tabagisme était noté chez 8patients sevré chez uniquement 3 d’entre eux. Le délai d'apparition de l’exophtalmie est de 19,63mois [12-60] après le diagnostic de la maladie thyroïdienne. Le score de Morits est de 4 à 6. Le volume thyroïdien moyen à l’échographie 31,3 cc [12-62]. La moyenne de la FT4 au diagnostic de l’exophtalmie est de 28,75 pmol/ml [5,78-88,9], la moyenne des anticorps anti-récepteurs de la TSH est de 12,27 UI/ml. Concernant le traitement étiologique de la maladie de Basedow : 8 patients ont bénéficié d’une irathérapie dont 3 sous couverture corticoïde IV, un patient d’une thyroïdectomie totale, le reste sous traitement médical. L’exophtalmie a été traitée par corticothérapie par voie veineuse selon le schéma d’EUGOGO (500 à 750mg/semaine de méthylprednisolone pendant 6 semaines puis 250mg/semaine pendant 6 semaines), 3 patients ayant nécessité une 2ème cure de corticothérapie et un patient a nécessité un traitement immunosuppresseur par Rituximab avec bonne réponse thérapeutique.

Conclusion :

L’OB est une complication potentiellement sévère de la maladie de Basedow, elle peut altérer de façon significative la qualité de vie des patients, sa prise en charge nécessite une coopération multidisciplinaire avec une totale adhésion du patient.

P-073

DYSPLASIE FIBREUSE DES OS APRES DEUX ANS DE TRAITEMENT, A PROPOS D’UN CAS

Auteur:

Dr BOUHENACHE Kaouther

CHU Constantine - Service endocrinologie et diabétologie

Co-auteurs :
Pr KHENSAL Sabrina, Pr NOURI Nassim

CHU Constantine - Service endocrinologie et diabétologie

Introduction :

La dysplasie fibreuse des os est une maladie rare due à une mutation du gène GNAS touchant les cellules somatiques, Il s’agit d’une prolifération au sein de l’os normal d’un tissu fibreux, cela entraîne des lésions ostéolytiques bégnines, qui peuvent être asymptomiques ou allant jusqu’au les déformations et des fractures. Elle peut être isolée ou rentrant dans le cadre du syndrome de McCune Albright. La prise en charge par les Bisphosphonates a permis d’améliorer le pronostic de cette maladie

Observation :

Il s’agit d’une patiente âgée de 29 ans qui a présenté des douleurs du bassin d’apparition subaiguë avec une fracture du col de fémur, la TDM a objectivé une dysplasie fibreuse de l’os touchant l’os iliaque et fémur droits, le diagnostic a été confirmé par une biopsie osseuse, les explorations hormonales sont revenues normales suggérant une forme isolée non syndromique, on a décidé d’entamer le traitement par l’acide zolédronique (4mg IV tous les 06 mois pendant 02 ans), avec un apport adéquat en calcium et en vitamine D , une DMO avant traitement était en faveur d’un Z score de -4,3 / T score au niveau du fémur droit de -4 , la DMO post traitement a montré un Z score de 0,1, T score de 0,1 ,  marquant  une très bonne évolution avec une disparition de la douleur est amélioration considérable dans la qualité de vie

Discussion :

La dysplasie fibreuse des os peut être très invalidante pour le patient, le diagnostic est suspecté sur imagerie radiologique et confirmé par biopsie osseuse, le traitement par Bisphosphonates associé à un apport calcique et vitamine D a permis d’améliorer la densité minérale chez cette patiente, de réduire le risque fracturaire et améliorer la qualité de vie

 

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« CONTRIBUTION DES METHODES COMPLEMENTAIRES A LA GESTION DU DIABETE DE TYPE 2 CHEZ LA POPULATION MASCULINE DE TLEMCEN »

Auteur:

MELLAL AMAL

1- Doctorante en Nutrition et Santé, Département de Biologie, Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et des Sciences de la Terre et de l'Univers, Université Abou Bekr Belkaid Tlemcen, LAPRONA

Co-auteurs :
TARIK MMOHAMED CHAOUCHE, ADEL SIDI-YAKHLAF, RHYM KHIAT

- Professeur, Chef du Département de Biologie, Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et des Sciences de la Terre et de l'Univers, Université Abou Bekr Belkaid Tlemcen, LAPRONA 3- Docteur en Anthropologie Biologique, Laboratoire Population et développement durable en Algérie, Faculté des sciences humaines et sociales Université Abou Bekr Belkaid de Tlemcen 4- Hématologue, immunologiste Laboratoire d'analyses médicales, Tlemcen

Résumé :

Introduction : Le diabète de type 2 est une maladie chronique en forte progression, souvent associée à des complications sévères. Face aux limites des traitements classiques, de nombreux patients se tournent vers des approches complémentaires comme les compléments alimentaires et la phytothérapie.

Méthodes : une étude observationnelle a été menée auprès de 133 patients diabétiques de la wilaya de Tlemcen. L’objectif était d’évaluer l’usage de produits naturels et leur impact sur le contrôle glycémique sur une période de six mois.

Résultats : les analyses n’ont montré aucune amélioration significative du taux de glycémie chez les participants, malgré l’utilisation de ces approches complémentaires.

Discussion / Conclusion : Ces résultats, bien que décevants, rappellent la nécessité d’études cliniques rigoureuses pour valider l’efficacité de ces pratiques. Une évaluation fondée sur des preuves est essentielle avant toute recommandation thérapeutique.

Mots-clés : diabète de type 2, phytothérapie, compléments alimentaires, approches complémentaires, glycémie.

Bibliographies :

  • Javed Butler, James L. Januzzi, Julio Rosenstock 1 Aug 2020 2020-Diabetes, Obesity and Metabolism.
  • Izzah Zahra Nasrudin, Nur Wahida Zulkifli, 30 Jun 2024 – International Journal of Pharmaceuticals, Nutraceuticals and Cosmetic Science.
  • Karen Pilkington, Elizabeth Stenhouse, Graham Kirkwood 1 sep. 2007 – Practical Diabetes International.
  • Richard Aguilar 1 Jun 2012 – Journal of Family Practice.

 

 

P-075

LES MONITEURS DE GLYCEMIE EN CONTINU : UN OEIL SUR LA BIOLOGIE.

Auteur:

BOUTEBBA Meriem

Laboratoire de biochimie, Etablissement hospitalier spécialisé Clinique d'Urologie, Néphrologie et Transplantation Rénale Daksi, Constantine

Co-auteurs :
BOUMAOUCHE.N

Laboratoire de biochimie, Etablissement hospitalier spécialisé Clinique d'Urologie, Néphrologie et Transplantation Rénale Daksi, Constantine

Introduction: La technologie nous procure des inventions qui facilitent la tâche d’autosurveillance de la glycémie qui reste très difficile et astreignante pour le malade et les personnels de santé : des capteurs mesurant la concentration de glucose en continu qui sont pratiquement commercialisés en Algérie appelés les CGMs (Moniteurs de Glycémie en Continu).

Ce travail va présenter les CGMs de point de vue biologique.

Méthodes : Une synthèse de plusieurs études de méta-analyse démontrant l’efficacité des CGMs ainsi que différentes études portantes sur leurs modes de fonctionnement, leurs performances analytiques ainsi que leurs intérêts et limites est présentés dans ce travail.

Résultats: Ce système se compose généralement de: (a) un capteur qui mesure le glucose interstitiel.(b) Un transmetteur attaché au capteur pour transférer les données au (c) récepteur qui affiche le résultat. Notant que plusieurs marques de CGM se retrouvent sur le marché algérien ont prouvé leurs performance et efficacités dans la gestion de diabète.

Conclusion: La réussite du premier CGM commercialisé en 2004 a permis d’optimiser davantage ce dernier pour une meilleure performance analytique et technique. La maîtrise de la technique et la connaissance des performances de ces derniers par les pharmaciens et les médecins traitants est une obligation afin d'assurer une meilleure interprétation des résultats et leurs validations

P-076

PRISE EN CHARGE DIÉTÉTIQUE D’UN PATIENT DIABÉTIQUE TRAITÉ PAR LA POMPE À INSULINE

Auteur:

farhi mouhab

maison diabétique biskra

PRISE EN CHARGE DIÉTÉTIQUE D’UN PATIENT DIABÉTIQUE TRAITÉ PAR LA POMPE À INSULINE

Objectif :

Décrire la stratégie de prise en charge diététique d’un patient diabétique de type 1 sous pompe à insuline, en mettant l’accent sur l’adaptation de l’alimentation à la perfusion continue d’insuline.

Matériel et Méthodes :

Il s’agit d’une observation clinique menée chez un patient diabétique de type 1, âgé de 24 ans, traité par pompe à insuline depuis 2 ans. Une évaluation nutritionnelle complète a été réalisée, incluant un rappel alimentaire de 24 h, le calcul des besoins énergétiques et glucidiques, ainsi qu’une analyse de l’équilibre glycémique à l’aide du lecteur en continu. L’éducation thérapeutique portait sur le comptage des glucides, la gestion des repas, des collations, et de l’activité physique.

Résultats :

L’approche personnalisée a permis une amélioration notable de l’équilibre glycémique (HbA1c passant de 9,5 % à 7,1 % en 3 mois), avec réduction des hypoglycémies postprandiales. Le patient a maîtrisé le comptage des glucides et a su ajuster ses bolus d'insuline en fonction des repas et de l’activité physique. Une meilleure qualité de vie a été rapportée, avec diminution de la variabilité glycémique et amélioration de l’autonomie.

Discussion :

La pompe à insuline permet une grande flexibilité alimentaire, mais nécessite une éducation diététique rigoureuse. Le rôle du diététicien est essentiel pour enseigner le comptage des glucides, l’adaptation des doses d’insuline et la gestion des situations particulières. Une prise en charge individualisée et continue améliore le contrôle glycémique et l’adhésion thérapeutique.

Bibliographie :

  1. Fédération Française des Diabétiques. Alimentation et pompe à insuline, 2021.
    2. American Diabetes Association. Standards of Medical Care in Diabetes, 2024.
    3. Haute Autorité de Santé. Éducation thérapeutique du patient diabétique, 2023.

 

P-077

ADOLESCENT DIABÉTIQUE DE TYPE 1 FACE AUX COMPLICATIONS CHRONIQUES : À PROPOS D’UN CAS

Auteur:

BENFERHAT SHAHRAZADE

Service de diabètologie-endocrinologie CHU Abdelkader hassani de Sidi bel abbes

Co-auteurs :
KAMEL ATTOUYA, HADJ HABIB MOHAMED

Service de diabètologie-endocrinologie CHU Abdelkader hassani de Sidi bel abbes

Introduction                                                                                                                                                                                                                                                Le diabète de type 1 chez les adolescents peut entraîner des complications vasculaires chroniques, notamment la néphropathie diabétique, la rétinopathie, la neuropathie et les maladies macrovasculaires, dues à une hyperglycémie prolongée.                                                                                                                            Matériels et Méthodes                                                                                                                                                                                                                                Rayane âgé de 18 ans lycien, non assuré aux antécédents personnels diabète de type 1 depuis l’âge de 12ans sous basal bolus et un asthme bronchique depuis mai 2025 présente un déséquilibre chronique du diabète suite à une inobservance thérapeutique consulte à notre niveau pour des troubles sensitifs subjectifs à type de fourmillements, et de brûlures en gants et en chaussette.                                                                                                                                                            Résultats                                                                                                                                                                                                                                                   Poids : 51kg, Taille :1,63cm, IMC : 19,19kg/m2, TT : 75cm, GàJ :  1,98g/l, HbA1c :  9,12%, Urée :  0,20g/l, créatinine : 8,02 mg/l, clairance de la créatinine : 142,54ml/mn, CRP : 13,2mg/l, FNS normal et une ACR à 86,10mg/g; VIT D à 99,50ng/ml, l’électrophorèse capillaire des protéines objectif un profil d’une réaction inflammatoire chronique évolutive ; FO : rétinopathie diabétique non proliférante modérée. L’ENMG des membres inférieurs retrouve des signes en faveur d’une polyneuropathie sensitivo motrice bilatéral et symétrique de type axonal (neuropathie diabétique).                                                                      Discussion                                                                                                                                                                                                                                          L’HbA1c, la durée de diabète plus longue, l’âge plus avancé, la puberté sont des facteurs de risque bien connus de complications vasculaires. Les études contemporaines de suivi à long terme corroborent l’importance d’atteindre les objectifs glycémiques comme facteur décisif dans les complications vasculaires chez les jeunes diabétiques de type1.                                                                                                                                                                                              Conclusion                                                                                                                                                                                                                                            Les adolescents diabétiques doivent bénéficier d’une éducation et d’un traitement intensifs pour prévenir ou retarder l’apparition et la progression des complications vasculaires ainsi l’atteinte des objectifs glycémiques réduira ce risque;                                                                                                                        Référence                                                                                                                                                                                                                            BJORNSTAD, Petter, DART, Allison, DONAGHUE, Kim C., et al. ISPAD clinical practice consensus guidelines 2022: microvascular and macrovascular complications in children and adolescents with diabetes. 2022.

 

P-078

SUBCUTANEOUS INSULIN RESISTANCE ( DRIASM SYNDROME)

Auteur:

kheloui Massintha

résidente CHU Tizi Ouzou service d'endocrinologie diabétologie

Co-auteurs :
Dr Said. Si Ahmed, Dr Hassina.Touat, Pr Aisha .Bouzid

service d'endocrinologie diabétologie CHU TIZI OUZOU

 

SUBCUTANEOUS INSULIN RESISTANCE ( DRIASM SYNDROME) : A CASE REPORT.

Dr M. Kheloui, Dr S. Si Ahmed, Dr H.Touat, Pr A .Bouzid.

Department of Endocrinology and Diabetology, Tizi Ouzou University Hospital.

 

Introduction: Insulin resistance refers to a decreased cellular response to this hormone. A rare form, with only about 30 cases described in the literature, known as subcutaneous insulin resistance, is characterized by the ineffectiveness of subcutaneous or intramuscular insulin injections, while intravenous administration remains partially effective. This phenotype has led to the proposal of the term “Diabetes with Resistance to Insulin Administered Subcutaneously or Intramuscularly” (DRIASM). The underlying mechanisms are poorly understood, and management remains complex.

Observation: We report the case of a 27-year-old patient with type1 diabetes since the age of 13, complicated by diabetic nephropathy and painful diabetic neuropathy. He presented with severe glycemic imbalance, with capillary blood glucose levels reaching up to 5 g/L and an HbA1c around 10%, despite receiving subcutaneous insulin doses exceeding 3 IU/kg/day, along with multiple hospitalizations for diabetic ketosis.

Clinical examination revealed a normoweight patient without classical signs of insulin resistance. Given the poor response to subcutaneous insulin, selective resistance to this route was suspected. Three comparative tests (subcutaneous, intramuscular, intravenous) demonstrated better glycemic and insulinemic responses via intramuscular and intravenous routes.

In the absence of any identifiable physiological or pathological cause, the diagnosis of DRIASM syndrome was established.

Conclusion: To date, no official guidelines exist for the management of this syndrome. The reference treatment remains intraperitoneal insulin pump therapy, or even pancreatic transplantation. Other options such as aprotinin and various inhibitors have also been proposed. Due to the unavailability of these treatments in our country, the patient was temporarily managed with intramuscular insulin during hospitalization, followed by a basal-bolus regimen upon discharge.

Keywords: DRIASM syndrome, intramuscular insulin, intraperitonial insulin pump.

 

 

P-079

Maladie de Von-Hipple lindeau importance de la surveillance : a propos d'un cas

Auteur:

Dr A.Aissani

CHU Constantine Service d'endocrinologie

Co-auteurs :
Dr A.Boukri Pr S.Khensal Pr N.Nouri

CHU Constantine Service d'endocrinologie

P-080

MALADIE DE BASEDOW SUR LOBE UNIQUE : ASPECT SCINTIGRAPHIQUE ET ATTITUDE THERAPEUTIQUE. A PROPOS DE 02 CAS

Auteur:

KHENNICHE ALI

Service de médecine nucléaire et d’imagerie moléculaire, Hôpital Central de l’Armée Mohammed SeghirNakkache

Co-auteurs :
Ghennam B , Medjaher M

Service de médecine nucléaire et d’imagerie moléculaire, Hôpital Central de l’Armée Mohammed SeghirNakkache

MALADIE DE BASEDOW SUR LOBE UNIQUE : ASPECT SCINTIGRAPHIQUE ET ATTITUDE THERAPEUTIQUE. A PROPOS DE 02 CAS

Auteurs: KHENNICHE ALI (Dr), Ghennam B (Dr), Medjaher M (Pr)

Service de médecine nucléaire et d’imagerie moléculaire, Hôpital Central de l’Armée Mohammed SeghirNakkache

 

Introduction :

Les malformations thyroïdiennes telles que l’agénésie d’un lobe ou de l’isthme sont rares et dues à des anomalies de développement embryologique de la glande thyroïde. Très peu de cas ont été rapporté dans la littérature.

La Lobo-isthmectomie est généralement réalisée en extemporané ou en face d’un nodule en cas de lobe controlatéral indemne.

Observation :

Nous rapportons le cas de deux patients, adressésà notre service pour traitement radical à l’iode 131 d’une maladie de basedow ayantun critère en commun : un lobe thyroïdien unique ; qui constitue une entité rare.

Premier patient : âgé de 26 ans,aux ATCD d’agénésie congénitale du lobe droit thyroïdien, suivi pour hyperthyroïdie. Echographie cervicale :absence de visualisation dulobe droit ;lobe gauche : modérément hypertrophiéhyper vascularisé. Scintigraphie thyroïdienne: lobe gauche hypercaptant, lobe droit non visualisé.

A 20 mois post-irathérapie le patient a présenté une réponse satisfaisante ne nécessitant pas un traitement substitutif.

Deuxième patient :âgé de 42 ans, ayant subi une lobo-isthmectomie thyroïdienne pour un gros nodule droit bénin.Développe 4ans après ; une maladie de basedow sur le lobe restant.Echographie cervicale: lobe gauche hypertrophié hyper vascularisé. Scintigraphie                     thyroïdienne : lobe gauche hypercaptant.

A à 6 mois post-irathérapie le patient a présenté une hypothyroïdie nécessitant un traitement substitutif.

Discussion :

Le lobe thyroïdien unique (congénital / post-chirurgie) reste sujette à plusieurs pathologies ; dont la maladie de basedow.

La maladie de basedow demeurel’étiologie la plus fréquente des hyperthyroïdies. Son traitement fait appel aux antithyroïdiens de synthèse cependant le recours à une thérapeutique radicale agressive tel la chirurgie ou non agressive tel l’iode 131 n’est pas rare.

La médecine nucléaire prouve son intérêt diagnostique et thérapeutique par la totalisation isotopique dans cette situation.

P-081

ASSOCIATION MALADIE D’OPPENHEIM URBACH ET DIABETE DE TYPE 1 : À PROPOS DE DEUX CAS ET REVUE DE LITTERATURE

Auteur:

S.BENFERHAT

Service de pédiatrie. Hôpital Militaire Régional Universitaire d’Oran

Co-auteurs :
M. Touhami (2), N. Djoudi(1), C. Latroch (3), F.-Z. Serradji (3), K. Bouziane-Nedjadi(3)

(1) Hôpital Militaire Régional Universitaire d’Oran, (2) Association d’Aide aux Enfants Atteints de Diabète, (3) Service de Pédiatrie «C » CHU. ORAN.

Introduction

La maladie d’Oppenheim-Urbach (nécrobiose lipoïdique) est une affection cutanée chronique et rare, rapportée chez 0,3 à 1,2 % des diabétiques, caractérisée par la présence de « granulomes nécrobiotiques »

Observation

Nous rapportons le cas de deux patientes ayant présenté une nécrobiose lipoïdique

Premier cas:Patiente âgée de 26 ans connue diabétique type 1 depuis l’âge de 13ans aux antécédents de malformations congénitales,présente depuis 6 ans au niveau de la face antérieure de la jambe droite de plaques érythémateuses bien circonscrites avec un centre jaunâtre atrophiques et asymptomatique.

Deuxième cas:Patiente âgée de 23 ans diabétique type 1 depuis l’âge de 2 ans sans autre ATCD,présente depuis l’âge de 13 ans au niveau des deux jambes des lésions à type de petites papules s’élargissant progressivement formant des plaques bien circonscrites asymptomatiques avec une bordure violacée et un centre jaune-brun atrophique.

Le diagnostic de nécrobiose lipoïdique a été retenu. Une corticothérapie locale a été prescrite chez nos patientes.

L'évolution a été marquée par la persistance des lésions compliquées avec apparition d’ulcérations chez la première patiente d’où l’indication d’une prise en charge psychologique.

Une corticothérapie locale a été prescrite chez notre patiente. L'évolution a été marquée par la persistance des lésions

Discussion

La nécrobiose lipoïdique est une affection cutanée rare mais potentiellement invalidante.  Bien que bénigne, sa prise en charge est complexe. Le suivi et le traitement à long terme peuvent être contraignants pour le patient, en termes de coûts, de temps et d’observance de traitement avec un impact négatif sur la qualité de vie d’où la nécessite d’un soutien psychologique adapté.

Références

  1. Peyrí J, Moreno A, Marcoval J.— Necrobiosis lipoidica. Semin Cutan Med Surg, 2007, 26, 87-89.
  2. Ghazarian D, Al Habeeb A.— Necrobiotic lesions of the skin , an approach and review of the literature. Diag Histopathol, 2009, 15, 186-194.

 

P-082

ASSOCIATION DIABETE DE TYPE 1 ET DEFICIT EN HORMONE DE CROISSANCE : À PROPOS D’UN CAS

Auteur:

S.BENFERHAT

Service de pédiatrie. Hôpital Militaire Régional Universitaire d’Oran

Co-auteurs :
M. Touhami (2), N. Djoudi(1), C. Latroch(3), F.-Z. Serradji(3), K. Bouziane-Nedjadi(3)

(1) Hôpital Militaire Régional Universitaire d’Oran, (2) Association d’Aide aux Enfants Atteints de Diabète, (3) Service de Pédiatrie «C » CHU. ORAN.

Introduction :

 

Le retard de croissance staturopondéral, motif de plus en plus fréquent en endocrinologie pédiatrique est d’étiologie diverses. Le diabète de type 1 est l’une de ces étiologies, cependant, son existence n’exclue pas d’autres pathologies tel que le déficit en GH (GHD)

 

Observation :

 

Un garçon âgé de 13 ans issu de parents d’âge moyen non consanguin sans ATCD particulier suivi à notre niveau pour un DT1 depuis l’âge de 8 ans, déséquilibré avec une HbA1c à 10 % et chez qui l’examen clinique retrouve un retard statural et pubertaire avec une MPE légère selon Gomez.

Apres équilibre glycémique, des examens complémentaires ont été réalisés dans le but de l’investigation du retard de croissance et pubertaire à savoir : un bilan thyroïdien revenu normal ; un retard d’âge osseux. Test de stimulation de la GH objectivant L’IGF1 était basse l’enfant un déficit complet en GH avec IGF1 basse. IRM cérébrale était sans anomalie

Un traitement par la GH a été instauré, l’évolution fut marquée par un gain statural ; une reprise de la croissance pubertaire ; un diabète plus au moins équilibré (un léger écart de régime)

Discussion

Le diabète sucré est l’une des étiologies de retard de croissance statural, sa découverte n’exclue pas un GHD associé surtout en présence d’autres éléments évocateurs, cependant l’exploration reste difficile, l’obtention d’un équilibre glycémique avant le test, le choix du test, la surveillance de la sensibilité à l’insuline au cours du test demeurent de véritables problèmes d’ordre pratique.

Références

1.GH Research Society. Consensus guidelines for the diagnosis and treatment of growth hormone (GH) deficiency in chilhood and adolescence: summary statement of the GH Research Society. J Clin Endocrinol Metab 2000;85:3990-3

2.Donaghue KC, Kordonouri O, Chan A, Silink M. Secular trends in growth in diabetes: are we winning? Arch Dis Child. 2003;88:151–154

 

 

 

 

P-083

MALADIE D’OLLIER SIMULANT DES MÉTASTASES OSSEUSES : CONTRIBUTION DE LA SCINTIGRAPHIE OSSEUSE COUPLÉE AU SPECT/CT À L’ORIENTATION DIAGNOSTIQUE

Auteur:

ADIB MAHMOUD ABDELAZIZ

Hôpital centrale d armée ; service de médecine nucléaire

Co-auteurs :
Zaroud Oussama; Laadjal salah eddine, Mdjaher Meriem

Hôpital centrale d armée ; service de médecine nucléaire

Introduction :
La maladie d’Ollier, ou enchondromatose multiple, est une dysplasie osseuse rare caractérisée par une prolifération asymétrique de lésions cartilagineuses intra-osseuses. Son diagnostic différentiel peut poser problème, notamment avec des lésions osseuses secondaires, en particulier en présence de lésions multiples à imagerie atypique. Nous rapportons un cas illustrant l’apport de la scintigraphie osseuse couplée au SPECT/CT dans l’orientation diagnostique.

Observation :
Il s’agit d’une patiente de 5 ans, en bon état général, consultant pour une boiterie gauche. L’examen clinique retrouvait un membre inférieur gauche plus court que le droit. Une IRM réalisée auparavant montrait des lésions ostéolytiques multiples du membre inférieur gauche, évoquant des localisations secondaires osseuses. Une scintigraphie osseuse au 99mTc-HMDP a été réalisée, révélant des foyers d’hypofixation multiples au niveau des deux membres inférieurs et du bassin. Le SPECT/CT couplé montrait des lésions hypodenses par rapport au tissu osseux adjacent, sans condensation osseuse associée, soulevant un doute sur l’origine métastatique de ces lésions. Le diagnostic final a été confirmé par étude anatomopathologique, concluant à une maladie d’Ollier.

Discussion :
La maladie d’Ollier peut simuler des lésions osseuses secondaires sur le plan radiologique. Néanmoins, la scintigraphie osseuse couplée au SPECT/CT permet d’affiner le diagnostic en mettant en évidence des lésions hypofixantes, en rapport avec la faible minéralisation des enchondromes. L’apport du SPECT/CT est déterminant pour caractériser la densité des lésions et orienter vers une étiologie bénigne. L’histologie reste néanmoins l’examen de certitude.

Bibliographie :

  1. Verdegaal SHM, et al. Ollier disease: a systematic review. Clin Orthop Relat Res. 2011;469(9):2611-2622.

  2. Mendez AA, et al. Imaging of cartilage tumors. Semin Musculoskelet Radiol. 2013;17(3):211-222.

P-084

CATARACTE DIABETIQUE AIGUË IRREVERSIBLE CHEZ UNE JEUNE ADOLESCENTE : A PROPOS D’UN CAS

Auteur:

S.BENFERHAT

Service de pédiatrie.Hôpital Militaire Régional Universitaire d’Oran

Co-auteurs :
M. Touhami(2), N. Djoudi(1), C. Latroch(3), F.-Z. Serradji(3), K. Bouziane-Nedjadi(3)

(1) Hôpital Militaire Régional Universitaire d’Oran, (2) Association d’Aide aux Enfants Atteints de Diabète, (3) Service de Pédiatrie «C » CHU. ORAN.

Introduction

Le diabète, maladie métabolique qui a de multiples incidences sur le plan ophtalmologique, notamment au niveau rétinien et cristallinien. Cependant, , une baisse brutale de l’acuité visuelle chez un  diabétique est rarement causée par une cataracte.

Observations

Adolescente, âgée de 14 ans, sans ATCD particuliers hormis un diabète de type 1 diagnostiqué à l’âge de 8 ans. Consulte pour une chute brusque de l’acuité visuelle à gauche.  L’examen de l’acuité visuelle était à 7/10e à droite et effondrée à gauche « voit bouger la main ». L’examen en lampe à fente montra une cataracte corticale postérieure de l’œil gauche. Par ailleurs, le tonus oculaire était normal des deux côtés, ainsi que le fond d’œil. Les examens biologiques mettaient en évidence une hémoglobine glyquée (HbA1c) élevée à 17,89 %. Une phacoémulsification avec mise en place d’un implant de chambre postérieure fut réalisée à gauche. La meilleure acuité visuelle postopératoire était de 10/10e.

Discussion

La cataracte aiguë est une cause rare de baisse d’acuité visuelle brutale chez le patient diabétique, contrairement aux complications de la rétinopathie diabétique et à la maculopathie diabétique. Deux hypothèses sont suggérées pour expliquer la physiopathologie de ces cataractes liées à l’hyperglycémie et l’hypoglycémie.

Des analyses biochimiques du cristallin extrait et de l’humeur aqueuse pourraient être d’une aide précieuse dans la compréhension de la physiopathologie de la cataracte aiguë du patient diabétique. Ceci aurait des implications importantes : d’abord, proposer chez les jeunes patients diabétiques ayant une cataracte débutante un traitement médical avec des cibles glycémiques nouvelles avant de proposer un traitement chirurgical.

Références

1.Hegde KR, Varma SD. Combination of glycemic and oxidative stress in lens: implications in augmentation of cataract formation in diabetes. Free radical research 2005;39:513—7.

2.Awan A, Saboor T, Buchanan LM. Acute irreversible diabetic cataract in adolescence: a case report. Eye 2006;20:398—400.

 

 

P-085

Effet de la mycophénolate mofétil ( MMF) sur l’éxophtalmie Basdowienne sévère postirathérapie ? à propos de deux cas

Auteur:

Touaz sabrina

Hôpital militaire régional d’oran

Co-auteurs :
R.Longo,N.Djoudi,I.ounezar,S.Belhadj

Hôpital militaire régional d’oran

Introduction :

l’orbitopathie basedowienne est une atteinte auto-immune des tissus orbitaire , polymorphe et complexe pouvant être aggravé par une ira- thérapie .

L’observation:

Nous rapportons les cas de deux patients âgés de 39 ans et 42 ans présentant une exophtalmie basedowienne de 22 mm et 24 mm selon l’ophtalmométre de HERTEL , accompagnée de signes inflammatoires avec atteinte oculomotrice , classée 6/10 et 8/10 selon le score de MOURITS ; modérée à sévère selon la classification d’EUGOGO .

Sur le plan thyroïdien l’évolution est favorable après une irathérapie et chirurgie ( un patient présente un carcinome papillaire thyroïdien ) suivie d’une ira thérapie , cependant l’exophtalmie est toujours évolutive malgré les bolus de corticoïdes, raison pour laquelle on a pensé à l’utilisation de le MMF .

Discussion :

Nous essayons à travers cette observation de constater l’effet de le mycophénolate mofétil  à titre d’un comprimé par jour pendant 24 semaines sur l’exophtalmie basedowienne modéré à sévère ( en dehors d’une urgence visuelle imposant la chirurgie de décompression )  en association avec des bolus de corticoïdes  pour un effet synergique anti-inflammatoire.

l’orbitopathie basedowienne est une pathologie complexe pouvant entraîner une dégradation importante de la qualité de vie et dont l’évolution est difficile à prévoir, pendant la phase active de la maladie , les phénomènes inflammatoires peuvent régresser en réponse à un traitement immunomodulateur ,une bonne connaissance de la symptomatologie et des signes cliniques est nécessaire afin d’organiser au mieux la prise en charge.

Conclusion :

l’enjeu est d’offrir aux patients un suivi spécialisé afin qu’ils puissent bénéficier dans un délai approprié de la meilleure solution thérapeutique, pour cela, une coopération étroite entre endocrinologue et ophtalmologue doit être instituée, Enfin, des voies de recherche restent à explorer pour mieux appréhender la physiopathologie de cette pathologie complexe et espérer des progrès thérapeutiques.

P-087

Stratification du risque de rechute des corticosurrénalomes localisés opérés sous mitotane ! à propos de deux cas .

Auteur:

Touaz sabrina

Hôpital militaire régional d’oran

Co-auteurs :
I.Ounzar , R.longo ,N.djoudi , S.belhad

Hôpital militaire régional d’oran

Introduction :

le coticosurrénalome  ( CCS) est une tumeur primitive maligne  rare  , pratiquement sporadique  exceptionnellement congénital ( Beckwith-wiedemann) et ou héréditaire (syndrome de li-fraumeni , MEN1,syndrome de Gardner , syndrome de Lynch ), défini par un score de Weiss >3 , les circonstances de découverte sont l’hypersécretion hormonale,le syndrome tumoral,incidentalome ,rarement syndrome paranéoplasique, exceptionnellement l’évaluation d’une maladie génétique .

Observation :

K.N femme de 58 ans , mère de 04 enfants, hypertendue sous Exval 160 mg/10 mg depuis 5 ans , au antécédent de syndrome de bertolotti , sa fille est suivie pour une leucémie myéloïde chronique  et le patient  T.M âgé de 42 ans  les deux suivis  à notre  niveau pour un carcinome corticosurrénalien découvert à l’occasion d’un syndrome tumorale abdominal pour la première patiente et par un syndrome de Cushing patent pour le deuxième patient. Le bilan d’extension TDM TAP   et le PET Ct ne révèle pas de localisations secondaires .
Opérés il y’a un an et dont l’ aspect histopathologique  est en faveur d’un  CCS  T3N1M0 stade 3 , le score de WEISS a 07 et 06 et le ki 67 à 30 et 40  % , R0 .
les deux patients mis sous mitotane   adjuvant  ( associé à l’hydrocortisone) suivi d’une chimioradiotherapie   Vue le risque élevé de récidive .

Discussion :

la durée du traitement  par mitotane recommandée : au moins 2 ans car la fréquence des récidives est très importante pendant cette période .

les patients opérés d’un CCS doivent être suivis à vie avec un bilan hormonal, morphologique complet .

les meilleures chances de guérison sont obtenues par une résection complète dans les CCS localisées .
la gravité de ce cancer tient aussi sa rareté, sa prise en charge optimale passe par des équipes pluridisciplinaire expérimentées au sein du réseau national  COMÈTE .

