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P-159

Facteurs prédictifs de l'apparition des troubles mictionnels chez les diabétiques

K. Talha

S. Benferhat, A. Kamel, W.Benchira. L.Mehenni ,M. Hadj Habib

Service d’Endocrinologie-Diabétologie CHU de SIDI-BEL-ABBES

Introduction

Les troubles mictionnels (TM) représentent l’une des plaintes les plus rapportée en consultation de diabétologie. Ils peuvent altérer la qualité de vie sociale et professionnelle des patients diabétiques.

Objectif :

Notre travail vise à déterminer les facteurs prédictifs de l’apparition de troubles mictionnels (TM) chez les patients diabétiques.

Population et Méthodes :

Nous avons mené une étude comparative et analytique « étude cas-témoins colligeant 400 patients diabétiques de type 2 suivis à la consultation du service d’Endocrinologie-Diabétologie de CHU de Sidi-Bel-Abbès. Pour déterminer facteurs prédictifs de l’apparition des TM, nous avons analysé les caractéristiques de deux sous-populations : G1 (n=318) souffrant de TM (cas) G2 (n=82) indemnes de TM (témoins)

Résultats :

Facteurs prédictifs de l’apparition de TM OR 95% IC Sig. Stat. Ancienneté du diabète 1.07 [1.01 -1.16] p=0.033 HbA1C >7% 0.38 [0.15-0.57] p=0.045 Neuropathie périphérique 6.43 [2.39-17.28] p=0.001

Influence de l’équilibre glycémique sur à la survenue des TM

Association entre complications chroniques et apparition des TM chez le patient diabétique

Discussion

Une stratégie préventive contre l’installation des TM chez les patients diabétiques doit être envisagée en agissant sur les facteurs prédictifs modifiables. Les piliers de cette stratégie seraient de dépister plus précocement le diabète, maîtriser l’équilibre glycémique, recourir à l’insulinothérapie au moment opportun et retarder l’apparition des complications chroniques.

P-158

TALHA

KHEIRA

La dyslipidémie et la rétinopathie diabétique

K. Talha

S. Benferhat, A. Kamel, W Benchira. M. Ouzir ,M. Hadj Habib

Service d’Endocrinologie-Diabétologie CHU de SIDI-BEL-ABBES

Introduction La rétinopathie diabétique (RD) représente la première cause de cécité chez les sujets de moins de 60 ans . L'objectif de notre étude état de rechercher une corrélation de la RD avec les différents facteurs de risque cardio-vasculaires notamment la dyslipidémie chez un groupe de patents diabétiques de type 2

MATERELS ET METHODES: Une étude transversale descriptive, incluant 136 patients diabétiques de type 2 suivis dans notre service d’endocrinologie-Diabétologie et ayant bénéficier d’un fond d’oeil et d’une exploration biologique complète avec le bilan de retentissement du diabète Notre population diabétique a été répartie en deux bras : le 1 er bras content la population diabétique avec la rétinopathie diabétique (groupe1)et le 2eme bras content des patents sans signes de RD.

Résultats : Le 1 er groupe comportait 70 patients et le 2ème groupe contenait 66 patients avec une prévalence de 51% .  Les patents qui présentent une RD étaient plus âgés ( 56,53 ± 7,5 ans versus 53,63 ±5,5 ). Avec une répartition égale selon le genre en faveur du sexe féminin . Les patents du groupes 1 avaient une durée de diabète plus élevé par rapport au groupe 2 avec une différence statistiquement significative (p= 0,05) . L’hypertension artérielle a été trouvé chez 82,3% dans le groupe 1 versus 52,1% dans le groupe 2 .Un taux de LDL au-delà des objectifs état retrouvé chez 95% des patents versus 90,8% dans le groupe 2 mais sans différence significative . Le taux d’HypoHDLémie était très élevé dans le groupe 1 (53,3% vs 38,7%) avec un p significatif p=0002. La fréquence de l’hypertriglycéridémie état plus importante dans le groupe1 versus le groupe 2 (58,5 % vs ,36,7%) avec un p significatif p=000

ConclusIon A travers cette étude nous avons noté une prévalence très importante de la rétinopathie diabétique et l’analyse des facteurs associées nous avons trouvé l’implication de la dyslipidémie plus particulièrement . L’hypertriglycéridémie et l’HypoHDLémie, dans la pathogénie de la RD, par conséquent, un traitement adéquat de la Dyslipidémie devrait faire partie intégrante de la prise en charge de cette complication dégénérative du diabète

CO-043

IMPACT DES NOUVEAUX CRITÈRES DU DIABETE GESTATIONNEL

K. Talha

A. Kamel, S. Benferhat, M. Hadj Habib

Service d’Endocrinologie-Diabétologie CHU de SIDI-BEL-ABBES

Introduction: Le diabète gestationnel (DG) est l’une des affections révélées par la grossesse. Les critères de sa définition ont connu plusieurs changements. Au cours de l’année 2010, IADPSG, OMS 2013 et ADA 2014 ont recommandé de nouveaux critères. Ce changement a eu comme conséquence une modification de son épidémiologie et de ses facteurs pronostiques.

Objectifs : L’objectif de notre étude est d’évaluer l’impact des nouveaux critères de définition d’une part sur l’incidence, d’autre part sur les facteurs de risque et les conséquences du DG en comparant les anciens critères aux nouveaux critères.

Matériel et Méthodes : Nous avons opté pour une étude prospective à visée analytique et pronostique sur une population de 468 gestantes. Résultats : L’incidence du DG retrouvée est de 18,8 % selon la définition IADPSG et 7,05 % selon la définition OMS, avec un p < 0,001, soit un impact de dépistage d’environ 3 fois plus en faveur de l’IADPSG. Pour la détection des facteurs de risque de DG et après analyse multivariée, 2 facteurs étaient communs pour les deux définitions, ce sont les ATCD de macrosomie et d’hydramnios, alors que 4 facteurs sont spécifiques à l’IADPSG, ce sont une IMC >25 kg/m2, le SOMPK, diabète maternel et un âge ≥ 35 ans au lieu de > 40 ans de l’OMS. Le DG ne ressort pas comme facteur de risque pour la césarienne quelle que soit la définition. Pour la macrosomie, l’hydramnios et l’excès de poids maternel, le DG (défini par l’IADPSG ou par l’OMS) joue bien un rôle indépendant, mais il n’y a pas d’impact des nouveaux critères. En période post-natale, le DG défini par l’IADPSG est apparu quatre complications : la détresse respiratoire, l’hospitalisation Nné, les épisodes d’hypoglycémie et la mortalité. Le DG défini par l’OMS n’est pas retrouvé comme facteur de risque de ces complications néonatales.

Conclusion : L’impact des nouvelles recommandations a été prouvé pour les facteurs de risque du DG et pour ses complications néonatales, mais non prouvé pour ses complications maternelles. Le DG défini par l’IADPSG est mieux adapté au contexte actuel du DG que celui défini par l’OMS.

