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P-143

Tumeur Neuroendocrine du Système Digestif : A propos d'un cas

Amir Sellal

Zakarya Mouici,Hamid Lebcir , Karima Seddiki

Service de radiologie et d'imagerie médicale - Hôpital Central de l'Armée

Tumeur Neuroendocrine du Système Digestif : A propos d'un cas

Les tumeurs neuroendocrines (TNE) du système digestif sont rares et complexes, nécessitant une approche diagnostique méticuleuse.

Nous présentons ici le cas clinique d'une patiente âgée de 45 ans atteinte d'une tumeur neuroendocrine du système digestif.

Le début de la symptomatologie a été marqué par des douleurs abdominales chroniques et des épisodes de diarrhée. Une tomodensitométrie abdominale a été réalisée, révélant une masse solide localisée au niveau de l'intestin grêle, de forme ovale, de rehaussement homogène et intense, soulignant sa nature hyper vascularisée caractéristique des tumeurs neuroendocrines. Des tests sanguins ont montré des taux élevés de certaines hormones, notamment la sérotonine renforçant les soupçons d'une tumeur neuroendocrine.

Une biopsie guidée par imagerie a été réalisée pour confirmer le diagnostic de tumeur neuroendocrine du grêle. L'histopathologie et l'immunohistochimie ont confirmé la nature neuroendocrine de la tumeur.

La localisation de la tumeur dans le grêle a rendu la prise en charge complexe. Une approche multidisciplinaire impliquant des gastro-entérologues, des oncologues, des chirurgiens et de radiologues a été mise en place. La décision a été prise d'opter pour une résection chirurgicale de la tumeur, suivie d'une évaluation complète de l'extension tumorale et des ganglions lymphatiques régionaux.

Ce cas clinique met en évidence les défis de prise en charge des tumeurs neuroendocrines du système digestif, en particulier en ce qui concerne la localisation de la tumeur dans le grêle. Une évaluation approfondie de l'imagerie médicale et une approche multidisciplinaire sont essentielles pour établir un diagnostic précis et déterminer le meilleur plan de traitement pour ces tumeurs rares et complexes.

 

P-142

QUAND LE DESTIN SE SCELLE : APOPLEXIE HYPOPHYSAIRE REVELANT UN MACROADENOME AVEC COMPLICATIONS VASCULAIRES - UN CAS COMPLEXE D'AVC ISCHEMIQUE PAR COMPRESSION DE L'ARTERE SYLVIENNE GAUCHE

Amir Sellal

Bahi Brik , Mehdi Merdaci , Hamid Lebcir, Karima Seddiki

Service de radiologie et d'imagerie médicale- Hôpital central de l'armée

QUAND LE DESTIN SE SCELLE : APOPLEXIE HYPOPHYSAIRE REVELANT UN MACROADENOME AVEC COMPLICATIONS VASCULAIRES - UN CAS COMPLEXE D'AVC ISCHEMIQUE PAR COMPRESSION DE L'ARTERE SYLVIENNE GAUCHE

L'apoplexie hypophysaire, caractérisée par une hémorragie aiguë dans la glande hypophyse, peut être une complication rare mais grave des adénomes hypophysaires. Nous présentons un cas clinique complexe d'apoplexie hypophysaire révélant un macroadénome avec une complication vasculaire majeure : un AVC ischémique par compression de l'artère sylvienne gauche chez un jeune patient âgé de 28ans.

La patiente a été admise aux urgences pour une céphalée sévère, une vision floue et une faiblesse du côté droit du corps. Une imagerie par résonance magnétique (IRM) du cerveau a été réalisée en urgence, révélant un macroadénome hypophysaire avec une hémorragie intra tumorale. L'analyse approfondie de l'IRM a mis en évidence une compression de l'artère sylvienne gauche, entraînant un AVC ischémique dans le territoire vasculaire profond de cette artère.

La prise en charge du patient a été complexe et exigeante, impliquant des neurochirurgiens, des endocrinologues et des neurologues. Le traitement a été axé sur la gestion de l'apoplexie hypophysaire aiguë et la prévention des complications vasculaires. Une intervention neurochirurgicale d'urgence a été réalisée pour décompresser le macroadénome et soulager la pression sur les structures vasculaires critiques.

Au fil du temps, le patient a montré une amélioration progressive de la vision et de la force musculaire du côté droit du corps. Une surveillance étroite de la fonction hormonale et de la perfusion cérébrale a été maintenue pour détecter toute récidive ou nouvelle complication.

Ce cas met en évidence les défis diagnostiques et thérapeutiques complexes associés à l'apoplexie hypophysaire révélant un macroadénome avec AVC ischémique par compression de l'artère sylvienne gauche. Une approche multidisciplinaire et une prise en charge rapide sont essentielles pour prévenir les conséquences graves de cette affection.

 

P-141

Les caractéristiques épidémiologiques et les étiologies du retard staturo-pondéral chez les enfants dans un service d’endocrinologie

Samira Azzoug

adimi amel. achir samia

Endocrinologie-diabétologie beni messous

Introduction :

La croissance staturo-pondérale reflété l’état de santé physique et psychique des enfants car le retard de croissance peut être la conséquence d’une pathologie chronique ou d’une affection congénitale ou acquise.Notre objectif dans cette étude est d’analyser les caractéristiques ainsi que les étiologies du retard staturo-pondéral des enfants consultants dans le service d’endocrinologie.

Méthode :

Il s’agit d’une étude rétrospective des dossiers médicaux de 156 enfants agés de 2 à 21 ans ayant présentés un retard staturo-pondéral.

Résultats :

Dans notre étude le diagnostic de retard statural a été objectivé chez 156 patients, le nombre de garçon dépasse le nombre des filles avec un sexe-ratio de 1.3, la moyenne des âge est de 10.66.Dans 42% des cas une étiologie pathologique a été objectivée avec une prédominance des déficit en hormone de croissance ( 51 enfants soit 32% de tous les patients).dans 58% des cas aucune pathologie n’a été objectivée, l’étiologie la plus commune été la petite taille familiale suivie par le retard simple de croissance et de puberté.