 

P-089

Stratification du risque de rechute des corticosurrénalomes localisés opérés ! à propos de deux cas

Auteur:

Touaz sabrina

Hôpital militaire régional d’oran

Co-auteurs :
I.Ounzar , R.longo ,N.djoudi , S.belhad

Hôpital militaire régional d’oran

Introduction :

le coticosurrénalome  ( CCS) est une tumeur primitive maligne  rare  , pratiquement sporadique  exceptionnellement congénital ( Beckwith-wiedemann) et ou héréditaire (syndrome de li-fraumeni , MEN1,syndrome de Gardner , syndrome de Lynch ), défini par un score de Weiss >3 , les circonstances de découverte sont l’hypersécretion hormonale,le syndrome tumoral,incidentalome ,rarement syndrome paranéoplasique, exceptionnellement l’évaluation d’une maladie génétique .

Observation :

K.N femme de 58 ans , mère de 04 enfants, hypertendue sous Exval 160 mg/10 mg depuis 5 ans , au antécédent de syndrome de bertolotti , sa fille est suivie pour une leucémie myéloïde chronique  et le patient  T.M âgé de 42 ans  les deux suivis  à notre  niveau pour un carcinome corticosurrénalien découvert à l’occasion d’un syndrome tumorale abdominal pour la première patiente et par un syndrome de Cushing patent pour le deuxième patient. Le bilan d’extension TDM TAP   et le PET Ct ne révèle pas de localisations secondaires .
Opérés il y’a un an et dont l’ aspect histopathologique  est en faveur d’un  CCS  T3N1M0 stade 3 , le score de WEISS a 07 et 06 et le ki 67 à 30 et 40  % , R0 .
les deux patients mis sous mitotane   adjuvant  ( associé à l’hydrocortisone) suivi d’une chimioradiotherapie   Vue le risque élevé de récidive .

Discussion :

la durée du traitement  par mitotane recommandée : au moins 2 ans car la fréquence des récidives est très importante pendant cette période .

les patients opérés d’un CCS doivent être suivis à vie avec un bilan hormonal, morphologique complet .

les meilleures chances de guérison sont obtenues par une résection complète dans les CCS localisées .
la gravité de ce cancer tient aussi sa rareté, sa prise en charge optimale passe par des équipes pluridisciplinaire expérimentées au sein du réseau national  COMÈTE .

 

P-090

HYPERPARATHYROÏDIE PRIMAIRE : ASPECTS ÉPIDÉMIOLOGIQUES, CLINIQUES ET THÉRAPEUTIQUES – EXPÉRIENCE DU CHU DE TIZI OUZOU

Auteur:

Dr T. Saib

service d'endocrinologie diabétologie du CHU de Tizi Ouzou

Co-auteurs :
Dr Y. Rahem, Dr L. Benzegane, Dr I. Boukellal, Dr S. Si Ahmed, Pr A. Bouzid

service d'endocrinologie diabétologie du CHU de Tizi Ouzou

Introduction
L’hyperparathyroïdie primaire (HPTP) est une pathologie endocrinienne caractérisée par une sécrétion excessive et autonome de parathormone, le plus souvent liée à un adénome parathyroïdien. Cette affection représente la principale cause d’hypercalcémie chez l’adulte. L’objectif de cette étude est de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, biologiques et thérapeutiques de l’HPTP dans la wilaya de Tizi Ouzou (TO).
Matériels et Méthodes
Il s'agit d'une étude rétrospective descriptive menée sur une période de 19 ans, de janvier 2000 à décembre 2019, incluant 35 patients suivis pour HPTP au sein du service d’endocrinologie-diabétologie du CHU de TO. Les données ont été collectées à partir des registres du service et des dossiers médicaux des patients.
Résultats
La population étudiée était majoritairement féminine (84%), avec une nette prédominance dans la tranche d'âge de 60 à 70 ans.
L’hypertension artérielle et les lithiases rénales étaient les antécédents personnels les plus fréquemment retrouvés (40%).
L’hyperparathyroïdie primaire était symptomatique chez près de la moitié des patients, se révélant principalement par des coliques néphrétiques (69%).
Biologiquement, les formes hypercalcémiantes représentaient la majorité des cas (71%), avec une calcémie dépassant 120 mg/L chez 2/3des patients concernés. La PTH était élevée chez la majorité des patients (86%).
L’échographie cervicale retrouvait un adénome unique dans la plupart des cas (46%).
La prise en charge associait un traitement médical de l'hypercalcémie, suivi d'une chirurgie parathyroïdienne.
Conclusion
L’hyperparathyroïdie primaire dans notre série touche préférentiellement les femmes âgées et se manifeste souvent par des complications lithiasiques. L’échographie cervicale est un outil important de localisation préopératoire, s’inscrivant dans une approche diagnostique multimodale. La chirurgie parathyroïdienne demeure le traitement curatif de référence.

P-091

DIFFICULTE DIAGNOSTIQUE ET THERAPEUTIQUE D’UN COMPLEXE DE CARNEY REVELE PAR UN SYNDROME DE CUSHING ACTH INDEPENDANT, A PROPOS D’UN CAS.

Auteur:

BENZEGANE LITICIA

CHU TIZI OUZOU SERVICE D'ENDOCRINOLOGIE DIABETOLOGIE

Co-auteurs :
RAHEM YACINE, HEDDADI YOUSRA, TOUAT HASSINA, BOUZID AICHA

CHU TIZI OUZOU SERVICE D'ENDOCRINOLOGIE ET DIABETOLOGIE

Introduction:
Le complexe de Carney (CC) est un syndrome rare, autosomique dominant, de type néoplasie multiple. Il se caractérise par une lentiginose péri-orificielle, des myxomes de différentes localisations (dont cardiaques) et diverses tumeurs endocriniennes. Parmi elles, la maladie nodulaire surrénalienne pigmentée primaire (PPNAD) qui est une manifestation fréquente pouvant entraîner un syndrome de Cushing non ACTH dépendant.

Observation:
Nous rapportons le cas d’une patiente de 24 ans présentant une obésité facio-tronculaire, une aménorrhée secondaire, un diabète et une ostéoporose.

L’examen physique objective des lentigines multiples au niveau des lèvres, de la région péri-orbitaire et conjonctivale.

Le bilan hormonal révélait un hypercortisolisme ACTH-indépendant.

Le scanner abdomino-pelvien montrait un nodule surrénalien gauche de 11 mm à faible densité.

Une surrénalectomie gauche par voie laparoscopique a été réalisée.

L’examen anatomopathologique confirmait une PPNAD, validant le diagnostic d’un complexe de Carney avec deux critères majeurs.

Après la chirurgie, on note la reprise des cycles menstruels, une amélioration du contrôle glycémique et de la densité osseuse.

Cependant, un syndrome de cushing infraclinique persiste, imposant une surveillance rapprochée et une éventuelle intervention complémentaire.

Discussion:
Le complexe de Carney, souvent associé à la la maladie nodulaire surrénalienne pigmentée primaire (PPNAD) , constitue une cause rare mais importante du syndrome de Cushing.

Le diagnostic est souvent difficile en raison de signes cliniques discrets et d’imagerie peu spécifique.

Ce cas illustre la difficulté du diagnostic et la complexité de la prise en charge du syndrome de Cushing lié au complexe de Carney, nécessitant une approche multidisciplinaire individualisée, un suivi à long terme, et éventuellement un conseil génétique avec recherche de mutation du gène PRKAR1A.

Mots-clés: PPNAD, Complexe de Carney, syndrome de Cushing,PRKAR1A.

P-092

HYPERPARATHYROÏDIE PRIMAIRE REVELEE PAR UNE CHUTE CHEZ UNE PATIENTE AGEE : PENSER AU METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE

Auteur:

SIHEM BENSALEM

Hopital militaire régional universitaire de Constantine Unité d'endocrinologie- service de Médecine interne

Co-auteurs :
Khodja Amina, Braham Akram, Djoher Djoumena

Hopital militaire régional universitaire de Constantine- Unté d'endocrinologie- Service de Médecinz interne

Introduction :

L’hyperparathyroïdie primaire (HPTP) est une cause fréquente d’hypercalcémie, souvent méconnue chez le sujet âgé en raison de manifestations cliniques atypiques ou pauci-symptomatiques.

Observation :

Madame C.A, 84 ans, sans antécédents particuliers, consulte au niveau des urgences après une chute compliquée d’une fracture du col fémoral droit. L’examen clinique retrouve une patiente avec état général moyen et déshydratée. Le bilan biologique montre une hypercalcémie à 2,95 mmol/L , une PTH élevée à 145 pg/mL et une hypophosphorémie. La 25(OH) vitamine D est basse (14 ng/mL). La patiente a été orientée à notre niveau ou une échographie cervicale a été demandée mettant  en évidence un adénome parathyroïdien unique. Le diagnostic d’HPTP est retenu.

Discussion :

Chez les personnes âgées, l’HPTP peut se présenter sous forme de manifestations non spécifiques. Le diagnostic repose sur l’association d’une hypercalcémie et d’une élévation inappropriée de la PTH. La chirurgie parathyroïdienne reste le traitement curatif, mais son indication doit être discutée au cas par cas. Une prise en charge médicale peut être envisagée en alternative ou en préparation à l’intervention.

Conclusion :

Le diagnostic précoce de l’HPTP est essentiel, notamment face à des chutes ou des fractures inexpliquées. Un bilan phosphocalcique simple peut orienter le diagnostic et éviter des complications sévères.

Références bibliographiques :

1- Primary hyperparathyroidism: new concepts in clinical, densitometric and biochemical features.2023;293(4):388–407.

2- Management of primary hyperparathyroidism: the 2022 International Guidelines.

P-093

GANGLIONEUROME SURRENALIEN : PRISE EN CHARGE D'UNE TUMEUR RARE, A PROPOS D’UN CAS

Auteur:

S. BOULKADID

Service d’Endocrinologie - Diabétologie, CHU Benbadis, Constantine

Co-auteurs :
CE Mouats (Dr), N Nouri (Pr)

Service d’Endocrinologie - Diabétologie, CHU Benbadis, Constantine

Introduction :
Les ganglioneuromes sont des tumeurs rares, bénignes et bien différenciées de la crête neurale, issues des cellules ganglionnaires sympathiques. Leur présentation peut être similaire à celle d'autres tumeurs surrénaliennes, ce qui complique le diagnostic préopératoire.

Observation :
Patiente B.N, 24 ans, ayant des antécédents d’une hypertension artérielle depuis 4 ans associée à une cardiomyopathie dilatée en cours d’exploration, sous traitement. En exploration de son HTA et cardiopathie : Un scanner abdominal a révélé une volumineuse masse surrénalienne droite de 50x30x59 mm. Les dérivés méhoxylés sanguins étaient normaux, et le reste du bilan de sécrétions surrénaliennes était négatif.
Les caractéristiques d'imagerie de cette masse étaient préoccupantes pour une tumeur maligne, notamment l’absence de composante graisseuse à l’IRM abdominale et la prise de contraste hétérogène, sans signes d’infiltration d’organes de voisinage.
La patiente a subi une surrénalectomie droite ouverte, sans complications per-opératoires, avec bonne suites post-opératoires.
L'anatomopathologie a révélé prolifération tumorale bénigne d’origine mésenchymateuse bien limitée par une capsule fibreuse, faite d’un fond fibrillaire Schwannien, au sein duquel, on retrouve de rares cellules ganglionnaires répondant à ganglioneurome de la surrénale droite.

Conclusion :
Les ganglioneuromes surrénaliens constituent un diagnostic différentiel rare, mais important, à envisager chez les patients présentant des masses surrénaliennes et une hypertension secondaire. Bien que la tomodensitométrie avec injection de produit de contraste ait une importance diagnostique, elle n'est pas spécifique. Le diagnostic final repose donc toujours sur l'histologie. De plus, il est crucial d'être conscient des complications potentielles, telles qu'une compression de l'artère rénale entraînant une hypertension artérielle, qui peuvent impacter la prise en charge et l'évolution du patient.

P-094

Tumeurs brunes révélant une hyperparathyroidie primaire

Auteur:

Amalou lidia

Hôpital centrale de l’armée Mohamed sghir Nekkache

Co-auteurs :
Katia benabdelatif, Brahim bouneb abdelghafour, Dahmani Mehdi, Meriem Bensalah

Hôpital centrale de l’armée Mohamed sghir Nekkache

Tumeurs brunes révélant une hyperparathyroïdie primaire :

à propos de deux cas et revue de littérature.

L.Amalou , K.Benabdelatif , M.Dahmani , A. Brahim Bounab, M.Bensalah

Service d’endocrinologie de l’hôpital central de l’armée

Introduction :

Les tumeurs brunes (TB) sont une complication exceptionnelle de l’hyperparathyroïdie primaire (HPTP). Elles surviennent dans 5 à 15 %. Elle résulte dans 80% des cas d’un adénome parathyroïdien. Les sièges les plus fréquents des TB sont le pelvis, les clavicules et les extrémités. Leur présentation radiologique peut être trompeuse mimant principalement la néoplasie osseuse. En cas de doute diagnostique, la biopsie de la lésion peut être nécessaire.

Nous rapportons le cas de deux patientes atteintes d’une HPTP dont le mode de révélation était des tumeurs brunes éparses.

 

Observation 1 :

Patiente âgée de 55 ans, suivie en orthopédie pour lésion ostéolytique soufflante de 50 mm au niveau du tibia associée à des lésions au niveau du bassin et des côtes. Une néoplasie maligne hématologique a été éliminée. La biopsie osseuse retrouve l’aspect d’un kyste fibro-osseux à cellules géantes. Le bilan biologique retrouve une hypercalcémie à 3,05 mmol/l avec une PTH élevée à 951,2 pg/ml. L’exploration morphologique retrouve un adénome parathyroïdien de 34x18 mm.

 

Observation 2 :

Patiente âgée de 58 ans présente une masse osseuse au niveau du palais. La biopsie retrouve une tumeur à cellules géantes. Le bilan biologique retrouve une hypercalcémie à 3,27 mmol/l, une hypophosphorémie à 0,5 mmol/l en regard d’une PTH élevée à 1169 pg/ml. L’exploration morphologique retrouve un adénome parathyroïdien retro-thyroïdien gauche de 31x20x12 mm.

 

Discussion : Ces deux cas viennent enrichir le spectre des cas rapportés dans la littérature de tumeurs brunes révélant une HPTP. L’absence de fixation à la scintigraphie au MIBI des lésions bien que possible nous a posé un problème de diagnostic différentiel avec d’éventuelles tumeurs primitives osseuses. L’étude anatomopathologique a confirmé ces TB. La prise en charge repose sur le traitement chirurgical de l’adénome parathyroïdien. Les tumeurs brunes peuvent régresser ou persister après l’exérèse de la lésion parathyroïdienne.

P-095

DIABETIC FOOT: EXPERIENCE OF THE ENDOCRINOLOGY-DIABETOLOGY DEPARTMENT (2019–2024)

Auteur:

si ahmed said

UNIVERSITY HOSPITAL CENTER OF TIZI-OUZOU/ ENDOCRINOLOGY-DIABETOLOGY DEPARTMENT

Co-auteurs :
kheloui Massintha , Touat Hassina , Messad Hakima , Bouzid Aicha

UNIVERSITY HOSPITAL CENTER OF TIZI-OUZOU/ ENDOCRINOLOGY-DIABETOLOGY DEPARTMENT , EPIDEMIOLOGY DEPARTMENT

UNIVERSITY HOSPITAL CENTER OF TIZI-OUZOU
DIABETIC FOOT: EXPERIENCE OF THE ENDOCRINOLOGY-DIABETOLOGY DEPARTMENT (2019–2024)
Dr S. Si Ahmed – M. Kheloui – Dr H. Touat – DR  H. Messad – Pr A. Bouzid

Objective
To evaluate the management of diabetic foot cases, focusing on epidemiological, clinical, and outcome-related aspects.

Materials and Methods
A retrospective descriptive study was conducted using medical records of patients hospitalized for diabetic foot complications between 2019 and 2024 in the Endocrinology-Diabetology Department of the University Hospital Center of Tizi-Ouzou.

Results
A total of 241 cases were recorded, representing 11% of all hospital admissions in the department. The majority of patients were male (78%), with an average age of 60.7 years. Type 2 diabetes was predominant (83%), with poor glycemic control (mean HbA1c: 9.9%). A previous history of foot lesions was noted in 38% of patients. Fifty-eight patients presented with neuro-ischemic foot. The most common trigger was the use of inappropriate footwear. The predominant lesions were wet gangrene and plantar neurotrophic ulcers.

The average hospital stay was 32 days. Amputation was necessary in 36% of cases, of which 56% were major (above-the-ankle) amputations.

Discussion
Diabetic foot remains a common cause of hospitalization in diabetology. Its management is complex, resource-intensive, and requires a multidisciplinary team. This study underscores the severity and burden of diabetic foot in our setting and highlights the urgent need for preventive strategies, early diagnosis, and coordinated care. As a major public health issue, diabetic foot significantly impacts patient quality of life and healthcare systems.

 

P-097

Hyperémesis gravidarum: à propos de 6 cas

Auteur:

Derbal D

Service d'Endocrinologie & Maladies Métaboliques, CHU Batna ; Algérie

Co-auteurs :
Bekhouche A , Chaouki D

Service d'Endocrinologie & Maladies Métaboliques, CHU Batna ; Algérie

L'hyperémesis gravidique (HG) est une forme grave de l’hyperthyroïdie gestationnelle. Actuellement, il n'existe pas de consensus sur des critères diagnostiques spécifiques. Sa prise en charge thérapeutique reste

difficile avec un impact significatif sur la qualité de vie des parturientes.

L’objectif de notre travail est de déterminer les aspects cliniques, biologiques, hormonaux, évolutifs et thérapeutiques des hyperémesis gravidiques.

Notre étude prospective a concerné 06 patientes présentant un hyperémesis gravidarum qui ont toutes bénéficié d’explorations clinico-biologiques, hormonales et d’une prise en charge thérapeutique.

Ces patientes (âge médian = 29 ans) ont été hospitalisées à un âge gestationnel médian de 11 semaines d’aménorrhée. Le motif de consultation prédominant est le tableau digestif fait essentiellement de vomissements incoercibles. L’examen clinique à l’admission retrouve un tableau de thyrotoxicose sans orbitopathie, sans goitre avec une perte pondérale. L’état général est altéré avec des signes cliniques de déshydratation mixte, des vomissements itératifs chez toutes les patientes. Le bilan initial objective une hyperthyroïdie franche (TSHus médiane = 0,014mUI/l, FT4 médiane = 29 ng/l) avec des anticorps anti-TPO et des TSI négatifs. L’échographie cervicale n’objective pas anomalies chez toutes les gestantes. Le bilan hépatique est perturbé avec des troubles hydro électrolytiques dans 30 % des cas.

Sur le plan thérapeutique toutes les patientes ont bénéficié d’une réhydratation parentérale, d’un traitement symptomatique (antiémétique), d’un bêtabloqueur (Propranolol) avec retour à l’euthyroïdie clinico-biologique. Néanmoins, nous avons recensé un cas d’encéphalite de wernick qui a répondu favorablement aux bolus de thiamine associé à des polyvitamines B6B12. La persistance de l’ataxie cérébelleuse chez cette patiente a nécessité un relai par la thiamine par voie orale en ambulatoire (300 mg/j).

L'hyperémesis gravidique est une pathologie rare d’étiopathogénie multifactorielle qui est susceptible parfois de mettre en jeu le pronostic vital. Une approche thérapeutique multimodale précoce est primordiale.

P-098

DIABETES INSIPIDUS REVEALING A RARE NEUROHYPOPHYSIS TUMOR: A PITUICYTOMA

Auteur:

Dr Idir BOUKELLAL

CHU de Tizi-ouzou, Service d'endocrinologie et diabétologie

Co-auteurs :
Dr Hassina TOUAT, Pr Aicha BOUZID

CHU de Tizi-ouzou, Service d'endocrinologie et diabétologie

DIABETES INSIPIDUS REVEALING A RARE NEUROHYPOPHYSIS TUMOR: A PITUICYTOMA

Dr I. BOUKELLAL, Dr H. TOUAT, Pr A. BOUZID.

Endocrinology and diabetology department_ Tizi-Ouzou University Hospital.

Introduction: Pituicytomas are exceedingly rare neuroendocrine tumors in the sellar or suprasellar regions, originating from neurohypophysis or infundibulum, with fewer than 200 cases reported to date. Clinical symptomatology is similar to other sellar lesions with less frequency for diabetes insipidus. Management of pituicytoma remains a controversial issue due to its rarity and lack of large series of cases describing tumor evolution.

Observation: We report the case of a 43-year-old woman who has been presenting with symptoms suggestive of diabetes insipidus. A hypothalamic-pituitary magnetic resonance imaging was performed, revealing a tumor formation developing in the posterior pituitary, measuring 10 mm in its longest axis, consistent with a pituicytoma. Upon clinical evaluation, the patient’s ophthalmic examination was unremarkable, and the hormonal workup showed no significant abnormalities, apart from a mild elevation in prolactin levels.The patient started medical treatment with oral desmopressin at a dose of 60 micrograms per day and responded well, with marked regression of the polyuria-polydipsia syndrome.

Discussion: To date, the management of pituicytomas lacks well-established guidelines. The treatment of choice for large pituicytomas is surgery, which should be as complete as possible. Preoperative embolization is sometimes necessary due to the highly vascular nature of these tumors. The use of adjuvant radiotherapy remains debated, as most post-pituitary tumors are known to grow slowly. For small tumors, therapeutic abstention may be recommended, provided that lifelong radiological monitoring is ensured.

Conclusion: In view of the current absence of codified protocols for the management of this pathology; in our case, the absence of tumor aggressiveness as well as control of clinical signs, a conservative approach with surveillance was favored over surgical intervention.

Keywords: pituicytoma, neurohypophysis, diabetes insipidus.

 

 

 

P-099

EFFICACITE ET SECURITE DE LA POMPE A INSULINE CHEZ LE JEUNE ENFANT ATTEINT DE DIABETE DE TYPE 1 : ETUDE RETROSPECTIVE

Auteur:

BENSALEM SIHEM

HOPITAL MILITAIRE régional univeristaire de Constantine, Unité d'endocrinologie, service de Médecine interne

Co-auteurs :
Khodja Amina, Djoher Djoumena, Braham Akram

Hopital militaire régional universitaire de constantine , unité d'endocrinologie , service de médecine interne

Introduction :

La prise en charge du diabète de type 1 chez l’enfant repose sur une insulinothérapie intensive. Cette dernière vise à maintenir un équilibre glycémique optimal tout en réduisant le risque d’hypoglycémies. L’utilisation de la pompe à insuline représente une alternative de plus en plus répandue aux injections multiples.

Objectif :

Évaluer l’impact de la pompe à insuline sur le contrôle glycémique, la variabilité glycémique, les hypoglycémies, les hyperglycémies postprandiales, la satisfaction des familles et la prise pondérale pondérale.

Méthodes :

Dix enfants (âgés de 6 à 14 ans) atteints de diabète de type 1 ont été suivis sur une période de 5 ans après initiation de la pompe à insuline. Les paramètres étudiés comprenaient l’HbA1c, la fréquence des hypoglycémies, les hyperglycémies postprandiales, la variabilité glycémique, la prise de poids et la flexibilité alimentaire. La satisfaction parentale a été évaluée à l’aide d’un questionnaire.

Résultats :

Une amélioration  du contrôle glycémique a été observée, avec une réduction significative de l’HbA1c. Les hypoglycémies et les pics postprandiaux ont nettement diminué, de même que la variabilité glycémique. Aucun enfant n’a présenté de prise de poids excessive. Les familles ont exprimé une grande satisfaction, notamment en ce qui concerne la flexibilité des repas et la réduction de la charge mentale liée à la gestion du diabète.

Discussion :

Notre première expérience de la pompe à insuline chez l’enfant a montré des résultats très encourageants, tant sur le plan métabolique que sur le vécu des familles. 

Conclusion :

La pompe à insuline constitue une option thérapeutique efficace chez les enfants diabétiques de type 1. Elle permet une meilleure maîtrise glycémique tout en améliorant la qualité de vie, justifiant son intégration précoce dans la stratégie de prise en charge.

Références bibliographiques :

Use of insulin pump therapy in children Pediatric Diabetes.2016

P-100

Quels sont les facteurs prédictifs d’une HGPO pathologique au 2ème trimestre de la grossess chez les patientes atteintes d’un diabète gestationnel précoce.

Auteur:

Amina KHELLAF

11. Faculté de médecine d’Alger, Université des sciences de la santé, Alger, Algérie , 2 Service d'endocrinologie diabétologie CHU Benimessous, Alger

Co-auteurs :
Khawla Boumaraf 1,3 , Nabyla Feghoul 1,4, Samia Achir 1,2

1. Faculté de médecine d’Alger, Université des sciences de la santé, Alger, Algérie 2. Service d’Endocrinologie-diabétologie, CHU Béni Messous, Alger, Algérie 3. Service d’épidémiologie et médecine préventive CHU Béni Messous, Alger, Algérie. 4. Service de gynécologie obstétrique, EPH Zéralda, Alger, Algérie.

Introduction : Le diabète gestationnel (DG) précoce diagnostiqué au 1er trimestre (T1) est une entité controversée. Certaines patientes ayant un DG découvert au T1 ont une HGPO normale au 2ème trimestre (T2). Notre objectif était de déterminer les facteurs prédictifs de la persistance des troubles de la tolérance glucidique au T2, et de définir le seuil de la glycémie au premier trimestre le plus prédictif des troubles de la tolérance glucidique.

Matériel et méthode

Dans cette étude descriptive, nous avons inclus toutes les parturientes sans antécédent de diabète, présentant une glycémie à jeun au T1 comprise entre 0,92 et 1,25gr/l , HGPO a été réalisée entre 24 et 28 SA. Les données ont été analysées à l’aide du logiciel SPSS v22, afin de mener une régression logistique binaire et une analyse ROC.

Résultats

Parmi les 212 parturientes consultantes, 47,6% soit 101 patientes ont eu une HGPO normale au T2 contre cent onze (52,4%) d’HGPO pathologiques. En analyse multivariée, l’IMC ≥ 25Kg/m² (ORa = 2,30) et la présence d’ATCD de macrosomie antérieure à cette grossesse (ORa = 2,316) étaient des facteurs prédictifs indépendamment liés au DG du T2. L'analyse ROC a révélé un seuil de glycémie à jeun de 94,5 mg/dL avec une sensibilité de 93,7% et une spécificité de 14,9 % pour prédire le diabète gestationnel au T2.

Conclusion :

Le seuil glycémique de 92mg/dl semble être le plus approprié pour prédire une HGPO pathologique au T2, mais cela se fait au dépend de la spécificité, d’où le nombre élevé de patientes avec HGPO normale. L’identification de patientes les plus susceptibles de garder des troubles de la tolérance glucidique au T2 devrait donc se baser sur la présence de facteurs de risque et non pas sur le seuil glycémique.

P-101

Évaluation du dépistage de l’hypothyroïdie au cours de la grossesse

Auteur:

Amina KHELLAF

Service d'endocrinologie diabétologie CHU Benimessous

Co-auteurs :
Nabyla Feghoul 2, Samia Achir 1

1 : Service d’Endocrinologie-diabétologie, CHU Benimessous, Alger, Algérie. 2 : Service de gynécologie obstétrique EPH Zéralda, Alger, Algérie.

 

Introduction : la prévalence de l’hypothyroïdie au cours de la grossesse est estimée entre 2 et 3%. L’impact sur le fœtus et le nouveau-né des carences en hormones thyroïdiennes maternelles peut être grave. Ceci justifie la reconnaissance et la prise en charge thérapeutique précoces des hypothyroïdies maternelles. Un dépistage ciblé chez les gestantes présentant des facteurs de risque (FDR) d’hypothyroïdie est recommandé dès le début de la grossesse.

 

Matériel et méthode : étude transversale, observationnelle. Dont l’objectif est d’évaluer les pratiques concernant le dépistage de l’hypothyroïdie au cours de la grossesse. Les gestantes consultant au delà de 14 SA ont été interrogées sur la réalisation ou non d’un bilan thyroïdien au cours du premier trimestre, les résultats de ce dernier si fait et la mise en route ou non d’un traitement substitutif. Les facteurs de risques d’hypothyroïdie ont été recherchés.

Résultats :

111 patientes incluses.

64 avaient au moins un FDR, parmi lesquelles 12 patientes (18%) n’ont pas bénéficié d’un dosage de la TSH. 48 patientes avec FDR ont eu un bilan thyroïdien retrouvant une TSH >4mUI/l chez 11 d’entre elles, dont 2 n’ont pas été traitées par Levothyroxine.

47 patientes n’avaient aucun FDR, 26 ont bénéficié d’un dosage de la TSH, revenu élevé chez 2 patientes mises sous traitement.

Conclusion : On note que les recommandations concernant le dépistage de l’hypothyroïdie au cours de la grossesse restent imparfaitement appliquées. Un nombre non négligeable de patientes avec FDR ne bénéficient pas du dépistage de l’hypothyroïdie et certaines patientes avec des TSH élevées ne sont pas mises sous traitement.

 

P-102

Les paragangliomes : Des tumeurs rares au parcours complexe

Auteur:

Bendaas R, Zemiri M, Chaouki D

Service d’Endocrinologie & Maladies métaboliques, CHU de Batna – Algérie

Co-auteurs :
Bendaas Rania, Zemiri Maroua , Chaouki Dallel

Service d’Endocrinologie & Maladies métaboliques, CHU de Batna – Algérie

Les paragangliomes : Des tumeurs rares au parcours complexe 

Bendaas R, Zemiri M, Chaouki D

Service d’Endocrinologie & Maladies métaboliques, CHU de Batna – Algérie

 

Les paragangliomes (PG) sont des tumeurs neuroendocrines rares, se développant à partir des ganglions sympathiques ou parasympathiques. Leur présentation clinique est variable conduisant souvent à des errements diagnostiques et à une prise en charge tardive.

Notre objectif est de déterminer les aspects clinico-biologiques et radiologiques des paragangliomes.

Notre étude rétrospective (Janvier 2004 – Mai 2025) a concerné 91 patients présentant un paragangliome qui ont tous bénéficié d’explorations biologiques (dosage des métanéphrines plasmatiques et/ou urinaires) et radiologiques (TDM et/ou IRM + scintigraphie à la MIBG).

L’âge médian est de 48 ans (extrêmes : 14 – 67) avec prépondérance féminine (sex-ratio = 5F/1H). Le tableau clinique y est parfois caractéristique avec une triade de Ménard constatée dans 86 %. L’HTA est permanente (79 %) et résistante à la bithérapie (56%) et/ou à la trithérapie (18 %).

La découverte était incidentale : lors d’une imagerie cervicale et/ou abdomino-pelvienne (n=14) ou d’un dépistage génétique (n=3) pour une forme familiale de phéochrmocytome.

Les dosages urinaires et/ou plasmatiques des métanéphrines ont permis le diagnostic positif (94%). La TDM cervico-thoraco-abdominopelvienne et/ou la scintigraphie à la MIBG ont confirmé le diagnostic et précisé le siège des lésions : extra-surrénalien : glomus carotidien, (n=4), pré-aortique (n=2), paravertébral (n=1) , surrénalien unilatéral (n=70). La bilatéralité du phéochromocytome (n=7) est l’apanage exclusif d’une forme familiale sur 3 générations.

Les endocrinopathies concomitantes objectivées sont : hyperthyroïdies (n=15), syndrome de Sipple (n=5), corticosurrénalome (n=2).

Après cure chirurgicale, l’examen anatomo-pathologique a corroboré la bénignité (96%). Le suivi longitudinal (1-18 ans) a montré 80 guérisons,4 récidives (forme familiale) et 7 perdus de vue.

L’absence de laboratoire de biologie moléculaire et d’imagerie très performante incitent à une analyse minutieuse des investigations radio-biologiques disponibles (voire leur répétition), particulièrement dans les formes familiales et/ou pauci-symptomatiques.

P-103

Corticosurrénalome malin : Un défi diagnostic et thérapeutique

Auteur:

Messous Chahrazed, Chaouki Dalel

service d'endocrinologie et Maladies métaboliques CHU Batna-Algérie

Co-auteurs :
Messous Chahrazed, Chaouki Dalel

service d'endocrinologie et Maladies métaboliques CHU Batna-Algérie

Le corticosurrénalome (CS) est une tumeur rare à potentiel de malignité très élevé. Le tableau clinique est d’installation rapide, mais peut être paucisymptomatique, parfois.

Notre objectif est de déterminer les aspects cliniques, hormonaux, radiologiques et thérapeutiques dans les corticosurrénalomes.

Notre étude rétrospective (Janvier 2023 – Mai 2025) a concerné 03 patients présentant un CS qui ont tous bénéficié d’explorations clinico-biologiques, radiologiques et d’une prise en charge thérapeutique.

L’âge médian est de 48 ans (extrêmes=42-64) avec un sex-ratio = 2F/1H. Les principales circonstances de découvertes sont : la pesanteur abdominale (n=1) ; les épigastralgies (n=1) et les malaises avec sueurs profuses (n=1). Le motif d’hospitalisation chez tous les patients est l’individualisation à l’imagerie (TDM et/ou IRM) d’un processus expansif isolé rétropéritonéal d’origine surrénalienne probable.

L’examen clinique a révélé l’existence d’une masse palpable dure indolore (n=2) ; un hirsutisme d’apparition récente et d’aggravation rapide avec acné (n=1). Le bilan hormonal a confirmé l’hypersécrétion des stéroïdes (cortisol, testostérone, SDHEA) et l’augmentation de la méthyl dopamine urinaire dans un cas. A l’imagerie, la TDM abdominale met en évidence : une masse surrénalienne dépassant 4 cm (n=2), hétérogène avec des zones de nécrose (n=1) ; des métastases osseuses (n=1) et hépatique (n=1). Le traitement proposé est : la chirurgie (n=2), la chimiothérapie (n=1) et nous avons

déploré 02 décès avant toute prise en charge chirurgicale.

Notre travail confirme l’absence de parallélisme entre le volume tumoral et le syndrome endocrinien. Le corticosurrénalome est de diagnostic souvent tardif, peut être infraclinique. Il nécessite une prise en charge spécialisée multidisciplinaire et un suivi longitudinal approprié.