CO-042

prévalence du goitre et statut iodé chez les adultes de la commune d'Oran

N.Benabadji

M.Semrouni; Z.Benzian; K.Meguenni; K.Terki

Endocrinologie-Diabetologie. CHU-ORAN. Clinique Lariberre

Prévalence du goitre et statut iodé chez les adultes de la commune d’Oran

  1. Benabadjia(Dr), M. Semrounib (Pr), Z. Benzianc (Dr), K. Meguennid (Pr), K.Terki (Pr)

a Service d'Endocrinologie-Diabétologie CHU Oran / Laboratoire de recherche Clinique et épidémiologique des maladies Chroniques "RCEMC" / FACULTE DE MEDECINE D'ORAN

b Service d'Endocrinologie-Diabétologie CHU Alger / FACULTE DE MEDECINE D'ALGER

c Service d'Endocrinologie-Diabétologie CHU Oran / FACULTE DE MEDECINE D'ORAN

 d Service d'Epidémiologie-médecine préventive CHU Tlemcen / FACULTE DE MEDECINE DE TLEMCEN

e Service d’Epidémiologie-médecine préventive/"RCEMC"/FACULTE DE MEDECINE D'ORAN

Introduction

Depuis les programmes de l’iodation du sel entrepris en Algérie (en 1990), et dans le monde, la prévalence du goitre a nettement régressé dans notre pays. Toutefois, la pathologie thyroïdienne reste un motif fréquent de consultation en Endocrinologie. Notre objectif est d’estimer la prévalence du goitre et des nodules thyroïdiens (NT) et étudier leur corrélation avec le statut iodé.

Sujets et Méthodes

Il s’agit d’une étude transversale menée, auprès des ménages de la ville d’Oran, en 2018, chez des sujets âgés ≥ 18 ans. Un questionnaire uniformisé a été présenté aux individus issus des ménages tirés au sort. Un dosage de l’iodurie, une échographie thyroïdienne et la teneur du sel en iode ont été réalisés.

Résultats

Notre échantillon comptait 471 sujets. La prévalence du goitre, cliniquement décelable, est de 20,8 % dont 97 % sont non visibles mais palpables (type 1). A l’échographie, cette prévalence est de 3,2 %, dont 40,0 % sont diffus sans nodules et 60,0 % sont nodulaires. Le goitre est micronodulaire dans 0,6 % des cas et macronodulaire dans 1,3 % des cas. La prévalence des NT est de 24,2 % (infra-centimétriques dans 53,5 %). Le volume thyroïdien moyen est de 7,25±0,17 ml. Le sel iodé est consommé par 82,7 % de nos ménages. La médiane de l’iodurie est à 131,4 μg/l. La médiane de la Tg est à 8,5 μg/l.

conclusion

La prévalence du goitre a nettement régressé depuis l’application du programme de l’iodation du sel. Par ailleurs, on note, encore, une prévalence des NT (infracentimétriques), ce qui laisse penser à l’intervention d’autres facteurs environnementaux et génétiques.

 

 

CO-041

DIABETE SUCRE ET COVID A L’EPH NEDJEMA, ORAN 2020

N.Benabadji

Z.Benzian; K.Terki; Dr. F. Mohammedi; Dr. S. Benisaad

Endocrinologie-Diabetologie. CHU-ORAN. Clinique Lariberre

DIABETE SUCRE ET COVID A L’EPH NEDJEMA, ORAN 2020

 

Dr. N. Benabadji (1,4) ; Dr. Z. Benzian (1) ; Pr. K. Terki (2,4) ; Dr. F. Mohammedi (1), Dr. S. Benisaad (3)

(1) Service d’Endocrinologie-Diabétologie, clinique Larribère CHU Oran.

(2) Service d’épidémiologie et Maladies préventives, CHU Oran

(3) Service de pneumologie, EHU Oran

(4) Laboratoire de recherche « Recherche Clinique et Epidémiologie des Maladies Chroniques RCEMC »

 

Introduction

La COVID-19, maladie virale apparue pour la première fois à Wuhan en Chine, a été déclarée par l’OMS comme étant une véritable pandémie. Des comorbidités telles que l’obésité, le diabète sucré (DS) et l’HTA sont des facteurs aggravants.

Objectif : décrire les caractéristiques, cliniques et paracliniques d’une population de patients diabétiques et non diabétiques atteint par la COVID.

Patients et méthodes 

Etude descriptive, comparative portant sur les dossiers de 305 patients atteints de SARS-COV-2, admis à l’EPH Nedjma, Oran dédié au COVID-19 durant la période de juillet à décembre 2020.

Résultats:

Notre population comporte 220 diabétiques et 85 non diabétiques. 44,7 % avaient un diabète inaugural. Sex ratio H/F 2,81. L’âge moyen est de 63,2 ans ± 0,8.

Les sujets DS étaient significativement plus âgés que les non DS (64.6 vs 59.9 ans, p = 0,01). Il n’y avait pas de différence significative en terme de sévérité de l’atteinte à la TDM. La CRP était significativement plus élevée chez les DS vs non DS (OR = 9,36 ; p < 0,0001). Absence de différence significative de l’élévation des D-Dimères et de la lymphopénie.  La durée d’hospitalisation était plus longue chez DS vs non DS (OR= 2,38 ; P= 0,005). Le taux de décès était plus élevé chez les DS vs non DS (OR = 3,12 ; P= 0,01).

Conclusion :

Le DS est parmi les facteurs de risque majeurs de mortalité de la COVID, ce qui rend la prise en charge de cette infection plus difficile chez cette population.

 

CO-040

pprévalence du goitre et statut iodé chez les adultes de la commune d'Oran

N.Benabadji

M.Semrouni, Z.Benzian, K.Meguenni

Endocrinologie-Diabetologie. CHU-ORAN. Clinique Lariberre

Introduction

Depuis les programmes de l’iodation du sel entrepris en Algérie (en 1990), et dans le monde, la prévalence du goitre a nettement régressé dans notre pays. Toutefois, la pathologie thyroïdienne reste un motif fréquent de consultation en Endocrinologie. Notre objectif est d’estimer la prévalence du goitre et des nodules thyroïdiens (NT) et étudier leur corrélation avec le statut iodé.

 

Sujets et Méthodes

Il s’agit d’une étude transversale menée, auprès des ménages de la ville d’Oran, en 2018, chez des sujets âgés ≥ 18 ans. Un questionnaire uniformisé a été présenté aux individus issus des ménages tirés au sort. Un dosage de l’iodurie, une échographie thyroïdienne et la teneur du sel en iode ont été réalisés.