Conclusion :

Le diagnostic et le suivi du retard de croissance chez les enfants devrait commencer à un âge précoce afin de les traiter à temps et leur permettre une bonne intégration au sein de la société.

P-140

REVELATION INHABITUELLE D'HYPERPARATHYROĂŹDIE PRIMAIRE : TUMEURS BRUNES MULTIPLES SECONDAIRES A UN ADENOME PARATHYROĂŹDIEN ECTOPIQUE MEDIASTINAL

ZEGUIR HADJER

AZZOUG SAMIRA, ACHIR SAMIA

ENDOCRINOLOGIE DIABETOLOGIE CHU BENIMESSOUS

INTRODUCTION :

La tumeur brune (TB) est une lésion rare, bénigne, faite de cellules géantes plurinucléées, pouvant affecter tout le squelette. Elles sont une manifestation tardive, rare et exceptionnellement révélatrice de l’hyperparathyroïdie primaire (HPP) ou secondaire (HPS). Lorsqu’elles se présentent sous la forme de lésions ostéolytiques diffuses, elles sont à tort prise pour des métastases.  

Nous rapportons le cas d’une patiente chez qui l'HPP ectopique médiastinale a été découverte devant des TB multiples disséminées.

CAS CLINIQUE :

Patiente âgée de 36 ans sans antécédents suivie en oncologie depuis 3 ans pour tumeur médiastinale avec Tumeurs à cellules géantes intéressant les 2 os iliaques, sacrum, hémicorps et pédicule de L4, omoplate droite et plusieurs arcs costaux de façon bilatéral, sous Denosumab ; admise pour exploration d’une hypercalcémie. Patiente présentant des signes d’hypercalcémie (douleurs osseuse). Biologie : hypercalcémie à 109 mg/l, PTH=1318 pg/ml soit 15 fois la normale.  L’échographie cervicale : masse tissulaire rétro claviculaire interne droite, para trachéale, hyperéchogène, à limites nettes de 35*26*51mm a extension intramédiastinale ; concordante avec la Scintigraphie au MIBI ; soit un gros adénome parathyroidien médiastinale. La patiente est adressée en chirurgie thoracique.

DISCUSSION :

Les TB sont plus communément associés à une HPP comme dans notre cas.

Elles peuvent ĂŞtre totalement asymptomatiques, se manifester par des fractures pathologiques ou encore des douleurs osseuses comme chez notre patiente.

Les sites classiques d'atteinte sont les os de la face, les côtes, le pelvis, le fémur, les autres os longs et rarement les vertèbres ce qui est le cas chez notre patiente.

Radiologiquement, il s’agit de lésions lytiques, comme chez notre patiente.

Il est difficile de différencier histologiquement les TB d’autres lésions à cellules géantes. L’association avec l’hyperparathyroïdie est donc essentielle au diagnostic.

Conclusion :

Les TB devraient être systématiquement évoquées devant des lésions osseuses lytiques, et doivent faire rechercher une hyperparathyroïdie .

 

P-139

Hyperaldostéronisme primaire : a propos d’un cas atypique

Ryma Merrouche

Amina Khellaf , Samia Achir

Endocrinologie Diabétologie de Béni Messous

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Introduction :

L’hyperaldostéronisme primaire constitue(HAP) une cause rare d’hypertension artérielle (HTA). Il est classiquement défini par une production excessive d’aldostérone, responsable d’une hypervolémie avec hypertension artérielle et une hypokaliémie.

Nous rapportons le cas d’un patient qui présente un hyperaldostéronisme primaire atypique.

Cas clinique

Patient âgé de 50 ans, aux antécédents personnels d’HTA résistante traitée par quadrithérapie anti hypertensive compliquée d’une insuffisance rénale chronique terminale ,ayant bénéficie d’une transplantation rénale . aux antécédents familiaux d’HTA chez le père, d’HTA et d’insuffisance rénale terminale chez le frère et la sœur les trois décédés respectivement a l’âge de 66 ans, 45 ans et 38 ans. Admis pour exploration d’une hypertension résistante. Le patient présentait du signes cliniques d’hypokaliémie (crampes musculaires).Biologie : kaliémie à 3,2 mmo/l, taux d'aldostérone élevé à 586 pg/ml, avec un rapport aldostérone rénine (RAR) élevé à 39. Imagerie : Tomodensitométrie injectée centrée sur les glandes surrénales : nodule surrénalien droit de 15 fois 14 mm de diamètre compatible avec un adénome de Conn. Une surrénléactomie droite a été pratiquée chez. 17 mois après le traitement chirurgical Le patient s’est représente a notre niveau avec des chiffres tensionnels élevés avec sur le plan biologique : kaliémie a 2,88 mmol/l, taux d'aldostérone élevé à 745 pg/ml, un RAR élevé à 76,5.

Discussion

Bien que la majorité des cas d’HAP soit sporadique, il existe à ce jour quatre formes connues d'HAP transmises de faon autosomique dominante, les hyperaldostéronisme familiaux (FH) de type I à IV. Le FH-II est l’entité la plus fréquente d’hyperaldostéronisme familial sa prévalence est d’environ 4%, avec une transmission autosomique dominante. Les patients avec FH-II ne se distinguent en rien sur le plan phénotypique des autres patients atteints d’HAP sporadique. Le diagnostic se base sur la présence de deux ou plusieurs membres atteints dans une même famille. Cette forme est fortement suspectée chez notre patient devant l’association d’un hyperaldostéronisme primaire persistant après le traitement chirurgical avec une histoire familiale d’HTA du sujet jeune.

Conclusion

Les formes familiales d’HAP sont rares mais importantes à dépister compte-tenu de leurs implications sur le plan de la prise en charge des patients et de leurs familles.

 

P-138

Hyperaldostéronisme primaire à propos d'un atypique

Ryma Merrouche

Amina Khellaf , Samia Achir

Endocrinologie Diabètologie de Béni Messous

Hyperaldostéronisme primaire : à propos d’un cas atypique 

 

Service d’endocrinologie et de diabetologie CHU Beni Messous

R.Merrouche ,A.Khellaf ,S.Achir .

 

Introduction :

L’hyperaldostéronisme primaire constitue(HAP) une cause rare d’hypertension artérielle (HTA). Il est classiquement défini par une production excessive d’aldostérone, responsable d’une hypervolémie avec hypertension artérielle et une hypokaliémie. 