P-104

Profil épidémiologique, clinique et thérapeutique de l’acromégalie : à propos de 20 cas

Auteur:

Dr YOUSRA HADDADI

service de diabétologie endocrinologie et maladie métabolique CHU TIZI OUZOU

Co-auteurs :
Pr AICHA BOUZID Dr YACINE RAHEM Dr HASSINA TOUAT Dr KENZA HELAL

service de diabétologie endocrinologie et maladie métabolique CHU TIZI OUZOU

Profil épidémiologique, clinique et thérapeutique de l’acromégalie : à propos de 20 cas

Introduction

L’acromégalie est une pathologie endocrinienne rare, caractérisée par une hypersécrétion de GH, souvent secondaire à un adénome hypophysaire. Son incidence est estimée à 3-4 nouveaux cas par million d’habitants par an ,diagnostiquée entre 40 et 50 ans.

Méthode

étude descriptive rétrospective sur 20 cas d’acromégalie, hospitalisés ou suivis en consultation au service d’endocrinologie du CHU de Tizi Ouzou. L’objectif était d’analyser les caractéristiques épidémiologiques, les modalités diagnostiques et les stratégies thérapeutiques associées à cette pathologie .

Résultats

L’étude a révélé une répartition équilibrée de l’acromégalie entre les sexes, avec une prédominance dans la tranche d’âge de 37 à 51 ans et un âge moyen de 38,6 ans. L’étiologie principale était un macro-adénome hypophysaire, représentant 90 % des cas. Au moment du diagnostic, les complications cardiaques étaient les plus fréquentes (55 %), tandis que les complications vasculaires et les lithiases rénales étaient rares (2 %).

La majorité des patients ont bénéficié d’une chirurgie hypophysaire isolé ou combiné a un traitement médical.  70 % des patient étaient en rémission complète a an de suivi ; cependant la maladie restée évolutive.

Conclusion

Cette étude a permis de mettre de préciser les particularités épidémiologiques , diagnostiques et thérapeutiques de l’acromégalie. Elle souligne l’importance de renforcer les efforts pour optimiser la prise en charge de cette pathologie complexe.

 

P-105

ACROMGÉALIE ET TROUBLES DE LA CORNÉE : UNE ASSOCIATION A NE PAS NEGLIGÉE

Auteur:

Dr Ch . Djelti

Service d'Endocrinologie - Diabétologie CHU Tlemcen

Co-auteurs :
Loudjedi Lotfi - Khelil NEH

Service d'Endocrinologie - Diabétologie CHU Tlemcen

INTRODUCTION :

L’acromégalie est une affection endocrinienne rare secondaire a une hypersécrétion d’hormone de croissance, le plus souvent due à un adénome hypophysaire incluant des manifestations ophtalmologiques liés à la compression du chiasma optique par effet de masse. Une exploration ophtalmologique ciblée s’avère essentielle pour évaluer l’atteinte visuelle et orienter la prise en charge thérapeutique. Or, l’accès à ces explorations peut être difficile, notamment en cas de pathologies ophtalmologiques affectant la corné comme les troubles de la réfraction tel que le kératocône.

OBSERVATION

Patiente âgée de 43 ans présentant une acromégalie en rapport avec un macro adénome de 29 x 21 x 37mm, chez qui un kératocône bilatéral stade avancé a été récemment diagnostiqué lors de l’examen ophtalmologique. Cette affection cornéenne a rendu impossible la réalisation d’un champ visuel classique, nécessitant le recours au champ visuel automatisé, et le potentiel évoqué visuel pour évaluer le pronostique visuel. La patiente a été admise au bloc opératoire bénéficiant d’une exérèse sub totale de la tumeur par abord trans-sphénoidal avec un traitement optique utilisant des lentilles sclérales malgré la complexité de son kératocône.

CONCLUSION

Ce cas souligne l’importance d’un suivi ophtalmologique rigoureux en pré et post opératoire chez les acromégales, en particulier en présence de pathologies cornéennes, d’où l’intérêt d’une prise en charge multidisciplinaire bien adaptée.

Mots clés : Acromégalie- trouble de la réfraction- pronostic visuel- suivi.

P-106

DEFICIT ISOLÉ EN HORMONE DE CROISSANCE (GH) ET DYSGYNÉSIE DU CORPS CALLEUX « A PROPOS D’UN CAS »

Auteur:

Benchikh Réda

Service d'Endocrinologie - Diabétologie CHU Tlemcen

Co-auteurs :
Dr Loudjedi Lotfi , Pr Khelil NEH

Service d'Endocrinologie - Diabétologie CHU Tlemcen

ABSTRACT :

Le retard statural est l’un des motifs les plus fréquents de consultation en endocrinologie pédiatrique, alors que le déficit en hormone de croissance (GH) ne représente qu’environ 20 % des causes de petite taille.

Dans de très rares cas, ce déficit hormonal s’associe à une dysgénésie du corps calleux, qui demeure néanmoins l’une des malformations cérébrales les plus fréquentes, avec une incidence estimée entre 0,5 et 70 pour 10 000 dans la population générale.

Cette association peut s’intègre dans un contexte génétique, impliquant des mutations affectant des gènes codant pour des facteurs de transcription, dont le rôle est essentiel au cours de l’ontogenèse hypophysaire. De plus, ces anomalies génétiques peuvent être responsables de syndromes polymalformatifs extra hypophysaires, tels que la dysplasie septo-optique, laquelle peut inclure une dysgénésie du corps calleux.

 

Nous rapportons le cas d’un adolescent de 15 ans, suivi pour un retard statural secondaire à un déficit isolé en GH, l’examen du patient ne retrouve aucune malformation cliniquement évidente et chez qui l’IRM hypothalamo-hypophysaire a révélé une dysgénésie du corps calleux ainsi qu’un aspect quadrangulaire des carrefours ventriculaires, sans anomalie de la tige pituitaire ou de l’hypophyse.

 

Cette observation souligne l’importance du développer le diagnostic génétique ce qui peut aider le clinicien à intervenir avant l’apparition d’autres déficits hypophysaires, et à rechercher d’éventuelles malformations extra hypophysaires associées.

 

Mots-clés : Déficit en GH – Dysgénésie de corps calleux – Retard statural

P-107

APOPLÉXIE HYPOPHYSAIRE A PROPOS DE SIX OBSERVATIONS

Auteur:

Zekri Sara

Service d'Endocrinologie - Diabétologie CHU Tlemcen

Co-auteurs :
Dr Djelti.Chems eddine, Dr Zouani Rafah, Dr Armouche Hala, Pr Khelil NEH, Dr Loudjedi Lotfi, Dr Baghdad Fatéma

Service d'Endocrinologie - Diabétologie CHU Tlemcen

Introduction :  L’apoplexie hypophysaire est une pathologie polymorphe, pouvant se présenter sous forme d’urgence médico-chirurgicale ou de manière plus discrète. Sa faible fréquence et la diversité de ses manifestations justifient l’intérêt d’études descriptives pour améliorer la compréhension de ses différentes expressions, ainsi que les modalités de prise en charge.

Patients et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive avec recrutement exhaustif. Les aspects cliniques, biologique, radiologiques, thérapeutiques et évolutifs ont été analysés.

Résultats : Six cas d’apoplexie hypophysaire ont été recensés : 4 femmes (66,7 %) et 2 hommes (33,3 %), âgés de 29 à 70 ans (âge moyen de 46,2 ans). Des céphalées intenses et des troubles visuels de gravité variable étaient présents chez 4 patients (66,7 %). Tous les patients présentaient un ou plusieurs déficits hormonaux, dont un cas de panhypopituitarisme (16,7 %). L’apoplexie est survenue sur un macroprolactinome dans 3 cas (50 %), sur un adénome non fonctionnel dans 1 cas (16,7 %), au troisième trimestre de la grossesse dans 1 cas (16,7 %) et en post-partum immédiat dans 1 cas (16,7 %). L’IRM hypophysaire était évocatrice dans tous les cas. Une seule patiente (16,7 %) a nécessité une prise en charge médico-chirurgicale en urgence. L’évolution visuelle était variable, et aucune déficience hormonale n’a régressée au cours du suivi.

Conclusion : L’apoplexie hypophysaire impose une prise en charge multidisciplinaire. La création de registres cliniques est essentielle pour mieux caractériser les cas, optimiser les décisions thérapeutiques et assurer un suivi à long terme.

Mot clés : apoplexie hypophysaire, polymorphisme clinique, diversité étiologique.

 

P-108

L'APOPLEXIE HYPOPHYSAIRE GRAVIDIQUE SUR HYPOPHYSE SAINE: A PROPOS D'UN CAS

Auteur:

Zouani Rafah

Service d'Endocrinologie - Diabétologie CHU Tlemcen

Co-auteurs :
Khelil NEH

Service d'Endocrinologie - Diabétologie CHU Tlemcen

Introduction :

L'apoplexie hypophysaire est une urgence neuro-endocrinienne rare, avec une prévalence estimée à 1/10 000 grossesses à terme, survenant en moyenne à 24 semaines de gestation.

Elle correspond à une hémorragie ou un infarctus aigu de l’hypophyse, causant une expansion rapide du contenu de la selle turcique. Elle se manifeste classiquement par des céphalées, troubles visuels et hypopituitarisme. Souvent associée à un adénome, elle peut survenir sans lésion visible, notamment durant la grossesse. Certains  facteurs favorisants ont été incriminés tels que le diabète, l' hypertension, les troubles hémorragiques et les anticoagulants.

Observation :

Nous rapportons le cas d’une Patiente de 29 ans, DT1 depuis 10 ans sous insulinothérapie , hospitalisée à 35 SA pour céphalées, photophobie, vomissements. Un scanner cérébral réalisé est revenu normal. L’évolution a été marqué par une mort fœtale in utero.

L’IRM cérébrale a permis le diagnostic d'une apoplexie hypophysaire sans adénome et le bilan hormonal montre une insuffisance antéhypophysaire globale nécessitant un traitement substitutif par hydrocortisone, lévothyroxine et estroprogestatifs.

 conclusion :

Ce cas illustre la difficulté diagnostique de l'apoplexie en l'absence de lésion hypophysaire tumoral pré-éxistante . La grossesse induit une hyperplasie physiologique hypophysaire augmentant le risque d’apoplexie sans adénome.

Le diabète pourrait favoriser ce risque via une microangiopathie ou un stress métabolique.

L’IRM est l’examen clé permettant de distinguer cette entité d’autre urgences obstétricales. Par ailleurs, une prise en charge rapide conditionne le pronostic materno-fœtal.

P-109

SILENCE TUMORAL, FUREUR HORMONALE : A PROPOS D’UN CAS DE PHEOCHROMICYTOME SUR UNE NEUROFIBROMATOSE TYPE 1.

Auteur:

Dr Mokrane Amel

Service d'Endocrinologie et Diabetologie ; CHU Beni Messous

Co-auteurs :
Dr Amrouche Zahra , Dr Khellaf Amina ,Pr Achir Samia

Service d'Endocrinologie et Diabetologie ; CHU Beni Messous

SILENCE TUMORAL, FUREUR HORMONALE : A PROPOS D’UN CAS DE PHEOCHROMICYTOME  SUR UNE NEUROFIBROMATOSE TYPE 1.

Dr A. Mokrane ;Dr Z. Amrouche ;Dr A. Khellaf ; S. Achir

Service d’endocrinologie-Diabétologie, CHU Beni Messous

Introduction :

La neurofibromatose de type1 (NF1) ,maladie autosomique dominante prédisposant à des tumeurs multiples, coexiste avec des affections endocriniennes  dont le phéochromocytome qui survient dans  0,5 à 5 % des cas.

Observation :

Nous rapportons le cas d’un patient de 49 ans, porteur de NF1, présentant des taches cafés au lait avec neurofibromes cutanés ;admis pour prise en charge d’un incidentalome surrénalien,L’imagerie faite devant une douleur thoracique ,a mis en évidence deux masses surrénaliennes gauches bien limitées (54 et 31 mm), à densité spontanée ≈30 UH et washout absolu et relatif  de 19 % et 11 % respectivement, à l’examen clinique ,la triade de Menard était présente, sur le plan  biologique  Métanéphrines et Normétanéphrines sont  à  54 *N , 4,9*N respectivement. Une surrénalectomie gauche  a été indiquée .l’aspect immunohistochimique à L’ étude anatomocytopathologique ,revenue en faveur d’un phéochromocytome .

Discussion :

Le phéochromocytome associé à la NF1 présente souvent un tableau atypique, Asymptomatique dans 80% des cas a et dans plus de la moitié des cas non sécrétants. Lorsqu’ils sont sécrétants, ils sont le plus souvent asymptomatique ; Cette observation souligne la nécessité d’une vigilance clinique et radiologique dans la NF1, même en l’absence de symptômes typiques d’hypercatécholaminergie . Une approche multidisciplinaire individualisée est essentielle.

 

Bibliographie :

-Fertitta L, Wolkenstein P. Neurofibromatose de type 1 : des avancées récentes. La Rev Prat. 2025 Mar 24. Disponible sur : https://www.larevuedupraticien.fr

-Haute Autorité de Santé. Protocole national de diagnostic et de soins : Neurofibromatose de type 1. 2021. Disponible sur : https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-07/pndsnf1final.pdf

P-110

Facteurs prédictifs d’échec de l’irathérapie dans la maladie de Basedow : Expérience du service d’endocrinologie de l’hôpital central de l’armée.

Auteur:

S. Semrouni

Hopital central de l'armée

Co-auteurs :
H.Brahimi. O.Amiar A. Bouchenna B. Ghenam A. Boumesbah  A. Khelladi M.Medjaher M.Bensalah

Service d'endocrinologie HCA, Service de médecine nucléaire HCA

Introduction :
La maladie de Basedow est une cause majeure d’hyperthyroïdie auto-immune. Le traitement par irathérapie représente une option radicale fréquemment utilisée, bien qu’elle puisse être associée à des échecs thérapeutiques dans certaines situations cliniques.

Objectif :
Identifier les facteurs cliniques, biologiques et morphologiques prédictifs d’échec du traitement par irathérapie chez les patients atteints de la maladie de Basedow hospitalisés au niveau du service d’endocrinologie de l’Hôpital Central de l’Armée entre 2017 et 2023.

Méthodes :
Étude rétrospective descriptive portant sur 143 patients. Les données recueillies incluaient les antécédents auto-immuns, les caractéristiques cliniques (thyrotoxicose, goitre, orbitopathie), biologiques (TSH, FT4, TRAK, ATPO), échographiques et scintigraphiques. Une régression logistique a été utilisée pour identifier les facteurs associés à l’échec de l’irathérapie.

Résultats :
L’irathérapie a été utilisée chez 72,7 % des patients, avec une dose moyenne administrée de 12,6 mCi. Une seconde cure a été nécessaire dans 18,6 % des cas. Le délai moyen d’apparition de l’hypothyroïdie post-thérapeutique était de 3 mois. Les facteurs significativement associés à l’échec de l’irathérapie étaient : Le sexe masculin, la sévérité de la thyrotoxicose (FT4 > 70 pmol/L ), un volume thyroïdien élevé (> 50 cc).

Conclusion :
L’irathérapie constitue une stratégie thérapeutique efficace dans la majorité des cas. Toutefois, certains facteurs tels que le sexe masculin, la sévérité biologique de l’hyperthyroïdie et la taille importante du goitre doivent alerter les cliniciens sur un risque accru d’échec, nécessitant un suivi rapproché et éventuellement une seconde cure ou une alternative chirurgicale.

 

P-111

SYNDROME DE MCCUNE ALBRIGHT, A PROPOS D’UN CAS

Auteur:

MOUATS Chems Eddine

CHU Constantine, Service d'Endocrinologie - Diabétologie

Co-auteurs :
BOULKADID Soumia, KHENSAL Sabrina, NOURI Nassim

CHU Constantine, Service d'Endocrinologie - Diabétologie

Introduction :

Le syndrome de McCune Albright est une entité rare, due à une mutation somatique activatrice de gène GNAS. Il se caractérise classiquement par une triade de signes: dysplasie fibreuse des os, taches café-au-lait sur la peau, et troubles endocriniens d’hypersécrétion. L’expression clinique est très variable d’un individu à l’autre, en fonction du moment où la mutation est survenue au cours du développement embryonnaire. La prise en charge est multidisciplinaire visant à traiter les symptômes et prévenir les complications.

 

Observation

Il s’agit de la fille A.I., vue à 8 ans pour hyperthyroïdie périphérique.

Avec des antécédents de fractures pathologiques multiples des membres et d’une inégalité des membres inférieurs suggérant une dysplasie fibreuse osseuse, elle présente à l’examen des taches café au lait en carte géographique déchiquetées, respectant la ligne médiane, localisées à gauche du visage au sommet des fesses.

Sur le plan pubertaire, la patiente est au stade Tanner 2 à 8 ans, avec antécédents de deux saignements génitaux, un kyste ovarien et une ligne de vacuité à l’échographie. L’exploration hormonale montre une puberté précoce périphérique : œstradiol élevé (62 pg/ml), gonadotrophines freinées.

Le diagnostic de syndrome de McCune-Albright est retenu devant ce tableau clinico-biologique.

Elle a bénéficié d’une thyroïdectomie totale, d’une correction chirurgicale de l’inégalité des membres, et d’un traitement par Létrozole (inhibiteur de l’aromatase) pour la puberté.

Le suivi sur deux ans (âge actuel : 10 ans) montre une stabilité pubertaire sans saignements, avec une hypothyroïdie et une hypocalcémie post-chirurgicales bien contrôlées sous traitement.

 

Discussion

Le syndrome de McCune-Albright est une affection complexe, dont la présentation clinique peut varier considérablement selon les individus. Bien qu’il n’existe pas de traitement curatif à ce jour, une prise en charge adaptée et multidisciplinaire permet d’améliorer la qualité de vie des patients et de limiter les complications.

P-114

TERIPARATIDE dans l’hypoparathyroïdie réfractaire post-opératoire d’une chirurgie parathyroïdienne ¾ chez un patient atteint de NEM1 : A propos d’un cas et revue de littérature.

Auteur:

L.Boussis

Service d'endocrinologie , Hopital central de l'armée

Co-auteurs :
K.Benabdelatif1 , M.Dahmani1, Ranai2, Belatataf2, M.Bensalah2

1 Service d’endocrinologie , Hopital central de l’armée 2 Service de chirurgie générale B , Hopital central de l’armée

Introduction

La néoplasie endocrine multiple de type 1 (NEM1) est une maladie génétique rare caractérisée par l'association d’une hyperparathyroïdie primaire (HPTP), de tumeurs neuroendocrines (TNE) et d’un adénome hypophysaire. L’HPTP est la première manifestation clinique et nécessite une chirurgie parathyroïdienne ¾ exposant au risque d’hypoparathyroïdie postopératoire, dont la gestion représente un véritable défi pour le praticien.

Observation

Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 39 ans, suivi pour NEM1 associant une HPTP en rapport avec quatre adénomes parathyroïdiens, un gastrinome ; des TNE pulmonaires et un adénome hypophysaire. Il a bénéficié d'une para thyroïdectomie 3/4 avec thymectomie, compliquée d'une hypoparathyroïdie postopératoire évoluant rapidement vers un hungry bone syndrome (HBS), avec une calcémie totale à 1,26 mmol/L, un calcium ionisé à 0.25 mmol/l, une calciurie nulle, et PTH normale à 17 pg/ml. La gestion a nécessité une supplémentation progressive et importante en calcium oral jusqu’à 10.5 g/j, alfacalcidol (4 µg/j), et calcitriol (0,75 µg/j) associé à un traitement par voie parentérale  apportant 2gr de calcium/j. Devant la persistance de l’hypocalcémie, un traitement par TERIPARATIDE 20 µg deux fois par jour a été instauré, permettant une normalisation progressive de la calcémie atteignant 2.05 mmol/l avec sevrage de la supplémentation calcique en IV. L’évaluation à 6 mois post-opératoire sous 04 gr de calcium, alfacalcidol 1 µg/j et calcitriol 0,75 µg/j, retrouve des taux de calcémies limites inférieures à 1.99 mmol/l sans manifestations cliniques.

Conclusion

L’hypoparathyroïdie postopératoire reste une complication redoutable de la chirurgie parathyroïdienne dans la NEM1. Sa sévérité est exacerbée en cas de HBS, par déminéralisation osseuse massive liée à la suppression brutale de la PTH. Le recours à la tériparatide, analogue recombinant de la PTH (1-34), permet une restauration rapide de l’équilibre phosphocalcique en stimulant l’ostéoformation  . Cette stratégie représente une alternative efficace en cas d’échec de la supplémentation conventionnelle.

P-115

IRRADIES A PLUS DE 1000 mCi : PROFIL ET DEVENIR DES PATIENTS ATTEINTS DE CANCER THYROIDIEN DIFFERENCIE

Auteur:

L.Boussis

Service d'endocrinologie , Hopital central de l'armée

Co-auteurs :
A.Bouchenna1 , B.Ghennam2 , A.Tibouk3 ,W.Khenenou1, Medjaher2, M.Bensaleh1

1 Service d’endocrinologie , Hopital central de l’armée 2 Service de médecine nucléaire , Hopital central de l’armée 3 Service d’anatomo - pathologie , Hopita militaire d’Oran

Introduction

L'irathérapie constitue une pierre angulaire du traitement des cancers différenciés de la thyroïde (CDT) à risque élevé. Toutefois, chez certains patients, la réponse peut être incomplète, imposant des cures iteratives. Le dépassement du seuil de 1000mCi soulève la question du bénéfice risque . Notre objectif est de décrire les caractéristiques cliniques, évolutives et thérapeutiques de patients atteints de CDT ayant reçu une dose cumulée >1000 mCi d’iode131.

Mrateriel et méthode

Un total de 6patients suivis dans le service d’endocrinologie de l’Hôpital Central de l’Armée, atteints de CDT et ayant reçu un cumul d’irathérapie >1000mCi.

Resultat

Des 6 patients 5 femmes et un homme, âge moyen de 64,5 ans, classé à haut risque selon ATA2015, métastatiques: osseuses dans les six cas, pulmonaires dans deux cas, ganglionnaires dans trois cas, et cérébrales dans un cas. Le taux de thyroglobuline initial était supérieur à 500 ng/mL chez cinq patients. Tous ont reçu entre 1000 et 1300 mCi d’iode 131, répartis sur six à huit cures. L’évolution biologique a montré la baisse progressive de la thyroglobuline jusqu’à moins 100ng/ml chez 4patients ,avec diminution des foyers d’hyperfixation à la scintigraphie post-thérapeutique. Le caractère réfractaire a été retenu chez 4patients.

Discussion conclusion

La poursuite de l’irathérapie au-delà de 600mCi reste controversée. L’analyse de notre série montre que malgré une décroissance partielle de la Tg, la fixation persiste dans la majorité des cas, témoignant d’une activité résiduelle. La tolérance clinique à ces doses cumulées a été acceptable, mais le bénéfice oncologique reste limité. La détection précoce du statut réfractaire, l’accès aux thérapies ciblées et une prise en charge multidisciplinaire sont crucials pour optimiser le pronostic.

 

P-116

HYPOPLASIE HYPOPHYSAIRE REVELANT UN SYNDROME DE TURNER MOSAÏQUE : A PROPOS D’UN CAS

Auteur:

BERKOUNE.F

Service de médecine, hôpital mère-enfants de l'armée

Co-auteurs :
TAAZIBT.A (1), BENSALAH.M (2), CHANEGRIHA.M (1).

(1) Service de médecine, hôpital mère-enfants de l'armée. (2) Service endocrinologie, hôpital central de l'armée.

Introduction :

Le syndrome de Turner (ST) est une anomalie chromosomique caractérisée par la perte totale ou partielle d’un chromosome X, responsable d’un retard staturo-pubertaire (RSP) secondaire à une résistance à l’hormone de croissance (GH). Le déficit en GH avec atteinte hypophysaire n’est pas habituel.

 

Observation :

Nous rapportons le cas d’une patiente suivie depuis l’âge de 9 ans pour un RSP sévère (-3DS). Le caryotype constitutionnel initial a montré une formule 46XX. Deux tests de stimulation (glucagon et insuline) ont objectivé un déficit partiel en GH. L’IRM cérébrale a montré une hypoplasie hypophysaire. La patiente a été mise sous GH (0,035 mg/kg/j). À 11 ans, une insuffisance corticotrope a été diagnostiquée, ayant nécessité un traitement par hydrocortisone. À 13 ans, un hypogonadisme hypergonadotrope a été diagnostiquée, l’échographie pelvienne révélant l’absence d’utérus et d’ovaires, L’IRM pelvienne a montré un utérus sans visualisation des ovaires. Le caryotype FISH a finalement confirmé un syndrome de Turner mosaïque à 36 %. La prise en charge a été adaptée : augmentation de la GH à 0,05 mg/kg/j, induction pubertaire, et accompagnement psychologique.

 

Discussion – Conclusion :

Le déficit en GH chez les patientes atteintes de ST est rare et ne doit pas être attribué systématiquement à une résistance périphérique. La coexistence d’un hypogonadisme, d’anomalies pelviennes et de troubles de croissance doit faire envisager un ST, même en cas de caryotype initial normal. Le recours au caryotype FISH s’impose en cas de doute clinique. Ce cas souligne l’importance d’une approche multidisciplinaire et rigoureuse dans l’évaluation d’un retard staturo-pubertaire.

P-117

QUAND L’HYPERPLASIE DES SURRENALES PAR BLOC EN 11 BETA HYDROXYLASE SURPREND : 2 CAS D’HCS AVEC PERTE DE SEL

Auteur:

BERKOUNE Fatma

Service de médecine, hôpital mère-enfants de l'armée

Co-auteurs :
TAAZIBT.Akli (1), BENSALAH.Meriem (2), CHANEGRIHA.Mounira (1).

(1) Service de médecine, hôpital mère-enfants de l'armée. (2) Service endocrinologie, hôpital central de l'armée.

Introduction

Le déficit en 11β-hydroxylase, est la deuxième forme la plus fréquente des hyperplasies congénitales des surrénales (HCS). Cette forme est souvent associée à l'hypertension artérielle. Quelques rares cas révélés par un syndrome de perte de sel ont été décrit.

 

Observation :

Patient 1 : âgée de 6 ans, suivie depuis la naissance pour anomalie de la différenciation sexuelle, a présenté à l’âge de 3 semaines un syndrome de perte de sel mis sous hydrocortisone, fludrocortisone et NaCl. Le déficit en 21OH a été initialement retenu. Une étude moléculaire a mis en évidence une mutation sévère à l’état hétérozygote, ce qui apparaissait discordant avec le phénotype observé.

Une réévaluation hormonale après sevrage du traitement a retrouvé un composé S élevé à 13,2 nmol/L. Ces résultats ont permis de retenir le diagnostic définitif d’HCS par déficit en 11β-OH.

Patient 2 : âgé de 16 mois, ayant présenté à l’âge de 3 semaines un syndrome de perte de sel. Le bilan retrouvait :

  • Un cortisol à 8 h à 115 nmol/L
  • Une ACTH à 2072 pg/mL.
  • 17-hydroxyprogestérone : 3,27 ng/mL

Nourrisson mis sous hydrocortisone, fludrocortisone et NaCl.

Le résultat du composé S, revenu secondairement à 5 ng/mL, a permis de confirmer le diagnostic d’HCS par bloc en 11βOH.

 

Discussion

L’HCS par bloc en 11βOH est à l’origine d’une altération de la synthèse du cortisol et de l’aldostérone, avec accumulation de composé S et DOC. Ce dernier, a une activité minéralocorticoïde pouvant entraîner une HTA.

Néanmoins, certaines présentations néonatales, peuvent associer un syndrome de perte de sel en lien avec un déficit fonctionnel transitoire en minéralocorticoïdes. Ce profil clinique peut alors imiter la forme classique du déficit en 21-hydroxylase. Ce n’est qu’à la lumière du résultat du composé S élevé que le diagnostic définitif d’HCS par bloc en 11βOH a pu être retenu.

P-118

Adénomes parathyroïdiens de localisation intra-thyroïdienne : A propos de cinq cas.

Auteur:

Wiem Khenenou

Hôpital central de l'armée service d'endocrinologie

Co-auteurs :
Katia Benabdelatif, Brahim Ghanam, Mehdi Dahmani, Meriem Bensalah

Hôpital central de l'armée services d'endocrinologie et de médecine nucléaire

Adénomes parathyroïdiens de localisation intra-thyroïdienne :
A propos de cinq cas.
W.Khenenou, K.Benabdelatif, B.Ghanam, M.Dahmani,
M.Bensalah
Introduction :
Les adénomes parathyroïdiens intra thyroïdiens sont rares et représente 5% des adénomes
ectopiques. Cette localisation inhabituelle peut rendre le diagnostic plus compliqué.
Matériels et méthode :
Nous rapportons le cas de cinq patientes atteintes d’une hyperparathyroïdie primaire en rapport
avec des adénomes parathyroïdiens de localisation intra-thyroïdienne. Les caractéristiques
anamnestiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques sont évaluées.
Résultats :
L’âge moyen au moment du diagnostic est de 69 ans [54-85]. Les antécédents personnels de
lithiases rénales sont retrouvés dans 80 % des cas. 60 % des patientes sont diabétiques et 40 %
présentent une hypertension artérielle. Les explorations biologiques retrouvent un profil d’une
hyperparathyroïdie primaire avec un taux de parathormone sanguine moyen à 1178.5 pg/ml
[500-2190], une calcémie sanguine moyenne à 3.11 mmol/l (2.71 - 3.64), une phosphatémie à
0.79 mmol/l (0.43 - 1.18), un taux d’albumine à 44 g/l, une 25 OH vitamine D à 21.5 ng/ml (19-
49.1) et une calciurie des 24 heures moyenne à 400 mg/24 heures. Sur le bilan morphologique,
l’échographie cervicale a permis de localiser des adénomes parathyroïdiens intra thyroïdien avec
une taille moyenne de 15.6 mm. Le dosage de la PTH in situ chez deux patientes a permis de
localiser ces adénomes chez les patientes avec discordance échographie scintigraphie.La
scintigraphie parathyroïdienne a permis de localiser l’adénome parathyroïdien chez O3 (60%) des
patientes. Une thyroïdectomie totale est réalisée chez 4 patientes et une hémityroidectomie
droite est réalisée chez une patiente. L’examen anatomopathologique confirme l’adénome
parathyroïdien intra thyroïdien. L’évolution est favorable chez quatre patientes. Une patiente a
présenté une récidive controlatérale d’un adénome parathyroïdien basi-inferieur droit.
Conclusion :
Les adénomes parathyroïdiens de localisation intra thyroïdienne sont rares. Ces cinq cas
viennent enrichir les données de la littérature concernant cette localisation ectopique. Leur
diagnostic repose sur l’individualisation de nodule intra thyroïdien en absence de localisation
habituelle avec une PTH in situ élevée avec ou sans concordance scintigraphique avec
confirmation antomo-pathologique.

P-119

Prise en charge des insulinomes dans le service d’Endocrinologie-Diabétologie du CHU Oran : à propos de six cas

Auteur:

Safar I

Service d’Endocrinologie-Diabétologie Clinique Larribère CHU Oran

Co-auteurs :
Service d’Endocrinologie-Diabétologie Clinique Larribère CHU Oran

Merad MS, Tabache H, M, Benlahouel I, Benabadji N, Benzian Z,Faraoun F, Baghous H

Introduction :

L'insulinome est une tumeur neuroendocrine rare, dont l'incidence est estimée à 4 cas pour un million d'individus chaque année. Elles ont souvent de petites tailles, généralement bénignes et souvent sporadiques.

Patients et méthodes

Il s'agit d'une étude rétrospective concernant des patients porteurs d'un insulinome hospitalisés dans le service d'endocrinologie-diabétologie du CHU Oran sur une période de 4 ans.

Le but de ce travail est d’analyser les aspects cliniques, biologiques et morphologiques des insulinomes.

Résultats :

Nous rapportons le cas de 6 patients porteurs d’insulinome, un sexe-ratio de 1. L’âge moyen au moment du diagnostic est de 41,8 ans. Il s’agissait de cas sporadiques avec une triade de Whipple positive dans tous les cas.

Le délai moyen de diagnostic est de 3,6 ans. L'indice de masse corporelle moyen est de 28,5 kg/m² avec une prise de poids moyenne de 9,4 kg par an. Le bilan biologique a confirmé le diagnostic d'hyperinsulinisme endogène avec peptide C et une insulinémie élevée dans tous les cas, dont 4 sur une épreuve de jeûne.

La tumeur était visualisée dans 100 % des cas chez 5 malades, par écho-endoscopie (n=2), par IRM pancréatique (n=2) et par TDM abdominale (n=1). Pour le sixième malade, l’exploration morphologique est en cours.

Il s’agissait d’une tumeur unique dans 5 cas avec un diamètre < 20 mm. 3 cas se situent en position corporéal et 2 en cas céphalique. L'énucléation a pu être réalisée dans 2 cas.

Enfin, aucun cas ne s’intègre dans la néoplasie endocrinienne multiple de type 1.

Conclusion :

Dans notre série, nous notons que les insulinomes sont des tumeurs de moins de 2 cm uniques et sporadiques, et que leur traitement repose essentiellement sur l’exérèse chirurgicale.

P-120

GYNECOMASTIE PROFIL DES PATIENTS : A PROPOS DE 10 CAS

Auteur:

Tabache H

Service d’Endocrinologie-Diabétologie Clinique Larribère CHU Oran

Co-auteurs :
Merad MS, Saffar I, Benlahouel I, Benabadji N, Benzian Z, Faraoun F, Baghous H

Service d’Endocrinologie-Diabétologie Clinique Larribère CHU Oran

Introduction :
La gynécomastie constitue la pathologie mammaire la plus fréquente chez l’homme, engendrant souvent une gêne psychologique importante.
Le but de notre travail est d’étudier le profil clinique, étiologique et thérapeutique des gynécomasties prises en charge dans notre service.
Matériel et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective sur 3 ans menée au service d’Endocrinologie-Diabétologie du CHU d’Oran portant sur 10 patients hospitalisés pour gynécomastie.
Résultats :
L’âge moyen est de 30,7 ans. La durée d’évolution moyenne est de 2,5 ans.
L’examen clinique retrouve une localisation bilatérale dans 70 % des cas. Aucun cas de galactorrhée provoquée n’est retrouvé. Le micropénis est présent chez 1 patient. 50 % des patients sont en surpoids ou obèses.
Le bilan biologique a révélé la présence d’un hypogonadisme-hypergonadotrope chez 2 patients (20 %), dont un avec un syndrome de Klinefelter, et un hypogonadisme-hypogonadotrope chez 2 autres patients (20 %) avec visualisation d’un macroadénome hypophysaire à l’IRM chez l’un d’eux.
Pour le reste du diagnostic étiologique ,La gynécomastie était secondaire à une cirrhose hépatique sous une spironolactone (10 %), de type pubertaire (10 %), de type sénile (10 %). Par ailleurs, une gynécomastie idiopathique a été retenue chez 30 % des cas, dont une associée à un syndrome de Poland.
Pour le traitement, 4 patients ont bénéficié d’une chirurgie, 2 patients ont reçu un traitement médical par les androgènes, un arrêt progressif de la spironolactone dans 1 cas et une régression spontanée est survenue chez un malade. Enfin, 2 patients ont été perdus de vue.
Conclusion :
La gynécomastie est souvent idiopathique ; cependant, elle peut constituer le mode de révélation d’une pathologie sous-jacente. Toute gynécomastie doit être explorée avec un bilan étiologique précis incluant au minimum le dosage de la testostérone et de l’œstradiol.