 

Résultats

Notre échantillon comptait 471 sujets. La prévalence du goitre, cliniquement décelable, est de 20,8 % dont 97 % sont non visibles mais palpables (type 1). A l’échographie, cette prévalence est de 3,2 %, dont 40,0 % sont diffus sans nodules et 60,0 % sont nodulaires. Le goitre est micronodulaire dans 0,6 % des cas et macronodulaire dans 1,3 % des cas. La prévalence des NT est de 24,2 % (infra-centimétriques dans 53,5 %). Le volume thyroïdien moyen est de 7,25±0,17 ml. Le sel iodé est consommé par 82,7 % de nos ménages. La médiane de l’iodurie est à 131,4 μg/l. La médiane de la Tg est à 8,5 μg/l.

conclusion

La prévalence du goitre a nettement régressé depuis l’application du programme de l’iodation du sel. Par ailleurs, on note, encore, une prévalence des NT (infracentimétriques), ce qui laisse penser à l’intervention d’autres facteurs environnementaux et génétiques.

P-157

mehdi

abir

difficultée diagnostique devant une ADS 46XY

DR mehdi abir

DR Iabassen, DR Aroua, Pr Bensalah, Pr Ouldkablia

service d endocrinologie HCA

INTRODUCTION 

 Les anomalies de la différentiation sexuelle sont rares et affectent 1/5000-5500 naissances (0,018%).

Le diagnostic étiologique est parfois difficile et son établissement est nécessaire car il conditionne l’orientation du sexe phénotypique.

Les avancées de la biologie moléculaire ont permis une meilleure caractérisation mais leur indisponibilité dans nos contrées rend le diagnostic difficile.

OBSERVATION  

Nourrisson F.A âgée de 4 mois, assignée fille admise  pour exploration et prise en charge d’une anomalie de la différenciation sexuelle 46 XY. 

L ’examen  clinique retrouve des organes génitaux externes féminins avec un score de  masculinisation externe EMS à 2 /12, sans syndrome de perte de sel.

L’évaluation hormonale faite en mini puberté est résumée sur le tableau suivant :

              Hormone                       Taux 
                 LH               0,34 mUI/ml
               AMH                363 ng/ml 
            Testosterone                  0,2 ng/ml
                DHT                  0,14 ng/ml
               Delta4                 < 0,3 ng/ml

Devant ce tableau clinico biologique nous avons discuté les étiologies suivantes:

1- La dysgénésie gonadique est exclue devant un taux d’AMH normal et l’absence de dérivés muleriens à l’imagerie. 

2-Les anomalies de la sensibilité aux androgènes par insensibilité ou déficit en 5alpha réductase sont peu probables devant un taux bas de testosterone à 0,2 ng/ml, DHT à 0,14 avec un rapport testo/DHT à 4  en regard d’un taux de  LH bas.

3-Les ADS 46XY par anomalies de synthèse de la testostérone représentent  le diagnostic le plus probable , dans ce cadre nous discutons 

L’agénésie des cellules de Leydig devant un taux bas des androgènes cependant le taux de LH devrait être plus élevé.

Le déficit en 3BHSD est à éliminer vu l’absence de syndrome de perte de sel et un taux bas de SDHEA.

Le déficit en 17 Alpha hydroxylase est à évoquer devant l’aspect féminin des OGE cependant 

l’absence d’HTA et un taux de 17OHP normal n’est pas en faveur de ce diagnostic.

Le déficit  en 17 beta hydroxylase a été évoqué devant l’aspect féminin des OGE et le taux bas de testostérone mais le rapport testostérone /Delta4 sup à 0,8 n’est pas en faveur.

Devant cette difficulté diagnostique, une analyse moléculaire est adressée au laboratoire de biologie moléculaire ,les résultats sont en cours .

CONCLUSION 

Cette observation illustre les difficultés diagnostiques parfois rencontrées dans le cadre d’une enquête étiologique d’une ADS 46 XY où l’étude moléculaire reste indispensable pour étayer l’étiologie en vue d’une décision thérapeutique adéquate notamment le choix du sexe du nourrisson. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CO-039

Prolactinomes : Facteurs prédictifs de résistance aux agonistes dopaminergiques, à propos de 30 cas

K .Melbouci

I. Boukheche, M. Djaidir, F. Chabour, S. Hadj Arab, S. Mimouni

Service d’endocrinologie et maladies métaboliques , Centre Pierre et Marie Curie

Les prolactinomes représentent les adénomes hypophysaires les plus fréquents, avec une prédominance des microprolactinomes. Le traitement de 1ère intention est médical permettant la guérison dans la majorité des cas.

Objectif : L’objectif principal de cette étude est de déterminer les facteurs biologiques et morphologiques des prolactinomes résistants aux agonistes dopaminergiques.

Méthodes : Etude observationnelle rétrospective, allant de janvier 2018 à mai 2023, portant sur 30 patients atteints de prolactinome. Les sujets ont été classés en trois groupes selon leur réponse tumorale : mauvais répondeurs (réduction du volume tumoral < 30%), répondeurs intermédiaires (réduction tumorale comprise entre 30 et 50%) et bons répondeurs (réduction tumorale > 50%).

Résultats : 30 cas ont été collectés avec un âge moyen au diagnostic de 35,6 ans et une prédominance féminine (sexe ratio 1,5). L’hétérogénéité de la portion tissulaire à savoir, les portions nécroticokystiques et hémorragiques (62,2% des cas),  l’invasion des sinus caverneux (75% des cas),  l’hypersignal T2 (57% des cas), et le taux élevé de prolactine au moment du diagnostic (500ng/ml) étaient plus souvent retrouvés chez les mauvais répondeurs. Le sexe masculin était associé à une réponse mauvaise ou intermédiaire au traitement médical avec un pourcentage de 50 % vs 44% pour les femmes. La taille tumorale initiale, les plus fortes doses d'agonistes dopaminergiques (11mg/semaine), et l'existence d'une prédisposition génétique étaient plus élevés chez les mauvais répondeurs.

Conclusion : L’hypersignal T2, la portion nécroticokystique, l’invasion du sinus caverneux, le sexe masculin, le jeune âge, et l'hypersécrétion hormonale étaient associés à une résistance à la Cabergoline dans notre étude.

CO-038

Meziani-Bettayeb

Nabila

Hyperparathyroidies: aspects cliniques biologiques et radiologiques

Boulouh

Bouabdallah, Chadli , Meziani , MIMOUNI

Endocrinologie CPMC

L’hyperparathyroidie est une affection endocrinienne fréquente en rapport avec une hyperproduction de PTH par une glande parathyroïde.

Ce travail est une étude rétrospective, sur 28 patients hospitalisés pour diagnostic et exploration d’une hyperparathyroidie primaire.

La tranche d’âge la plus représentative est de 50-60 ans, l’âge moyen était de 56,25 ans, avec des extrêmes allant de 37 à 83 ans.

Le sexe féminin est prédominant avec 89%.

Les circonstances de découverte étaient équivalentes entre les signes généraux, à type d’asthénie, les signes osseux à type de douleurs osseuses, et, enfin, la découverte fortuite, (6 fois chacune).

Le bilan biologique dans notre série a révélé une hypercalcémie au delà des 100 mg/l, dans 85.7% des cas, avec une calcémie moyenne de 115mg/l, les extrêmes vont de 98 à 137mg/l.