Nous rapportons le cas d’un patient qui présente un hyperaldostéronisme primaire atypique.

Cas clinique

 Patient âgé de 50 ans, aux antécédents personnels d’HTA résistante traitée par quadrithérapie anti hypertensive compliquée d’une insuffisance rénale chronique terminale ,ayant bénéficie d’une transplantation rénale . aux antécédents familiaux d’HTA chez le père, d’HTA et d’insuffisance rénale terminale chez le frère et la sœur les trois décédés respectivement a l’âge de 66 ans, 45 ans et 38 ans. Admis pour exploration d’une hypertension résistante. Le patient présentait  du signes cliniques d’hypokaliémie (crampes musculaires).Biologie : kaliémie à 3,2 mmo/l, taux d'aldostérone élevé à 586 pg/ml,  avec un rapport aldostérone  rénine (RAR) élevé à 39. Imagerie : Tomodensitométrie injectée  centrée sur les glandes surrénales : nodule surrénalien droit de 15 fois 14 mm de diamètre compatible avec un adénome de Conn. Une surrénléactomie droite a été pratiquée chez.                                   17 mois après le traitement chirurgical Le patient s’est représente a notre niveau avec des chiffres tensionnels  élevés avec sur le plan biologique : kaliémie a 2,88 mmol/l, taux d'aldostérone élevé à 745 pg/ml,   un RAR élevé à 76,5.

Discussion :

Bien que la majorité des cas d’HAP soit sporadique, il existe à ce jour quatre formes connues d'HAP transmises de faon autosomique dominante, les hyperaldostéronisme familiaux (FH) de type I à IV. Le FH-II est l’entité la plus fréquente d’hyperaldostéronisme familial sa prévalence est d’environ 4%, avec une transmission autosomique dominante. Les patients avec FH-II ne se distinguent en rien sur le plan phénotypique des autres patients atteints d’HAP sporadique. Le diagnostic se base sur la présence de deux ou plusieurs membres atteints dans une même famille. Cette forme est fortement suspectée chez notre patient  devant  l’association d’un hyperaldostéronisme primaire persistant après le traitement chirurgical avec une histoire familiale d’HTA du sujet jeune.

conclusion 

Les formes familiales d’HAP sont rares mais importantes à dépister compte-tenu de leurs implications sur le plan de la prise en charge des patients et de leurs familles.

P-137

Hyperaldostéronisme primaire : à propos d'un cas atypique

Ryma Merrouche

Amina Khellaf , Samia Achir

Endocrinologie Diabétologie de Béni Messous

Hyperaldostéronisme primaire : à propos d’un cas atypique

Service d’endocrinologie et de diabetologie CHU Beni Messous

R.Merrouche ,A.Khellaf ,S.Achir .

Introduction :L’hyperaldostéronisme primaire constitue(HAP) une cause rare d’hypertension artérielle (HTA). Il est classiquement défini par une production excessive d’aldostérone, responsable d’une hypervolémie avec hypertension artérielle et une hypokaliémie.

Nous rapportons le cas d’un patient qui présente un hyperaldostéronisme primaire atypique.

Cas clinique

Patient âgé de 50 ans, aux antécédents personnels d’HTA résistante traitée par quadrithérapie anti hypertensive compliquée d’une insuffisance rénale chronique terminale ,ayant bénéficie d’une transplantation rénale . aux antécédents familiaux d’HTA chez le père, d’HTA et d’insuffisance rénale terminale chez le frère et la sœur les trois décédés respectivement a l’âge de 66 ans, 45 ans et 38 ans. Admis pour exploration d’une hypertension résistante. Le patient présentait du signes cliniques d’hypokaliémie (crampes musculaires).Biologie : kaliémie à 3,2 mmo/l, taux d'aldostérone élevé à 586 pg/ml, avec un rapport aldostérone rénine (RAR) élevé à 39. Imagerie : Tomodensitométrie injectée centrée sur les glandes surrénales : nodule surrénalien droit de 15 fois 14 mm de diamètre compatible avec un adénome de Conn. Une surrénléactomie droite a été pratiquée chez. 17 mois après le traitement chirurgical Le patient s’est représente a notre niveau avec des chiffres tensionnels élevés avec sur le plan biologique : kaliémie a 2,88 mmol/l, taux d'aldostérone élevé à 745 pg/ml, un RAR élevé à 76,5.

Discussion :Bien que la majorité des cas d’HAP soit sporadique, il existe à ce jour quatre formes connues d'HAP transmises de faon autosomique dominante, les hyperaldostéronisme familiaux (FH) de type I à IV. Le FH-II est l’entité la plus fréquente d’hyperaldostéronisme familial sa prévalence est d’environ 4%, avec une transmission autosomique dominante. Les patients avec FH-II ne se distinguent en rien sur le plan phénotypique des autres patients atteints d’HAP sporadique. Le diagnostic se base sur la présence de deux ou plusieurs membres atteints dans une même famille. Cette forme est fortement suspectée chez notre patient devant l’association d’un hyperaldostéronisme primaire persistant après le traitement chirurgical avec une histoire familiale d’HTA du sujet jeune.

conclusion:Les formes familiales d’HAP sont rares mais importantes à dépister compte-tenu de leurs implications sur le plan de la prise en charge des patients et de leurs familles.

 

P-136

prolactinome ectopique: a propos d'un cas

Dr nesrine ouadia

Dr A.Khellaf - Pr S.Achir

endocrinologie-diabetologie beni-messous alger

Introduction 

Les tumeurs neuroendocrines hypophysaires ectopiques (PitNET) sont des affections rares qui se développent en dehors de la selle turcique. Ces tumeurs ont tendance à se développer principalement dans le sinus sphénoïdal, suivi de la région supra-sellaire, du clivus et du sinus caverneux. Nous rapportons le cas d’un patient présentant un prolactinome ectopique localisé au niveau de la partie sphénoïdale de clivus.