P-121

ÉVALUATION CLINIQUE, BIOLOGIQUE ET RADIOLOGIQUE DU SYNDROME DE CUSHING : ETUDE RETROSPECTIVE SUR 10 ANS

Auteur:

Riabi H

Service d’Endocrinologie-Diabétologie Clinique Larribère CHU Oran

Co-auteurs :
Riabi H, Merad MS, , Benlahouel I, Benabadji N, Benzian Z, Faraoun F, Baghous H .

Service d’Endocrinologie-Diabétologie Clinique Larribère CHU Oran

Introduction

Le syndrome de Cushing est une affection rare responsable d'une morbidité significative, notamment métabolique, cardiovasculaire et ostéo-musculaire. Cette étude vise à analyser les caractéristiques cliniques, biologiques et radiologiques des patients atteints du syndrome de Cushing dans notre centre.

Matériels et méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective menée sur une période de 10 années, incluant 42 patients diagnostiqués avec un syndrome de Cushing. Le diagnostic a été posé sur la base de critères cliniques, hormonaux et radiologiques.

Résultats

Parmi les 42 patients inclus, l’âge moyen est de 40,7 ans, avec une prédominance féminine (66,7 %). Les signes cliniques les plus fréquents étaient l’obésité facio-tronculaire dans 69 % des cas, l’érythrose faciale dans 50 % des cas et les vergetures pourpres dans 45,2 % des cas.

Le test de freinage minute était anormal dans 76 % des cas et le CLU élevé dans 60 % des cas.

Les formes ACTH-dépendantes représentent 50 % des cas, dominées par la maladie de Cushing hypophysaire. Les formes surrénaliennes (ACTH-indépendantes) représentent l'autre moitié.

L’imagerie a permis de localiser la lésion dans 69 % des cas, notamment en identifiant, parmi les formes ACTH-dépendantes, 4 macroadénomes hypophysaires et 5 microadénomes. Quatorze patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical : 9 cas de surrénalectomies unilatérales, 1 cas bilatéral, 3 cas de résection d'adénome hypophysaire et enfin 1 cas paranéoplasique secondaire à une masse thymique réséquée. Sur le plan médical, 3 patients ont reçu de la cabergoline, 1 du mitotane et 6 patients du fluconazole.

Conclusion

Le diagnostic du syndrome de Cushing repose sur une démarche rigoureuse et pluridisciplinaire. Un diagnostic précoce reste essentiel pour limiter les complications à long terme.

Cette étude souligne l’importance d’une évaluation complète, notamment en cas de présentation clinique atypique.

P-122

MÉTASTASES INHABITUELLES DES CARCINOMES DIFFÉRENCIÉS DE LA THYROÏDE

Auteur:

S. Semrouni

Service d’endocrinologie, hôpital central de l’armée (HCA), Aïn Naadja, Alger, Algérie

Co-auteurs :
A. Bouchenna 1, B. Ghennam 2, A. Tibouk 3, M. Medjaher 2, M. Bensalah 1

1 Service d’endocrinologie, hôpital central de l’armée (HCA), Aïn Naadja, Alger, Algérie 2 Service de médecine nucléaire, hôpital central de l’armée (HCA), Aïn Naadja, Alger, Algérie 3 Service d’anatomopathologie, hôpital militaire régional universitaire d’Oran (HMRUO), Oran, Algérie

Introduction

Le carcinome différencié de la thyroïde (CPT) a généralement un excellent pronostic. Les métastases à distance sont rares et représentent la principale cause de mortalité spécifique à la maladie. Les sites métastatiques les plus fréquemment touchés sont les poumons et l’os. L'atteinte d'autres sites est peu fréquente et inhabituelle.

Notre objectif était de décrire leurs caractéristiques des métastases inhabituelles.

Matériels et Méthodes

Les informations cliniques de 51 patients atteints de carcinome différencié de la thyroïde métastatique et suivis au niveau de notre consultation ont été analysées à partir des dossiers des patients. Les patients présentant des métastases à distance dans des sites autres que les poumons et/ou l’os ont été inclus.

Résultats et Discussion

Sur un total de 51 patients atteints de CPT métastatique, 11 patients (21%) présentaient des métastases inhabituelles.

La localisation la plus fréquente était les surrénales et le foie (30% chacun).

2 patients (18%) présentaient plus d'un foyer de métastases inhabituelles.

Le diagnostic des métastases a modifié l'approche thérapeutique chez 4 patients (36%).

Un traitement local (chirurgie et radiothérapie), a été administré à 4 patients.

3 patients ont reçu un traitement systémique par inhibiteurs de la tyrosine kinase.

Après un suivi médian de 9 ans, 8 patients (72%) sont décédés.

Conclusion

La peau, le pancréas, les reins, les surrénales et le foie sont considérés comme des sites rares de métastases thyroïdiennes, avec un risque important d'erreur diagnostique et de retard thérapeutique.

Leur identification pourrait avoir un impact significatif sur la prise en charge des patients.

De futures études sont nécessaires pour établir un algorithme thérapeutique capable de promouvoir une prise en charge plus précise et définitive de ces atteintes rares.

P-123

PLACE DE LA RADIOTHÉRAPIE DANS LA PRISE EN CHARGE DU CARCINOME PARATHYROÏDIEN

Auteur:

S. Semrouni

Service d’endocrinologie, hôpital central de l’armée (HCA), Aïn Naadja, Alger, Algérie

Co-auteurs :
K. Benabdelatif 1, M. Dahmani 1, M. Bensalah 1

1 Service d’endocrinologie, hôpital central de l’armée (HCA), Aïn Naadja, Alger, Algérie

Introduction

Le carcinome parathyroïdien est une cause exceptionnelle d’hyperparathyroïdie primaire, représentant moins de 1 % des cas. C’est un véritable challenge de diagnostic anatomopathologique. Le suivi au long cours est primordial à la recherche d’éventuelles récidives loco-régionales qui caractérisent son évolution. Nous rapportons le cas d’un patient atteint d’un carcinome parathyroïdien avec six récidives locorégionales traité par chirurgie et radiothérapie externe.

Observation

Patient âgé de 47 ans, connu depuis 2016 pour une hyperparathyroïdie primaire hypercalcémique en rapport avec un adénome parathyroïdien intra-thyroïdien, ayant bénéficié d’une hémithyroïdectomie gauche dont l’examen anatomopathologique conclut à un carcinome parathyroïdien.

Lors du suivi, le patient a présenté cinq récidives loco-régionales avec reprise chirurgicale en 2018, 2020, 2021, 2022 et 2023.

Il se présente en 2025 avec une hypercalcémie menaçante à 4,5 mmol/L sous Cinacalcet et Biphosphonates.

L’évaluation morphologique retrouve une 6ème récidive locale avec une métastase ganglionnaire dont la PTH in situ revient supérieure à 5000 pg/mL dans le nodule et dans l’adénopathie cervicale. Le patient est opéré avec échec chirurgical. Il est présenté en RCP. Un traitement par radiothérapie externe type IMRT + IGRT est indiqué, cumulant une dose de 70 Gy étalée sur deux mois.

La tolérance du traitement était bonne et l’évolution retrouve une amélioration clinique avec une calcémie moyenne à 2,80 g/L.

L’évaluation morphologique sera réalisée à 3 mois.

Conclusion

La radiothérapie externe représente une approche thérapeutique intéressante chez les patients atteints d’un carcinome parathyroïdien. L’ESMO met l’accent sur cette option thérapeutique qui est indiquée en cas de récidive locorégionale et/ou d’hypercalcémie persistante. Ce cas clinique vient enrichir la littérature sur ce carcinome qui reste l’un des cancers les plus rares.

P-124

GIANT CYSTIC PARATHYROID ADENOMA: A CASE REPORT AND REVIEW OF THE LITERATURE.

Auteur:

S. Semrouni

Endocrinology Department, Central military hospital (HCA), Algiers, Algeria

Co-auteurs :
K. Benabdelatif 1, A. Boukli. H 1, F. Bendjebour 1, M. M’hammedi Bouzina 1, B. Ghennam 2, M. Bensalah 1

1 Endocrinology Department, Central military hospital (HCA), Algiers, Algeria 2 Nuclear Medicine Department, Central military hospital (HCA), Algiers, Algeria

Introduction

Giant cystic parathyroid adenomas are a rare clinical entity, accounting for approximately 5% of cervical masses. They most commonly result from cystic degeneration of a parathyroid adenoma. Diagnosis can be challenging due to the wide spectrum of clinical and radiological presentations, often mimicking thyroid lesions.

Case Presentation

We present the case of a 44-year-old male patient who was found to have a 90 mm nodular goiter on cervical ultrasound. During the preoperative assessment, asymptomatic hypercalcemia was detected at 3.34 mmol/L. Further laboratory evaluation revealed:

  • Elevated parathyroid hormone (PTH): 900 pg/mL
  • Low serum phosphate: 0.65 mmol/L
  • 25-OH Vitamin D: 23 ng/mL
  • 24-hour urinary calcium: 514 mg/day

Cervical ultrasound revealed a 90 mm left extrathyroidal mass and a 30 x 07 mm right-sided mass. Aspiration of both lesions yielded 70 cc of hematic fluid. In situ PTH measurement from both masses was significantly elevated (>5000 pg/mL). Parathyroid scintigraphy confirmed bilateral parathyroid uptake.

After multidisciplinary team discussion, the patient underwent bilateral parathyroid adenoma resection. Postoperative outcomes were favorable, with normalized serum calcium and a postoperative PTH level of 31.2 pg/mL. Histopathological analysis confirmed the parathyroid origin of both lesions.

Conclusion

Giant cystic parathyroid adenoma is an extremely rare, benign condition that may clinically mimic other cervical masses. This case adds to the limited literature on giant cystic parathyroid adenomas, highlighting their role as a rare presentation of asymptomatic primary hyperparathyroidism.

P-125

CORTICOSURRENALOME METASTATIQUE : A PROPOS DE 4 CAS

Auteur:

MS MERAD

Service d’Endocrinologie-Diabétologie Clinique Larribère CHU Oran

Co-auteurs :
Merad M.S, Djebiha H, Ainkouir A, Bouteraa H, Riabi H,Benlahouel I, Benabadji N, Benzian Z, Faraoun F, Baghous H.

Service d’Endocrinologie-Diabétologie Clinique Larribère CHU Oran

Introduction :

Le corticosurrénalome représente moins de 0,1 % de l’ensemble des cancers. Un pic de fréquence est observé surtout chez l’adulte de 40 à 60 ans.

Des métastases à distance sont présentes au diagnostic dans 30 à 50 % des cas. Le diagnostic est anatomopathologique, mais en pratique clinique, l’association d’une tumeur surrénalienne souvent volumineuse et d’une perturbation du profil stéroïdien est pathognomonique.

Patients et méthodes

Étude rétrospective descriptive sur 4 patients présentant un corticosurrénalome avec métastase suivis dans le service d'endocrinologie-diabétologie du CHU Oran.

Résultats, il s'agissait de 2 hommes et de 2 femmes. L'âge moyen au moment du diagnostic était de 49,3 ± 8,7 ans (les 2 femmes ont 37 ans et les 2 hommes ont 49 et 74 ans respectivement). Les circonstances de découverte étaient : un incidentalome surrénalien (n=1), des douleurs lombaires avec altération de l'état général (n=1), un syndrome de Cushing (n=1), des signes d'hyperandrogénie chez une patiente

Les différentes localisations des métastases sont hépatiques, pulmonaires et osseuses dans 2 cas, rénale, pulmonaire et pancréatique dans 1 cas et enfin osseuse et hépatique dans le dernier cas.

La taille tumorale moyenne : 75 ± 18,5 mm (des extrêmes de 40 à 150 mm). Les 2 patientes ont subi une surrénalectomie et les 2 autres ont été mis sous mitotane. L’examen anatomopathologique des 2 pièces opératoires était en faveur d’un corticosurrénalome malin. Enfin, 3 patients ont bénéficié d’une chimiothérapie, 2 en postopératoire et 1 en palliatif.

L'évolution était fatale pour 1 patient. Le recul de suivi est actuellement de 2 à 3 ans avec surveillance des 2 malades opérés.

Conclusion

Nos cas illustrent le caractère agressif du corticosurrénalome malin et le pronostic sévère de cette affection notamment en cas de lésion initiale métastatique.

P-126

PHÉOCHROMOCYTOME BILATÉRAL MALIN DANS LE CONTEXTE D’UNE NEM 2

Auteur:

Kafi M

Service d’Endocrinologie-Diabétologie Clinique Larribère CHU Oran

Co-auteurs :
Kafi M, Merad MS, Baghous H

Service d’Endocrinologie-Diabétologie Clinique Larribère CHU Oran

INTRODUCTION

Le phéochromocytome est une tumeur rare. Dans la majorité des cas, l'atteinte surrénalienne se manifeste de manière unilatérale. Dans 10 % des cas, elle est bilatérale, mais elle s'intègre dans le cadre d'une néoplasie endocrinienne multiple de type 2 (NEM 2).

Le phéochromocytome malin est une forme rare, représentant moins de 5 à 10 % des cas. Il se caractérise par la présence de localisations secondaires.

Nous rapportons un cas de phéochromocytome bilatéral dans un contexte évocateur de NEM2, avec des éléments suggérant une potentielle malignité.

OBSERVATION

Patient de 35 ans, sans antécédents pathologiques notables, adressé pour prise en charge d’un carcinome médullaire de la thyroïde (CMT).

L’échographie cervicale retrouve un goitre multinodulaire classé TI-RADS 5, avec des adénopathies bilatérales.

Le bilan biologique révèle une calcitonine à un niveau extrêmement élevé, avec un taux de 12,470 pg/mL, et un ACE à 534 ng/mL (≈ 100 x N). La cytoponction confirme le diagnostic de CMT avec un stade Bethesda VI.

Le bilan d’extension par scanner thoraco-abdomino-pelvien révélait deux masses surrénaliennes bilatérales : à gauche de 30 mm avec une densité spontanée de 44 UH ; à droite, de 24 mm avec une densité spontanée de 34 UH. Le wash-out absolu et relatif sont très bas pour les 2 masses. Ce qui laisse présager une malignité.

Le dosage des dérivés méthoxylés plasmatiques et urinaires confirme le diagnostic de phéochromocytome.

La scintigraphie MIBG et SPECT/CT retrouvent une hyperfixation bilatérale surrénalienne, associée à de multiples localisations ganglionnaires secondaires traduisant une atteinte métastatique multifocale.

Conclusion

Le phéochromocytome malin est rare dans le cadre du NEM2. Toutefois, sa recherche est essentielle chez tout patient porteur de CMT, afin d’assurer une prise en charge multidisciplinaire globale de la pathologie et de prévenir les complications peropératoires graves.

P-127

HYPERPARATHYROÏDIE AU COURS DE LA GROSSESSE

Auteur:

KHERKHAR MAROUA

Service d’Endocrinologie-Diabétologie. CHU Benbadis Constantine

Co-auteurs :
N. Nouri

Service d’Endocrinologie-Diabétologie. CHU Benbadis Constantine

 

Introduction

L’hyperparathyroïdie pendant la grossesse est rare mais peut entraîner des complications maternelles et fœtales graves. Le diagnostic est souvent difficile, les symptômes étant peu spécifiques. L’hypercalcémie maternelle non traitée peut provoquer des fausses couches, une prééclampsie ou une hyperparathyroïdie néonatale. La prise en charge thérapeutique reste complexe et individualisée.

Observation

Patiente B.A, 40 ans, gestante de 24 SA, suivie pour une scoliose lombaire, a présenté une hypercalcémie découverte fortuitement lors des consultations de suivi chez l’orthopédiste. Le bilan initial a révélé une calcémie totale à 117 mg/L, une phosphorémie à 17,90 mg/L, une PTH élevée à 420 pg/mL et une vitamine D à 23 ng/mL. L’échographie cervicale a mis en évidence une masse parathyroïdienne droite mesurant 25 x 18 mm, évoquant un adénome parathyroïdien. Une prise en charge conservatrice a initialement été proposée par le gynécologue, reposant sur une surveillance rapprochée de la calcémie sous hydratation orale, avec discussion d’une chirurgie post-partum. Devant l’aggravation de l’hypercalcémie à 132 mg/L, la patiente a été admise dans notre service pour préparation à une parathyroïdectomie au 2ᵉ trimestre, période opératoire optimale en cours de grossesse. L’intervention a été réalisée au service ORL sous anesthésie locale. La PTH postopératoire chute à 75 pg/ml et l’examen histologique est en faveur d’un adénome parathyroïdien atypique, sans signes d’invasion capsulaire ou vasculaire, avec un index de prolifération Ki67 à 1 %.

Discussion

Ce cas illustre l’importance d’adapter la prise en charge à l’évolution biologique. La chirurgie au 2ᵉ trimestre, réalisée sous anesthésie locale, a permis une correction efficace de l’hypercalcémie sans complication. La coordination entre spécialistes a été déterminante pour assurer une prise en charge sécurisée durant la grossesse.

P-128

DYNAMIQUE DES MARQUEURS THYROÏDIENS DURANT LA GROSSESSE : ANALYSE D'UNE COHORTE ALGEROISE.

Auteur:

HACIANE KHADIDJA

sercice hormonologie-EHS CPMC-Alger

Co-auteurs :
NASSIMA. KHADRAOUI (1), AMINE. KEMACHE (1.2), LAMIA. ABIB (1), ASMA. LAKHDARI (1), MERIEM ACHRAF. ELMAHDAOUI (1.2), NADIA. OULD BESSI (1.2), BELAID. AIT ABDELKADER (1.2).

(1) Laboratoire d'hormonologie, EHS Pierre et Marie Curie. (2) Laboratoire de recherche de cytogénétique et de génétique oncologique. Faculté de Médecine d’Alger. Université d’Alger.

Introduction :  le fonctionnement thyroïdien est profondément modifié au cours de la grossesse. L’objectif de cette étude est de caractériser la dynamique des marqueurs thyroïdiens chez une population algéroise de femmes enceintes apparemment en bonne santé.

Matériel et méthode :  Il s’agit d’une étude prospective, comparative observationnelle, sur une période allant du mois octobre2023 au mois de Mars 2024. Elle a inclus des femmes enceintes algéroises, apparemment en bonne santé et ne présentant aucune pathologie thyroïdienne, recrutées selon une stratégie multicentrique. Un bilan thyroïdien (TSHus, FT3, FT4, anti-TPO, anti-TG) a été réalisé pour chaque participante. Les logiciels statistiques qui ont été  utilisés MedCalc et SAS.

Résultats : 61 participantes   ont été retenu pour l’étude :20 en premier trimestre, 21 en deuxième trimestre, 20 en troisième trimestre. La moyenne d’âge de ce groupe est de 31 ans.  La concentration moyenne de la TSH la plus faible a été observé au cours de premier trimestre, suivie d’une augmentation après le deuxième trimestre et le troisième trimestre. Les concentrations moyennes de FT4 observées étaient de 12,16 ± 2,23 pmol/L au premier trimestre, 10,94 ± 1,66 pmol/L au deuxiéme trimestre et 10,61 ± 1,69 pmol/L au troisième trimestre. . Le test ANOVA a révélé une différence significative entre ces groupes (p <0,001).  Concernant la FT3, les concentrations moyennes observées étaient de 3,24 ± 0,52 pmol/L au premier trimestre, 2,85 ± 0.38 pmol/L au deuxième trimestre, et 2,66 ± 0.42 pmol/L au troisième trimestre.

Discussion : Nos résultats confirment   ceux d'autres auteurs selon lesquelles les concentrations hormonales thyroïdiennes varient de manière significative au cours de la grossesse, avec des profils spécifiques à chaque trimestre. Ces adaptations physiologiques renforcent l'importance de recourir à des intervalles de référence gestationnels pour une interprétation biologique adéquate chez la femme enceinte.

P-129

Diabéte et grossesse : Un enjeux maternel et foetal

Auteur:

PR.DAMMEN DEBBIH

EPH IBN ZIRI BOLOUGHINE SERVICE DE GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE

Co-auteurs :
TOUMI ZAKIA / BENAMAR RYM

EPH IBN ZIRI BOLOUGHINE SERVICE DE GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE

Diabète et grossesse : un enjeu maternel et fœtal

INTRIDUCTION :

Le diabète, qu’il soit préexistant à la grossesse  ou gestationnel, représente un facteur de risque majeur durant la grossesse, avec des répercussions possibles à court et à long terme pour la mère et l’enfant. Une prise en charge précoce, multidisciplinaire et rigoureuse est essentielle pour améliorer le pronostic materno-fœtal.

OBSERVVATION : 

Nous rapportons le cas de Mme K.KH, 41 ans, multipare, présentant des antécédents de deux grossesses compliquées par un diabète gestationnel non suivi, ayant conduit à des macrosomies sévères (jusqu’à 5500 g), malformations fœtales (fente labio-palatine, CIA), et une absence de suivi post-partum.

La grossesse actuelle, non programmée et non suivie, révèle à 31 SA une hyperglycémie sévère (2,17 g/L) et une cétose diabétique à 32 SA (glycémie 3,19 g/L, cétonurie +++). L’instauration rapide d’une insulinothérapie et d’une réhydratation permet une stabilisation glycémique en 8 jours.

Le bilan maternel ne montre pas de complications organiques évoluées. Sur le plan fœtal, l’échographie révèle un hydramnios sans macrosomie, mais une malformation cardiaque sévère (communication atrioventriculaire complète).

DISCUSSION :

Ce cas illustre les conséquences d’un diabète gestationnel mal contrôlé, notamment les complications aiguës maternelles et les anomalies fœtales graves liées à l’hyperglycémie durant la période d’organogenèse.

Les risques à long terme sont également importants : diabète de type 2 et complications vasculaires chez la mère, morbidité néonatale et risque métabolique chez l’enfant.

Ce cas souligne l’importance de la planification des grossesses chez les patientes à risque, du dépistage précoce, d’un suivi prénatal intensif et d’un accompagnement post-partum pour prévenir les récidives et les complications.

P-130

Mécanismes neuroendocrines du syndrome de l’ovaire polykystique

Auteur:

Touaz sabrina

Hôpital militaire régional d’oran

Co-auteurs :
R.longo ,N,Djoudi ,Ouenzar ,

Hôpital militaire régional d’Oran

Introduction:

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la cause la plus fréquente d'infertilité anovulatoire, touchant plus de 10 % des femmes dans le monde .d'autres répercussions sur la santé à long terme, y compris l'obésité, le diabète de type 2 et un risque accru de maladies cardiovascu-laires.

observation :  

Nous rapportons le cas de   05 patientes âgées entre ( 15 et 26 ans) présentant de

l 'hyperandrogénie  ( hirsutisme modéré surtout )ainsi que des niveaux élevés de l'hormone Anti-müllerienne (amh)  et des impulsions de l'hormone hypophysaire, LH,  élevées .

discussion :

Cela suggère une augmentation de l'activité des neurones à GnRH dans l'hypothalamus. Cependant, les régulations possibles du SOPK à partir du système nerveux central ou les interactions avec celui-ci sont largement inconnues.

les découvertes récente publiées et non publiées montrant que dans des modèles ani-prédispose les descendants femelles à développer des caractéristiques reproductives et métaboliques typiques du syndrome. Cette présentation fournira des informations sur le rôle central de l'axe neuroendocrinien dans le développement et le maintien des altérations reproductives et métaboliques associées au SOPK et mettra en évidence l'implication de populations neuronales et non neuro-distinctes dans l'étiologie de ce syndrome .

Le système neuroendocrinien, qui comprend l'hypothalamus, l'hypophyse et les ovaires, joue un rôle clé dans la régulation des hormones sexuelles.

Dans le SOPK, ce système peut être perturbé, entraînant une augmentation de la production de l'hormone lutéinisante (LH) par l'hypophyse et une diminution de la production de l'hormone folliculo-stimulante (FSH). Cette perturbation peut empêcher l'ovulation et provoquer des cycles menstruels irréguliers. 


conclusion :

Malgré les conséquences néfastes sur la santé des femmes, il n'existe aucun traitement curatif pour le SOPK, ce qui rend le développement d'options therapeutiques urgent.

Dans l'ensemble, ces travaux ont de répercussions majeures sur SOPK et offrent des bases pour de nouvelles perspectives thérapeutiques.

 

P-131

STATUT VITAMINIQUE D CHEZ LES ENFANTS CONSULTANT POUR RETARD DE CROISSANCE – A PROPOS DE 187 CAS

Auteur:

MOUATS Chems Eddine

CHU Constantine, Service d'Endocrinologie - Diabétologie

Co-auteurs :
BOULKADID Soumia, KHENSAL Sabrina, NOURI Nassim

CHU Constantine, Service d'Endocrinologie - Diabétologie

Introduction / Objectifs :

La vitamine D joue un rôle essentiel dans la croissance osseuse et le métabolisme phosphocalcique. Le retard de croissance (RCS) est un motif fréquent de consultation, et l’exploration étiologique doit inclure une évaluation du statut vitaminique D. Cette étude vise à évaluer le statut en vitamine D chez des enfants consultant pour retard de croissance.

 

Matériel et méthodes :

Etude rétrospective sur la base de données de la consultation des retards de croissance au niveau du service d’endocrinologie CHU Constantine. 187 enfants ont fait le dosage de la vitamine D durant la dernière année et étaient inclus.

Les taux étaient interprétés comme suit : <10 ng/ml (carence sévère), 10-20 ng/ml (carence), 20-30 ng/ml (insuffisance), 30-50 ng/ml (taux optimal), 50-100 ng/ml (Apport élevé), > 100 (intoxication à la vitamine D)

Population : Age 4-16 ans (moyenne 11 ans), sexe ratio 2:1

 

Résultats :

  • Parmi les 187 enfants, voici les résultats :

2 enfants avec taux toxique (1.07%); 9 enfants avec apport élevé (4.81%); 59 enfants avec apport optimal (31.55%); 69 enfants avec insuffisance (36.9%); 41 enfants avec carence (21.93%) et 7 enfants en carence sévère (3.74%)

  • Les garçons avaient un taux optimal dans 33.33% des cas (taux sous-optimal dans 58% des cas), les filles avaient un taux optimal dans 28% des cas (taux sous-optimal dans 72% des cas).
  • Tous les taux élevés et toxiques ont été enregistrés chez les garçons.
  • Les enfants ayant un RCS sévère avaient un taux optimal dans 29.73% des cas.

 

Discussion / Conclusion :

Les résultats de notre étude ne montrent pas de relation entre la sévérité du RCS et le taux de vitamine D, cependant le dépistage du déficit en vitamine D doit être préconisé du fait de la fréquence élevée d’enfants en insuffisance ou carence dans les 2 sexes.

P-132

IMPACT DE LA DYSTHYROIDIE SUR LE DEROULEMENT DE LA GROSSESSE : IMPLICATIONS DIAGNOSTQUES ET THERAPEUTIQUES

Auteur:

PR.DAMMEN DEBBIH

EPH IBN ZIRI BOLOUGHINE , SERVICE DE GYN2COLOGIE OBSTETRIQUE

Co-auteurs :
TOUMI ZAKIA , BENAMAR RYM

EPH IBN ZIRI BOLOUGHINE , SERVICE DE GYN2COLOGIE OBSTETRIQUE

IMPACT  DE LA DYSTHYROIDIE  SUR LE DEROULEMENT DE LA GROSSESSE : IMPLICATIONS DIAGNOSTIQUES ET  THERAPEUTIQUES 

 Introduction :

La dysthyroïdie, qu’elle soit hypo ou hyperthyroïdie, représente une pathologie fréquente chez la femme en âge de procréer. Pendant la grossesse, les besoins en hormones thyroïdiennes augmentent, rendant la femme enceinte particulièrement vulnérable aux déséquilibres thyroïdiens. Ces anomalies hormonales peuvent avoir des répercussions significatives sur la santé maternelle, fœtale et néo-natales

 Objectif :

Évaluer l’impact des troubles thyroïdiens sur le déroulement de la grossesse, en soulignant les complications associées, les enjeux du dépistage et les principes de prise en charge adaptés.

Méthodes :

Revue narrative de la littérature récente (2015–2024), incluant des études cliniques, recommandations de sociétés savantes (ATA, Endocrine Society), et données de cohortes portant sur les femmes enceintes atteintes de dysthyroïdie.

Résultats :

  • L’hypothyroïdie maternelle non traitée est associée à un risque accru de fausse couche, d’hypertension gravidique, de prématurité et de retard du développement neurologique fœtal.
  • L’hyperthyroïdie, notamment en lien avec la maladie de Basedow, peut entraîner une pré éclampsie, une insuffisance pondérale à la naissance, et un risque de thyrotoxicose néonatale.
  • Le dépistage systématique de la fonction thyroïdienne reste débattu, mais le dosage ciblé de la TSH et de la T4 libre est recommandé chez les femmes à risque.
  • Un traitement adapté permet de réduire significativement les complications materno fœtales, notamment avec la lévothyroxine pour l’hypothyroïdie et les antithyroïdiens de synthèse bien choisis pour l’hyperthyroïdie.

Conclusion :

La reconnaissance précoce et la prise en charge optimale des dysthyroïdies pendant la grossesse sont essentielles pour améliorer le pronostic maternel et fœtal. Une collaboration étroite entre endocrinologues et obstétriciens est recommandée pour individualiser le suivi et ajuster les traitements en fonction des besoins physiologiques de chaque trimestre

P-133

Complications cardio-métaboliques et articulaires des adénomes somatotropes dans une série mono centrique

Auteur:

Chikh Abderrahmane Henaa

Clinique Larribère CHU Oran

Co-auteurs :
Benchenine Nour El Imane, Faraoun Khadra, Baghous Houssem

Clinique Larribère CHU Oran

Complications cardio-métaboliques et articulaires des adénomes somatotropes
dans une série mono centrique
Chikh Abderrahmane H, Benchenine NI, Faraoun K, Baghous H
Chu Oran, clinique Larribère
Introduction/ Objectif
L’exposition chronique à un hypersomatotropisme expose à de multiples co-morbidités, rarement
réversibles, qui peuvent aggraver le pronostic aussi bien fonctionnel que vital et altérer la qualité de
vie. Le but de notre travail est de répertorier les différentes complications de l'acromégalie au moment
du diagnostic.
Patients et méthodes
Etude transversale descriptive concernant 76 patients avec adénomes somatotropes suivis au service
d’Endocrinologie du CHU Oran.
Sont étudiés au cours de ce travail le Sex ratio H/F, l’âge moyen au diagnostic pour tous les patients
et selon le sexe, la fréquence des adénomes hypophysaires selon leurs tailles, le délai de consultation
moyen, l’IMC moyen. Nous répertoriions aussi les complications suivantes au diagnostic et au cours
du suivi : HTA et sa durée moyenne d’évolution, les cardiopathies avec ou sans arythmie, les troubles
du métabolisme glucidique : diabète sucré et sa durée moyenne d’évolution, l’intolérance aux
glucides, la dyslipidémie, l’arthropathie axiale la fréquence du syndrome du canal carpien.
Conclusion
La fréquence des complications au diagnostic reflète la nécessité d’un diagnostic précoce de
l’acromégalie et celle d’un contrôle hormonal afin d’en améliorer le pronostic.

P-134

Syndrome HAIR-AN sévère avec résistance insulinique majeure : un défi clinique

Auteur:

K.F.BOUDJADAR

Service d’Endocrinologie-Diabétologie. CHU Benbadis Constantine

Co-auteurs :
N. Nouri

Service d’Endocrinologie-Diabétologie. CHU Benbadis Constantine

K.F. Boudjadar1, N. Nouri1,2

1Service d’Endocrinologie-Diabétologie. CHU Benbadis Constantine

2Faculté de médecine, Université Constantine 3.

Syndrome HAIR-AN sévère avec résistance insulinique majeure : un défi clinique

Introduction :

Le syndrome HAIR-AN (HyperAndrogénie, Insulinorésistance, Acanthosis Nigricans) est une forme rare et sévère de trouble métabolique féminin, souvent considéré comme un phénotype extrême du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Il associe une hyperandrogénie clinique et/ou biologique, une insulino‑résistance marquée souvent responsable d’un diabète sucré difficile à équilibrer, et des lésions cutanées caractéristiques.

Observation :

Nous rapportons le cas d’une patiente de 21 ans, obèse (IMC 39,5 kg/m²), présentant un diabète sucré découvert à l’âge de 17 ans, avec des troubles du cycle (spanioménorrhée) et un hirsutisme évoluant parallèlement à l’installation du diabète. L’examen clinique retrouvait une acanthosis nigricans, un hirsutisme modéré (score de Ferriman‑Gallwey : 11) et une obésité androïde (Tour de taille : 118 cm). Le bilan étiologique éliminait les autres causes d’hyperandrogénie, de diabète secondaire et de néoplasie endocrine. La résistance majeure aux traitements classiques (metformine, agonistes du GLP‑1, inhibiteurs de SGLT2, insuline) ainsi que les hypoglycémies sévères observées compliquaient la prise en charge.

Discussion :

Ce cas illustre une forme sévère et complète de syndrome HAIR‑AN, avec une insulinorésistance marquée responsable d’un déséquilibre glycémique persistant. Le diagnostic différentiel avec un SOPK a été soigneusement exploré. La prise en charge repose sur une approche pluridisciplinaire incluant correction des facteurs métaboliques, traitement de l’hyperandrogénie et soutien nutritionnel et psychologique.