La moyenne de la phosphoremie était de 25mg/l.

Le taux de PTH moyen était de 362,5pg/ml, avec des extrêmes allant de 89 à 1131pg/ml.

Quant à la vitamine D la moyenne est de 23,63ng/ml et les extrêmes vont de 4 à 49 ng/ml

Sur le plan radiologique, l’échographie cervicale a été réalisée dans 96% des cas, la scintigraphie parathyroïdienne dans 85% des cas, et la concordance a été noté dans 46% des cas.

Pour apprécier le retentissement osseux, l’Ostéodensitometrie faite dans 71% des cas a révélé une ostéoporose chez prés de 50% des patients, et la lithiase rénale est notée dans 8 cas.

L'hyperparathyroïdie primaire, endocrinopathie fréquente, est le plus souvent identifiée chez les femmes ménopausées. La présentation clinique a évolué conduisant du concept sur l'implication des organes cibles, au dépistage fortuit. Le diagnostic est établi sur la clinique, la biochimie et la radiologie.

P-156

belabas

lynda

Evaluation de la prise en charge du carcinome différencié de la thyroïde au niveau du service d’endocrinologie du CPMC de 2020 à 2022 pendant Covid-19

Dr. LYNDA BELABAS

Pr.SAFIA MIMOUNI ZERGUINI

ENDOCRINOLOGIE ET MALADIES METABOLIQUES

Introduction
La pandémie de COVID-19 a engendré une réorganisation de l’offre de santé, limitant l’accès aux
soins, portant ainsi de graves répercussions pour les patients fragiles tels que les cancéreux, de sur
plus ceux atteints du carcinome différencié de la thyroïde (CDT), nécessitant une chirurgie dans les
plus brefs délais et selon les résultats anatomopathologiques d’une ira thérapie.
Objectif de l’étude
Evaluer l’impact de la pandémie de COVID-19 sur la prise en charge du CDT durant les années
2020-2021-2022 à travers la description des caractéristiques épidémiologiques, cliniques,
anatomo-pathologiques, et évolutives.
Matériels et méthodes
Etude descriptive et rétrospective de patients présentant un CDT pris en charge dans le Service
d’Endocrinologie au CPMC sur une durée de 02 ans (allant de Janvier 2020 à Janvier 2022).
Les paramètres pris en compte sont : les données anamnestiques, cliniques, para-cliniques,
modalités d’administration de l’iode I131 et réponse après ira thérapie.
Résultats
La majorité des patients colligés durant cette période avaient eu un retard de prise en charge
chirurgicale lié à l’accès limité aux structures de soins notamment les services de réanimation
dépassant ainsi un délai moyen d’un an entre le diagnostic du carcinome thyroïdien et la
chirurgie, ainsi qu’un délai moyen entre la chirurgie et l’irathérapie pouvant aller jusqu’à 1an et
demi du d’une part aux perturbations d’approvisionnement en iode I131 et aux restrictions
sanitaires imposées par le confinement. Concernant les modalités de défreination des patients
candidats à une ira thérapie, nous avons privilégié la défreination type exogène sous la TSH
recombinante.
Il ya eu une évolution globalement stable de nos patients y compris les métastatiques.
Conclusion
L’activité de cancérologie thyroïdienne du Service d’Endocrinologie au CPMC a été préservée durant
la pandémie de COVID-19, et ceci malgré les retards de chirurgie, et d’administration de l’iode
I131. Nous avons eu des résultats rassurants concernent le pronostic et l’évolution du CDT qui
n’ont pas été affectés par cette pandémie.

P-155

A propos d'une hypoparathyroïdie postopératoire résistante au traitement conventionnel

Dr. A. REMAKI

Dr. K. MELBOUCI, Pr. S. HADJARAB, Pr. S. MIMOUNI

service d'endocrinologie et maladies métaboliques Pierre et Marie Curie

Introduction

L’hypoparathyroïde est une complication postopératoire fréquente dans le traitement chirurgical de la thyroïde et des parathyroïdes, la supplémentation orale en calcium et en dérivés 1α-hydroxylés de la vitamine D n’est pas toujours suffisante.

La substitution par PTH recombinante (PTHrh) demeure une alternative thérapeutique dans l’hypoparathyroïdie réfractaire au traitement conventionnel (hors AMM).

Observation

Nous  rapportons le cas d’une patiente âgée de 42 ans, suivie pour néoplasies endocriniennes multiples de type 1 (NEM1) associant hyperparathyroïdie primaire, macroprolactinome, et tumeurs neuroendocrines multiples.

Devant la présence d’une ostéoporose, l’indication opératoire de l’hyperparathyroïdie a été posée, le geste ayant consisté en une   parathyroïdectomie totale avec thymectomie.

Au 2ème jour postopératoire, la patiente a présenté des crises de tétanie persistantes, dans le cadre d'une hypoparathyroïdie biologique associée à des phosphatases alcalines normales (éliminant ainsi un hungry bone syndrome),  malgré une supplémentation orale par carbonate de calcium atteignant 6g/j et  1-alpha 4µg/j, ayant nécessité  une supplémentation calcique intraveineuse de 6 à 7g par jour de CaCl en perfusion continue.

Devant le caractère réfractaire de cette hypoparathyroïdie, une substitution par Teriparatide (PTH recombinante 1-34) a été initiée à raison de 20µg *2/j, nous permettant ainsi l’arrêt de la supplémentation calcique intraveineuse au bout de 3 jours, avec maintien de la  supplémentation orale par carbonate de calcium 3g/j et 1-alpha 2µg/j, avec pour objectif thérapeutique,  une calcémie à la limite inférieure de la normale sans hypercalciurie.

Conclusion :

Le tériparatide pourrait être un traitement alternatif efficace pour les patients souffrant d'hypoparathyroïdie non contrôlée sous supplémentation vitamino-calcique conventionnelle.

P-154

Melbouci

kenza

A propos d’une maladie de cushing persistante

Dr. K. MELBOUCI

Dr F.CHABOUR, Pr. S. HADJARAB, Pr. S. MIMOUNI

Service d’endocrinologie et maladies métaboliques du CPMC

Introduction

Le taux de guérison de la maladie de cushing de l’adolescent est globalement inférieur à celui de l'adulte, avec une médiane de récidive plus courte, et des difficultés diagnostiques et thérapeutiques.

Nous rapportons le cas d’une maladie de cushing persistante chez un adolescent, avec visualisation d'un micro adénome hypophysaire du coté controlatéral de la lésion opérée initialement.