Cas clinique

Patient âgé de 37 ans, qui bénéficie d’une IRM cérébrale dans le cadre d’exploration de céphalées persistantes, objectivant un processus tumoral de la base du crane occupant la partie sphénoïdale de clivus, comblant la selle turcique, évoquant une tumeur à cellules géantes, un plasmocytome ou un lymphome. L’exploration hormonale à la recherche d’un retentissement hypophysaire retrouve une prolactinémie d’ordre tumoral à 5118 ng/ml. Un traitement par cabergoline a été instauré avec une bonne réponse biologique et une réduction du volume tumoral de 45% retenant le diagnostic de prolactinome.

Discussion et conclusion

Bien que les PitNET ectopiques localisées au niveau du sinus sphénoïdal soient rares, la présence d’une masse occupant la base du crane doit inciter à faire un bilan hormonal afin de mener à un diagnostic. Cependant, étant donné la présentation clinique variable la prise en charge sera guidée par la combinaison de preuves cliniques, biochimiques et radiologique.

P-135

Le syndrome d’ Alström : une cause rare d’obésité syndromique. A propos d’un cas

A.Khellaf

S.Achir – A.Bouraoui

Service d’endocrinologie-diabétologie. CHU Benimessous, Alger

Introduction : le syndrome d’Alström (SA) est une maladie multisystémique rare. Sa prévalence est de 1 cas/1million. Elle est caractérisée par une dystrophie des cônes et des bâtonnets, une surdité, une obésité, une résistance à l'insuline et une hyperinsulinémie, un diabète sucré de type 2, une cardiomyopathie dilatée (CMD) et un dysfonctionnement hépatique et rénal progressif.

Cas clinique : Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 5 ans et 4 mois hospitalisée pour prise en charge d’une obésité d’allure syndromique. Le diagnostic de syndrome d’Alstrom a été retenu devant la présence d’un critère majeur (nystagmus avec une dystrophie rétinienne diagnostiquée à l’âge de 1 an), et de 2 critères mineurs (obésité + signes d’insulinorésistance à type d’acanthosis nigricans), associés à d’autres signes tels que l’avance de l’âge osseux, des pieds plats et des signes d’hyperandrogénie (pilosité pubienne) et une hypertriglycéridémie. Le bilan hépatique et rénal, l’échographie cardiaque et abdominales sont revenues sans anomalies.

Discussion et conclusion : Le SA est dû à des mutations du gène ALMS1 (2p13.1). Sa fonction moléculaire demeure inconnue à ce jour, mais il pourrait être impliqué dans la fonction ciliaire, le contrôle du cycle cellulaire et le transport intracellulaire. La transmission se fait selon un mode autosomique récessif. Le diagnostic repose sur les signes cliniques (majeurs/mineurs) observés comme c’est le cas chez notre patiente. La confirmation se fait par le test génétique.L'obésité avec hyperphagie, la résistance à l'insuline et l'hyperinsulinémie sont des manifestations précoces et constantes. La prise en charge consiste à surveiller et à traiter les manifestations cliniques dès leur apparition. Bien que l'espérance de vie des patients atteints de SA puisse être réduite, un diagnostic et une intervention précoces peuvent avoir un impact sur la progression de la maladie et améliorer la durée et la qualité de vie des patients.

P-134

Complication maternelles et fœtales des hyperglycémies découvertes durant la grossesse : étude cas-témoin.

A.Khellaf

N.Feghoul 2 – S.Achir 1 - H.Bendaoud 2

1 : Service d’endocrinologie-diabétologie, CHU Béni Messous, Alger, Algérie. 2 : Service de gynécologie obstétrique, EHS Bachir Mentouri, Alger, Algérie.

Introduction :Il existe de nombreuses controverses qui persistent encore sur les critères de diagnostic du diabète gestationnel et sur les objectifs thérapeutiques à rechercher pour limiter les complications de l’hyperglycémie au cours de la grossesse. Cette hyperglycémie est associée à une augmentation de la morbimortalite maternelle représentée par l’hypertension artérielle gravidique mais surtout fœtale et néonatale liés à l’hyperinsulinisme réactionnel du fœtus en particulier la macrosomie.

Matériel et méthode : il s’agit d’une étude cas-témoin comparant un groupe de 100 patientes chez qui le diagnostic d’hyperglycémie a été porté durant la grossesse, à un groupe de 200 patientes témoins sans troubles de la tolérance glucidique. Les facteurs étudiés sont les complications maternelles de la grossesse ainsi que les complications fœtales et néonatales.

Résultats : le diagnostic d’hyperglycémie a été porté à 25 SA en moyenne, 49% des patientes ont été insulinées. La toxémie gravidique est retrouvée chez 81% des cas contre 7,5% des témoins (p<0,001). L’hydramnios et l’accouchement par césarienne était significativement plus élevés chez les patientes avec hyperglycémie comparé aux patientes sans hyperglycémie (72 et 60% VS 6% et 45%). Concernant les complications fœtales, la plus fréquente était la macrosomie retrouvée chez 31% en cas d’hyperglycémie contre 15,5% (p<0,01),  le taux de prématurité n’était pas significativement plus élevé (9% VS 5,5%), ainsi que la détresse respiratoire (5% VS 3%). L’atteinte du plexus brachial et l’hypoglycémie néonatale étaient de 2% chez les cas et absente chez les témoins, cette différence était significative. Aucun cas d’ictère néonatal n’a été décrit dans les deux groupes.

Discussion et conclusion : la toxémie gravidique est de loin la complication la plus fréquente chez les patientes avec hyperglycémie avec un OR de 52, et ce malgré le traitement et un diagnostic précoce. Ceci est expliqué par la présence d’autres facteurs de risques de toxémie indépendant en particulier le surpoids et l’obésité et peut être la non atteinte des objectifs glycémiques. Les complications néonatales sont rares mais restent supérieures aux patientes sans hyperglycémies. Les progrès diagnostiques et thérapeutiques acquis depuis quelques années ont permis d’améliorer la prise en charge et le pronostic des grossesses chez les patientes ayant un diabète gestationnel, celles-ci restent quand même des grossesses à haut risque nécessitant un suivi obstétrical rapproché.