Conclusion :

Le syndrome HAIR‑AN reste sous‑diagnostiqué, notamment en présence de tableaux cliniques complexes. Ce cas souligne l’importance d’un dépistage précoce et d’une prise en charge globale adaptée aux formes sévères.

P-135

TUMEUR NEURO ENDOCRINE FUNDIQUE CHEZ UNE PATIENTE AVEC MALADIE DE BIERMER

Auteur:

Merad MS , Baghous H

Service d’Endocrinologie-Diabétologie Clinique Larribère CHU Oran

Co-auteurs :
Rémini A , Chadli N

Service de chirurgie générale -EHU 1er Novembre 1954-Oran

INTRODUCTION

Les TNE (tumeurs neuroendocrines) du tube digestif sont des tumeurs rares représentant moins de 1 % de toutes les tumeurs digestives. On estime celle-ci à environ 1000 nouveaux cas par an (incluant le pancréas), avec une incidence d’environ 0,4/100 000 pour les TNE de l’estomac.

Elles sont liées à la prolifération des cellules entérochromaffines like sous l’effet de l’hypergastrinémie liée à une gastrite atrophique, principalement la maladie de Biermer.

OBSERVATION

Il s’agit d’une patiente de 33 ans aux antécédents personnels de maladie de Biermer et d’hypothyroïdie sous traitement. Elle présente des épigastralgies récidivantes. Une fibroscopie œso-gastro-duodénale identifie plusieurs polypes fundiques mesurant de 6 à 18 mm. Une biopsie conclut à une TNE moyennement différenciée de grade 2 sur gastrite fundique atrophique auto-immune de type A.

Le diagnostic immunohistochimique retrouve des AC anti-chromogranine et des AC anti-synaptophysine fortement positifs, avec un AC anti-KI 67 < 1 %, concluant à une TNE fundique de grade 1.

Le bilan hormonal retrouve une gastrinémie à 4630 pg/ml (NL < 120 pg/ml) et une chromogranine A à 1146 ng/ml (NL < 108).

Un scanner thoraco-abdomino-pelvien visualise 8 lésions nodulaires gastriques bourgeonnantes de 8 à 28 mm avec infiltration pariétale et péri-gastrique proximale.

La malade est opérée au mois de mai 2025 par gastrectomie totale avec curage ganglionnaire de type D2. L'anapath identifie une TNE bien différenciée grade 2 selon L'OMS 2019, classée pT1b N1 Mx selon le pTNM 2017 et la 8 classification de l'UICC.

CONCLUSION

 En cas de maladie de Biermer, l’apparition d’une TNE digestive n’est pas à écarter. La chromogranine A est le principal marqueur biochimique. Le bilan d’extension repose sur l’imagerie morphologique. Le traitement des TNE localisées repose sur la résection chirurgicale en fonction de la localisation et des facteurs d’agressivité.

P-136

PARALYSIE DU 3eme PAIRE CRANIENNE REVELANT UN HYPOPHYSITE

Auteur:

SAMEUR.K

SERVICE D'ENDOCRINOLOGIE DIABETOLOGIE CHU CONSTANTINE

Co-auteurs :
OUTILI.I NOURI.N

SERVICE D'ENDOCRINOLOGIE DIABETOLOGIE CHU CONSTANTINE

PARALYSIE DU 3ème PAIRE CRANIENNE REVELANT UNE HYPOPHYSITE 

SAMEUR.K(1), OUTILI.I(1), NOURI.N(1)

SERVICE D’ENDOCRINOLOGIE DIABETOLOGIE CHU CONSTANTINE(1)

 

INTRODUCTION :

L’extension du sinus caverneux par les masses intrastellaires reste le plus souvent asymptomatique mais elle se manifester  par  une paralysie du 3ème, 4ème ou la 6ème paire crânienne.

La paralysie du 3ème paire crânienne est la paralysie la plus fréquente des nerfs crâniens constitue une véritable urgence diagnostique vu la variabilité des étiologies ainsi que leurs pronostics.

OBSERVATION :

Un patient B.F âgé de 59 ans aux ATCDs de diabète sous insuline basale et glimépiride, dyslipidémie sous Fénofibrate qui présente un épisode de céphalées intenses, BAV à gauche, strabisme divergeant fruste et ptosis, associés au déficit corticotrope et thyréotrope substitués, l’imagerie hypophysaire  a objectivé  une glande hypophyse globuleuse discrètement augmentée de taille de 1 cm de hauteur en hypersignal T1, en iso signal T2.

Une hypophysite a été suspectée, il a été traité par des bolus de Prednisolone en IVL pendant 3 semaines,  l’évolution était favorable avec une  disparition du ptosis, du strabisme et  une amélioration de l’acuité visuelle ainsi qu’une normalisation de l’axe  thyréotrope, cependant  le déficit corticotrope persiste. 06 mois plus tard, IRM a montré une régression volumétrique de la glande antéhypophyse (6mm de hauteur) avec disparition de l’hypersignal en T1 et apparition de l’hypersignal en T2 , ce qui a confirmé notre diagnostique d’hypophysite.

DISCUSSION ET CONCLUSION.

L’hypophysite est une pathologie rare, de symptomatologie clinique et radiologique non spécifique rendant son diagnostic difficile, le diagnostic de certitude est  histologique, sa prise en charge reste controversée. Aucune recommandation précise n’a été écrite compte tenu de la rareté de la maladie, Les glucocorticoïdes semblent efficaces lorsqu’ils sont administrés précocement ainsi que d’autres traitements comme les immunosuppresseurs et la radiothérapie.

 

P-137

ASSOCIATION DIABETE TYPE 1 ET MALADIE DE BESNIER-BOECK-SCHAUMANN : À PROPOS D’UN CAS

Auteur:

S.BENFERHAT

Service de pédiatrie. Hôpital Régional Militaire Universitaire d'oran

Co-auteurs :
M. Touhami (2), N. Djoudi(1), C. Latroch(3), F.-Z. Serradji(3), K. Bouziane-Nedjadi(3)

(1) Hôpital Régional Militaire Universitaire, (2) Association d’Aide aux Enfants Atteints de Diabète, (3) Service de Pédiatrie «C » CHU. ORAN

 

Introduction 

La sarcoïdose ou maladie de Besnier-Boeck-Schaumann (BBS) est une maladie inflammatoire systémique de cause inconnue et d’évolution imprévisible. Cette maladie peut s’associer à plusieurs endocrinopathies. L’association entre sarcoïdose et diabète type 1 est rare

Observations

Nous reportons le cas d’une patiente âgée de 21 ans, diabétique depuis 14 ans sous schéma basal/bolus, bien équilibrée sans antécédents particuliers qui consulte  articulaires . L’examen clinique retrouve des œdèmes des chevilles et présence de nodules sous cutanés rouges, chauds, douloureux des jambes. Une radiographie du thorax faite révélant la présence d’adénopathies médiastinales volumineuses limitées à droite. Une biopsie faite avec étude microscopique objectivant un granulome sans nécrose caséeuse. Le diagnostic de Sarcoïdose est retenu. Un traitement antalgique a été prescrit et un repos préconisé. L’évolution fut favorable.

 

Discussion 

La sarcoïdose ou lymphogranulomatose bénigne (c'est-à-dire non cancéreux) est une maladie inflammatoire systémique de cause inconnue de cause inconnue. Elle atteint préférentiellement les poumons , mais peut atteindre n'importe quel autre organe, notamment la peau ou les ganglions lymphatiques . La sarcoïdose se manifeste par la présence de granulomes  inflammatoires , avec des conséquences variables selon les organes touchés.

La sarcoïdose peut guérir spontanément sauf chez environ 30 % des malades chez lesquels elle provoque des complications cardiaques et/ou respiratoires menaçantes en évoluant vers une fibrose , ce qui justifie un diagnostic précoce et un suivi régulier basés sur l'observation clinique, immunologique et radiologique.

Il n'existe pas à ce jour de traitement spécifique, et les indications pour commencer un traitement sont rares.

Références

1.« Sarcoidosis: A Clinical Overview from Symptoms to Diagnosis », Cells, vol. Volume 10,‎ 2021

2.Amira Benmelouka and al.  (2021): Association between sarcoidosis and diabetes mellitus: a systematic review and meta-analysis, Expert Review of Respiratory Medicine, DOI: 10.1080/17476348.2021.1932471

 

P-138

Adénome hypophysaire fonctionnel

Auteur:

Dr.Mammeri wissem

CHU batna,service d'endocrinologie diabétologie

Co-auteurs :
Pr.Chaouki Dalal

CHU batna, service d'endocrinologie diabétologie

Adénomes hypophysaires fonctionnels

Mammeri W, Chaouki D

Service d'Endocrinologie & Maladies Métaboliques, CHU Batna ; Algérie

Les adénomes hypophysaires non fonctionnels (AHNF) sont caractérisés par l’absence de sécrétion hormonale biologiquement active. Ces tumeurs d’évolution lente sont souvent diagnostiquées à un stade tardif, associées a des signes compressifs.

Notre objectif est de déterminer la fréquence des adénomes hypophysaires non fonctionnels et d’apprécier les aspects clinico-biologiques, radiologiques et évolutifs éventuels.

Notre étude rétrospective descriptive menée de janvier 2020 à avril 2025 a concerné 27 patients présentant un AHNF qui ont tous bénéficié d’explorations biologiques (hypophysiogramme) ; radiologiques (TDM et/ou IRM hypophysaire), d’une prise en charge neurochirurgicale , d’une étude anatomapathologique et/ou d’une immunohistochimie.

Dans notre travail, la fréquence des AHNF est de 32,14 % (27 AHNF/84 adénomes hypophysaires). L’âge médian au diagnostic est de 48 ans (extrêmes : 14 - 78) avec une légère prédominance féminine (52 %).

La symptomatologie est dominée par le syndrome tumoral (55,6 %), tandis que (44,4%) présentaient des signes cliniques liés à une insuffisance hormonale antéhypophysaire.

Les signes ophtalmologiques par ordre de fréquence décroissante sont : troubles du champ visuel (74,1 %), une baisse de l’acuité visuelle (63 %), une pâleur papillaire (26 %), un œdème papillaire (18,5 %) et une atteinte des nerfs oculomoteurs (7,4 %).

Le bilan hormonal a confirmé l’existence d’une insuffisance gonadotrope (70.4%), une insuffisance corticotrope (66.6%), une insuffisance thyréotrope (48,1 %), une insuffisance somatotrope (40,7 %), et insuffisance lactotrope (11,1 %). L’hyperprolactinémie fonctionnelle et le diabète inspide sont notés dans 55,6% et 11,1% respectivement.

À l’IRM, l’apoplexie hypophysaire a révélé le diagnostic chez 5 patients. L’extension suprasellaire et l’invasion du sinus caverneux sont observées dans 59,2 % des cas, avec une extension vers le sinus sphénoïdal chez 7 patients (26%).

La chirurgie par voie transsphénoïdale proposée chez 24 patients, n’a été possible que chez 10 d’entre-eux (8 exérèses totales et 2 exérèses partielles). L’étude anatomopathologique n’a pu être obtenue que chez 4 patients et a confirmé l’existence d’un adénome gonadotrope (n=2), d’un méningiome (n=1) et d’une hypophysite granulomateuse chronique (n=1).

Les AHNF restent des adénomes hypophysaires assez fréquents. L’IRM reste l’examen clé pour évaluer l’extension tumorale. La chirurgie transsphénoïdale est le traitement de choix bien que l’exérèse complète ne soit pas toujours possible s’il y a un envahissement des structures adjacentes. Finalement, l’analyse anatomopathologique permet de distinguer des diagnostics différentiels parfois inattendus.

 

 

P-139

Association entre le syndrome métabolique et les troubles du cycle menstruel chez la femme algérienne en âge de procréer

Auteur:

REMINI Djida

Laboratoire d’endocrinologie, Département de biologie et physiologie des organismes, FSB, USTHB, Alger, Algérie

Co-auteurs :
Meskine D / Soltani Y

Service d’endocrinologie, EPH Bologhine Ibn Ziri, Alger, Algérie / Laboratoire d’endocrinologie, Département de biologie et physiologie des organismes, FSB, USTHB, Alger, Algérie

Objectif: L’irrégularité menstruelle (IM) est fréquente chez les femmes en âge de procréer et pourrait refléter un déséquilibre hormonal en lien avec un terrain métabolique défavorable. Cette étude à pour objectif d’explorer l’association entre l’irrégularité du cycle menstruel, les marqueurs hormonaux de l’axe gonadique et le syndrome métabolique (SM).

Patientes et méthodes: Un total de 164 femmes âgées de 18 à 45 ans ont été incluses, dont 54 présentaient une IM et 110 un cycle régulier. Le SM a été défini selon les critères du NCEP-ATPIII. Les paramètres cliniques (Age, tour de taille, pression artérielle systolique et diastolique) et biologiques (glycémie à jeun, triglycérides, HDL-cholestérol, estradiol, progestérone, testostérone totale et SHBG) ont été mesurés chez toutes les participantes. L’analyse de la courbe ROC a permis d’évaluer la performance diagnostique des critères du SM dans la prédiction de l’IM. Une régression logistique binaire a été réalisée pour estimer les odds ratios (OR) et les intervalles de confiance à 95 %.

Résultats: Le SM était significativement plus fréquent chez les femmes présentant une IM (59,3 %) que chez celles ayant un cycle régulier (31,8 %). Le groupe IM+ présentait un tour de taille, une pression artérielle, une glycémie, des triglycérides, de l’estradiol et de la testostérone plus élevés, ainsi qu’un HDL-cholestérol, une progestérone et une SHBG significativement plus bas. Le tour de taille s’est révélé être le paramètre le plus discriminant pour identifier l’IM (AUC = 0,71, p<0.001 ;  OR = 2,66, p=0,04).

Conclusion : L’irrégularité menstruelle est associée au syndrome métabolique et à un profil hormonal altéré. Le tour de taille apparaît comme un indicateur clé, soulignant l’intérêt d’un dépistage cardiométabolique chez les femmes présentant des cycles irréguliers.

P-140

La cardiothyréose dans le contexte de thyroïdite : à propos de 2 cas

Auteur:

Benchenine N

Service d’Endocrinologie-Diabétologie Clinique Larribère CHU Oran

Co-auteurs :
Merad MS, Benzian Z, Baghous H.

Service d’Endocrinologie-Diabétologie Clinique Larribère CHU Oran

Introduction :

La cardiothyréose est une complication majeure de l’hyperthyroïdie pouvant la révéler ou survenir après le diagnostic de celle-ci.

Elle est cause d’insuffisance cardiaque et d’arythmies mettant en jeu le pronostic vital des patients.

Nous rapportons 2 cas de cardiothyréose se révélant dans le cadre de thyroïdite.

Observation 01 :

Un homme âgé de 56 ans avec antécédent de cardiopathie ischémique stentée, avec actuellement une dyspnée et une fatigue intense, des signes de thyrotoxicose sans goitre ni signes d’orbitopathie basedowienne. L’échocardiogramme retrouve une insuffisance cardiaque à fraction réduite FE à 30 %. On a une notion de syndrome grippal avec douleur cervicale, il y a 1 mois de cela.

La CRP est positive, le bilan thyroïdien confirme l’hyperthyroïdie avec TRAK négatifs, anticorps anti-TPO négatifs, anticorps anti-Tg positifs. Une scintigraphie revenue blanche évoque une thyroïdite subaiguë de DE QUERVAIN.

Le traitement est en cours par corticothérapie à base de prednisolone 0,5 mg/kg/j (il présente un thrombus infra VG contre-indiquant les AINS).

Observation 02 :

Un homme âgé de 46 ans sans aucun antécédent particulier qui présente une ACFA à 120 bat/min avec insuffisance cardiaque FE 35 %.

L’examen clinique retrouve des signes de thyrotoxicose sans goitre ni signes d’orbitopathie de basedowienne.

Le bilan biologique confirme l’hyperthyroïdie. Les TRAK sont négatifs, les anticorps anti-TPO et anti-Tg sont eux positifs. L’échographie thyroïdienne visualise un kyste thyroïdien sur les stigmates de thyroïdite.

Le patient est mis sous carbimazole 10 mg/j, B Bloquant et repos, l’évolution clinique et biologique est bonne avec normalisation de la FT4 et de la TSH après 1 mois et demi de traitement et stabilisation de son insuffisance cardiaque.

 

Conclusion :

La cardiothyréose est une complication rare de la thyroïdite, mais peut être grave. Les complications cardiaques sont d’autant plus sévères que le traitement est retardé ou insuffisant.

P-141

LA CARDIOTHYREOSE DANS LE CONTEXTE DE THYROÏDITE : A PROPOS DE 2 CAS

Auteur:

Benchenine

Service d’Endocrinologie-Diabétologie Clinique Larribère CHU Oran

Co-auteurs :
Merad MS, Benzian Z, Baghous H

Service d’Endocrinologie-Diabétologie Clinique Larribère CHU Oran

Introduction :

La cardiothyréose est une complication majeure de l’hyperthyroïdie pouvant la révéler ou survenir après le diagnostic de celle-ci.

Elle est cause d’insuffisance cardiaque et d’arythmies mettant en jeu le pronostic vital des patients.

Nous rapportons 2 cas de cardiothyréose se révélant dans le cadre de thyroïdite.

Observation 01 :

Un homme âgé de 56 ans avec antécédent de cardiopathie ischémique stentée, avec actuellement une dyspnée et une fatigue intense, des signes de thyrotoxicose sans goitre ni signes d’orbitopathie basedowienne. L’échocardiogramme retrouve une insuffisance cardiaque à fraction réduite FE à 30 %. On a une notion de syndrome grippal avec douleur cervicale, il y a 1 mois de cela.

La CRP est positive, le bilan thyroïdien confirme l’hyperthyroïdie avec TRAK négatifs, anticorps anti-TPO négatifs, anticorps anti-Tg positifs. Une scintigraphie revenue blanche évoque une thyroïdite subaiguë de DE QUERVAIN.

Le traitement est en cours par corticothérapie à base de prednisolone 0,5 mg/kg/j (il présente un thrombus infra VG contre-indiquant les AINS).

Observation 02 :

Un homme âgé de 46 ans sans aucun antécédent particulier qui présente une ACFA à 120 bat/min avec insuffisance cardiaque FE 35 %.

L’examen clinique retrouve des signes de thyrotoxicose sans goitre ni signes d’orbitopathie de basedowienne.

Le bilan biologique confirme l’hyperthyroïdie. Les TRAK sont négatifs, les anticorps anti-TPO et anti-Tg sont eux positifs. L’échographie thyroïdienne visualise un kyste thyroïdien sur les stigmates de thyroïdite.

Le patient est mis sous carbimazole 10 mg/j, B Bloquant et repos, l’évolution clinique et biologique est bonne avec normalisation de la FT4 et de la TSH après 1 mois et demi de traitement et stabilisation de son insuffisance cardiaque.

 

Conclusion :

La cardiothyréose est une complication rare de la thyroïdite, mais peut être grave. Les complications cardiaques sont d’autant plus sévères que le traitement est retardé ou insuffisant.

P-142

ADRENAL MASSES: EPIDEMIOLOGICAL, RADIOLOGICAL AND THERAPEUTIC FEATURES – EXPERIENCE OF TIZI OUZOU UNIVERSITY HOSPITAL

Auteur:

Liticia BENZEGANE

CHU TIZI OUZOU SERVICE DE DIABETOLOGIE ET D'ENDOCRINOLOGIE

Co-auteurs :
SAIB TASSADIT,HADDADI YOUSRA,TOUAT HASSINA,KHELOUI MASSINTHA,BOUZID AICHA

CHU TIZI OUZOU SERVICE DE DIABETOLOGIE ET D'ENDOCRINOLOGIE

Objective:

Adrenal masses are becoming an increasingly frequent reason for consultation in endocrinology, particularly due to advances in modern imaging. The aim of this study was to describe the epidemiological, radiological, and therapeutic characteristics of adrenal masses managed in our department.

Materials and Methods:

This was a retrospective descriptive study conducted over a five-year period, from January 2019 to December 2024, including 128 patients followed for adrenal masses in the department of Endocrinology and Diabetology at Tizi Ouzou University Hospital. Clinical, biological, radiological, and therapeutic data were collected from medical records and departmental registries.

Results:

The study population was predominantly female (62.5%) with a mean age of 51 years. Adrenal incidentalomas were the most common mode of discovery (60.2%), followed by resistant hypertension (13.3%) and hypokalemia (9.4%). A history of hypertension and diabetes was found in 57.5% and 21.1% of patients, respectively. The most frequent diagnoses were non-functioning adenomas (27.3%), primary hyperaldosteronism (20.4%), and mild autonomous cortisol secretion adenoma (15.6%). Imaging suggested a benign appearance in 65.6% of cases. Management included surgery in 39% of cases, surveillance in 35.1%, and medical treatment in 11.7%. Outcomes showed complete remission in 28.1% of patients, stable disease in 45.3%, and death in 2.3% of cases.

Discussion:

Often discovered incidentally, adrenal masses require a multidisciplinary assessment to differentiate benign lesions from those needing specific management. Surgery remains the gold standard for curative treatment in functional or suspicious cases.

Keywords: Adrenal masses, Imaging, Incidentaloma, Non-functioning adenomas, Hyperaldosteronism, Surgery.

P-143

Tissu thyroïdien ectopique avec thyroïde normale

Auteur:

Dr karoune Rania

Service d'endocrinologie CHU batna

Co-auteurs :
Pr Chaouki dalel

Service d'endocrinologie CHU batna

Tissu thyroïdien ectopique avec thyroïde normale : un duo inattendu
Karoune R ; Chaouki D
Service d'Endocrinologie & Maladies Métaboliques, CHU Batna ; Algérie

L’ectopie thyroïdienne est une anomalie rare, inhérente à un défaut de migration de la glande thyroïde lors de son développement embryonnaire. L’association d’une ectopie thyroïdienne et d’une thyroïde en position cervicale antérieure normale est exceptionnelle.
Nous rapportons le cas d’une patiente présentant un tissu thyroïdien multi-nodulaire de localisation basi-cervicale avec une glande thyroïde normalement développée.
C’est une patiente âgée de 61 ans aux antécédents d’hémi thyroïdectomie droite indiquée il y a 19 ans pour un nodule thyroïdien suspect. Le compte rendu anatomopathologique était en faveur de sa nature bénigne. Elle est suivie à notre consultation depuis 2023 pour un DT2 et des nodules thyroïdiens lobaires gauches classés EU-TIRADS 3.
Actuellement en euthyroïdie clinique, elle rapporte la notion d’une gène cervicale sans signes de compression. A la palpation, la loge thyroïdienne droite est vide avec un lobe thyroïdien gauche palpable de surface irrégulière par la présence de multiples petits nodules.
Le bilan thyroïdien confirme l’euthyroïdie biologique (TSH = 1,56 µU/ml ; FT4 = 14,6 pmol/l; Anti TPO = 5 U/l). L’échographie cervicale initiale a objectivé une loge thyroïdienne droite vide avec un lobe gauche de 8,2 ml , d’échostructure hétérogène avec de multiples nodules iso-échogènes , ovalaires à contours réguliers , avasculaires , dont 3 basi-lobaires effleurant le bord supérieur de la clavicule, kystisés mesurant 31x28mm ,25x14mm et 21x12mm et 2 médio-lobaires kystisés de 8x6 mm.
Une 2éme échographie thyroïdienne a confirmé la lobectomie droite totale et a révélé l’existence d’un goitre aux dépends du lobe gauche multinodulaire avec des nodules kystisés par endroits classés EU-TIRADS 3, dont 3 basi-lobaires sus-claviculaires correspondant à un tissu thyroïdien ectopique.
A la TDM cervico-thoracique le lobe thyroïdien gauche est très hétérogène avec de multiples petits nodules ne dépassant pas 2 cm pour le plus volumineux avec visualisation d’un nodule du médiastin antéro-supérieur indépendant de la glande thyroïde faisant discuter beaucoup plus un adénome parathyroïdien qu’une adénomégalie. Eu égard à cette discordance radiologique, la scintigraphie au Tc99-MIBI a corroborée l’absence d’un adénome parathyroïdien et a confirmé l’existence d’un tissu ectopique fixant le Tc99 , en regard de l’image médiastinale supérieure gauche décrite à la TDM.
Notre cas révèle la coexistence d’une ectopie thyroïdienne et d’une glande thyroïde eutopique fonctionnelle qui n’a été qu’exceptionnellement rapportée. Cette rareté souligne l’importance de signaler de tels cas pour enrichir la littérature médicale et mieux comprendre les anomalies de la migration thyroïdienne lors du développement embryonnaire.

P-145

VIH/SIDA : Evolution de la situation épidémiologique, Algérie, 2014-2023.

Auteur:

BOUDRIOUA Dalal

CHU Constantine -Université Constantine 3

Co-auteurs :
KHALFI Sara 1, BOUDRIOUA Sana 2 , BOUSSOUF Nadir 3.

1-CHU Hussein Dey, Alger. 2-EPH Mohamed Boudiaf , El Khroub. 3-CHU Constantine -Université Constantine 3

Titre :        VIH/SIDA : Evolution de la situation épidémiologique, Algérie,   2014-2023.

 

Auteurs : BOUDRIOUA .D1,  KHALFI. S2, BOUDRIOUA.S3 , BOUSSOUF.N1.

 

1-Service épidémiologie et Médecine Préventive - Centre Hospitalo Universitaire de  Constantine.

2- Service épidémiologie et Médecine Préventive -Centre Hospitalo Universitaire Hussein Dey, Alger.

3-Service de Pédiatrie - Etablissement Publique Hospitalier  Mohamed Boudiaf , El Khroub.

 

 

Résumé

 

Introduction :

L’objectif : Décrire l’évolution des cas du VIH/SIDA déclarés par le laboratoire national de référence Institut Pasteur-Alger durant 10 ans, de 2014 à 2023.

Méthode:

Une analyse rétrospective descriptive ayant pour source d’information les Relevés Epidémiologiques annuelles  de l’institut National de Santé publique  de 2014-2023. La saisie et le traitement des données  sont faits sur Microsoft Excel.

Résultats :

De 2014 à 2023,  979 nouveaux cas SIDA  ont été enregistrés, un pic de fréquence  a été observé durant  l’année 2023 avec 292 cas. La région la plus touchée est l’Ouest Algérien  avec une moyenne sur les dix ans de 53 cas par année, suivi de la région Centre avec 29 cas , l’Est 10 cas et le sud 7 cas en moyenne . Une prédominance masculine a été observée pendant 7  années sur le 10 ans. La séropositivité a  enregistré une recrudescence en 2023 passant de 628 en 2022 à 1201 en 2023. Le mode de  contamination le plus fréquent est l’hétérosexualité  avec une moyenne de plus de 200 cas par an.

Conclusion :

La prévention du VIH/SIDA doit être renforcée notamment par  le dépistage des  populations clés et vulnérables ainsi que par  l’organisation des campagnes d’information et de sensibilisation   au profit de la population générale  et particulièrement les sujets ayant des comportements à risque.

P-146

Neurofibromatose de type 1 : A propos de 4 cas

Auteur:

Bekhouche A, Haffas S, Chaouki D

Service d'Endocrinologie & Maladies Métaboliques, CHU Batna ; Algérie

Co-auteurs :
Bekhouche Amel, Haffas Selsabil, Chaouki Dalal

Service d'Endocrinologie & Maladies Métaboliques, CHU Batna ; Algérie

 

La neurofibromatose de type 1 (NF1), ou maladie de Von Recklinghausen est une maladie génétique rare à transmission autosomique dominante.

Notre objectif est de préciser les manifestations endocriniennes et extra endocriniennes objectivées dans cette neurofibromatose de type 1.

Notre étude rétrospective (Janvier 2020– Mai 2025) a concerné 04 patients présentant une NF1 qui ont tous bénéficié d’un examen clinique minutieux, d’explorations biologiques (métanéphrines plasmatiques et/ou urinaires, FT4, TSH, thyrocalcitonine, bilan phosphocalcique, PTH), d’un bilan ophtalmologique complet et des explorations radiologiques.

L’âge médian est de 30 ans (extrêmes= 17 – 70) avec une prédominance féminine (75 %), une consanguinité parentale est retrouvée dans ¾ des cas. Les motifs de consultation en endocrinologie sont dominés par le retard de croissance, l’hyperprolactinémie avec ou sans galactorrhée, le goitre multinodulaire et le diabète type 2.

Les taches café au lait, les neurofibromes, les lentigines et des troubles de l’apprentissage sont présents chez tous les patients, lors de l’examen clinique.

Les nodules de Lisch, la dysplasie osseuse et la petite taille sont notés dans ¼ des cas. Le tableau douloureux est prépondérant fait essentiellement de céphalées, de douleurs rattachées aux neurofibromes, aux arthralgies et aux lombosciatalgies.

Dans le cadre des associations syndromiques, la recherche du phéochromocytome est négative, néanmoins une hyperparathyroïdie primaire et un cancer médullaire de la thyroïde sont découverts.

Dans notre étude, les signes classiques de la NF1 sont présents avec des fréquences comparables aux grandes séries colligées. Malheureusement, le diagnostic était tardif (30 ans en moyenne) et les douleurs non spécifiques sont le maître symptôme signalé, avec une relative méconnaissance de leur fréquence réelle dans la littérature.

Des campagnes d’information sont souhaitables pour un dépistage plus précoce et une collaboration multidisciplinaire indispensables pour permettre le diagnostic des complications parfois invalidantes.

 

P-147

Agénésie thyroïdienne : A propos d’un cas

Auteur:

Haffas S, Chaouki D

Service d'Endocrinologie & Maladies Métaboliques, CHU Batna ; Algérie

Co-auteurs :
Haffas Selsabil, Chaouki Dalal

Service d'Endocrinologie & Maladies Métaboliques, CHU Batna ; Algérie

L’agénésie thyroïdienne ou l’athyréose complète est une cause rare d’hypothyroïdie congénitale. Elle nécessite un dépistage précoce afin d’éviter les conséquences graves sur le développement statural et neurologique de l’enfant.

Nous rapportons le cas de Melle B Hassiba , âgée de 24 ans aux antécédents personnels de DT1 diagnostiqué à l’âge de 12 ans et d’une hypothyroïdie primaire traitée depuis l'âge de 1 an (d’étiologie non déterminée) sous 125 ug/j de Levothyroxine.

Elle est hospitalisée dans notre service pour la prise en charge d’une cétose diabétique. L’examen somatique est sans anomalies (Taille = 1,57 m , BMI = 21,56 kg/m2) , hormis les signes digestifs rattachés à sa cétose diabétique.

L’examen clinique objective des signes d’hypothyroïdie congénitale classique avec un retard mental, trouble du comportement, lenteur de la parole et de l’idéation. A la palpation cervicale on retrouve une loge thyroïdienne vide. Le bilan thyroïdien confirme l’euthyroïdie sous une dose substitutive de 125 µg/j (FT4 = 12,65 pmol/l, TSH = 0.9 µU/ml). L’échographie thyroïdienne confirme le diagnostic d’agénésie thyroïdienne et la scintigraphie au Tc99 met en évidence une cartographie blanche sans individualisation de tissu thyroïdien ectopique éventuel.

Chez notre patiente, le retard mental et les anomalies du développement neurosensoriel paraissent irréversibles en dépit du traitement substitutif prescrit. Par ailleurs, cette hormonothérapie n’a été instaurée que tardivement (au-delà de la 1ère année de vie).

L’incidence de l’agénésie thyroïdienne est mal connue, mais elle est considérée comme exceptionnelle. Son pronostic est variable, il dépend essentiellement de la précocité du diagnostic, de la sévérité de l’hypothyroïdie et de l’adéquation thérapeutique.

Seul le dépistage néonatal (non systématique dans notre pays) permet un diagnostic et un traitement substitutif précoces qui contribueront à atténuer les effets délétères de l’hypothyroxinémie à long terme.

 

P-148

INCIDENTALOMES SURRENALIENS : NE PAS PASSER A COTE D’UNE TUMEUR SECRETANTE OU MALIGNE.

Auteur:

REDHOUANE LONGO

Unité de Diabétologie, Hôpital Militraire Régional Universitaire d'Oran

Co-auteurs :
Mourad BENRABAH, Mounia GHARNOUTI, Abdenour BOURIHANE, Sabrina TOUAZ, Souhila BOUAMOUD, Ismahane TARGUI

Introduction :

L’incidentalome surrénalien désigne une masse surrénalienne découverte fortuitement lors d’un examen d’imagerie abdominale. Ceci exclut les lésions découvertes intentionnellement (bilan d’extension des cancers, bilan d’hypertension artérielle etc...). Le principal problème est de reconnaitre les tumeurs qui auront un impact délétère sur le patient et qui justifient donc d’être enlevés chirurgicalement.

Matériel et Méthodes

Nous rapportons ici 03 cas :

N°1 : Patiente âgé de 70 ans, une masse surrénalienne droite fut objectivée.

TDM : Masse à limite nette, contour régulier mesurant 24x17x20 mm.

Les dérivés méthoxylés urinaires des 24 h sont revenus normaux ; le freinage minute par la dexaméthasone est positif ; et l’ionogramme est correct.

N°2 : Patiente âgé de 46 ans, une masse surrénalienne droite est objectivée.

TDM : nodule de 11x09 mm avec une densité spontanée < à 10 UH.

N°3 : Patient âgé de 41 ans, une masse surrénalienne gauche fut objectivée.

C’est une lésion indéterminée, de 25x17 mm, Densité spontanée à 17 UH ; et un wash out à 33%.

Le freinage minute par la dexaméthasone est positif, les dérivés méthoxylés urinaires des 24 h (3 Ortho-méthyl-dopamine) sont revenus à 3 fois la normale.

Malade actuellement en cours de prise en charge d’un phéochromocytome à dopamine.

Conclusion :

Le terme d’incidentalome surrénalien correspond à une masse de la loge surrénalienne de découverte fortuite lors d’un examen d’imagerie de la région réalisé, a priori, pour une autre indication. La prévalence varie de 1 à 4 %. La grande majorité de ces lésions sont des adénomes bénins non sécrétants.

Mots clés :

Surrénales, sécrétion, tumeur maligne.