Observation :

Patient B.D, âgé de 17ans, sans antécédents personnels ou familiaux pathologiques, suivi pour maladie de cushing, retenue sur un faisceau d’arguments clinico-biologiques et radiologiques, avec un infléchissement de la courbe staturale, obésité facio-tronculaire d’apparition rapide, et signes cataboliques. La démarche diagnostique était comparable à celle de l'adulte, ayant mis en évidence une hypersécrétion autonome de cortisol, ACTH dépendante. L’IRM hypophysaire, a objectivé un micro adénome hypophysaire latérosellaire gauche de 6mm, se présentant en iso signal T1 et signal intermédiaire T2. Sur le plan thérapeutique, la chirurgie transphénoïdale, et l’analyse immunohistochimique des pièces de résection étaient en faveur d'un adénome hypophysaire sécrétant I'ACTH et la GH de façon intense et diffuse , la prolactine de façon faible. L’évolution était marquée par une persistance de la maladie, avec un cortisol en postopératoire immédiat de 1176 nmol/l, l’évaluation à 6semaines postopératoires était en faveur d’un cortisol de 00 à 387,3 nmol/l, avec un freinage faible négatif à 1052 nmol/ml. L’IRM hypophysaire à 3mois de la chirurgie a montré une glande hypophysaire hétérogène sans nodule individualisable. Un traitement médical par ketoconazole a été introduit, avec une nette régression des signes cliniques et biologiques de l’hypercorticisme. L’IRM hypophysaire recontrôlée à 9 mois et à 12mois postopératoires,  a objectivé un processus de 6*5mm à droite, latéro sellaire en iso signal T1. L’enjeu de cette phase de transition étant la reprise de la croissance, et  le développement pubertaire, une reprise chirurgicale sera envisagée après 6mois de traitement médical.

Conclusion  

Notre cas souligne les particularités de la prise en charge et de l’évolution de la maladie de cushing chez l’adolescent, et l’importance de l’évaluation du statut statural et pubertaire lors de cette phase de transition.

P-153

Phéochromocytome bilatéral asynchrone rentrant dans le cadre de VHL : à propos d’un cas

Y.HADDADI

F. Chabour, S ; Hadj Arab, S. Mimouni

Service d’endocrinologie et maladies métaboliques ; Centre Pierre et Marie Curie ; Alger ; Algérie

Le Phéochromocytome bilatéral asynchrone est une pathologie fréquente dans les syndromes de prédisposition génétique. Comme le démontre la maladie de Von Hippel Lindau (VHL) qui est une affection héréditaire autosomique dominante dont l’expression phénotypique est variable et multi-viscérale, responsable de 25-30 % des cas familiaux de phéochromocytome.

Objectif : est de rapporter le cas d’un enfant atteint d’un phéochromocytome bilatéral asynchrone.

Observation :

Enfant âgé de 11 ans aux antécédents personnels d’une surrénalectomie droite pour phéochromocytome familial rentrant dans le cadre du syndrome de VHL confirmé par étude génétique. 06 ans après, une récidive controlatérale est évoquée devant la réapparition de la triade de Ménard incomplète (sueur/palpitation). L’examen clinique retrouve un BMI à 17,34 kg/m², pâleur, HTA diastolique, sans autres signes cliniques d’atteinte du système nerveux central, ophtalmique, rénale ni pancréatique. Un bilan biologique fait objective une polyglobulie à 16.3 g/l d’Hb, et une hyperplaquétose à 564 103/mm3 ainsi qu’un dosage des dérives méthoxylés urinaires des 24h : normétanephrine > 1064 µmol/mol soit 8.6 fois la normale, complété par une TDM centrée sur les surrénales qui visualise une masse surrénalienne gauche mesurant 43x35x61mm, aux contours lobulés, hétérogène siège de plages de nécrose centrale avec loge surrénalienne droite libre.

Patient a bénéficié d’une surrénalectomie gauche après préparation par les alpha-béta bloquants.

L’examen anatomopathologique confirme le diagnostic d’un phéochromocytome surrénalien à potentiel non agressif, score 03 de PASS, classé pT1 Nx Mx correspondant au stade 1 de l'ENSAT modifié avec des limites de résection chirurgicale saines

Conclusion :

Dans la population pédiatrique, les phéochromocytomes peuvent être la première manifestation de la maladie de VHL avec une prédominance sécrétoire pour la normétaphrine versus métanéphrine.

Comparativement aux adultes, le phéochromocytome de l’enfant revêtit un caractère génétique, récidivant à potentiel malin, d’où l’importance de la surveillance biochimique annuelle à vie afin de dépister précocement une récidive ou la survenue d’une seconde tumeur controlatérale.

 

P-152

Une thyroïde surnuméraire : à propos d’un cas

Y.HADDADI

F. Chabour, S ; Hadj Arab, S. Mimouni

Service d’endocrinologie et maladies métaboliques ; Centre Pierre et Marie Curie ; Alger ; Algérie

L'ectopie thyroïdienne est une pathologie rare liée à un défaut de migration de la glande thyroïdienne lors de son développement embryonnaire le long du canal thyréoglosse . Néanmoins l’association d’une thyroïde ectopique et d’une thyroïde en position habituelle est exceptionnellement décrite

Objectif : Nous rapportons un cas supplémentaire de la coexistence d’une ectopie thyroïdienne et d’une thyroïde à localisation normale.

Observation :

C’est une patiente âgée de 33 ans qui présente une masse basi-cervicale latéralisée à gauche révélée par une gêne esthétique. L’examen clinique retrouve une tuméfaction cervicale basse visible en inspiration profonde bloquée et à la toux, d'environ 03 cm, mobile à la déglutition, de consistance ferme, indolore associée à des signes de compression à type de dyspnée et dysphagie au solide sans adénopathies cervicales.

Par ailleurs Thyroïde palpable en position normale classé Ib, anodulaire sans signes de dysthyroïdie.

L’échographie cervicale objective une formation tissulaire cervico-thoracique gauche, calcifiée de contours réguliers de 27/21/12 mm, localisée entre les vaisseaux de la gerbe aortique. Glande thyroïde de taille normale. Cytoponction faite revenue en faveur de la nature thyroïdienne par la présence de cellules folliculaires de la thyroïde isolées ou groupées en amas avec TG in situ > 500 ng/ml +++. Complétée par une scintigraphie thyroïdienne qui met en évidence la présence d’une glande thyroïde en place, relativement hypercaptante, avec fixation arrondie moins fixante que le parenchyme thyroïdien, en dessous du lobe thyroïdien gauche.

Conclusion : La présence d’une thyroïde surnuméraire demeure rarissime ; Son étiopathogénie reste mal élucidée, à expression clinque variée. L’exérèse chirurgicale n’est pas systématique, elle dépendra du caractère symptomatique ou pas, du degré de retentissement et de la sévérité de la compression.

 

 

CO-037

Profil étiologique des incidentalomes surrénaliens : à propos de 60 cas

F. Chabour

Y. Haddadi, M. Hamidou, Z. Khramsia, F. Chabour, S. Hadj Arab, S. Mimouni

Service d’endocrinologie et maladies métaboliques ; Centre Pierre et Marie Curie ; Alger ; Algérie

Le terme « incidentalome » surrénalien désigne une masse surrénalienne, égale ou supérieure à 1 cm de grand axe, découverte fortuitement lors d’un examen d’imagerie abdominale non motivé par l’exploration d’une pathologie surrénalienne. Ceci exclu donc toute lésion découverte dans le cadre de suivi des patients ayants déjà le diagnostic d'une masse surrénalienne ou un syndrome génétique de prédisposition aux tumeurs surrénaliennes.