 

L'endocrinologue face Ă  l'imagerie des pathologies hypophysaires : cas cliniques

FARAOUN KHADRA

Endocrinologie-diabétologie, clinique Larribère CHU Oran

Nous allons aborder , à travers quelques cas cliniques de différentes pathologies hypothalamo-hypophysaires, les connaissances en imagerie de la région sellaire que doit avoir l'endocrinologue.

Conduite à tenir devant une lésion du pied chez le patient diabétique

FARAOUN KHADRA

Endocrinologie-Diabétologie, clinique Larribère CHU Oran

La lésion du pied chez le patient vivant avec un diabète sucré peut se compliquer d'infection sévère survenant sur une neuropathie et/ou une artériopathie et dont le pronostic dépendra du délai de la prise en charge, de la présence de co-morbidités et de la sévérité de l'atteinte artérielle et neuropathique.

Nous aborderons dans cet atelier différentes situations cliniques  de classification, exploration et prise en charge de lésions du pied chez le patient diabétique.

P-133

Imapcts of bisphenol A chronic exposure on the gonadal axis of pubertal female mice

Belaidi Sara

Kacimi L; Aknoun-Sail N; Zatra Y; Charallah S; Benmouloud A

Physiologie, Physiopathologie et Génomique, LRZA, FSB, USTHB

Bisphenol A (BPA) is an endocrine disrupting chemical (EDC),widely used in plastics, polycarbonates and epoxy resins. Exposures to EDCs can lead to reprotoxic effects, hormonal and metabolic consequences. The toxic effects of BPA on animal reproduction have caused widespread concern, but its regulatory mechanism in female fertility remain unclear.This study aimed to investigate the effects of pubertal exposure to BPA on female reproductive hormones and ovarian follicle development. Twelve Pubertal female mice were divided randomly to two groups (n = 6/group): Control (received vehicle only) and BPA (50mg/kg/day) through 4 weeks by intra-gastric administration. Ovaries were collected for histological and morphometrical studies and plasma was collected for detection of estradiol levels for endocrine status assessment using electrochemiluminescent immunoassay. Pubertal female exposure to BPA decreased body weight and increased the ovary weight. Plasma estradiol levels of BPA group were significantly higher than control. In BPA group, the ovarystructure was altered compared to control. In the BPA exposure group, the number of follicles, showed marked decreases compared to control group. It can be suggested that adult exposure to BPA may cause adverse effects in female reproductive system. These results suggest that as for female fertility,the exposure of estrogenic chemicals was associated with adverse effects in the regulation of ovarian function.

Effets des micronutriments et vitamines anti oxydantes sur la neuropathie diabétique

Otmane Amel

Makrelouf Mohamed

Laboratoire central de Biologie, HĂ´pital Mohamed Lamine Debaghine, CHU de Bab El Oued

EFFETS DES MICRONUTRIMENTS ET DE LA VITAMINE E SUR LA NEUROPATHIE DIABETIQUE

Otmane Amel, Makrelouf Mohamed

Laboratoire central de Biologie, HĂ´pital Mohamed Lamine Debaghine, CHU de Bab El Oued,

Alger, 16000

 

Résumé de la communication 

La neuropathie diabétique constitue la complication la plus fréquente chez les patients diabétiques

L’objectif de cette présentation est de présenter les résultats de certaines revues systématiques sur les bénéfices de l’administration de l’acide lipoique, des vitamines du groupe B (B1,B2, B3, B6 et B9) autres que la vitamine B12, et des oligoéléments dans le traitement de la neuropathie diabétique.

Les études randomisées publiées ont montré des résultats très diversifiés quant à l’intérêt de l’administration de ces micronutriments. Certains travaux ont révélé un intérêt particulier pour la vitamine E qui est une vitamine antioxydante et permet de protéger les membranes des cellules de l’organisme. La vitamine B3 n’a montré aucun intérêt dans le traitement et l’amélioration des signes électro physiologiques.

Les connaissances actuelles sur la micro nutrition et ses effets sur la ND sont insuffisantes pour établir des recommandations claires en pratique clinique. Des recherches supplémentaires seraient nécessaires pour compléter les données actuelles.

 

 

P-132

Impacts of bisphenol A chronic exposure on the gonadal axis of pubertal female mice

Belaidi Sara

Kacimi L; Aknou-Sail N; Zatra Y; Charallah S; Benmouloud A.

LRZA, USTHB

Impacts of bisphenol A chronic exposure

P-131

MDRD ou CKD-EPI cystatine C: quelle formule à utiliser chez les patients diabétiques type1?

Otmane Amel

Naceur Mourad, Saidani Khalissa, Ibouchriten Nesrine, Mohamed Makrelouf

Laboratoire central de Biologie, Hopital Mohamed Lamine Debaghine, CHU de Bab El Oued

Introduction: L’évaluation de la fonction rénale des patients diabétiques par l’estimation de DFG est un test indispensable au cours du diabète . L’objectif de cette étude est de comparer entre les performance de la formule MDRD et les 3 équation de CKD-EPI avec et sans cystatine C, et observer la pertinence de l’utilisation de la cystatine C comme un marqueur endogène alternatif à la créatinine.

Matériel et méthodes: C’est une étude rétrospective descriptive d’une série de 153 patients diabétiques type1. Le bilan biologique complet est réalisé sur le Cobas Integra 400 plus et la cystatine c par méthode imunoturbidimétrique ,l’estimation du DFG est calculé par 4 formules différentes : MDRD , CKD-EPI créat, CKD-EPI cys C et CKD-EPI Mixte.

Résultats et discussion: L’âge moyen de cette population est de 23+/- 3,72 ans avec une prédominance du sexe féminin, l’ancienneté du diabète est de 8 +/-2,637 ans. On observe que 79,1 % ont une valeur de cystatine C dans les normes et plus de 80 % des sujets ont une valeurs de HbA1c > 7% , et seulement 1,3% ont une créatininémie > 13 mg/l . Plus de 80% sont classés dans le stade1 de DFG avec une fonction rénale conservée. Tous les patients qui ont un DFG < 60 ml/min / 1,73m² ont un bilan glycémique perturbé, les 3 formule de CKDEPI ont presque la même spécificité mais les formules basées sur la cystatine C on une sensibilité supérieure.