P-149

DEFICIT EN HORMONE DE CROISSANCE CHEZ L’ENFANT : UN DIAGNOSTIC PRECOCE POUR UNE PRISE EN CHARGE OPTIMALE.

Auteur:

Redhouane LONGO

Unité de Diabétologie, Hôpital Militaire Régional Universitaire d’Oran

Co-auteurs :
Mourad BENRABAH, Abdenour BOURIHANE, Mounia GHARNOUTI, Souhila BOUAMOUD, Sabrina TOUAZ, Ismahane TARGUI

Introduction :

La carence en hormone de croissance est le déficit en hormone hypophysaire le plus fréquent chez les enfants. Le diagnostic repose sur la mesure des taux des hormones hypophysaires. TDM ou IRM  détecte les anomalies structurelles de l'hypophyse. Le traitement comprend une hormonothérapie substitutive et l'élimination de toute tumeur causale.

Matériel et Méthodes :

Nous rapportons ici 03 cas :

N°1 : Patient âgé de 14 ans, consulte pour retard staturopondéral.

Poids : 35,6 Kg ; Taille : 148 cm, GH : 0,2 mUI/l ; Test d’hypoglycémie sur GH : Déficit complet en hormone de croissance ; IRM : Sans anomalie.

N°2 : Patient âgé de 05 ans, consulte pour retard statural.

Poids : 15,5 Kg ; Taille : 104 cm, GH : 0,7 mUI/l ; Test d’hypoglycémie sur GH : Déficit complet en hormone de croissance ; IRM : Sans anomalie.

N°3 : Patient âgé de 17 ans, consulte pour retard staturopondéral plus un retard pubertaire.

Poids : 56,7 Kg ; Taille : 156 cm, âge osseux : 13 ans, GH : 0,75 mUI/l ; Test d’hypoglycémie sur GH : déficit complet en hormone de croissance ; IRM : Syndrome d’interruption de la tige pituitaire.

Tous les patients sont mis sous traitement substitutif.

Discussion-Conclusion :

Le déficit en hormone de croissance se manifeste par un retard de croissance staturopondéral dit «harmonieux », une cause tumorale doit être écartée. Le recours au test dynamique en milieu hospitalier est nécessaire.

Une prise en charge précoce permet de rétablir une croissance staturale correcte, donc une meilleure réinsertion sociale.

Mots clés :

Déficit en hormone de croissance ; Retard statural ; Prise en charge précoce.

P-150

« CARENCE EN VITAMINE D DANS LA POPULATION FEMEININE DE LA WILAYA DE TLEMCEN : DONNEES D’UNE ENQUETE DE TERRAIN »

Auteur:

AMAL MELLAL

Faculté des SNV, laboratoire des Produits Naturels LA PRONA, Université Abou Bekr Belkaid Tlemcen

Co-auteurs :
TM. CHAOUCHE, R.KHIAT, A. SIDI YEKHLAF

Faculté des SNV, laboratoire des Produits Naturels LA PRONA, Université Abou Bekr Belkaid Tlemcen Wilaya, Algérie 2-Laboratoire Population et développement durable en Algérie, Faculté des sciences humaines et sociales, Université de Tlemcen, Algérie 3-Laboratoire d’analyse Dr khiat Tlemcen Algérie

Introduction

La carence en vitamine D est un problème de santé mondial, et même dans les régions où l'exposition au soleil est abondante, la carence peut encore être présente. Plusieurs facteurs peuvent contribuer à cela, notamment le temps passé à l'intérieur, l'utilisation de crème solaire, la pigmentation de la peau et d'autres facteurs environnementaux.

Les conséquences de la carence en vitamine D peuvent être importantes, car cette vitamine est impliquée dans la santé osseuse, la fonction immunitaire, la régulation de l'inflammation et d'autres processus biologiques.

Objectif de l’étude

Évaluer la fréquence de l’hypovitaminose D chez les femmes dans la région de Tlemcen.

Matériel et méthodes

Une enquête de prévalence d’une hypovitaminose a inclus 148 femmes de 18 à 88 ans fréquentant le laboratoire du Dr Khiat de mars 2023 à aout 2023 pour un dosage de la 25 OH vitamine D sur une prescription médicale ou auto-prescription de ce dosage sérique. Les valeurs seuils ont été définies ainsi : déficit < 20 ng/mL, insuffisance 20–29 ng/mL, normal 30–100 ng/mL.

Résultats et discussion

Nous avons observé une prévalence de 41,9 % d’hypovitaminose D, 23 % ont un taux de vitamine D insuffisant tandis que 35,1 % avaient un taux normal.

Le bilan phosphocalcique était normal chez l’ensemble des femmes. Cette étude a mis en évidence que 57,7 % de ces femmes avaient reçu une supplémentation en vitamine dans les 3 mois précédents.

Conclusion

Des taux de vitamine D inférieurs aux normes chez cette population, surtout chez les jeunes. Ces résultats plaident pour une supplémentation systématique et une exposition au soleil sûre, qui peut être cruciale pour lutter contre l'hypovitaminose D chez les femmes.

Mots clés : vitamine D, femmes, hypovitaminose

P-151

DIABETE GERIATRIQUE : ANALYSE EPIDEMIOLOGIQUE D'UNE EPIDEMIE SILENCIEUSE

Auteur:

Sara KHALFI

Service d'Epidémiologie et Médecine Préventive CHU Hussein-Dey

Co-auteurs :
Fatma ALLOUN

Service d'Epidémiologie et Médecine Préventive CHU Hussein-Dey

Introduction

Le diabète chez les personnes âgées (≥65 ans) constitue aujourd'hui un enjeu de santé publique majeur à l'échelle mondiale. Cette problématique s'est considérablement accentuée sous l'effet combiné du vieillissement démographique global et de la pandémie d'obésité. Notre étude vise à dresser un portrait épidémiologique précis de cette pathologie dans la population gériatrique

Méthode

Nous avons effectué une analyse des données, en utilisant une stratégie de recherche systématique sur le moteur de recherche pubmed afin de fournir un récapitulatif détaillé sur les données épidémiologiques sur le diabète chez le sujet âgé.

Résultats

Les données les plus récentes (2024) révèlent une prévalence alarmante du diabète chez les seniors, touchant désormais un quart de cette population mondiale, soit environ 136 millions d'individus âgés de 65 ans et plus. Cette proportion marque une nette augmentation par rapport aux chiffres de 2021 où elle s'établissait à un cinquième. L'analyse géographique met en lumière des disparités significatives : les pays à revenu élevé affichent une prévalence de 28%, tandis que les régions moins favorisées enregistrent un taux légèrement inférieur (22%), mais connaissent une progression deux fois plus rapide du phénomène. L'âge critique d'apparition se situe principalement entre 70 et 79 ans, période où les facteurs de risque comme l'obésité abdominale et la sédentarité exercent leur plein effet. Un défi majeur réside dans le sous-diagnostic, estimé entre 20 et 30% des cas, conduisant à une prise en charge tardive et exposant les patients à des complications sévères, notamment cardiovasculaires et neurodégénératives.

Conclusion

Les projections futures suscitent de vives inquiétudes, avec une augmentation attendue de 48% du nombre de cas dans les prochaines années. Ces données épidémiologiques soulignent l'urgence absolue de mettre en œuvre des actions de santé publique coordonnées et ciblées pour faire face à ce véritable fléau gériatrique.

P-152

LE TRIPLE FARDEAU DE LA MALNUTRITION CHEZ L’ENFANT A TRAVERS LE MONDE : PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE

Auteur:

Sara KHALFI

Service d’épidémiologie et médecine préventive CHU Hussein-Dey Alger.

Co-auteurs :
Dalal Boudrioua(1), Fatma ALLOUN(2).

(1) Service d’épidémiologie et médecine préventive CHU Hussein-Dey Alger. (2) Service d’épidémiologie et médecine préventive CHU BenBadis Constantine.

Introduction :

La situation nutritionnelle des enfants à tra­vers le monde engendre un triple fardeau qui englobe le retard de croissance, l’émaciation et le surpoids/obésité, dont ces trois formes de malnutrition peuvent coexister ce qui aggrave la situation.

L’objectif de notre travail est d’établir un profil épidémiologique sur ces trois problèmes nutritionnels chez l’enfant moins de 5ans à travers le monde.

Matériel et méthode

Nous avons effectué une analyse des données, en utilisant une stratégie de recherche systématique sur le moteur de recherche pubmed afin de fournir un récapitulatif détaillé sur les données épidémiologiques de triple fardeau de la nutrition chez l’enfant.

Résultats

Retard de croissance

La prévalence du retard de croissance a reculé de 32,4 % à 21,3 % entre 2000 et 2019, soit une baisse d’un tiers dans tous les pays, sauf en Afrique subsaharienne, où elle a augmenté de enregistrant un nombre de cas avoisinant les 7,5 millions. En Algérie le pourcentage des enfants souffrant d’un retard de croissance est faible (entre 2,5 et 5%).

Emaciation

La préva­lence de l’émaciation au cours des dix dernières années à l’échelle mondiale est stable entre 7 et 8 % cependant 1 enfant émacié sur 3 souffre d’émaciation sévère, la région la plus touchée est l’Asie du Sud-est.

Surpoids

La prévalence mondiale a augmenté avec une hausse de 26 % en 2019, 6% des enfants de moins de 5 ans sont en surpoids. En Algérie le pourcentage des enfants souffrant de surpoids est élevé (10-15%).

Conclusion :

Les conséquences de ce problème affectent non seulement la santé des enfants, mais aussi le développement économique et social des communautés. Il est donc essentiel d'adopter des solutions multisectorielles, incluant des interventions en santé, éducation, sécurité alimentaire et développement économique, pour rompre ce cycle et assurer un avenir sain à tous les enfants.

P-154

Profil épidémiologique, clinique et thérapeutique et évolutif de phéochromocytome : à propos de 16 cas

Auteur:

Dr HADDADI .Y

service d'endocrinologie et de diabétologie CHU TIZI OUZOU

Co-auteurs :
Pr aicha BOUZID Dr yacine RAHEM Dr hassina TOUAT

service d'endocrinologie et de diabétologie CHU TIZI OUZOU

Intoduction :

Le phéochromocytome est une tumeur rare, généralement bénigne, issue des cellules chromaffines de la médullosurrénale. Il se manifeste classiquement par la triade de Menard : céphalées, sueurs et palpitations. Son diagnostic repose sur la mise en évidence d'une hypersécrétion de catécholamines via les dosages des dérivés méthoxylés, complétée par l’imagerie. Le traitement repose sur une exérèse chirurgicale, souvent associée à une évolution favorable.

Méthode :

étude descriptive rétrospective sur 16 cas de phéochromocytome , hospitalisés ou suivis en consultation au service d’endocrinologie du CHU de Tizi Ouzou. L’objectif était d’analyser les caractéristiques épidémiologiques, cliniques ; radiologiques et  thérapeutiques associées à cette pathologie .

Résultats :

L’âge moyen des patients était de 52,02 ans , avec des extrêmes allant de 37 à 76 ans. Les deux tiers des cas étaient des femmes. Parmi les antécédents médicaux, une HTA était présente chez 75 % des patients, tandis que 5 présentaient un diabète.

Le principal motif de consultation était la découverte fortuite d’un incidentalome surrénalien (8/16), suivi de l’HTA chez le sujet jeune. À l’examen clinique, des signes d’hypersécrétion hormonale étaient retrouvés chez 4 patients.

Sur le plan radiologique, une masse surrénalienne a été objectivée chez tous les patients, souvent localisée à droite avec une taille moyenne de 45,13 mm.

Le dosage des dérivés méthoxylés urinaires était demandé revenant  positif dans 87,5 % des cas .

Onze patients ont été opérés. L’examen anatomopathologique a confirmé le diagnostic chez 7 d’entre eux. Une rémission complète a été obtenue chez 72 % des patients opérés.

Conclusion

Cette étude statistique met en évidence la diversité des présentations cliniques du phéochromocytome et l'importance du diagnostic précoce. Une prise en charge adaptée permet généralement une évolution favorable après traitement chirurgical.

P-155

Therapeutic Management of Conn’s Adenoma: A Retrospective Series of 16 Cases

Auteur:

Dr Idir BOUKELLAL

CHU de Tizi-Ouzou, service d'endocrinologie-Diabétologie

Co-auteurs :
Pr A.BOUZID, Dr Y.RAHEM, Dr H.TOUAT, Dr BENZEGANE, Dr T.SAIB, Dr Y.HADDADI

CHU de Tizi-Ouzou, service d'endocrinologie-Diabétologie

Introduction:
Conn’s adenoma is a benign, unilateral adrenal tumor causing autonomous aldosterone secretion. Though rare, it represents a potentially serious but curable cause of secondary arterial hypertension.

Methods:
We conducted a retrospective descriptive study of 16 cases of Conn’s adenoma managed between 2019 and 2024 in the Endocrinology Department of the University Hospital of Tizi-Ouzou. The study aimed to analyze the therapeutic characteristics of these cases.

Results:
The mean age of patients was 47.87 years (range: 34–73), with an equal sex distribution. Hypertension was present in 81.25% of cases, and 12.5% had associated diabetes. The main presenting symptom was resistant hypertension (43.75%), followed by hypokalemia. Clinical signs of hypokalemia were also observed in 43.75% of patients. The aldosterone-to-renin ratio was elevated (>64 pmol/mU). Imaging identified a right adrenal mass in 50% and a left-sided mass in the other 50%.

Adrenalectomy was performed in 6 patients (37.5%). Complete clinical remission was observed in 3 cases, and partial improvement in the remaining 3. Among the 10 non-operated patients, 7 received medical therapy with blood pressure stabilization in all 7. Three patients (18.75%) were lost to follow-up. Adrenal vein sampling was not performed in any case due to its unavailability at our institution.

Discussion and conclusion
Surgical treatment led to complete remission in 50% of operated cases, aligning with literature reports (30–60%). Medical therapy achieved blood pressure control in 43.75% of the cohort, supporting its use in selected cases. These findings highlight the importance of individualized management based on precise hormonal and radiological assessment.

P-156

EPIDEMIOLOGICAL, CLINICAL CHARACTERISTICS OF CONN’S ADENOMA: A RETROSPECTIVE ANALYSIS OF 16 CASES

Auteur:

Dr Idir BOUKELLAL

CHU de Tizi-Ouzou, service d'endocrinologie-Diabétologie

Co-auteurs :
Pr A.BOUZID, Dr Y.RAHEM, Dr H.TOUAT, Dr T.SAIB, Dr L.BENZEGANE

CHU de Tizi-Ouzou, service d'endocrinologie-Diabétologie

Introduction
Conn’s adenoma is a benign, unilateral adrenal tumor that autonomously secretes aldosterone. Although uncommon, it constitutes a potentially serious but curable cause of secondary arterial hypertension.

Methods
A retrospective descriptive study was conducted on 16 cases of Conn’s adenoma managed between 2019 and 2024 in the Department of Endocrinology at the University Hospital of Tizi-Ouzou. The objective was to describe the epidemiological, clinical, and radiological characteristics of the patients.

Results
The mean age of the patients was 47.87 years (range: 34–73), with an equal distribution between males and females. Arterial hypertension was present in 81.25% of cases, and 12.5% had associated type 2 diabetes. The most common reason for consultation was resistant hypertension (43.75%), followed by signs suggestive of hypokalemia, which were also found clinically in 43.75% of patients. Serum potassium levels were decreased in most cases, and the aldosterone-to-renin ratio (ARR) was elevated (>64 pmol/mU) in all patients, with a mean ARR of 187.13.

Imaging studies identified adrenal nodules on the right in 50% of cases and on the left in the remaining 50%. The mean lesion size was 20.31 mm. Unenhanced CT density was assessed in 11 patients and showed an average of 28.09 Hounsfield Units. Adrenal vein sampling (AVS) was not performed in any case due to its unavailability at our institution.

Discussion and conclusion

In our series, epidemiological, clinical, and radiological findings align with literature: typical age range, high prevalence of hypertension, and classic biochemical profiles. Unlike some studies showing female predominance, our cohort had equal sex distribution. AVS was not performed due to limited access, like reports from resource-limited centers.

P-157

diabète et grossesse: impact du moment du diagnostic du diabète gestationnel (précoce vs tardif) sur les complications fœto-maternelles.

Auteur:

BEGGA Asma

Laboratoire d'Endocrinologie. Faculté des Sciences Biologiques, USTHB, Alger, ALGÉRIE

Co-auteurs :
OUSLIMANI Yasmine, BOUCHOU Lynda, ZIANE Hadjer, AZZOUG Said

Laboratoire d'Endocrinologie. Faculté des Sciences Biologiques, USTHB, Alger, ALGÉRIE / CHU MUSTAPHA service diabétologie

Objectif : L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact du moment du diagnostic précoce (avant 24 SA) ou tardif (après 24 SA), sur l’apparition et la gravité des complications maternelles et néonatales.

Patientes et Méthodes : La glycémie à jeun, la glycémie postprandiale et le test d’hyperglycémie provoquée par voie orale ont été évalués chez l’ensemble des patientes. Le diagnostic de DG a été posé conformément aux critères de l’IADPSG. L’analyse des associations entre le moment du diagnostic du DG et les complications fœto-maternelles a été réalisée à l’aide d’un modèle de régression logistique.

Résultats : Dans une cohorte de 86 patientes, la prévalence du DG précoce est de 67.44% et 32.55%, DG Tardif âgées de 21-43 ans. Une hyperglycémie à jeun plus significativement élevée vs DGT (1,03 ± 0,001,0,95 ± 0,001 g/L). Les taux moyens de glycémie postprandiale étaient significativement plus élevés dans le groupe DG tardif (1,47 ± 0,07, 1,32 ± 0,04 g/L, p = 0,02) vs le groupe DG précoce. Le DG tardif est notamment associé à un risque plus élevé d’hydramnios (OR = 4,58 ; IC95 % : 1,42–15,63 ; p = 0,01), de macrosomie fœtale (OR = 5,09 ; IC95 % : 1,11–28,49 ; p = 0,04), de complications néonatales (OR = 2,12 ; IC95 % : 1,13–7,43 ; p = 0,03) et ATCD DT2 (OR = 6,18 ; IC95 % : 1,28-49,78 ; p = 0,04).

Discussion/Conclusion : Notre étude met en évidence l’impact du moment du diagnostic du diabète gestationnel sur les issues maternelles et néonatales. Le DG tardif est associé à une hyperglycémie postprandiale plus importante et à un risque accru de complications fœto-maternelles et la présence d’antécédents familiaux de diabète. Ces résultats soulignent l’importance d’un dépistage précoce du DG.

P-158

ADRENAL INCIDENTALOMAS: RETROSPECTIVE STUDY OF 75 CASES

Auteur:

Dr T. Saib

service d'endocrinologie diabétologie du CHU de Tizi Ouzou

Co-auteurs :
L. Benzegane, Dr Y. Haddadi, Pr A. Bouzid

service d'endocrinologie diabétologie du CHU de Tizi Ouzou

ADRENAL INCIDENTALOMAS: RETROSPECTIVE STUDY OF 75 CASES

Authors: Dr T. Saib,Dr L. Benzegane,Dr Y. Haddadi,Pr A. Bouzid

Affiliation: Department of Endocrinology and Diabetology,Tizi Ouzou University Hospital ,Algeria

Abstract

Introduction:

Adrenal incidentalomas (AI) are adrenal masses discovered unintentionally during imaging for unrelated reasons. The increasing use of imaging techniques has led to a rise in their detection.

Objective:

To describe the demographic, radiological, and therapeutic characteristics of patients with adrenal incidentalomas.

Methods:

We conducted a retrospective study of 75 patients diagnosed with adrenal incidentalomas. Data were analyzed according to age, sex, imaging modality, radiological characteristics, final diagnosis, and therapeutic management.

Results:

The cohort included 46 women (61.3%) and 29 men (38.7%), with a mean age of 55 years (range: 26–83). Most incidentalomas were discovered by CT scan (77.4%), followed by ultrasound (16%), MRI (5.3%), and PET scan (1.3%). The lesions were unilateral in 88% and bilateral in 12%. Radiological criteria were considered suspicious in 32% of cases. The most frequent diagnoses were non-secreting adenomas (34.7%), followed by subclinical cortisol-secreting adenomas (24%), pheochromocytomas (10.7%), and myelolipomas (8%). Other diagnoses included adrenocortical carcinoma, metastases, Conn’s adenoma, and hyperplasia. Management consisted of surveillance in 60%, surgery in 29.3%, and medical treatment in 10.7%.

Conclusion:

Adrenal incidentalomas are heterogeneous in nature, requiring a systematic diagnostic approach. While most are benign and non-functioning, a significant proportion may require surgery or medical therapy, underscoring the importance of individualized assessment.

Keywords:

Adrenal incidentaloma, subclinical cortisol-secreting adenomas, adrenal adenoma, adrenal imaging, endocrine tumors

P-159

ANALYSE IMMUNOHISTOCHIMIQUE DE L’EXPRESSION DE BCL2 EN TANT QUE BIOMARQUEUR PRONOSTIQUE DANS LE CANCER DU SEIN

Auteur:

Mehaoudi Rym Ikram

Equipe d'endocrinologie, laboratoire de biologie et physiologie des organismes, faculté des sciences biologiques, Université des sciences et de la technologie Houari Boumediene , 16111 Alger, Algérie

Objectif : Cette étude visait à  évaluer l'expression de la protéine BCL2 par immunohistochimie dans les tissus mammaires, afin de caractériser son rôle en tant que biomarqueur dans le cancer du sein. Cette analyse permettra de déterminer les différences d'expression entre les tissus tumoraux et normaux, d'examiner l'influence du statut ménopausique des patientes et des différents sous-types moléculaires du cancer du sein, pour mieux comprendre ses implications diagnostiques et pronostiques.

Méthode Cette étude a analysé l'expression de la protéine BCL2 par immunohistochimie (IHC) sur des échantillons de tissus mammaires (cancéreux et bénins). Les comparaisons ont été effectuées en fonction du type de tissu, du sous-type moléculaire du cancer (selon les données IHC des récepteurs hormonaux, HER2, Ki67) et du statut ménopausique des patientes.

Résultats : L'analyse immunohistochimique  a révélé une surexpression significative de BCL2 dans les tumeurs malignes, augmentant et une augmentation de 48,40 % chez les patientes ménopausées que chez les non-ménopausées. De plus, une différence significative  a été observée entre les sous-types moléculaires du cancer du sein avec une diminution de  59,36% entre le sous type Luminal A et le groupe triple négatif.

Conclusion : cette étude met en évidence la complexité du rôle de BCL2 dans le cancer du sein et sa corrélation avec des facteurs pronostiques essentiels. L'association significative de son expression avec la positivité des récepteurs aux œstrogènes (RE) et à la progestérone (RP) suggère fortement son potentiel en tant que biomarqueur pronostique dans cette pathologie. Il est également important de noter que même si l'expression de BCL2 est généralement plus faible dans les tumeurs triple-négatives, son effet anti-apoptotique peut y jouer un rôle significatif dans la survie des cellules cancéreuses.

 

P-160

ANOMALIES DU DÉVELOPPEMENT SEXUEL : ÉTUDE RÉTROSPECTIVE

Auteur:

ARKOUB Mohamed

EHS Pierre et Marie-Curie, service d'endocrinologie

Co-auteurs :
SAIGHI Majda, BOUDJEBEL Amira, BAZ Widad, MIMOUNI Safia

EHS Pierre et Marie-Curie, service d'endocrinologie

Introduction

Les anomalies du développement sexuel (ADS) correspondent à un développement atypique du sexe chromosomique, gonadique ou phénotypique. Cette étude a pour objectif de décrire les caractéristiques cliniques, paracliniques et thérapeutiques des ADS de notre service.

Patients et Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive sur 46 patients hospitalisés au service d’endocrinologie du CHU Pierre-et-Marie-Curie. Ont été analysés : les données cliniques, les antécédents, les bilans hormonaux et génétiques, l’imagerie pelvienne et la stratégie thérapeutique adoptée.

Résultats

La série comprenait 28 patients 46XY, dix 46XX et huit Turner .L’âge moyen au diagnostic était de 4,18 ans chez les 46XY, de 9,83 ans chez les 46XX. La taille moyenne était de −0,95 DS pour les 46XY et de +0,27 DS pour les 46XX.

Chez les 46XY, les anomalies les plus fréquentes étaient le micropénis, l’hypospadias et l’ectopie testiculaire. L’échographie a identifié 9 cas d’ectopie testiculaire, 3 testicules ascenseurs, 2 d’hypotrophie testiculaire et 3 de reliquats müllériens.

Chez les 46XX, sept présentaient des signes de virilisation. L’échographie pelvienne objectivait la présence d’organes génitaux féminins dans 8 cas, un utérus hypoplasique dans 1 cas.

Chez les patientes atteintes du syndrome de Turner, les échographies montrent un utérus hypoplasique, petits ovaires, non visualisés ou présentant une dysgénésie.

L’étiologie la plus fréquente chez les 46XY était l’insensibilité partielle aux androgènes, chez les 46XX le déficit en 21-hydroxylase.

Un traitement chirurgical a été réalisé chez quinze 46XY et deux 46XX. Un traitement médical seul a concerné un 46XY et cinq 46XX. Une prise en charge combinée  a été mise en place chez huit 46XY et deux 46XX.

Conclusion

Les ADS constituent des entités rares et complexes, nécessitant une prise en charge multidisciplinaire avec un diagnostic étiologique précoce, une stratégie thérapeutique personnalisée et un accompagnement psychologique, notamment dans les contextes à ressources limitées.

P-161

Masses surrenaliennes bilatérales révélant un syndrome de Cushing ACTH dépendant d’origine hypophysaire

Auteur:

Dr Helali

CHU Constantine , service endocrinologie diabetologie et maladie metabolique

Masses surrénaliennes bilatérales révélant un syndrome de Cushing ACTH-dépendant d’origine hypophysaire : à propos d’un cas

Pr N.Nouri.  Dr Boukri.  Dr S.M.Helali

Introduction :

L’exploration d’un incidentalome surrénalien bilatéral impose une démarche rigoureuse permettant de distinguer les formes bénignes des entités fonctionnelles potentiellement graves. Parmi elles, le syndrome de Cushing ACTH-dépendant reste un diagnostic complexe, surtout en cas d’atteinte bilatérale, mimant parfois un phéochromocytome.

Observation :

Nous rapportons le cas d’une patiente de 47 ans, hypertendue et diabétique de longue date, admise pour l’évaluation d’un incidentalome surrénalien bilatéral découvert suite à des douleurs lombaires. L’imagerie abdominale (uroscanner et IRM) a mis en évidence un volumineux kyste surrénalien gauche de 97 mm et une hypertrophie nodulaire de la surrénale droite. Devant l’aspect bilatéral, un phéochromocytome a été suspecté. Le bilan hormonal a révélé un profil ACTH-dépendant sans élévation des catécholamines urinaires. Le cortisol basal était élevé, avec perte du rythme nycthéméral et échappement au freinage minute. L’IRM hypothalamo-hypophysaire a mis en évidence un microadénome hypophysaire droit mesurant 8x6 mm, sans retentissement endocranien.

Discussion :

Cette présentation inhabituelle associe une masse surrénalienne kystique et des nodules hyperplasiques dans un contexte d’ACTH élevée, traduisant une stimulation bilatérale secondaire à une production excessive d’ACTH d’origine hypophysaire. Le diagnostic final est celui d’un syndrome de Cushing ACTH-dépendant secondaire à un microadénome hypophysaire sporadique. La stratégie thérapeutique a reposé sur une exérèse transphénoïdale du microadénome, en première intention, afin de traiter la cause de l’hypercortisolisme, suivie d’une surrénalectomie gauche pour retirer la masse kystique compressive.

P-162

Existe-t-il un lien entre retard pubertaire et syndrome d’allgrove? A propos d’un cas

Auteur:

Dr Helali

CHU Constantine, service d’endocrinologie et diabetologie et maladie metabolique

Existe-t-il un lien entre retard pubertaire et syndrome d’Allgrove ?

À propos d’un cas

Pr N.Nouri   Pr S.Khensal   Dr A.Boukri   Dr S.M.Helali

Introduction :

Le syndrome d’Allgrove (ou syndrome des 3A) associe alacrymie, achalasie et insuffisance surrénalienne. Il peut évoluer vers une forme neurologique (4A) et s’accompagner de troubles du développement. Le lien avec un retard pubertaire est encore peu étudié. Nous rapportons un cas où l’absence de suivi endocrinien précoce a entraîné un déficit pubertaire majeur, posant la question du rôle de la mutation AAAS dans le développement pubertaire.

Observation :

Garçon de 16 ans, suivi pour syndrome d’Allgrove depuis l’âge de 2 ans (diagnostic clinique), opéré d’une achalasie à 5 ans. Aucun suivi endocrinien n’a été réalisé depuis. Il consulte pour retard staturo-pondéral et absence de développement pubertaire. Taille : 146 cm (–3DS), poids : 34 kg (–4DS), micropénis (2 cm), stade Tanner G1P1 A1. Signes neurologiques associés : atrophie distale, ROT vifs, voix nasale. Bilan hormonal : hypogonadisme hypogonadotrope, déficit partiel en GH, retard osseux de 4 ans. IRM hypophysaire sans anomalie. Bonne réponse au traitement par androgènes pour le micropénis et mise sous GH (gain statural de 8 cm en 1 an). Prévision d’induction pubertaire en cours.

Discussion :

Le retard pubertaire dans le syndrome d’Allgrove semble multifactoriel : malnutrition chronique liée à l’achalasie, hypofonction gonadotrope centrale, et possible atteinte hypothalamo-hypophysaire liée à la mutation AAAS. Celle-ci entraîne une altération de la protéine ALADIN, impliquée dans la neurodégénérescence, ce qui pourrait affecter indirectement les axes endocriniens. Ce cas souligne l’importance d’un suivi endocrinien rigoureux chez les patients Allgrove, dès l’enfance, notamment sur la croissance et la puberté, souvent négligées.

P-163

CLINICOPATHOLOGICAL CHARACTERISTICS AND PROGNOSTIC FACTORS OF PitNET IN A SERIES OF 88 PATIENTS FROM A SINGLE INSTITUTION.

Auteur:

Dr H. Touat.

Endocrinology-Diabetology department,Tizi Ouzou University Hospital.

Co-auteurs :
Dr I. Boukellal, Dr H. Messad, Dr Y. Haddadi, Pr A. Bouzid.

Dr H. Messad, Epidemiology department,Tizi Ouzou University Hospital.

CLINICOPATHOLOGICAL CHARACTERISTICS AND PROGNOSTIC FACTORS OF PitNET IN A SERIES OF 88 PATIENTS FROM A SINGLE INSTITUTION.

Dr H. Touat1, Dr I. Boukellal1, Dr H. Messad2, Dr Y. Haddadi1, Pr A. Bouzid1. 1Endocrinology-Diabetology department, 2Epidemiology department, Tizi Ouzou University Hospital.

 

Objective: The 2022 WHO classification of pituitary neuroendocrine tumors (PitNET) proposed historadiological aggressiveness criteria as well as tumor subtypes at risk. The aim of this study is to describe the clinicopathological profile and evaluate the prognostic factors of patients with PitNET according to the different cytofunctional types.

 

Materials / patients and methods: This was a retrospective study of PitNET patients treated at Endocrinology department in Tizi-Ouzou University Hospital (Algeria), between 2019 and 2024. Clinical and paraclinical data were collected and processed using Microsoft Excel 2013 and IBM SPSS.

 

Results: A total of 88 PitNET patients with a median age of 43years and sex ratio of 1,09 were included. The common clinical manifestations were gonadotropic insufficiency (33,33%) and visual disturbances (31,82%). Imaging revealed macroadenomas in 78,41% and tumor invasion in 44,32% of cases.  Non-functioning adenomas were significantly more common in men (50% vs 32,6%, p=0.006).  There was no significant difference in tumor size according to the secretory types (p=0,063) nor for tumor invasion (p=0,510). 32 patients underwent trans-sphenoidal surgical intervention. The most prevalent immunohistochemical type was gonadotropic adenoma (31,25%) and a Ki67 ≥ 3% was found more in this type (25% vs 12,5% for corticotropic and 0% for somatotropic adenomas). The evolution during the follow-up was much more unfavorable for corticotropic adenomas (p=0,000).

 

Discussion: PitNET are often benign but can be invasive and/or aggressive. Their clinicopathological prognostic classification based on tumor size, the cytofunctional type and historadiological grade has prognostic and therapeutic value. In our study, corticotropic and non-functioning adenomas have a worse prognosis.

Keywords: PitNET, cytofunctional type, invasion, proliferation, prognostic.

P-164

Puberté précoce centrale révélant un astrocytome hypothalamo-hypophysaire : à propos d’un cas et réflexion sur la prise en charge neurochirurgicale

Auteur:

Dr Helali

CHU Constantine, service endocrinologie et diabetologie et maladie métabolique

Puberté précoce centrale révélant un astrocytome hypothalamo-hypophysaire : à propos d’un cas et réflexion sur la prise en charge neurochirurgicale

Pr N.Nouri     Pr S.Khensal   Dr S.M.Helali

Introduction :

Chez le garçon, la puberté précoce centrale (PPC) est rare et impose la recherche d’une cause organique, en particulier d’une tumeur du système hypothalamo-hypophysaire. Ce cas illustre la complexité diagnostique et thérapeutique d’un tel tableau, tout en soulevant une réflexion sur l’impact de la localisation tumorale sur l’axe gonadotrope et la pertinence du lieu de prise en charge neurochirurgicale.

Observation :

Un garçon de 6 ans présente depuis plusieurs mois des céphalées paroxystiques, puis une accélération du développement pubertaire avec macro-orchidie, croissance staturale rapide, et avance de l’âge osseux. Le bilan hormonal révèle une activation précoce de l’axe gonadotrope. L’IRM cérébrale met en évidence une masse supra-sellaire hétérogène à composante kystique, refoulant le chiasma optique et le troisième ventricule, évoquant initialement un craniopharyngiome. Une intervention neurochirurgicale avec exérèse subtotale est réalisée en Belgique. L’évolution post-opératoire est marquée par une cécité unilatérale gauche, une insuffisance antéhypophysaire globale et un syndrome hypothalamique. L’examen anatomopathologique conclut à un astrocytome pilocytique.