Objectif : Le but de notre travail est de décrire l’aspect clinique ainsi que le profil étiologique et évolutif des incidentalomes surrénaliens.

Méthode et matériel : Etude rétrospective s’étalant sur une période de 5 ans (2018-2022), incluant des patients admis dans notre service pour exploration et prise en charge d’un incidentalome surrénalien.

Résultats : 60 cas ont été collectés durant la période d’étude. L’âge moyen de nos patients est de 57 ans avec prédominance féminine. La majorité des patients étaient asymptomatiques. Le motif motivant l’exploration marqué par une symptomatologie digestive. La TDM abdominale était l’examen radiologique révélateur des lésions surrénaliennes. La taille moyenne était de 39 mm et la surrénale droite est la localisation la plus concernée. Le diagnostic étiologie dominé par des masses surrénaliennes bénignes non sécrétantes dont la surveillance est indiquée chez la plupart des cas.

Conclusion : Les incidentalomes surrénaliens sont de nature variable, des explorations complémentaires sont nécessaires afin de déterminer leurs caractéristiques et éliminer une tumeur maligne ou sécrétante nécessitant une prise en charge spécifique.

 

P-151

Peripheral Precocious Puberty due to autonomous ovarian cyst, to Treat or Not to treat !: A Case Report

Dr boumahammed

Pr kesri. Pr mimouni-zerguini

Endocrinologie cpmc

Background: Precocious puberty is defined as the onset of pubertal development before the age of 8 years in girls. Peripheral precocious puberty, characterized by early activation of the hypothalamic-pituitary-gonadal axis, is a rare condition. We present a case of peripheral precocious puberty in a 2-year-old girl.

 

Case Presentation: The patient, presented with symptoms of peripheral precocious puberty, including vaginal bleeding and breast development. The first episode was at the age of 17months, She had a history of normal development and no significant medical or surgical history. Hormonal evaluation revealed elevated levels of estradiol, low follicle-stimulating hormone (FSH), and luteinizing hormone (LH), consistent with peripheral precocious puberty. Imaging studies showed an enlarged uterus and a cystic ovarian mass. However, at the time of examination at 2 years and 11 months of age, the child was asymptomatic with no signs of accelerated growth or advanced bone age. Pelvic ultrasound did not show any ovarian mass, and hormonal evaluation was within normal limits. Two similar episodes were noted after with the same clinical, hormonal and morphological findings.

Conclusion: This case highlights the importance of recognizing and investigating early signs of peripheral precocious puberty in young children. A multidisciplinary approach involving endocrinology, gynecology, and radiology is crucial for accurate diagnosis and appropriate management. However surgical management should be deferred as long as possible to avoid the risk of repeated surgery, as pseudoprecocious puberty due to autonomous ovarian cysts can resolve spontaneously and frequently recurs. Precocious pseudopuberty with an ovarian cyst may be due to granulosa cell tumor or may be one symptom of the McCune-Albright Syndrome (MAS). A careful longer-term follow up of patients with autonomous ovarian cysts and/or molecular studies may be necessary in such cases.

 

P-150

Évaluation de la prise en charge du carcinome différencié de la thyroïde au niveau du service d’endocrinologie du CPMC de 2020 à 2022 pendant Covid-19

Dr.BELABAS LYNDA

Pr.SAFIA.MIMOUNI.ZERGUINI

ENDOCRINOLOGIE ET MALADIES MÉTABOLIQUES CPMC ALGER

Résumé
Introduction
La pandémie de COVID-19 a engendré une réorganisation de l’offre de santé, limitant l’accès aux
soins, portant ainsi de graves répercussions pour les patients fragiles tels que les cancéreux, de sur
plus ceux atteints du carcinome différencié de la thyroïde (CDT), nécessitant une chirurgie dans les
plus brefs délais et selon les résultats anatomopathologiques d’une ira thérapie.
Objectif de l’étude
Evaluer l’impact de la pandémie de COVID-19 sur la prise en charge du CDT durant les années
2020-2021-2022 à travers la description des caractéristiques épidémiologiques, cliniques,
anatomopathologiques, et évolutives.
Matériels et méthodes
Etude descriptive et rétrospective de patients présentant un CDT pris en charge dans le Service
d’Endocrinologie au CPMC sur une durée de 02 ans (allant de Janvier 2020 à Janvier 2022).
Les paramètres pris en compte sont : les données anamnestiques, cliniques, para-cliniques,
modalités d’administration de l’iode I131 et réponse après ira thérapie.
Résultats
La majorité des patients colligés durant cette période avaient eu un retard de prise en charge
chirurgicale lié à l’accès limité aux structures de soins notamment les services de réanimation
dépassant ainsi un délai moyen d’un an entre le diagnostic du carcinome thyroïdien et la
chirurgie, ainsi qu’un délai moyen entre la chirurgie et l’ira thérapie pouvant aller jusqu’à 1 an et
demi du d’une part aux perturbations d’approvisionnement en iode I131 et aux restrictions
sanitaires imposées par le confinement. Concernant les modalités de défreination des patients
candidats à une ira thérapie, nous avons privilégié la défreination type exogène sous la TSH
recombinante.
Il ya eu une évolution globalement stable de nos patients y compris les métastatiques.
Conclusion
L’activité de cancérologie thyroïdienne du Service d’Endocrinologie au CPMC a été préservée durant
la pandémie de COVID-19, et ceci malgré les retards de chirurgie, et d’administration de l’iode
I131. Nous avons eu des résultats rassurants concernent le pronostic et l’évolution du CDT qui
n’ont pas été affectés par cette pandémie.

P-149

Pied Diabétique

Dr Guedmani.H

Pr Bouzid.A

Endocrinologie diabétologue, EPH Bologhine Ibn Ziri

PIED DIABETIQUE

Dr GUEDMANI , Pr BOUZID , PR AZZOUZ

EPH Bologhine Ibn Ziri , ALGER

INTRODUCTION: Un diabète mal equilibré peut générer plusieurs complications à long terme , le pied diabétique qui est un problème majeur de santé publique en fait partie .