Conclusion: L’utilisation de la cystatine C comme un marqueur endogène pour l’estimation du DFG est plus précise que les formules basées sur la créatinine chez les DT1.

CO-034

Chronic exposure to Bisphenol A induces endocrine disrupting gonadal function in male gerbil

KACILMI Lilia

Benmouloud Abdelouafi, Zatra Yamina, Aknoun-Sail Naouel, Charallah Salima, Khammar Farida, Amirat Zaina and Khaldoun Mounira

1Houari Boumedienne University of Sciences and Technology (LRZA, FSB, USTHB), Algiers, Algeria,

Testicular failure is the most common cause of male infertility. According to the WHO report published in April 2023, around 17.5% of the adult population, roughly 1 in 6 worldwide are affected by infertility in their lifetime. A significant cause of this progressive loss of fertility is increasing body load of environmental chemical products. Bisphenol-A (BPA) is an endocrine disruptor which mimics the actions of endogenous oestrogen and has been considered as a possible risk factor for fertility because it induces testicular toxicity. However, the main biological events through which BPA affects testicular function remain to be identified. Therefore, we suggest that Gerbillus tarabuli rodent living in harsh environment, is suitable animal model for studying the effects of endocrine disruptor chemicals in reproductive function. Adult male gerbils were treated by orally administration of BPA (50 mg/kg and 100mg/kg, respectively) for five weeks. The biochemicals assays were used to measure oxidant/antioxidant status of the testis homogenates and ECLIA assay to measure the endocrine status. Results showed that the testis and vesicle seminal weights were decreased following the BPA administration. The testosterone and estrogen plasma levels were also decreased. Severe histopathological changes in testes were observed including degeneration of seminiferous tubules and depletion of germ cells. These changes were associated with alterations of oxidative stress markers. Levels of lipid peroxidation and SOD and CAT activities were increased, while activity of GPx and GSH levels were decreased. Conclusively, low doses BPA exposure reduced sperm quality mainly by impairing germ cell proliferation, leading to reduced male fertility. The study would provide relevant information for investigation on molecular mechanisms and protective strategy on male reproduction. These findings suggest that Gerbillus tarabuli is a useful translational model of BPA-induced testicular impairment in order to explore novel therapeutic approach and diagnostic discoveries in human patients.

P-130

Hyper prolactinémie modérée révélant un double foyer d’adénome hypophsaire latérosellaire

L. Kaced*

F. Boyoucef AEM Heddam

Service Diabétologie, CHU Bab el oued

Introduction:

Les adénomes hypophysaires avec plusieurs types histologiques ont rarement été abordés et La présence d'un adénome hypophysaire multiple est généralement détectée à l’autopsie avec une incidence de 8,9% dans une grande série.

Cas clinique :

C’est le cas d’une  patiente âgée de 19 ans asthmatique qui présente une hyperprolactinémie modérée et isolée avec à l’IRM hypothalamo hypophysaire 2 images hypophysaire latérosellaire

A l’occasion d’un bilan hormonal réalisé dans le cadre de l’exploration d’un tableau de troubles du cycle l’hyperprolactinemie a été décelée avec mise en route d’un traitement par cabergoline par son gynécologue ; et  devant la persistance de cette hyper prolactinémie à l’arrêt du traitement une IRM hypothalamo hypophysaire a été réalisé : « deux microadénome hypophysaire l’un latéralisé à gauche de 6mm*5.5mm et l’autre de 7.5*5.5mm latéralisé à droite ;avec le parenchyme hypophysaire pris au centre entre ces deux lésions »

Après consultation de l’endocrinologue, le diagnostic de prolactinome sans autre retentissement endocrinien ou ophtalmologique  a été posé et le traitement par Carbergoline 0.5mg/15j a été poursuivi permettant une réponse biologique (prolactine écrasée) mais son réponse morphologique avec aspect stable de l’imagerie après un an de traitement ;

Devant l’ Hyperprolactinémie isolée, la probabilité d’une double composante tissulaire des adénomes: non fonctionnelle et lactotrope a  été évoqué et la patiente sera candidate à une fenêtre thérapeutique afin d’évaluer la nécessité du traitement par cabergoline ;

Mais cette hypothèse ne pourra être confirmée que par une étude immunohistologique des deux lésions.

Discussion et conclusion:

La pathogénie possible des adénomes hypophysaires doubles ou multiples est la suivante : concomitance de deux tumeurs indépendantes, distinctement séparées sans lien de causalité ; transformation partielle d'un type d'adénome en un autre avec des caractéristiques histochimiques, immunocytologiques et/ou ultrastructurales différentes ; ou induction d'un second adénome avec des caractéristiques biologiques et histologiques différentes par une stimulation excessive.

P-129

CARCINOMES INFIRMES DE LA THYROIDE : SERIE DU CPMC

BAZ Ouidad

F.HASBELLAOUI, D.BOUMAHAMMED,S.BENTALEB , COMITE THYROIDE CPMC, S.MIMOUNI.

Endocrinologie.Pierre et Marie Curie

L’anatomopathologiste est un maillon-clé dans la chaîne du diagnostic des cancers. Pour les cellules thyroidiennes distinguer le bénin du malin se voit parfois à défaut. Ainsi dans certaines descriptions il est utile de pratiquer une relecture anatomopathologique afin de confirmer ou d’infirmer le premier diagnostic posé. L’objectif de notre travail est d’évaluer un groupe de patients avec un diagnostic de cancer thyroïdien sur une première étude anatomopathologique infirmé après relecture.
Il s’agit de 30 dossiers colligés de la consultation spécialisée des carcinomes thyroïdiens. Les données puisées pour ces patients ont permis de retrouver un sexe ratio de 3/1 à prédominance féminine, une moyenne d’age de 46+13 ans. La cytoponction préalable est retrouvée dans 15 cas avec 03 bénignes et 12 malignes. Le geste chirurgical est une thyroïdectomie totale pour tous les patients.
La relecture des pièces opératoires a permis d’infirmer le diagnostic de carcinome pour les 30 patients. Avec un suivi à 05 ans et à 10 ans sans récidive.