Discussion :

L’astrocytome, tumeur gliale bénigne, peut perturber la régulation neuroendocrinienne lorsqu’il siège dans la région hypothalamo-hypophysaire. L’irritation des centres de contrôle hypothalamiques expliquerait l’activation prématurée de la puberté. Ce cas met également en lumière les risques fonctionnels liés à une chirurgie agressive dans cette zone critique. La lourdeur des séquelles post-opératoires interroge sur l’indication opératoire et souligne que certaines équipes neurochirurgicales nationales, mieux sensibilisées à ces enjeux, auraient pu envisager une approche plus conservatrice et potentiellement moins délétère.

 

P-165

IMPACT DES FACTEURS DE RISQUE ET DES CARACTERISTIQUES CLINICO-PATHOLOGIQUES SUR LA SURVIE DES PATIENTES ATTEINTES DE CANCER DU SEIN

Auteur:

MEHAOUDI Rym Ikram

Equipe d'endocrinologie, laboratoire de biologie et physiologie des organismes, faculté des sciences biologiques, USTHB, 16111 Alger, Algérie

Co-auteurs :
Tffahi Mohamed-Wassim, Adane Saida, Soltani Yacine

USTHB, équipe d'endocrinologie, laboratoire de biologie et de physiologie, faculté des sciences biologiques, 16111 Alger, Algérie; Hôpital central Mohamed-Seghir Nekkache, unité d'oncologie médicale, 16205 Ain Naadja, Algérie

Objectif : l’objectif de cette étude est d'analyser les caractéristiques pathologiques et le taux de survie globale de 319 patientes atteintes d'un cancer du sein, cherchant à déterminer l'impact de l'hypovitaminose D et de l'obésité sur le pronostic de la maladie. Cette étude rétrospective a analysé 319 patientes atteintes de cancer du sein.

Méthodes : La survie globale a été estimée par la méthode de Kaplan-Meier et comparée via le test de log-rank. Une courbe ROC a identifié le seuil d'agressivité chez 88 patientes non ménopausées.

Résultats : Les taux de survie à 3 et 5 ans étaient respectivement de 45,4% et 24,7%, avec une survie très faible (23,3%) pour les patientes au stade IV. Les résultats ont révélé une carence en vitamine D chez 80,68% des 88 patientes non ménopausées étudiées (10,78±0.59 ng/mL). Cette carence était également observée chez les groupes présentant des récepteurs aux œstrogènes et à la progestérone négatifs, un statut HER2 positif, et un indice de prolifération Ki-67 supérieur à 14%. L'indice Ki-67, un marqueur de la prolifération cellulaire, était 5,65 fois plus élevé chez les patientes carencées en vitamine D (OR 5,65, p = 0,04). De plus, une corrélation négative a été établie entre le taux de vitamine D et l'IMC (p = 0,03), suggérant que l'obésité est associée à des niveaux plus bas de vitamine D.

Conclusion : La carence en vitamine D et l'obésité influencent négativement le pronostic du cancer du sein. Un faible taux de vitamine D est fréquemment associé à des indicateurs de mauvais pronostic tels que la négativité des récepteurs hormonaux, la positivité de HER2 et un indice Ki-67 élevé.Chez les femmes non ménopausées, des seuils de vitamine D inférieurs à 14,21 ng/mL et 19,46 ng/mL pourraient respectivement indiquer un risque accru d'agressivité tumorale et une prolifération cellulaire rapide.

P-166

MÉTASTASE CÉRÉBRALE INAUGURALE RÉVÉLANT UNE TUMEUR NEUROENDOCRINE MÉTASTATIQUE AVEC MASSES SURRÉNALIENNES BILATÉRALES : À PROPOS D’UN CAS

Auteur:

SAIGHI Majda

EHS Pierre et Marie Curie, service d'endocrinologie

Co-auteurs :
ARKOUB Mohamed, HADJ ARAB.Samir, DJORANE Hiba, MIMOUNI Safia

EHS Pierre et Marie Curie, service d'endocrinologie

Introduction

Les tumeurs neuroendocrines (TNE) sont des tumeurs rares, dont l’expression clinique varie selon leur localisation et leur capacité sécrétoire. Leur révélation par une métastase cérébrale est inhabituelle, représentant <1% des cas. Nous rapportons une présentation atypique, révélée par une lésion hémorragique cérébrale et des masses surrénaliennes bilatérales.

Observation

M. T, 49 ans, sans antécédents médicaux, a été admis pour trouble de la conscience. L’IRM révélait un volumineux processus pariéto-occipital gauche hémorragique. L’exérèse chirurgicale (02/10/24) et l’étude anatomopathologique concluaient à une TNE métastatique (chromogranine A+, synaptophysine+, INSM1+, TTF1 hétérogène, Ki67 = 9%). Le scanner TAP montrait deux masses surrénaliennes >8 cm, une adénopathie hilaire gauche, une lésion lytique T4 et une thrombose azygos. Le bilan hormonal révélait une insuffisance surrénalienne partielle, sans hypercorticisme ni hypersécrétion androgénique. Chromogranine A à 73 ng/mL. L’Octreoscan était négatif, tandis que le Ga-DOTA-TOC montrait une expression somatostatinergique des surrénales, de la T4 et d’une tumeur du bloc duodéno-pancréatique suspectée.
Pour la prise en charge, le patient a bénéficié d’une radiothérapie pour la localisation cérébrale et d’un essai clinique par somatuline.

Discussion

Le caractère bilatéral des masses surrénaliennes sans hypersécrétion fonctionnelle oriente vers une origine secondaire. L’absence de foyer primitif évident souligne l’apport de l’imagerie fonctionnelle (Ga-DOTA-TOC) dans l’identification d’un primitif probable gastro-entéro-pancréatique. Ce cas illustre les pièges diagnostiques des TNE à primitif occulte.

Conclusion

La TNE doit être évoquée devant toute métastase cérébrale sans primitif évident, en particulier associée à des masses surrénaliennes. L’approche multidisciplinaire et les outils d’imagerie nucléaire sont essentiels au diagnostic

P-167

Approche Éducative Basée sur l’Activité Physique : Un Levier pour l’Équilibre Glycémique chez les Diabétiques.

Auteur:

AMAL MELLAL

1- Doctorante en Nutrition et Santé, Département de Biologie, Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et des Sciences de la Terre et de l'Univers, Université Abou Bekr Belkaid Tlemcen, LAPRONA

Co-auteurs :
TARIK MMOHAMED CHAOUCHE, ADEL SIDI-YAKHLAF, RHYM KHIAT

Professeur, Chef du Département de Biologie, Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et des Sciences de la Terre et de l'Univers, Université Abou Bekr Belkaid Tlemcen, LAPRONA 3- Docteur en Anthropologie Biologique, Laboratoire Population et développement durable en Algérie, Faculté des sciences humaines et sociales Université Abou Bekr Belkaid de Tlemcen 4- Hématologue, immunologiste Laboratoire d'analyses médicales, Tlemcen

Résumé :

L'activité physique représente un élément clé dans la prévention et la gestion du diabète de type 2. Cependant, de nombreuses personnes atteintes de cette maladie chronique ne sont pas actives. L'entraînement physique, souvent associé à des règles hygiéno-diététiques, a des effets bénéfiques sur la prévention de l'apparition du DT2 et l'amélioration du contrôle de la glycémie chez les personnes atteintes de prédiabète, tout en limitant les complications du diabète. Cette étude vise principalement à évaluer l'impact de l'éducation thérapeutique, par le biais d’une activité physique régulière, sur l'équilibre glycémique de 130 personnes atteintes de diabète dans la région de Tlemcen.

L'activité physique peut avoir un impact significatif sur l'équilibre glycémique, en particulier chez les personnes atteintes de diabète de type 2.

Les résultats obtenus montrent que 40 % des diabétiques qui ont pratiqué une AP intense voire modérée avaient amélioré leur HbA1c à ≤ 7 %.

Tandis que les personnes inactives ou sédentaires avaient des taux très élevés d'HbA1c, ce qui peut engendrer des complications graves.

L'activité physique adaptée, associée à des mesures hygiéno-diététiques, constitue l'un des piliers de la prise en charge du diabète, en complément du traitement médicamenteux. Cependant, il est essentiel de maintenir un auto-contrôle glycémique pour éviter l'hypoglycémie pendant l'exercice physique.

Mots clés : diabète, éducation thérapeutique, activité physique, équilibre glycémique.

Références bibliographiques

Aleksandra Kossakowska, Jakub Leicht, Aisha Hassan, Sara Hassan, Szymon Bienia, Wafa Al-Batool, Izabela Zarecka, Klaudia Konieczna 12 Dec  2024  - Quality in Sport  (Kazimierz Wielki University in Bydgoszcz)  - Vol. 35, pp 56403–

2- Jui-Hua Huang, Fu-Chou Cheng, Leilh-chingTsai, 1 Jul 2014- Journal of Diabetes Investigation

3- Rachna Arora, Samiksha M. Mane, Nikhil Bhagwat 12 Dec 2024-Indian Journal of Physiotherapy and Occupational Therapy—An International Journal

 

P-168

Hungry bone syndrome : à propos de deux cas

Auteur:

S.AMMAM

Service d’endocrinologie, hôpital central de l’armée (HCA )

Co-auteurs :
K.Benadelatif , M.Bensalah

Service d’endocrinologie, hôpital central de l’armée (HCA)

Introduction :

Le Hungry Bone Syndrome ou le syndrome de l'os affamé est une complication rare mais potentiellement grave de la chirurgie de l’hyperparathyroïdie primaire .

Elle est marquée par une hypocalcémie profonde avec hypophosphorémie secondaire à un afflux massif de calcium vers l’os. 

Observations :

1ère observation

Patient âge de 53 ans , aux antécédents de fractures osseuses et de lithiases rénales , opéré avec succès pour une hyperparathyroïdie primaire hypercalcémiante en rapport à un adénome parathyroïdien ectopique médiastinale antérieur de 40 mm ,compliqué en post op immédiat d’un hungry bone syndrome  avec une hypocalcémie à 1.75 mmol/l et une phosphorémie correcte à 0.87 mmol/l , PTH à 247 pg/ml ,  vitamine D  basse à 4.2 ng/ml . Une supplémentation en calcium (500 mg 3*/j ) et en vitamine D  a été faite et maintenue pendant 2 mois jusqu’à la normalisation de la calcémie

2ème observation

Patiente âgée de 58 ans, aux antécédents de fractures pathologique de fémur et de l’humérus et de lithiases rénales bilatérales ,opérée pour une hyperparathyroïdie primaire en rapport à  un adénome parathyroïdien de 44 mm . Compliqué en post opératoire immédiat d’un hungry bone syndrome avec une hypocalcémie à 1.88 mmol/l et une phosphorémie correcte à 1.09 mmol/let une PTH élevé à 164 pg/ml, vitamine D correcte à 33.2 ng/ml .ayant bénéficiée d’une supplémentation en calcium (500 mg 2*/j ) et en un alpha 1mg  2*/j .

 

Discussion :

Le diagnostic de HBS repose sur le dosage de la PTH, des PAL, de la phosphorémie, de la calciurie et la phosphaturie dont les valeurs permettent le diagnostic différentiel entre HBS et hypoparathyroïdie

 Les principaux facteurs favorisants son survenu, incluent une PTH très élevée, une longue évolution, une carence en vitamine D, un adénome volumineux et un capital osseux altéré

 

Conclusion :

Le HBS est une complication redoutable mais elle reste rare, survenant en cas de remodelage osseux intense.

Son traitement, prolongé et difficile, repose sur une supplémentation majeure en calcium et en vitamine D.

P-169

QUAND L’AUTO-IMMUNITE THYROÏDIENNE BASCULE : DE LA THYROÏDITE DE HASHIMOTO A LA MALADIE DE BASEDOW

Auteur:

O.amiar

Hôpital militaire régional universitaire de Blida

Co-auteurs :
Dr A.DERROUICHE, Pr. R.BOUAKKAZ

service de médecine interne

INTRODUCTION :

La thyroïdite de Hashimoto (TH) et la maladie de Basedow (MB) sont des maladies thyroïdiennes auto-immunes (MAI) présentant une physiopathologie différente et étant traditionnellement considérées comme deux entités pathologiques distinctes. Des études plus récentes, en revanche, ont envisagé l'hypothèse d'un continuum entre les deux pathologies. Récemment, il a été signalé que la MB et la HT peuvent se succéder chez les mêmes individus en raison d'une conversion phénotypique séquentielle ou vice versa. Nous présentons ici un cas de thyroïdite de Hashimoto, qui s'est transformée en maladie de basedow après 8 ans d’hypothyroïdie.

OBSERVATION :

Patiente âgée de 34 ans suivie depuis 8 ans pour hypothyroïdie auto immune substituée par Lévothyroxine. Elle se présente un jour à notre consultation avec un bilan en faveur d’une hyperthyroïdie : TSH < 0.005 uui/ml et FT4 : 35 pmol/l  FT3 : 7.08 pmol.l et un bilan d’auto-immunité en faveur d’une maladie de basedow TRAK : 22.77 ui/l et anticorps anti TPO > 600 UI/ml, le bilan radiologique est évocateur de la maladie de basedow. La patiente a été mise sous antithyroïdien de synthèse.

DISCUSSION :

Le passage d’une hypothyroïdie auto-immune a une maladie de basedow est phénomène rare qui est rarement décrite dans la littérature ; Plusieurs mécanismes ont été proposés : une alternance entre les anticorps stimulants et bloquants observés au cours des dysthyroïdies auto-immunes, et la guérison après une lésion due à une thyroïdite de Hashimoto pourrait progressivement conduire à une réponse manifeste aux anticorps stimulant la thyroïde.

Des études immunologiques et génétiques complémentaires sont nécessaires pour expliquer cette modification auto-immune inhabituelle évoquant un hyperfonctionnement de la glande.

 

P-170

Facteurs pathologiques et thérapeutiques associés à la survie globale dans le cancer du sein : analyse rétrospective de 319 cas

Auteur:

Tffahi Mohamed wassim

a Equipe d'endocrinologie, laboratoire de biologie et physiologie des organismes, faculté des sciences biologiques, USTHB, 16111 Alger, Algérie

Co-auteurs :
Mehaoudi Rym Ikram

a Equipe d'endocrinologie, laboratoire de biologie et physiologie des organismes, faculté des sciences biologiques, USTHB, 16111 Alger, Algérie

Objectif : Évaluer l’impact des caractéristiques histopathologiques des tumeurs mammaires et des traitements adjuvants (chimiothérapie et hormonothérapie) sur la survie globale des patientes atteintes de cancer du sein, dans une cohorte monocentrique rétrospective.

Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective portant sur 319 patientes atteintes d’un cancer du sein. Le résultat principal est la survie globale (OS). La méthode de Kaplan-Meier a été utilisée pour estimer les courbes de survie à 3 et 5 ans. Les groupes de patientes, classés selon les facteurs pronostiques, ont été comparés à l'aide du test de log-rank.
Les caractéristiques tumorales ont été analysées par immunohistochimie, permettant la classification en sous-types moléculaires. Une analyse comparative a été réalisée en fonction des modalités thérapeutiques (chimiothérapie, hormonothérapie ou absence de traitement). Les analyses statistiques ont utilisé les tests Chi², Student-t et la régression logistique.

Résultats : La survie globale à 3 ans était de 45,4 %, et celle à 5 ans de 24,7 %. Le taux chute à 23,3 % chez les patientes au stade IV (p = 0,03). Chez celles ayant reçu chimiothérapie et hormonothérapie, la survie à 3 ans était significativement meilleure que chez les non traitées (p = 0,05).
La chimiothérapie seule était associée à une meilleure survie à 3 ans (p = 0,02) et plus encore à 1 an (p = 0,0003). Ces résultats confirment son efficacité à court et moyen terme, notamment dans les tumeurs agressives.

Conclusion : Les données confirment que la survie globale La survie est nettement réduite aux stades avancés. Toutefois, l’administration de la chimiothérapie, est associée à une amélioration significative de la survie. Ces résultats soulignent la nécessité d'une stratification thérapeutique rigoureuse fondée sur le profil tumoral et le stade, ainsi qu’un recours précoce aux traitements adjuvants, essentiels au pronostic des formes agressives.

P-171

QUAND L’AUTO-IMMUNITE THYROÏDIENNE BASCULE : DE LA THYROÏDITE DE HASHIMOTO A LA MALADIE DE BASEDOW

Auteur:

OUMEIMA AMIAR

Hôpital militaire régional universitaire de Blida

Co-auteurs :
Dr Amel DERROUICHE, Pr. Rachid BOUAKKAZ

Hôpital militaire régional universitaire de Blida (HMRUB)

INTRODUCTION :

La thyroïdite de Hashimoto (TH) et la maladie de Basedow (MB) sont des maladies thyroïdiennes auto-immunes (MAI) présentant une physiopathologie différente et étant traditionnellement considérées comme deux entités pathologiques distinctes. Des études plus récentes, en revanche, ont envisagé l'hypothèse d'un continuum entre les deux pathologies. Récemment, il a été signalé que la MB et la HT peuvent se succéder chez les mêmes individus en raison d'une conversion phénotypique séquentielle ou vice versa. Nous présentons ici un cas de thyroïdite de Hashimoto, qui s'est transformée en maladie de basedow après 8 ans d’hypothyroïdie.

OBSERVATION :

Patiente âgée de 34 ans suivie depuis 8 ans pour hypothyroïdie auto immune substituée par Lévothyroxine. Elle se présente un jour à notre consultation avec un bilan en faveur d’une hyperthyroïdie : TSH < 0.005 uui/ml et FT4 : 35 pmol/l  FT3 : 7.08 pmol.l et un bilan d’auto-immunité en faveur d’une maladie de basedow TRAK : 22.77 ui/l et anticorps anti TPO > 600 UI/ml, le bilan radiologique est évocateur de la maladie de basedow. La patiente a été mise sous antithyroïdien de synthèse.

DISCUSSION :

Le passage d’une hypothyroïdie auto-immune a une maladie de basedow est phénomène rare qui est rarement décrite dans la littérature ; Plusieurs mécanismes ont été proposés : une alternance entre les anticorps stimulants et bloquants observés au cours des dysthyroïdies auto-immunes, et la guérison après une lésion due à une thyroïdite de Hashimoto pourrait progressivement conduire à une réponse manifeste aux anticorps stimulant la thyroïde.

Des études immunologiques et génétiques complémentaires sont nécessaires pour expliquer cette modification auto-immune inhabituelle .

 

P-172

FACTEURS PATHOLOGIQUES ET THERAPEUTIQUES ASSOCIES A LA SURVIE GLOBALE DANS LE CANCER DU SEIN : ANALYSE RETROSPECTIVE DE 319 CAS

Auteur:

TFFAHI Mohamed wassim

Équipe d'endocrinologie, Laboratoire de biologie et de physiologie des organismes, Faculté des sciences biologiques, USTHB, 16111, Alger, Algérie.

Co-auteurs :
ADANE SAIDA (b), MEHAOUDI Rym-ikram (a)

(b): Hôpital central Mohamed-seghir Nekkache, Unité d'oncologie médicale, 16205 Ain Naadja, Algérie. ; (a) : Équipe d'endocrinologie, Laboratoire de biologie et de physiologie des organismes, Faculté des sciences biologiques, USTHB, 16111, Alger, Algérie.

Objectif : Évaluer l’impact des caractéristiques histopathologiques des tumeurs mammaires et des traitements adjuvants (chimiothérapie et hormonothérapie) sur la survie globale des patientes atteintes de cancer du sein, dans une cohorte monocentrique rétrospective.

Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective portant sur 319 patientes atteintes d’un cancer du sein. Le résultat principal est la survie globale (OS). La méthode de Kaplan-Meier a été utilisée pour estimer les courbes de survie à 3 et 5 ans. Les groupes de patientes, classés selon les facteurs pronostiques, ont été comparés à l'aide du test de log-rank.
Les caractéristiques tumorales ont été analysées par immunohistochimie, permettant la classification en sous-types moléculaires. Une analyse comparative a été réalisée en fonction des modalités thérapeutiques (chimiothérapie, hormonothérapie ou absence de traitement). Les analyses statistiques ont utilisé les tests Chi², Student-t et la régression logistique.

Résultats : La survie globale à 3 ans était de 45,4 %, et celle à 5 ans de 24,7 %. Le taux chute à 23,3 % chez les patientes au stade IV (p = 0,03). Chez celles ayant reçu chimiothérapie et hormonothérapie, la survie à 3 ans était significativement meilleure que chez les non traitées (p = 0,05).
La chimiothérapie seule était associée à une meilleure survie à 3 ans (p = 0,02) et plus encore à 1 an (p = 0,0003). Ces résultats confirment son efficacité à court et moyen terme, notamment dans les tumeurs agressives.

Conclusion : Les données confirment que la survie globale La survie est nettement réduite aux stades avancés. Toutefois, l’administration de la chimiothérapie, est associée à une amélioration significative de la survie. Ces résultats soulignent la nécessité d'une stratification thérapeutique rigoureuse fondée sur le profil tumoral et le stade, ainsi qu’un recours précoce aux traitements adjuvants.

Mots clés : Cancer du sein, Survie, Chimiothérapie, Hormonothérapie, Mauvais pronostic.

P-173

Lymphome thyroidien : A propos de quatre cas

Auteur:

DR W.Mokhtari

Hôpital central de l'armée .

Co-auteurs :
A.Bouchenna ,B.Ghenam ,A.Tibouk,K.Benabdelatif,M.Bensalah.

Introduction :

Le lymphome thyroïdien est une forme rare de lymphome non hodgkinien (LNH). Il représente moins de 2 à 5 % des cancers de la thyroïde. Il est l‘apanage du sujet âgé. Le lymphome diffus à grandes cellules B est le plus fréquent et souvent associée à la thyroïdite d’Hashimoto.

Méthode : Nous rapportons l’expérience du service d’endocrinologie de l’hôpital central de l’armée, de 4patients atteints de lymphome non hodgkinien.

Résultats :

Il s’agit de 2hommes et 2femmes, L’âge médian au moment du diagnostic est de 62ans [44- 78ans]. Le diagnostic a été posé sur biopsie thyroïdienne chez 3 patients et biopsie d’adénopathie chez un patient, l'immunomarquage a conclu dans tous les cas à un lymphome malin non hodgkinien à grande cellule de B. La thyroïdite est présente chez 03 patients. Une patiente présentait une deuxième localisation osseuse. Concernant le traitement : un patient a été trachéotomisé, 3 patients ont reçu une chimiothérapie à base de RCHOP. La survie médiane des patients est de 11 mois.

Discussion :

Le lymphome primitif de la thyroïde est une tumeur maligne très rare, touchant le plus souvent la femme. L'association lymphome thyroïdien primitif de la thyroïde et thyroïdite chronique est bien connue. Il a été suggéré que la stimulation antigénique chronique des lymphocytes pourrait conduire à une différenciation maligne. Le diagnostic est basé sur l’étude anatomopathologique après la réalisation d’une biopsie. Le traitement dépend du type histologique et des métastases, il repose essentiellement sur une polychimiothérapie type RCHOP. L’évolution est souvent favorable avec une survie à 5 de 70 à 80%.

Conclusion :

Le lymphome thyroïdien doit être évoqué devant tout goitre augmentant rapidement du volume. Un diagnostic rapide permet une prise en charge adéquate et précoce. Leur pronostic est généralement favorable dans les stades localisés.

P-174

MICRO ADENOME THYREOTROPE : A PROPOS D'UN CAS

Auteur:

TOUAZ S

Unités d'endocrinologie et diabétologie, service de médecine interne. Hôpital militaire régional universitaire d'Oran

Co-auteurs :
Djoudi N, Belhadj S, Yahi A, Ouanezar I, Longo R.

Unités d'endocrinologie et diabétologie, service de médecine interne. Hôpital militaire régional universitaire d'Oran

Introduction:

Les adénomes thyréotropes sont des tumeurs rares, représentant 0,5 à 3 % des adénomes hypophysaires. Ils résultent d’une prolifération monoclonale des cellules thyréotropes de l’hypophyse. Ces adénomes sont généralement de grande taille et invasifs ; les formes micro adénomateuses ne représentent qu’environ 10 % des cas dans les séries les plus importantes.[1][2]

Observation :

Nous rapportons le cas d’un patient de 46 ans, présentant des signes modérés d’hyperthyroïdie. Le bilan biologique a révélé de manière répétée une TSH inappropriée à 4,5 mUI/L associée à une élévation de la FT4 à 37 pmol/L ( 12-22). L’enquête familiale, incluant les apparentés au premier degré (parents, enfants, fratrie), n’a mis en évidence aucune anomalie du bilan thyroïdien. Le taux de SHBG était élevé. L’IRM hypothalamo-hypophysaire a objectivé un micro adénome de 7 x 4 mm. Le reste des explorations hormonales était sans particularité.

Un traitement par analogues de la somatostatine a été instauré en préopératoire, permettant le retour à l’euthyroïdie en attendant la prise en charge chirurgicale.

Discussion :

Le diagnostic des hyperthyroïdies à TSH inappropriée repose essentiellement sur la distinction entre adénome thyréotrope et syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes. La découverte d’un macro adénome oriente généralement le diagnostic en faveur d’un adénome thyréotrope. En revanche, la rareté extrême des formes micro adénomateuses rend ce diagnostic plus difficile et impose une évaluation rigoureuse.

En l’absence d’exploration génétique disponible pour exclure une résistance hormonale, le diagnostic repose alors sur un faisceau d’arguments cliniques, biologiques et radiologiques cohérents. Dans le cas présent, l’ensemble de ces éléments a permis de conforter le diagnostic d’adénome thyréotrope malgré son caractère inhabituellement discret à l’imagerie.

Références: 

[1]Beck-PeccozP,Brucker-DavisF,PersaniL,SmallridgeRC,WeintraubBD.Thyrotropin-secreting pituitary tumors. EndocrRev1996;17:610–38

[2]Beck-PeccozP,LaniaA,BeckersA,ChatterjeeK,WemeauJ-L.2013 European thyroid association guidelines for the diagnosis and treatment of thyrotropin-secreting pituitary tumors.EurThyroidJ2013;2:76–82

P-175

Leucodystrophie 4H . À propos d’un cas.

Auteur:

Sellami.Youcef

Hopital Bologhine Ibn Ziri

Co-auteurs :
Bessaid.Khadidja Azzouz.Malha

Hopital Bologhine Ibn Ziri

Introduction
La leucodystrophie 4H est une maladie génétique autosomique récessive causée par des mutations bialléliques des gènes POLR3A, POLR3B, POLR1C ou POLR3K. Elle se caractérise classiquement par une triade : hypomyélinisation, hypodentie et hypogonadisme hypogonadotrope. Les atteintes endocriniennes, bien que reconnues, demeurent peu explorées et souvent sous-diagnostiquées.

Observation
Il s’agit d’une patiente de 21 ans, sans antécédents particuliers, issue d’un mariage consanguin de second degré, adressée pour exploration d’une aménorrhée primaire. Cliniquement, elle était normopondérale, au stade pubertaire S3P2A2 selon Tanner, présentant une myopie corrigée sans anomalies dentaires ni signes neurologiques ou d’hypertension intracrânienne. Le bilan hormonal montrait un hypogonadisme hypogonadotrope isolé : œstradiol à 18,16 pg/mL (N : 12,5–165), FSH à 1,61 mUI/mL (N : 3,5–12,5), LH à 0,64 mUI/mL (N : 2,4–12,6). L’IRM cérébrale révélait une atrophie hypophysaire (2 mm) avec arachnoïdocèle intra-sellaire, ainsi qu’un hypersignal FLAIR périventriculaire bilatéral en ailes de papillon, sans caractère expansif, évocateur d’une leucodystrophie. Un traitement substitutif par valérate d’œstradiol (1 mg/j) a été instauré. L’évolution a été favorable avec un passage au stade S4P2A2 de Tanner et une ménarche au bout de cinq mois. Une étude génétique est en cours.

Discussion
Ce cas souligne l’importance de rechercher une atteinte endocrinienne dans les leucodystrophies, en particulier devant un hypogonadisme hypogonadotrope isolé. Une évaluation clinique, hormonale et neuroradiologique ciblée permet une orientation diagnostique précoce, même avant confirmation génétique.

P-176

ASSOCIATION DE SARCOIDOSE SYSTEMIQUE ET HYPOPARATHYROIDIE PRIMAIRE : À PROPOS D’UN CAS

Auteur:

Arridji Ahlem

CHU Constantine service d'endocrinologie-diabétologie

Co-auteurs :
Chems Mouats , S Benmouhamed , N Nouri

CHU Constantine service d'endocrinologie-diabétologie

Introduction

L’hypoparathyroïdie, complication endocrinienne peu fréquente, peut poser un réel défi thérapeutique lorsqu’elle coexiste avec une maladie inflammatoire systémique telle que la sarcoïdose. Rarement localisée à la thyroïde, cette dernière peut toutefois induire une hypoparathyroïdie par infiltration granulomateuse ou perturber le métabolisme calcique via le traitement corticoïde. Nous rapportons ici un cas illustrant les défis diagnostiques et thérapeutiques posés par cette association.

Observation

Patiente H.W, âgée de 61 ans, aux ATCDs de Thyroïdectomie totale en 2023, avec confirmation de sarcoïdose thyroïdienne par analyse anatomopathologique (confirmée par deux relectures) ; Diabète sucré de type 2, traité par metformine ; Sarcoïdose systémique, diagnostiquée en août 2024 traitée par prednisone à 25 mg/jour   qui présente récemment des crampes musculaires ; des paresthésies au niveau des membres, motivant la réalisation d’un bilan phosphocalcique plasmatique et urinaire. La PTH est à 13,4 pg/ml, hypocalcémie (65 mg/l), hypophosphatémie (45 mg/l) et une calciurie (178,35 mg/24h), hypomagnésémie (18 mg/l) ; Vit D (28 ng/ml). L’hypocalcémie est non corrigée malgré la charge calcique IV. La patiente est mise sous traitement vitamino-calcique 3g de calcium et 2 µg de l’un alpha.

Discussion et conclusion

La sarcoïdose peut être à la fois une cause et une complication de l'hypoparathyroïdie soit par l’Infiltration granulomateuse des glandes parathyroïdes, ou Le traitement de la sarcoïdose par les corticostéroïdes, peut également influencer le métabolisme du calcium, compliquant davantage la gestion de l'hypoparathyroïdie .La coexistence de ces deux affections peut masquer ou modifier les manifestations cliniques et biologiques typiques de chacune ; La prise en charge dans ce cas est complexe et nécessite une approche multidisciplinaire .

P-177

Tumeur neuroendocrine digestive et néoplasie papillaire de la thyroïde

Auteur:

Mehannek zahia

Hopital central de l'armée

Co-auteurs :
Bouchenna Amira, Benabdellatif Katia, Benfiala Mouna, Bensalah Meriem

Hopital central de l'armée

Les tumeurs neuroendocrines sont des néoplasies rares et hétérogènes pouvant se développer dont divers organes, elles prennent souvent naissance dans le tractus gastro-entéro-pancréatique (GEP). Le carcinome papilaire de la thyroide (CPT) en revanche, est le cancer thyroïdien le plus fréquent . La coexistence de ces deux entités chez un même patient est exceptionnelle (un seul cas publié dans la littérature) et pose un défi diagnostique et thérapeutique.

Nous rapportons le cas d’une patiente O.H de 79 ans suivie pour une tumeur neuroendocrine iléale compliquée de métastases hépatiques, chez qui un carcinome papillaire de thyroïde a été découvert de manière fortuite lors du bilan d’extension. Le diagnostic a été confirmé par l’histopathologie. Un traitement multimodal a été entrepris combinant une thyroidectomie totale avec curage central, et une Irathérapie.

Ce cas illustre l’importance d’un bilan exhaustif chez les patients porteurs de tumeurs rares, ainsi que la complexité de la prise en charge en présence de pathologies néoplasiques concomitantes . Il soulève également des questions sur une éventuelle prédisposition génétique ou syndromique nécessitant un suivi multidisciplinaire et une investigation génétique éventuelle.

 

P-178

Collision rare :Tumeur neuroendocrine digestive et néoplasie papillaire de la thyroïde.

Auteur:

Mehannek Zahia

Hopital central de l'armée

Co-auteurs :
Bouchenna Amira, Benabdellatif Katia, Benfiala Mouna, Bensalah Meriem

Hopital central de l'armée

Les tumeurs neuroendocrines sont des néoplasies rares et hétérogènes pouvant se développer dont divers organes, elles prennent souvent naissance dans le tractus gastro-entéro-pancréatique (GEP). Le carcinome papilaire de la thyroide (CPT) en revanche, est le cancer thyroïdien le plus fréquent . La coexistence de ces deux entités chez un même patient est exceptionnelle (un seul cas publié dans la littérature) et pose un défi diagnostique et thérapeutique.

Nous rapportons le cas d’une patiente O.H de 79 ans suivie pour une tumeur neuroendocrine iléale compliquée de métastases hépatiques, chez qui un carcinome papillaire de thyroïde a été découvert de manière fortuite lors du bilan d’extension. Le diagnostic a été confirmé par l’histopathologie. Un traitement multimodal a été entrepris combinant une thyroidectomie totale avec curage central, et une Irathérapie.

Ce cas illustre l’importance d’un bilan exhaustif chez les patients porteurs de tumeurs rares, ainsi que la complexité de la prise en charge en présence de pathologies néoplasiques concomitantes .

Il soulève également des questions sur une éventuelle prédisposition génétique ou syndromique nécessitant un suivi multidisciplinaire et une investigation génétique éventuelle.

P-179

Un retard de croissance staturo-pondérale révèle un syndrome neurofibromatose type 1-Noonan

Auteur:

LAIB Soumia

CHU Batna, service d'endocrinologie

 Le syndrome neurofibromatose type 1-Noonan (NFNS) est une pathologie autosomique dominante rare associant des signes caractéristiques de la neurofibromatose et du syndrome de Noonan. Le diagnostic peut être difficile et doit être complété par test génétique.

Nous rapportons le cas d’un enfant âgé de 17ans adressé pour l’évaluation d’un retard de croissance staturo-pondéral. Il est issu d’un mariage consanguin, accouchement par voie basse à terme.