OBSERVATION : A propos d une serie de 6 cas , des patients atteints d un diabete de type 2 dont durée moyenne d'évolution était de 15,16 ans , avec un age moyen de 59 ans , un sex ratio de 5H/1F , ( 83,33 % homme) , le principale facteur etiopathogenique retrouvé etait la neuropathie (presente chez 100% des cas ) ainsi 33% ont une arteriopathie et une neuropathie la majorité des lesions ( 50 %) etaientt clasées grade 3 de wagener et 33,33 % des patients ont bénéficie d une amputation .
100% des patient sont au stade de complications microangiopathiques ( 100% ont une RD , 33% ont une ND) , et 33% sont au stade de complications marcroangioparhique . L`Interrogatoire retrouve une inobservance therapeutique ainsi que le non respect des regles hygieno dietetique chez 100 % des patients, l`examen Clinique retrouve des plaies aux differents stades, 66,66% sont des plaies neuropathiques , 33,33% sont de nature mixte : neuropathique et areriopathique.
100% des plaies etaient infectées don’t 83,33% on tune ostéite .
La radiographie standard montrait des les lesions osseuses chez 100% des patients. L`echodoppler des membres inferieurs et les TSA retrouvent des plaques atheromateuses chez 33,33% des cas , mediacalcose chez 83,33% .

DISCUSSION: Les troubles trophiques du pied chez le diabétique sont la conséquence de plusieurs mécanismes physiopathologiques , trois complications du diabète sont principalement en cause : la neuropathie, l’artériopathie et l’infection
La neuropathie diabetique est fréquente et représente la principale complication à l’origine des lésions du pied. L’artériopathie est un facteur d’aggravation très important responsable de retard de cicatrisation et de gangrène à l’origine fréquente d’amputation. L’infection est aussi un facteur d’aggravation majeur par son risque d’extension profonde, notamment vers l’os qui peut conduire à l’amputation, et d’extension générale. La lutte contre ce fléau passe par l'éducation des patients et du personnel soignant et par une prise en charge multidisciplinaire et concertée.

 

CO-036

Profils clinique, biologique, radiologique et thérapeutique de l'hyperaldostéronime primaire

Dr. Akli.L

Pr. Mezoued.M, Pr. Azzouz.M

Endocrinologie-diabétologie EPH Bologhine

L'hyperaldostéronisme primaire est dû à la production excessive et autonome d'aldostérone par le cortex surrénalien. Il s'agit de la première cause d'HTA secondaire à une pathologie endocrinienne. Le diagnostic est suspecté en cas d'HTA avec une hypokaliémie.

Objectif de l'étude:
Déterminer les circonstances diagnostiques et les conduites à tenir thérapeutiques devant un hyperaldostéronisme primaire.

Matériels et méthode:
Il s'agit d'une étude rétrospective des patients présentant un hyperaldostéronisme primaire au sein de service d'endocrinologie au niveau de l'EPH Bologhine sur la période s'étalant entre 2015 et 2023.

Conclusion:

Le diagnostic de l'hyperaldostéronisme est le plus souvent suspecté devant une HTA de sujet jeune associée à une hypokaliémie. Mais le retard diagnostique est très fréquent rendant la prise en charge radicale chirurgicale très rarement préconisée.

P-148

Hyperparathyroïdie et ostéoporose

Dr N.NEBTI

Dr A.Safer Tabi, Dr A.Bouraoui, Dr S.Ayad, Dr A.Mokrane, Pr S.Achir

Endocrinologie-Diabétologie CHU Beni-Messous

L’hyperparathyroïdie est la troisième endocrinopathie la plus fréquente. Anciennement révélée par ses complications, essentiellement rénales et osseuses, elle est actuellement souvent de découverte fortuite.

De par l’action catabolique de la PTH, l’ostéoporose parathyroïdienne prédomine sur l’os cortical, particulièrement au niveau du tiers proximal du radius et à un moindre degré à l’extrémité supérieure du fémur. Le rachis lombaire est plus souvent atteint chez la femme ménopausée. Son pronostic est essentiellement lié au risque fracturaire.

Le but de notre travail est de déterminer le profil ostéo-densitométrique des patients hospitalisés pour hyperparathyroïdie et de définir les caractéristiques de l’atteinte osseuse.

Il s'agit d'une étude rétrospective, menée chez 48 patients hospitalisés pour hyperparathyroïdie au service d’endocrinologie- diabétologie du CHU Beni- Messous d’Alger, de 2017 à juin 2023.

La moyenne d'âge des patients était de 55,64 ans (32 – 90 ans), avec une nette prédominance féminine et un sex-ratio de 5.85. Ils s’agissaient essentiellement d’hyperparathyroïdie primaire à 87.5%, asymptomatique dans 47,91 % des cas. L’étude a révélé que 41.02 % des patients présentaient une ostéoporose et 48.71 % une ostéopénie, seuls 10.25 % des patients présentaient une DMO normale.

L'atteinte de la densité minérale osseuse était plus fréquente au niveau du rachis (59,37%) avec un T-score moyen de -2.11 DS et de -1,42 DS au niveau du fémur.

Ainsi il est nécessaire de rechercher une atteinte osseuse dès le diagnostic d’une hyperparathyroïdie, élément essentiel qui conditionne la prise en charge mais aussi la morbi-mortalité à court et à long terme.

P-147

PROFILS CLINIQUES, BIOLOGIQUES, RADIOLOGIQUES ET THERAPEUTIQUES DES PHEOCHROMOCYTOMES

DEBBAH wissame

M. Mezoued ,M .Azzouz

endocrinologie-diabétologie bologhine alger

 

Introduction : Le phéochromocytome est une tumeur neuroendocrine qui secrète les catécholamines à partir des cellules chromaffines. Elle peut être d’origine surrénalienne ou extra surrénalienne appelé paragongliome dans ce cas. L’expression clinique est directement liée à l’hypersécrétion hormonale de catécholamines, dominée classiquement par l’HTA. le diagnostic positif est biologique. Le traitement est la chirurgie.

 

Objectif de l’étude : L’objectif de notre travail est d’étudier les caractéristiques cliniques, biologiques, radiologiques, et thérapeutiques des phéochromocytomes

Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive étalée sur une période de 10 ans portant sur les patients hospitalisés au service d’endocrinologie de EPH bologhine Alger pour phéochromocytome

 

Conclusion :  

La plupart des phéochromocytomes ont été diagnostiqués fortuitement d’où la nécessité d’un dosage des dérivés méthoxyles devant toute masse surrénalienne ou suspicion de néoplasie endocrinienne familiale avec ou sans triade de Menard.

Malgré que ce soit une tumeur bénigne dans la grande majorité des cas, mais il doit être considéré comme potentiellement malin et surveillé au long cours.

P-146

Hyperaldostéronisme primaire : a propos d’un cas atypique

Ryma Merrouche

Samia Achir,Amina Khellaf

Endocrionologie diabetologie Beni Messous

Introduction :

L’hyperaldostéronisme primaire constitue (HAP) une cause rare d’hypertension artérielle (HTA). Il est classiquement défini par une production excessive d’aldostérone, responsable d’une hypervolémie avec hypertension artérielle et une hypokaliémie.

Nous rapportons le cas d’un patient qui présente un hyperaldostéronisme primaire atypique.