P-128

Thyroïde sublinguale à propos d’un cas

N.Touabet

A.Guedioura , S.Azzoug

Service de Diabétologie CHU Mustapha pacha, Alger

L’ectopie thyroïdienne est une pathologie rare estimée entre 1/4000 à 1/8000 des patients hypothyroïdiens liée à une défaillance de la migration de la glande thyroïde lors de son développement embryonnaire,la localisation sublinguale représente 90% des ectopies.

C’est le cas de notre patiente fillette de 9 ans et demi, sans antécédents pathologiques particuliers qui s’est révélée par une gêne cervicale avec hypertrophie, explorée par un ORL qui effectue une IRM de la langue revenue en faveur d’une ectopie thyroïdienne en position sublinguale, complétée par une échographie cervicale et une scintigraphie thyroïdienne au TC99 qui a objectivé une thyroïde ectopique siégeant au niveau de la base de la langue, associée à une hypothyroïdie clinique substituée par hormonothérapie pour obtenir l’euthyroidie biologique.

L’ectopie thyroïdienne est une anomalie embryonnaire rare, nécessitant une exploration morphologique et une hormonothérapie substitutive adéquate.

 

P-127

Mode de révélation inhabituel d’une hyperparathyroïdie primaire du sujet jeune: à propos d’un cas

A.Guedioura

N.Touabet , S.Azzoug

Service de Diabétologie CHU Mustapha pacha, Alger,

Introduction : L'hyperparathyroïdie primaire(HPTP) est classique chez le sujet âgé. Les formes du sujet jeune sont rares et posent des problèmes diagnostiques et thérapeutiques, le mode de révélation osseux s'avère atypique particulièrement atteinte de l’humérus.

Observation : Un patient B âgé de 29 ans aux antécédents de colique néphrétique et de gastrite à Helicobacter Pylori, qui à l’occasion d’un traumatisme au niveau de l’épaule et devant l’accentuation de la douleur qu’il consulte où une radiographie de l’épaule a été faite objectivant une lyse de la corticole de l’humérus avec un aspect tumoral compléter par une TDM de l’épaule qui a objectiver l’aspect d’une tumeur brune avec 2 incidentalomes rétrothyroïdiens dont le complément d’exploration est revenu en faveur d’une hypercalcémie maligne (121-145 mg/ml) ,une Phosphorémie basse( 23-24mg/ml) et une Calciurie des 24H estimée à 485mg/24h  en regard d’un taux de PTH élevé à 669pg/ml soit une hyperparathyroïdie primaire dans sa forme rénale et osseuse. Le patient a bénéficié d’une cervicotomie exploratrice  avec résection des 4 parathyroïdes adénomateuses avec résection du thymus ,dont l’étude anatomo-pathologique est revenue en faveur

Conclusion : La rareté de l'hyperparathyroïdie primaire du sujet jeune est bien classique. Le tableau clinique est dominé par les formes rénales, le mode de révélation osseux n'est pas habituel, d’où l’intérêt du diagnostic précoce de l’HPTP afin d’éviter les redoutables complications

 

P-126

ThyroĂŻde ectopique sublinguale: Ă  propos d'un cas

N.Touabet

A.Guedioura, S.Azzoug

Service de Diabétologie CHU Mustapha pacha, Alger

L’ectopie thyroïdienne est une pathologie rare estimée entre 1/4000 à 1/8000 des patients hypothyroïdiens liée à une défaillance de la migration de la glande thyroïde lors de son développement embryonnaire, la localisation sublinguale représente 90% des ectopies.

C’est le cas de notre patiente fillette de 9 ans et demi, sans antécédents pathologiques particuliers qui s’est révélée par une gêne cervicale avec hypertrophie, explorée par un ORL qui effectue une IRM de la langue revenue en faveur d’une ectopie thyroïdienne en position sublinguale, complétée par une échographie cervicale et une scintigraphie thyroïdienne au TC99 qui a objectivé une thyroïde ectopique siégeant au niveau de la base de la langue, associée à une hypothyroïdie clinique substituée par hormonothérapie pour obtenir l’euthyroïdie biologique.

L’ectopie thyroïdienne est une anomalie embryonnaire rare, nécessitant une exploration morphologique et une hormonothérapie substitutive adéquate

P-125

Induction pubertaire par les gonadotrophines dans le syndrome de Kallmann : A propos d’un cas

Dr Sellami

Pr Kedad Pr Azzouz

Endocrinologie -Diabétologie- Maladies Métaboliques ; EPH Bologhine Ibn Ziri

Induction pubertaire par les gonadotrophines dans le syndrome de Kallmann : A propos d’un cas

  1. Sellami, L. Kedad, S. Fedala, M. Azzouz. Service d’Endocrinologie. EPH Bologhine Ibn Ziri, Alger. Laboratoire d’Endocrinologie et métabolisme Alger 1.

 

Introduction :

Le syndrome de Kallmann de Morsier (KS) est une maladie génétique rare (1/10000) caractérisée par un défaut de migration des cellules neuroendocrines à GnRH dans la région naso-frontale a l’origine d’un hypogonadisme hypogonadotrophique et d'une anosmie ou hyposmie. De nombreuses mutations génétiques sont impliquées dans le syndrome de Kallmann, tel que KAL1 dans sa forme récessive liée à l’X qui code pour l’Anosmine-1.

Observation 

Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 18 ans aux antécédents personnels de cryptorchidie bilatérale opérée, adressé pour exploration d’un impubérisme. Le diagnostic de syndrome de Kallman a été posé sur des arguments cliniques, biologiques et morphologiques. Sur le plan clinique, le patient présentait un volume testiculaire inferieur à 1 ml, un micropenis (longueur de la verge : 5,5 cm) (G1, P3, A1 selon Tanner), une  gynécomastie bilatérale et une hyposmie. Le bilan hormonal était en faveur d’un hypogonadisme hypogonadotrope [Testostérone : 0,07 ng/ml (0,1-0,8), FSH : 1,44 mu/ml (1,5-12,4), LH : 0,24 mu/ml (1,7-8,6)]. L’IRM  hypophysaire et des bulbes olfactifs a objectivé une atrophie des bulbes olfactifs, sans anomalie hypophysaire. L’induction pubertaire a été réalisée par de la FSH recombinante (FSHr) en pré-traitement, pendant trois mois avec augmentation progressive des doses (dose maximale : 150 UI, 3 fois par semaine). L’évaluation faite à 3 mois a objectivé une augmentation du volume testiculaire avec cependant une légère augmentation de la gynécomastie. Par la suite L’HCG sera associée à la FSH, à raison de 500 UI une fois par semaine puis 1000 UI une fois par semaine avec une surveillance clinique et morphologique régulière.