L’examen clinique objectivait un poids 32 kg, une taille de 149cm, les deux <3DS .L'âge osseux était de 12 .il n’y avait pas de déformations osseuses .Il présentait un syndrome dysmorphique évoquant (NS)  sans retentissement cardiaque . L’association de plus de 6 taches café au lait , des lentigines axillaires, 2 neurofibromes plexiformes des racines C8 et S1 et un neurofibrome cutané sur  le bras gauche était en faveur de la NF1.Son développement pubertaire était classé G4P2.

lebilan biologique objectivait des IGF1  bas ( 54 ,52 ng/ml), Le pic de la GH après test d’ hypoglycémie insulinique était de14 .2 ng/ml . Le reste de l’ hypophysiogramme et du bilan lésionnel était normal.

Le NS et la NF1 sont des RASopathies résultants de mutations diverses de gènes différents.

Le retard de croissance staturale avec ou sans déficit en GH représente une manifestation de la NFNS, mais il est rarement révélateur. Son mécanisme n’est pas clair, mais pourrait être en rapport avec la réduction de la taille de l’hypophyse ou l’association d’une masse suprasellaire. Et il peut être présent en l’absence de toute lésion intracrânienne.

Aucune recommandation concernant le  traitement par GH recombinante chez les patients avec  NFNS. Son utilisation peut favoriser la croissance des neurofibromes plexiformes.

Notre cas souligne l’importance de la détection des manifestations cliniques du NFNS1 à l’enfance, ce qui nécessite un suivi multidisciplinaire  à long terme.

P-180

Morbidité de la reprise chirurgicale du compartiment central du cou, pour récidive/persistance d'un carcinome papillaire de la thyroïde.

Auteur:

Zakia HATTOU

EHS centre Pierre et Marie Curie; service de chirurgie oncologique A

Co-auteurs :
Fella HASBELLAOUI*; Safia MIMOUNI*; Kamel BENTABAK**

EHS Centre Pierre et Marie Curie; * service d'endocrinologie; ** service de chirurgie oncologique A

Abstract :

Introduction :

La chirurgie représente l’arme thérapeutique de choix, chez les patients porteurs d’une récidive ou persistance d’un carcinome papillaire de la thyroïde, dans le compartiment central du cou et ne présentant pas de métastases à distance. Cependant elle n’est pas dénuée de risque de morbidité, mais les données à ce sujet sont rares et hétérogènes dans la littérature. L’objectif de cette étude est d’évaluer la morbidité de la reprise chirurgicale des récidives ou persistances d’un carcinome papillaire de la thyroïde, dans le secteur central.

Méthode :

Il s’agit d’une étude prospective, uni centrique de type observationnelle, étalée sur une période de 36 mois, de mars 2021 à mars 2024. Nous avons analysé la morbidité postopératoire, chez des patients porteurs d’une récidive ou persistance d’un carcinome papillaire de la thyroïde, après reprise chirurgicale du compartiment central du cou. L’analyse statistique a porté essentiellement sur la morbidité globale, l’hypocalcémie, la paralysie des nerfs laryngés inférieurs, la lymphorée et l’hémorragie postopératoire.

Résultats :

Cinquante-cinq patients ont été inclus dans l’étude. Une reprise chirurgicale du compartiment central du cou a été réalisée pour tous les patients. Un curage central ipsilatéral a été réalisé dans 31 cas (56,36%) et un curage central bilatéral dans 24 cas (43,64%), associée à un curage jugulo-carotidien dans 67,3% des cas. L’âge moyen des patients était de 42,51±12,16 ans. Une nette prédominance féminine a été observée, avec 43 femmes (78.2%) et 12 hommes (21.8%). Douze patients ont présenté une dysphonie avec un examen des cordes vocales normal. Neuf ont présenté une paralysie des cordes vocales, dont un de façon bilatérale. Une hypocalcémie a été observée chez 8 (15,4%) des 52 patients ne présentant pas d’hypocalcémie définitive en rapport avec la chirurgie primaire. Deux patients ont été repris pour hématome. Quatre patients ont présenté une lymphorée dont un a nécessité un traitement chirurgical. Cette morbidité, particulièrement la lymphorée a été à l’origine d’une prolongation de la durée de séjours hospitalier de façon significative. À six mois 4/9 (7,27%) patients présentaient toujours une paralysie du nerf laryngé inférieur dont un de façon bilatérale et deux (3,7%) patients nécessitaient toujours une supplémentation en calcium. Du tissu parathyroïdien a été objectivé sur 16 (29.1%) spécimens, dont deux glandes parathyroïdes infiltrées. En analyse univariée, la présence d’un reliquat parenchymateux et la taille tumorale > 15mm sont des facteurs prédictifs de paralysie du nerf laryngé inférieur en postopératoire. À six mois et en analyse de régression logistique binaire, seule la taille tumorale >15mm, est retenue comme facteur prédictif indépendant de paralysie du nerf laryngé inférieur. L’âge ≥55 ans et le nombre de chirurgies antérieures ≥2 sont des facteurs prédictifs de la survenue d’une lymphorée en analyse univariée. En analyse de régression logistique binaire, aucun des deux facteurs n’est retenu comme facteur de risque indépendant.

Conclusion :

L’indication du traitement chirurgical pour les récidives/persistances dans le compartiment central, d’un carcinome papillaire de la thyroïde, nécessite une concertation multidisciplinaire et l’intervention de chirurgiens experts. Une taille tumorale >15 mm augmente le risque de paralysie du nerf laryngé inférieur. En raison de la prédominance des persistances par rapport aux récidives, il serait recommandé d’éviter les persistances tumorales, en confiant les carcinomes papillaires de la thyroïde à risque élevé et intermédiaire, à des équipes expérimentées et en réalisant un curage central prophylactique chez des patients sélectionnés, après discussion en réunion de concertation pluridisciplinaire.

 

 

 

P-181

Suspected Noonan Syndrome

Auteur:

Selma Baitiche

Service d'endocrinologie ,CPMC

Co-auteurs :
Syrine Bentaleb

Pr Kesri ( cheffe d'unité) ,Pr Mimouni ( chef service du service endocrinologie ,cpmc)

 

Suspected Noonan Syndrome in a Child with Bilateral Cryptorchidism and Growth Delay: A Case Report

S. BAITICHE, S. BENTALEB, N. KESRI, S. MIMOUNI

Department of endocrinology Pierre and Marie Curie center, Algiers

Introduction:

Noonan syndrome is a genetic disorder characterized by distinctive facial features, congenital heart defects, growth retardation, and other multisystem anomalies. Early recognition is crucial for appropriate management and genetic counseling. This case report presents a child with multiple congenital anomalies and developmental delays, in whom Noonan syndrome was clinically suspected.

Observation:

We report the case of Chih Adem, a 9-year-and-7-month-old boy admitted for evaluation of growth delay and bilateral cryptorchidism. His medical history included an atrial septal defect (ASD) repaired at age 5, and bilateral horseshoe kidneys with ureteropelvic junction obstruction, corrected at age 3. Developmentally, he has psychomotor delay and learning difficulties.

On examination, he presented with proportionate short stature (−2.5 SD), delayed bone age (6 years vs. chronological age of 9.5), and characteristic facial dysmorphisms: epicanthus, mild hypertelorism, downward-slanting palpebral fissures, low-set ears, and a broad forehead. He also had pectus carinatum, a small penis (−2 SD in length), and an empty scrotum bilaterally (Tanner stage P1). MRI identified the right testis in the inguinal canal; the left testis was not visualized. Hormonal analysis revealed growth hormone deficiency. Vanishing testis syndrome was excluded.

Based on clinical criteria, the patient met two major features (growth retardation and pectus carinatum) and several minor features (facial dysmorphism, ASD, intellectual delay, bilateral cryptorchidism), supporting a diagnosis of Noonan syndrome.

Conclusion:

This case underscores the importance of considering syndromic causes in children with complex congenital and developmental abnormalities. The combination of cardiac, renal, endocrine, craniofacial, and genital findings strongly suggests Noonan syndrome. Genetic testing is recommended for confirmation, along with multidisciplinary care for comprehensive management.

P-182

Adénomes parathyroïdiens: Deux cas cliniques avec caractéristiques suspects de malignité.

Auteur:

IL.ALIM

clinique debussy

Co-auteurs :
R.HACHLAF ,H.BENDID,R.MERAD,C.CHEKMAN.

clinique Debussy, CPMC"c"

Les adénomes parathyroïdiens sont des tumeurs bénignes de la glande parathyroïde qui provoquent une hyperparathyroïdie. Cependant, dans de rares cas, ces adénomes peuvent présenter des caractéristiques suspectes de malignité.

Nous présentons ici deux cas d'adénome parathyroïdien chez des patients qui ont soulevé des inquiétudes quant à leur nature potentiellement maligne.

Dans notre étude, nous avons examiné les dossiers médicaux de deux patients présentant des adénomes parathyroïdiens suspectés de malignité. Les patients ont été évalués à l'aide de l'imagerie( échographies cervicale / Scintigraphie thyroïdienne) , des marqueurs biologiques (PTH, Bilan phosphocalcique , thyroglobuline ) et des biopsies avec cytoponction  pour confirmer le diagnostic. Les prélèvements histopathologiques ont révélé des caractéristiques morphologiques et immuno- histochimiques inhabituelles, telles qu'une prolifération cellulaire anormale et une invasion tissulaire, suggérant une tumeur parathyroïdienne maligne .

La discussion de ces cas souligne en (RCP ), l'importance d'une approche multidisciplinaire dans l'évaluation des adénomes parathyroïdiens suspects de malignité. Les options de traitement pour ces cas complexes avaient été soigneusement examinées, en tenant compte du risque de récidive et de métastases. Nous avons procédé a une adénectomie par cervicotomie pour nos deux patients les suites opératoires immédiates fut simples ,patients sorties au 1er jour post-opératoire sans incidents (cliniques ,biologiques ).

Un follow up  étroit à long terme a été  assurer pour une prise en charge appropriée de ces patients où l'étude anatomopathologique ainsi que l'immuno- histochimie avaient  confirmer  le caractère malin des lésions

En conclusion, ces deux cas d'adénome parathyroïdien suspect de malignité mettent en lumière les défis diagnostiques et thérapeutiques associés à cette pathologie rare. Une meilleure compréhension de la biologie et de la prise en charge de ces tumeurs est nécessaire pour améliorer les résultats cliniques des patients atteints d'adénomes parathyroïdiens à risque de malignité.

P-183

PHEOCHROMOCYTOME ASSOCIE A UN SYNDROME DE LERICHE : UN DEFI MULTIDISCIPLINAIRE

Auteur:

ARKOUB Mohamed

Service d'endocrinologie, Centre Pierre et Marie Curie

Co-auteurs :
MEZIANI Nabila, LOUNIS Radhia, Mimouni Safia

Service d'endocrinologie, Centre Pierre et Marie Curie

Introduction : Le phéochromocytome est une tumeur rare, souvent découverte fortuitement, dont la prise en charge peut être compliquée en cas de pathologies vasculaires associées.

Observation : M. X, 49 ans, diabétique de type 2 sous insulinothérapie depuis 14 ans et hypertendu sous valsartan/amlodipine, suivi pour claudication intermittente stade IIb liée à une occlusion aortique sous‑rénale et iliaque bilatérale compatible avec un syndrome de Leriche. Une masse surrénalienne gauche de 37×28×42 mm à rehaussement artériel intense en périphérie est identifiée de manière fortuite par angio-scanner ans le cadre de l’exploration de son AOMI.

Sur le plan clinique, on trouve un patient en maigreur, avec amaigrissement récent, une triade de Ménard incomplète avec palpitations paroxystiques, céphalées intermittentes, sans sueurs associées, une anorexie, des chiffres tensionnels contrôlés sous traitement, une claudication intermittente IIb de Leriche, des paresthésies des membres inférieurs. On note l’absence de signes cliniques pouvant évoquer une autre hypersécrétion surrénalienne, de syndrome tumoral intra-abdominal, ou de maladie génétique associée.
Sur le plan biologique, on objective une hypersécrétion de noradrénaline à 7* la normale.
Sur le plan morphologique, on objective une occlusion aortique sous‑rénale avec reperméabilisation collatérale, sténose rénale droite subocclusive et tumeur surrénalienne de 35*34*47 mm bien limitée, hypervascularisée (wash‑out absolu 47 %, relatif 35 %).

La décision thérapeutique après concertation entre chirurgie vasculaire, endocrinologie et anesthésie a été la chirurgie par laparotomie après préparation médicale par alpha et bêta-bloquants.
Les dérivés méthoxylés urinaires post‑opératoires sont négatifs, avec amélioration des chiffres tensionnels et disparition des signes catécholaminergiques.

Discussion: Cette association rare de phéochromocytome et de syndrome de Leriche, décrit ici pour la première fois, illustre l’importance d’un diagnostic hormonal systématique devant toute masse surrénalienne, même fortuite, et la nécessité d’une coordination multidisciplinaire pour optimiser la prise en charge et le pronostic cardio-vasculaire dans notre association

P-184

Dysphonie post-thyroïdectomie : penser au-delà du nerf récurrent

Auteur:

Razika Hachlaf

centre Pierre et Marie Curie

Co-auteurs :
Hani Bendib,Nabil djellali,Rachida Merad,Chemseddine Chakman

centre Pierre et Marie Curie

 

Introduction :
La chirurgie thyroïdienne est une intervention bien codifiée, mais non exempte de complications, notamment la dysphonie et l’hypoparathyroïdie. Si les paralysies du nerf laryngé inférieur (nerf récurrent) représentent la cause la plus fréquente de dysphonie post-opératoire par immobilité des cordes vocales, d'autres mécanismes, moins connus, peuvent être en cause. Des facteurs mécaniques, cicatriciels, inflammatoires ou post-traumatiques peuvent altérer la mobilité des articulations cricoaryténoïdiennes, siège d’insertion des cordes vocales.

Observation clinique :
Nous rapportons le cas d'une patiente de 38 ans, opérée pour un goitre multinodulaire par thyroïdectomie totale. En post-opératoire, elle présente une dysphonie persistante. L’examen nasofibroscopique met en évidence une mobilité conservée des cordes vocales, mais suggère une luxation aryténoïdienne, probablement secondaire à l’intubation orotrachéale. La patiente a été adressée dans un service ORL spécialisé pour prise en charge.

Discussion :
Ce cas illustre l’importance d’un diagnostic différentiel rigoureux devant une dysphonie post-thyroïdectomie, surtout en l'absence de paralysie récurrentielle. La luxation aryténoïdienne est une cause rare mais documentée, souvent associée à des traumatismes laryngés liés à l’intubation. Le diagnostic repose sur la nasofibroscopie associée à une évaluation laryngologique experte. Le traitement peut aller de la rééducation orthophonique à une prise en charge chirurgicale.

Conclusion :
Toute dysphonie post-thyroïdectomie doit faire l’objet d’un bilan ORL systématique incluant une nasofibroscopie. La compréhension des causes non neurologiques est essentielle pour éviter les erreurs de diagnostic. La prévention passe par une intubation atraumatique, une technique opératoire rigoureuse et une collaboration étroite entre chirurgiens et ORL.

Mots-clés : thyroïdectomie, dysphonie, luxation aryténoïdienne, intubation, paralysie laryngée

P-185

Aspects cliniques diagnostiques ,et thérapeutique des tumeurs surrénaliennes

Auteur:

Dr Salma Baitiche ,Dr Amira Bournissa ,Dr Nada Mouissi

Endocrinologie ,CPMC

Co-auteurs :
Pr N.Kesri, Pr S Mimouni

Service d'endocrinologie, CPMC

Introduction :
Les tumeurs surrénaliennes constituent un motif fréquent de consultation endocrinologique, souvent découvertes de manière fortuite lors d’un bilan radiologique. Face à la diversité étiologique et au potentiel de sécrétion hormonale de ces lésions, une évaluation multidisciplinaire s’avère indispensable. L’objectif de cette étude est de décrire les profils clinique, biologique, radiologique et thérapeutique des patients pris en charge pour tumeur surrénalienne au Centre Pierre et Marie Curie d’Alger.

Méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive incluant 37 patients suivis pour tumeur surrénalienne entre janvier et décembre 2024. Les données cliniques, biologiques, morphologiques et thérapeutiques ont été extraites des dossiers médicaux hospitaliers, puis analysées de façon descriptive.

Résultats :
L’âge moyen des patients était de 40 ans (extrêmes : XX–XX ans), avec une légère prédominance masculine (51,4 %). Des antécédents d’hypertension artérielle (HTA) ont été retrouvés chez 70 % des patients, dont 77,3 % recevaient un traitement par antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARA2). Dans 22,7 % des cas, l’HTA évoluait depuis plus de 4 ans.
Dans 56,8 % des cas, la découverte de la masse surrénalienne était fortuite, dans le cadre du bilan étiologique d’une HTA. Cliniquement, une HTA était objectivée dans la même proportion, associée à une hypokaliémie dans 22 % des cas, évoquant une possible hyperaldostéronisme primaire.
Sur le plan biologique, le test de freinage à faible dose à la dexaméthasone était positif dans 85,7 % des cas, traduisant une sécrétion autonome de cortisol. En revanche, les dosages des dérivés catécholaminergiques (métanéphrines, normétanéphrines urinaires) étaient négatifs dans 83,8 % des cas, et le rapport aldostérone/rénine était normal dans 40 % des cas, suggérant l'absence d'hyperaldostéronisme biologique dans une proportion notable de patients.
L’imagerie morphologique, essentiellement par tomodensitométrie, montrait un adénome surrénalien dans 54,5 % des cas, unilatéral dans 85,7 %, avec un diamètre inférieur à 4 cm dans 76,5 % des cas.
Le diagnostic final retenu était celui de tumeur non sécrétante dans 24,3 % des cas. Aucune extension loco-régionale ni signe de malignité radiologique n’a été retrouvée dans cette série. Une prise en charge chirurgicale par surrénalectomie a été proposée dans 54 % des cas, motivée par des critères morphologiques (taille, densité, croissance) ou une incertitude hormonale persistante.

Conclusion :
L’hypertension artérielle demeure à la fois un mode révélateur fréquent et une manifestation clinique prédominante des tumeurs surrénaliennes. La majorité des lésions observées sont des adénomes unilatéraux de petite taille, le plus souvent à profil de sécrétion discrète ou silencieuse. Le test de freinage est un outil essentiel dans l’évaluation fonctionnelle. Malgré l’absence de critères de malignité dans de nombreux cas, le recours à la chirurgie reste fréquent dans notre pratique, illustrant les limites actuelles de la prise en charge non invasive, notamment en contexte d’incertitude diagnostique.
Mots-clés : tumeur surrénalienne, adénome, hypertension artérielle, test de freinage, sécrétion subclinique, surrénalectomie

P-186

Ostéonécrose médicamenteuse des mâchoires sous inhibiteurs de la résorption osseuse : approche thérapeutique multidisciplinaire

Auteur:

ZAIDI AMEL

Unité d'Odontologie Conservatrice et d'Endodontie, Service de Pathologie et de Chirurgie Buccale, Centre Hospitalo-Universitaire Blida, Blida, Algérie

Co-auteurs :
S. BOULMERKA², N. BOURIAH², L. GHRIBI², Y. AYADI², H. BOUKAIS²

² Service de Pathologie et de Chirurgie Buccale, Centre Hospitalo-Universitaire Blida, , Blida, Algérie

Introduction : L'ostéonécrose des mâchoires (ONM) constitue une complication grave des traitements par inhibiteurs de la résorption osseuse (IRO), particulièrement observée chez les patients sous traitements anti cancéreux et ostéoporotiques. Cette pathologie se caractérise par une exposition osseuse persistante dans la cavité buccale, nécessitant une prise en charge coordonnée entre spécialistes.

Objectif : Analyser la diversité clinique de l'ONM et démontrer l'importance d'une stratégie thérapeutique multidisciplinaire basée sur la classification AAOMS (American Association of Oral and Maxillofacial Surgeons) et les recommandations internationales.

Matériel et méthodes : Présentation de cas cliniques illustrant les différentes formes d'ONM. L'analyse utilise la classification AAOMS (2014) et les données récentes sur l'incidence de cette complication selon les différents médicaments anti-résorptifs.

Résultats : Les observations montrent la diversité des formes cliniques d'ONM, des stades asymptomatiques (stades 0-1 AAOMS) aux formes complexes avec complications (stade 3). Les facteurs pronostiques incluent l'indication thérapeutique (oncologique versus ostéoporose), le type d'IRO (bisphosphonates versus anti-RANK-L), la voie d'administration et les comorbidités associées.

Discussion : Ces observations confirment l'importance du bilan bucco-dentaire pré-thérapeutique et du suivi régulier. La prévention, incluant l'élimination des foyers infectieux et l'amélioration de l'hygiène buccale, reste la stratégie optimale. La coordination entre équipes médicales et dentaires améliore significativement la prise en charge.

Conclusion : L'ONM nécessite une approche multidisciplinaire coordonnée. L'expertise odonto-stomatologique est déterminante pour optimiser le rapport bénéfice-risque, justifiant l'intégration précoce des soins bucco-dentaires dans les protocoles thérapeutiques oncologiques et rhumatologiques.

Mots-clés : Ostéonécrose des mâchoires ; Inhibiteurs résorption osseuse ; Classification AAOMS ; Multidisciplinarité ; Prévention

P-187

APPORT DE LA CYTOLOGIE DANS LE DIAGNOSTIC DU CARCINOME PAPILLAIRE DE LA THYROÏDE, SOUS TYPE A CELLULES HAUTES (TALL CELLS) : A PROPOS DE DEUX CAS

Auteur:

H.LOUNIS

Service De Biologie Cellulaire Spécialité Histologie Embryologie Et Génétique Cliniques, CHU Nefissa Hamoud

Co-auteurs :
H. YAHIA

Service De Biologie Cellulaire Spécialité Histologie Embryologie Et Génétique Cliniques, CHU Nefissa Hamoud

Introduction : Le carcinome papillaire de la thyroïde (CPT) est le cancer thyroïdien différencié le plus fréquent. Parmi ses variantes, le sous-type tall cells, bien que peu courant, présente un comportement histologique agressif avec un fort risque de récidive, d’envahissement loco-régional et de métastases. Le diagnostic peut être envisagé par cytologie si les caractéristiques morphologiques sont correctement identifiées.

Observations : Deux cas de nodules thyroïdiens classés TIRADS 5 ont été étudiés. Les patients ont bénéficié d'une cytoponction avec frottis colorés au May-Grünwald-Giemsa. Ceux-ci révèlent une substance colloïde atypique et une cellularité variable formée de thyréocytes en structures folliculaires ou microfolliculaires. Les cellules, polygonales à allongées, possèdent des noyaux hypertrophiés et chevauchés, une chromatine hétérogène, et de multiples pseudo-inclusions intranucléaires évoquant des “bulles de savon”. Une tuberculose ganglionnaire a été identifiée chez l’un des cas. L’examen histologique a confirmé, pour les deux patients, la variante tall cells du CPT. 

Discussion : Une cytologie rigoureuse permet d’orienter vers le sous-type tall cells. La présence de cellules hautes au cytoplasme éosinophile, de pseudo-inclusions fréquentes et d'atypies marquées constitue un faisceau évocateur. Cette variante est souvent liée à la mutation BRAF V600E, corrélée à un mauvais pronostic. La reconnaissance précoce permet une prise en charge chirurgicale adaptée et un suivi oncologique intensifié. 

Mots clés : Tall cells, carcinome papillaire, thyroïde, cytologie, ponction, pseudo-inclusions

Références :

Ali SZ, VanderLaan PA. The Bethesda System for Reporting Thyroid Cytopathology: Definitions, Criteria, and Explanatory Notes. 3rd ed. Cham: Springer; 2023.

Kini S. Thyroid cytopathology an atlas and text .first edLipincott Williams and wilkins 2008

P-188

CARCINOME MEDULLAIRE DE LA THYROÏDE AVEC METASTASE GANGLIONNAIRE : A PROPOS D’UN CAS

Auteur:

BOUYAHIA

Service De Biologie Cellulaire Spécialité Histologie Embryologie Et Génétique Cliniques, CHU Nefissa Hamoud

Co-auteurs :
H. YAHIA

Service De Biologie Cellulaire Spécialité Histologie Embryologie Et Génétique Cliniques, CHU Nefissa Hamoud

Introduction : Le carcinome médullaire de la thyroïde (CMT) est une tumeur neuroendocrine rare, représentant 1 à 2 % des cancers thyroïdiens. Issu des cellules parafolliculaires C sécrétrices de thyrocalcitonine, il peut se manifester par des signes systémiques inhabituels.

Objectif : Cette observation met en lumière l’importance de la cytoponction et du dosage de la thyrocalcitonine face à des symptômes non spécifiques, en particulier digestifs.

Matériel et méthodes : Nous rapportons le cas d’un patient de 84 ans, sans antécédents, présentant des diarrhées chroniques résistantes aux traitements et un amaigrissement marqué. Le dosage des ACE était à 84 µg/L. Une coloscopie a révélé un polype tubulo-villeux bénin. Une échographie cervicale a identifié un nodule thyroïdien postéro-inférieur droit classé TIRADS 5, avec des adénopathies latérocervicales droites (secteurs II, III, IV). Une cytoponction échoguidée a été réalisée sur le nodule et les adénopathies. L’analyse cytologique a conclu à un CMT avec métastases ganglionnaires. Le dosage de la thyrocalcitonine sérique s’est révélé fortement élevé à 10 200 pg/mL.

Conclusion : Ce cas illustre la présentation clinique atypique du CMT, où la diarrhée peut être le symptôme inaugural lié à la sécrétion de peptides hormonaux. Le diagnostic repose sur une combinaison d’exploration clinique rigoureuse, de cytologie précise et de dosage hormonal ciblé. La reconnaissance précoce permet une prise en charge adaptée et améliore le pronostic.

Mots clés : Carcinome médullaire, thyroïde, cytologie, thyrocalcitonine, diarrhée, métastases ganglionnaires

Réferences :

Ali SZ, VanderLaan PA. The Bethesda System for Reporting Thyroid Cytopathology: Definitions, Criteria, and Explanatory Notes. 3rd ed. Cham: Springer; 2023.

Cochand-Priollet B. Medullary Carcinoma of Thyroid, Cytological Findings. In: Schmitt F, editor. Cytopathology. Encyclopedia of Pathology. Cham: Springer; 2017.

P-189

APPROCHE CYTOLOGIQUE DU NEOPLASME PARATHYROÏDIEN : EVALUATION DES CRITERES MORPHOLOGIQUES ET DU DOSAGE DE LA PTH IN SITU

Auteur:

I.AISSIOU

SERVICE HISTOLOGIE EMBRYOLOGIE ET GENETIQUE CLINIQUES, LABORATOIRE DE BIOLOGIE CELLULAIRE, UNITE DE CYTOPATHOLOGIE, CHU NEFISSA HAMOUD EX PARNET

Co-auteurs :
H.YAHIA [1], M.A.HIMEUR [2]

[1] SERVICE HISTOLOGIE EMBRYOLOGIE ET GENETIQUE CLINIQUES, LABORATOIRE DE BIOLOGIE CELLULAIRE, UNITE DE CYTOPATHOLOGIE, CHU NEFISSA HAMOUD EX PARNET [2] LABORATOIRE HORMONOLOGIE CPMC

Introduction Le néoplasme parathyroïdien est une tumeur neuroendocrine rare, bénigne ou maligne, issue des cellules principales ou oxyphiles des glandes parathyroïdes. Il se manifeste par une hyperproduction de l’hormone parathyroïdienne (PTH), perturbant le métabolisme du calcium. Le diagnostic cytologique reste complexe, mais l’ajout du dosage de la PTH in situ a considérablement amélioré la détection.

Méthodes Une étude rétrospective  a été menée de 2014 à 2024. Elle vise à évaluer la précision de la cytologie par aspiration à l’aiguille fine  sous échographie dans le diagnostic du néoplasme parathyroïdien. Les frottis ont été interprétés selon des critères morphologiques précis, avec dosage systématique de la PTH in situ pour affiner le diagnostic.

Résultats Parmi les 32 cas étudiés, 28 (87,5 %) ont été identifiés comme néoplasmes parathyroïdiens en cytologie, dont 26 (81,2 %) avec PTH in situ positive. Deux cas correspondaient à des carcinomes parathyroïdiens, dont un avec atteinte ganglionnaire. Quatre cas (12,5 %) ont été interprétés comme néoplasmes folliculaires (Bethesda IV) avec PTH in situ négative. Les patients étaient majoritairement des femmes (87,5 %) avec un âge moyen de 50 ans. Les critères cytologiques récurrents incluent : noyaux nus (66 %), vacuoles péri-nucléaires (56,25 %), petites cellules (53,12 %), architecture vésiculaire (43,75 %) et fond hématique/adipeux (43,75 %). Tous les cas diagnostiqués en  cytologie et avec PTH positive ont été confirmés en histologie.

Discussion L’association de critères cytomorphologiques et du dosage de la PTH in situ améliore nettement le diagnostic des lésions parathyroïdiennes. Elle permet une détection précoce, une meilleure orientation thérapeutique, et reflète la montée en compétence des cytopathologistes ainsi que l’efficacité accrue de cette approche dans notre établissement.

Mots Clés : Parathyroïde, néoplasme parathyroïdien, Adénome, PTH in situ

P-190

Aspects cliniques, diagnostiques et thérapeutiques des cancers différenciés de la thyroïde en 2024.

Auteur:

H. KAIDI

Service d’endocrinologie et maladies métaboliques. Centre Pierre et Marie Curie-Alger

Co-auteurs :
, N .SALAH AIECH.SAHRAOUI A ,F.HASBELLAOUI,O,BAZ, A.CHEHBOUN, M.BOUDISSA, S .HADJARAB, N .KESRI,N .MEZIANI ,S.MIMOUNI

Service d’endocrinologie et maladies métaboliques. Centre Pierre et Marie Curie-Alger

Introduction :

Le cancer papillaire de la thyroïde (CPT) constitue la forme la plus fréquente des cancers thyroïdiens.

Le pronostic est globalement bon et malgré l’incidence élevée, la mortalité reste faible.

L’objectif  de l’étude est de décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, cytologiques, chirurgicales et anatomopathologiques des patients suivis pour CPT dans notre service.

Matériels et méthodes :

Il s’agit d’une étude rétrospective menée au sein du service d’endocrinologie sur une période de 12 mois , incluant   353  patients pris en charge pour cancer  différencié.

Les données collectées comprenaient l’âge, le sexe, les antécédents personnels et familiaux, les circonstances de découverte, les résultats de la cytoponction (selon la classification Bethesda), le type de chirurgie réalisée, et les données anatomopathologiques (type histologique, taille tumorale, multifocalité) , le stade TNM ainsi que le traitement complémentaire par irathérapie.

Résultats :

L’âge moyen des patients était de 41 ans, avec un âge moyen au diagnostic de 40 ans.

Une prédominance féminine a été notée avec 86 % de femmes (sexe-ratio F/H = 6,21).

Les antécédents  familiaux de cancer thyroïdien étaient retrouvés dans 2 % des cas.

La circonstance de découverte la plus fréquente était fortuite radiologiquement   25,5 %.

La cytologie thyroïdienne était évocatrice de malignité (Bethesda V ) dans 26 % des cas.

Tous les patients ont bénéficié d’une chirurgie : thyroïdectomie totale (98 %),  avec un curage ganglionnaire dans 50 % des cas.

L’examen anatomopathologique a confirmé le diagnostic de carcinome papillaire dans 92% des cas.

Le stade TNM retrouvé était : T1 (80 %), T2 (15 %), T3 (5 %), avec atteinte ganglionnaire (N1) dans 34 %, et présence de métastases (M1) dans 0 % des cas.

L’ irathérapie a était indiquée dans   90 % des cas

Conclusion :

Le cancer papillaire de la thyroïde atteint préférentiellement la femme jeune, souvent découvert fortuitement lors d’éxploration radiologique . La cytologie est un outil clé dans la prise en charge. La chirurgie reste le traitement de référence, et le pronostic est généralement favorable, en particulier aux stades précoces.

P-191

Diabète néonatal permanent à propos d'un cas

Auteur:

D.Douiri

Service de Pédiatrie Bologhine Ibn Ziri Alger

Co-auteurs :
E.De Franco (2) , D Bekkat Berkani (1)

1.Service de Pédiatrie Bologhine Ibn Ziri Alger (ie). 2. University of Exeter College of Medicine and Health, Exeter (United Kingdom)

Introduction : Le diabète sucré néonatal est caractérisé par une hyperglycémie qui apparaît au cours des six premiers mois de vie , il est lié à mutation monogénique 

Objectif: rapporter un cas de Diabète néonatal permanent lié à une mutation peu fréquente, celle du gêne IER3IP1 

Cas clinique :

Nous rapportons le cas d'un nourrisson de 20 mois de sexe féminin originaire d'Algérie et y demeurant, née de parents non consanguin, 4eme d'une fratrie de 4.Née par césarienne à 36s. A la naissance: P=2100 g (< -1.62), Microcéphalie, PC= 27 cm(< - 4.41DS), T=46 cm (< - 1 DS). Apgar:10/10,dysmorphie: front étroit, narines antéversées, micrognatisme. hypertonie , convulsions cloniques aux membres supérieurs et  pédalage aux membres inferieurs. A 21 j a présenté une acidocétose diabétique et a été mise sous insuline

la patiente a présenté une encéphalopathie convulsivante nécessitant l'association de 3 antiépileptiques et un important retard des acquisitions psychomotrices

IRM cérébrale: Microcéphalie, lissencéphalie

Etudes génétique: mutation homozygote pour le gêne IER3IP1 pour notre patiente, Les parents sont tous les 2 hétérozygotes pour la même mutation

Patiente décédée à l'âge de 27 mois dans un tableau d'infection sévère à point de départ pulmonaire

Discussion: Le diabète néonatal par mutation du gêne IER3IP1 est rare, permanent, de transmission autosomique récessive, il s'y associe une microcéphalie, une encéphalopathie convulsivante et un retard des acquisitions psychomotrices

Cette mutation entraîne une apoptose des cellules beta du pancréas et des cellules du cortex cérébral

Conclusion: Nous avons rapporté le cas d'un nourrisson de sexe féminin  portant une mutation du gène IER3IP1,décédée à l'âge de 27 mois dans un tableau de septicémie

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