ID-POSP-016
Format de l'étudeCas clinique
Thèmes1- Hypophyse
Titre de l´abstract :RECIDIVE TARDIVE D'UNE MALADIE DE CUSHING 24 ANS APRES REMISSION : UN CAS A PRESENTATION PSYCHIATRIQUE INITIALE ET RECIDIVANTE
AuteurDr AIT OURDJA SARA
Affiliation ( Hôpital et Service)service d'endocrinologie et maladies métaboliques CPMC Alger
Téléphone0656319131
E-mailEmail hidden; Javascript is required.
Co-Auteurs : nom et prénomDr BAZ RAHIMA , Dr LOUNIS RADHIA , Pr MEZIANI NABILA , Pr MIMOUNI SAFIA
Co-auteurs : Affiliation ( Hôpital et Service)service d'endocrinologie et maladies métaboliques CPMC Alger
PaysAlgérie
Abstract :

Introduction :

La maladie de Cushing peut récidiver plusieurs années après traitement, avec un pic durant les cinq premières années. Des récidives exceptionnellement tardives, parfois au-delà de deux décennies, ont cependant été décrites. Nous rapportons un cas rare de récidive 24 ans après rémission complète, avec réapparition d’un syndrome dépressif mimant le tableau initial.

Observation :

Patiente âgée de 56 ans, ayant présenté en 2001 une maladie de Cushing avec syndrome dépressif majeur, stigmates cliniques d’hypercorticisme et complications métaboliques multiples, à type d’hypertension artériellediabète secondaire et dyslipidémie. L'exploration paraclinique avait objectivé un hypercorticisme endogène ACTH-dépendant et un adénome hypophysaire de 7,6 mm. Après résection trans-sphénoïdale, une rémission complète avait été obtenue.
Depuis trois mois, la patiente présente un tableau clinique similaire au précédent, avec réapparition d’un syndrome dépressif sévère et d’une mélanodermie accentuée au niveau de la face. L’ensemble des examens complémentaires confirme cette récidive.

Discussion :

La récidive de la maladie de Cushing après rémission est bien documentée, avec une fréquence maximale dans les cinq premières années suivant le traitement. Toutefois, des récidives très tardives, au-delà de 10 à 20 ans, bien que rares, ont été décrites dans la littérature. Dans ces formes, la symptomatologie initiale peut être atypique ou insidieuse, retardant le diagnostic. Le cas présenté souligne plusieurs points d’intérêt : la possibilité d’une latence extrêmement prolongée (24 ans), la réapparition d’une symptomatologie psychiatrique mimant l’épisode initial, et l’importance de la surveillance prolongée, y compris chez les patients asymptomatiques depuis de nombreuses années.

Références bibliographiques :

1- Pivonello R, et al. Lancet Diabetes Endocrinol. 2016;4(7):611-629.

2- Fleseriu M, et al. J Clin Endocrinol Metab. 2021;106(3):e1143-e1160.

3- Papoian V, Futterweit W. Endocr Pract. 2002;8(6):437-441

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