Conclusion :

Dans le syndrome de Kallmann, l’induction pubertaire fait appel le plus souvent à de la testostérone injectable cependant, compte tenu des avantages qu’offre cette approche thérapeutique notamment en ce qui concerne l’augmentation du volume testiculaire ainsi qu’un effet probable sur la fertilité future, ce traitement serait plus intéressant chez notre patient.

P-124

corticosurrenalome Ă  propos d'un cas

Dr Belhadj

Dr Longo.R Dr Djoudi.N Dr Dahmani.M Dr Chenak.I Dr Ouenzar.I

endocrinologie HMRUO

Introduction :

Les incidentalomes surrénaliens sont fréquents puisqu’ils sont observés chez 2% à 3% des patients bénéficiant d’un scanner abdominal.

Une des principales questions soulevées par la découverte d’un incidentalome surrénalien est de déterminer s’il s’agit d’une tumeur à risque endocrinien ou tumoral justifiant son exérèse chirurgicale.

Observation :

Nous rapportant le cas d’un patient âgé de 53 ans sans ATCDS pathologiques particuliers admis pour l’exploration d'un incidentalome surrénalien fait d’une volumineuse masse surrénalienne gauche de 76mm de diamètre révélé par un syndrome compressif.

Apres exploration biologique et radiologique complète le diagnostic de corticosurrénale secrétant du cortisol est posé.

Le patient a bénéficié d’une chirurgie exérèse R0 au niveau du service d’urologie.

L’examen anatomopathologique de la pièce conclu à un carcinosarcome de siège surrénalien avec emboles tumoraux endovasculaire, présence d’effraction capsulaire, présence de nécrose tumorale estimée à plus de 50% de la tumeur, index de prolifération élevé estimé à 70%. Classée PT3NxMx

Classant ainsi la tumeur; stade 3 à très haut risque de récidive d’où l’indication du traitement par mitotane en adjuvant.

Evaluation clinico-biologique et radiologique à 2 mois post op, ne retrouve ni récidive locale ni métastase à distance, patient mis sous mitotane à raison de 3g/j avec une mitotanemie à 13,8mg/l.

Evaluation Ă  6 mois post op retrouve des localisations secondaires pulmonaire et ganglionnaire,

Vue le caractère volumineux et le risque de compression des vaisseaux avoisinant de la métastase ganglionnaire sous-claviculaire, une exérèse chirurgicale a été indiqué, faite par l’équipe de chirurgie thoracique, anapath en cours

Discussion et Conclusion : :

Classiquement les circonstances de découverte sont la conséquence de l’hypersécrétion hormonale et /ou des manifestations tumorales locorégionales, voir métastatiques.

Cependant de plus en plus fréquemment le CSM est diagnostiqué devant la découverte d’un incidentalome surrénalien et ceci représente jusqu’à 13% des modes de découverte dans certaines séries.

Malheuseument découverte fortuite  ne signifie pas découverte à un stade précoce.

Leur prise en charge requiert une équipe multidisciplinaire et experte.

Le seul traitement curatif est l’exérèse complète par un chirurgien expérimenté.

Les traitements adjuvants sont peu nombreux et leur efficacité incertaine.

 

P-123

Maladie de Basedow compliquée d’une ACFA sur cœur sain et d’une cholestase anictérique

L. Kaced

F. Bouyoucef ,AEM.Haddam

Service Diabètologie CHU de Bab el oued

Introduction:

La maladie de Basedow est la cause la plus fréquente d'hyperthyroïdie avec une prévalence de 0,3 à 0,5 % dans les zones où l'iode est suffisant. Les effets d'un excès d'hormones thyroïdiennes sur la musculature et le système de conduction cardiaque, la musculature vasculaire et la coagulation sont associés à un risque accru de manifestations cardiovasculaires ; La FA étant le type le plus courant d'arythmie cardiaque soutenue ;

Alors que l’atteinte hépatique au cours des maladies thyroïdiennes est fréquente, en particulier chez les patients hyperthyroïdiens ,l’association hyperthyroïdie- atteinte hépatique clinique et/ou biologique pose pour le clinicien un problème de diagnostic étiologique.

Cas clinique :

Nous rapportons l’observation d’une  patiente âgée de 46 ans asthmatique qui présente une maladie de Basedow compliquée d’une ACFA sur cœur sain et d’une cholestase an ictérique

Le diagnostic a été posé à l’occasion d’un bilan hormonal réalisé dans le cadre de l’exploration d’un tableau de thyrotoxicose franc avec à l’échographie cervicale: thyroïdite active sur thyroïde augmentée de volume avec hyperhémie au doppler couleur ,sans nodules visualisables.

ECG : fibrillation atriale  et échographie cardiaque : sans anomalies

La  malade a été mis sous Carbimazole associé  à un betabloqueur cardio sélectif le Nebivolol .lors de la surveillance du bilan  hépatique on note un tableau de cholestase sans cytolyse hépatique ; la cause alcoolique et virale éliminée, il a été décidé de switcher vers la basèdene mais sans amélioration du tableau de cholestase, raison pour laquelle le traitement par carbimazole a été repris ;

Malgré la restauration de l’euthyroidie ; on note la persistance de la FA et de la cholestase an ictérique la patiente a donc  été présenté pour cure radicale  thyroïdectomie totale

On post opératoire, la patiente  été mise sous levothyroxine, avec contrôle du bilan hépatique en euthyroidie ; Et devant la persistance de la FA elle sera candidate à une cardioversion électrique

Discussion et conclusion:

Le risque de FA ne semble pas disparaitre après traitement radical par thyroïdectomie totale; quant aux manifestations hépatiques ne sont pas spécifiques et ne peuvent être imputées à l’hyperthyroïdie qu’après avoir éliminé une pathologie hépatique sous-jacente .

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