Clinical case

Patient âgé de 50 ans, aux antécédents personnels d’HTA résistante traitée par quadrithérapie anti hypertensive compliquée d’une insuffisance rénale chronique terminale ,ayant bénéficie d’une transplantation rénale . Aux antécédents familiaux d’HTA chez le père, d’HTA et d’insuffisance rénale terminale chez le frère et la sœur les trois décédés respectivement a l’âge de 66 ans, 45 ans et 38 ans. Admis pour exploration d’une hypertension résistante. Le patient présentait  des signes cliniques d’hypokaliémie (crampes musculaires).Biologie : kaliémie à 3,2 mmo/l, taux d'aldostérone élevé à 586 pg/ml,  avec un rapport aldostérone  rénine (RAR) élevé à 39. Imagerie : Tomodensitométrie injectée  centrée sur les glandes surrénales : nodule surrénalien droit de 15 × 14 mm de diamètre compatible avec un adénome de Conn. Une surrénléactomie droite a été pratiquée chez lui. 17 mois après le traitement chirurgical Le patient s’est représenté à notre niveau avec des chiffres tensionnels  élevés et sur le plan biologique : kaliémie a 2,88 mmol/l, taux d'aldostérone élevé à 745 pg/ml,   un RAR élevé à 76,5.

Discussion :

Bien que la majorité des cas d’HAP soit sporadique, il existe à ce jour quatre formes connues d'HAP transmises de façon autosomique dominante, les hyperaldostéronisme familiaux (FH) de type I à IV. Le FH-II est l’entité la plus fréquente d’hyperaldostéronisme familial sa prévalence est d’environ 4%, avec une transmission autosomique dominante. Les patients avec FH-II ne se distinguent en rien sur le plan phénotypique des autres patients atteints d’HAP sporadique. Le diagnostic se base sur la présence de deux ou plusieurs membres atteints dans une même famille. Cette forme est fortement suspectée chez notre patient  devant  l’association d’un hyperaldostéronisme primaire persistant après le traitement chirurgical avec une histoire familiale d’HTA du sujet jeune.

Conclusion :

Les formes familiales d’HAP sont rares mais importantes à dépister compte-tenu de leurs implications sur le plan de la prise en charge des patients et de leurs familles.

P-145

LYMPHOME PRIMITIF DE LA THYROIDE SURVENANT CHEZ UN SUJET JEUNE

A.BOURAOUI

Y.TOUMI L.OUCHERIF S.ACHIR

ENDOCRINOLOGIE-DIABETOLOGIE CHU BENIMESSOUS

 

LYMPHOME PRIMITIF DE LA THYROIDE SURVENANT CHEZ UN SUJET JEUNE

CO-035

ALTERATION OSSEUSE DANS LA MALADIE DE CUSHING

DEBBAH Wissame

M. Mezoued1,2 ,K. Bessaid ,A. Bouzid ,M .Azzouz

service endocrinologie-diabétologie de l'EPH bologhine ALGER

 

Introduction : Le syndrome de Cushing endogène (SC) est une cause connue d'ostéoporose secondaire, caractérisée par une perte de masse et de densité osseuses. L'ostéopathie de Cushing est l'une des complications les plus sévères.

Objectif : Le but de notre travail est de déterminer le profil ostéodensitométrique des patients suivis pour maladie de cushing et de définir les caractéristiques de l'ostéoporose et de l'ostéopénie chez ces patients mais aussi d’analyser les facteurs influençant la DMO.

Matériels et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective, portant sur 58 patients suivis pour maladie de cushing au service d'Endocrinologie-Diabétologie de l’établissement publique hospitalier (EPH) de Bologhine- Alger, s'étalant sur une période de 10 ans , allant du début du mois de Janvier 1999 au mois de juin 2023.

Résultats : La moyenne d'âge des patients était de 34 ans, avec une nette prédominance féminine.

Le Z score moyen était à (-1.6) au niveau vertébral, et à (-1.09) au niveau fémoral. Nous avons retrouvé une ostéoporose chez 44.8% patients, et une Ostéopénie chez 37.9% , alors qu’une DMO normal chez 17.24% patients.

Les valeurs de Z-scores étaient significativement plus faibles au niveau des vertébrales qu’au niveau de fémorale.

La difference de DMO n'était pas significative entre les patients sans troubles du cycle et les patients oligo-/aménorrhéiques avec maladie de Cushing

Notre étude a démontré une corrélation négative entre le cortisol plasmatique du matin et la DMO.

Alors qu’une corrélation positive significative entre la DMO et la concentration d'ACTH chez les patients atteints de MC. La DMO au niveau de la colonne lombaire et du col du fémur présentait également une corrélation positive significative avec le poids et l’IMC.

Conclusion : La détection et la prise en charge précoces du SC sont essentielles pour réduire les complications osseuses. Des examens de la DMO doivent être effectués pour permettre une reconnaissance et une intervention rapides pour l'ostéoporose.

P-144

Test de génération d’IGF1, quel intérêt diagnostique ? : À propos d’un cas

Dr zeghouane oussama

A. Rahal (Pr) S. Fedala (Pr), H. Kherrab (Dr), M. Azzouz (Pr) , EPH Bologhine Ibn Ziri, Alger, Algérie.

Service d'endocrinologie et diabétologie EPH Bologhine Ibn Ziri Alger

Introduction :

Les tests de génération de l’IGF-I sont connus pour étudier la résistance à l’hormone de croissance, L’application pratique la plus évidente est l’établissement de critère d’insensibilité complète, permettant d’évoquer chez un sujet de très petite taille, une anomalie moléculaire sur la voie de signalisation de la GH : notamment la mutation in-activatrice du récepteur de la GH du syndrome de Laron, souvent  évoquée par l’observation de concentrations normales ou élevées de GH, contrastant avec des taux d’IGF-I très bas.

Cas clinique :

Nous rapportons le cas d’une fille âgée de 13 ans, issue d’un mariage consanguin, sans antécédents pathologiques particuliers, adressée à notre service pour exploration d’un retard de croissance staturo-pondérale (Poids : <-3DS, Taille : <-2.5DS)                                    _un déficit en GH a été éliminé devant un test de stimulation du GH par glucagon explosif (GH supérieure à 100 Mui/l) avec des taux d’IGF1 à la limite basse.

En examinant la patiente, on a constaté :

_un retard pubertaire et retard de l’âge osseux

_un syndrome malformatif fait de : endurance musculaire réduite, malpositions dentaire, cheveux fins et fragiles avec sclérotiques bleutés

Ce qui nous a fait suspecter le diagnostic du syndrome d’insensibilité à la GH, et en premier lieu le syndrome de Laron

* on a complété  par un test de génération de l’IGF1 revenant positif,  taux d’IGF1 restait stable après injection de 0.025 mg/kg de GH  par jour  pendant 5 jours

Confirmant ainsi le diagnostic, et notre patiente est donc candidate à un traitement par IGF1 recombinante.

Conclusion :

Les tests de génération de l’IGF-I sont l’élément clé du diagnostic d’insensibilité à la GH, ils s’imposent devant toute suspicion clinico-biologique de cette entité pathologique, une confirmation diagnostique permet d’initier un traitement adéquat et sauver le pronostic statural et psycho-social.

 

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