Validation

Displaying 151 - 175 of 230

P-060

Aspects médico-légal de l'exercice médical des professionnels de santé en Algérie

zefizef nabila

bentahar menad

médecine légale CHU béni messous

Tout document médical constitue la preuve objective et réelle de la réalisation d'un acte médical qui est légitimé par des textes de loi et des règlement :le code de déontologie et la loi sanitaire algérienne,l'exercice illégale des professionnels de santé engage la responsabilité médicale pénale,civile et disciplinaire.

P-059

Résistance aux hormones thyroidiennes

Dr BOULOUH

Endocrinologie-CPMC

Syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes : à propos d’un cas

 

L.Boulouh, N. Kesri, S. Mimouni

Service d’endocrinologie et maladies métaboliques ; centre Pierre et Marie Curie ; Alger ; Algérie

 

Le syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes (thyroid hormone resistance syndrome des anglo-saxons), encore appelé syndrome de Refetoff, du nom du médecin qui l’a découvert et décrit pour la première fois, affecte un individu sur 50000 environ.

Dans le syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes, le thermostat est réglé sur une température plus élevée. C’est-à-dire que le signal de démarrage de la glande thyroïde est donné plus tôt, lorsque la quantité d’hormones thyroïdiennes est encore suffisante, et il n’est éteint que plus tard lorsque la quantité d’hormones thyroïdiennes est plus élevée que la quantité nécessaire.

Quelques signes d’hyperthyroïdie peuvent donc apparaître: palpitations souvent (ou lors d’efforts physiques), nervosité, une tendance à la diarrhée, à la transpiration. Il existe assez souvent une augmentation du volume de la glande thyroïde qu’on appelle un goitre.

 

  Objectif : rapporter le cas d’une patiente atteinte d’hyperthyroidie secondaire à une résistance aux hormones thyroïdiennes.

  Observation :

Patiente agée de 32 ans , aux ATCD personnels de gastrite, et familiaux d’hypothyroidie, diabète type 2, hypertension arterielle et cardiopathie, suivie depuis 3 ans pour une hyperthyroïdie mise sous  ATS pendant 2ans (Carbimazole puis Basdène) avec notion d’hypoglycémie, chez qui l’examen clinique retrouve des signes de thyrotoxicose à type d’asthénie, palpitations, tremblements, diarrhée, thermophobie, hypersudation des extrémités, anxiété, insomnie, un goitre grade 2 non compressif.

Par ailleurs, pas d’exophtalmie ni de signes évoquant une polyendocrinopathie auto-immune.

Sur le plan biologique : TSH normale en regard d’une FT4 légèrement élevée avec Ac (anti TSI et anti TPO) négatifs.

Sur le plan radiologique : un GMN à l’echographie cervicale, une scintigraphie thyroidienne en faveur d’un goitre diffus hypercaptant.

Une cause centrale a été suspectée chez notre patiente, d’où la demande d’une IRM hypothalamo-hypophysaire qui revient sans visualisation de micro ou de macroadénome hypophysaire.

Devant ces résultats, le diagnostic de résistance centrale aux hormones thyroidiennes est évoqué et on complète l’exploration par le rapport sous unité alpha/TSH qui revient <1 confirmant le diagnostic.

La patiente est mise sortante sous béta-bloquants (traitement symptomatique des palpitations)

  Conclusion : La plupart du temps, l’organisme a trouvé son propre équilibre.   Il est important de respecter cet équilibre personnel sans chercher à modifier la quantité d’hormones thyroïdiennes circulantes. On doit éviter au maximum, d’opérer le patient pour enlever son goitre. De la même façon, il est important d’éviter autant que possible, tout ce qui peut perturber le fonctionnement de la glande thyroïde et notamment certains médicaments comme la Cordarone®. On est amené à traiter les symptômes dont se plaint le patient. Par exemple, les palpitations peuvent être gênantes et nécessiter un traitement spécifique. On peut donner un traitement contre la diarrhée, contre l’ostéoporose, contre les troubles du rythme cardiaque, ….Mais il n’y a, à ce jour pas de traitement spécifique du syndrome.

P-058

Carcinome thyroïdien chez un enfant de 07 ans, A propos d’un cas

Redhouane LONGO

Mourad BENRABAH, Abdelhakim DAHMANI, Imène OUANEZAR, Nassima DJOUDI, Mahdi DAHMANI, Sihem BELHADJ

Unité d'Endocrinologie, Hôpital Militaire Régional Universitaire d'Oran, Algérie

Introduction :

Les nodules thyroïdiens sont beaucoup moins fréquents chez les enfants et les adolescents que chez les adultes. Toutefois, les nodules thyroïdiens des enfants sont plus susceptibles d'être malins.

La plupart des cancers de la thyroïde chez les enfants sont des cancers de la thyroïde différenciés, qui proviennent des cellules folliculaires de la glande thyroïde. Bien qu’extrêmement rares (1,5% de toutes les tumeurs avant 15 ans), il existe deux types de cancers de la thyroïde différenciés chez l’enfant : papillaires et folliculaires. Environ 90 % des cancers de la thyroïde pédiatriques sont des cancers de la thyroïde papillaires. Malgré la tendance plus élevée à se propager chez les enfants par rapport aux adultes, le cancer de la thyroïde différencié donne d'excellents résultats, avec un taux de survie supérieur à 95 %.

Observation :

Enfant âgée de 07 ans, sans ATCDS particuliers, consulte suite à l’apparition d’une masse basi cervicale.

C’est une masse dure, indolore, de forme grossièrement ovalaire d’environ 03 cm de grand axe mobile avec les mouvements de déglutition, non compressive, sans signes inflammatoires, et en euthyroïdie clinique. Le reste de l’examen clinique n’objective rien de particuliers.

L’échographie cervicale met en évidence une formation nodulaire solide au niveau isthmique, avec présence de micro calcifications mesurant 23x14mm, classée EU-TIRADS V, associée à de multiples adénopathies cervicales bilatérales. Par ailleurs, le taux de TSH et de la thyrocalcitonine sont revenus dans les normes.

La malade a bénéficié d’une thyroïdectomie totale avec curage ganglionnaire et mise sous lévothyroxine 100 µg/m²/j.

L’étude anapath conclut à un carcinome papillaire intrathyroïdien de 04 cm non encapsulé avec 04 métastases ganglionnaires récurentielles, classé pT2N1bMx.

Malade actuellement adressée en médecine nucléaire pour complément de prise en charge.

Discussion-Conclusion :

Le cancer de la thyroïde papillaire est le type de cancer de la thyroïde le plus courant chez les enfants et les adolescents. Il représente environ 90 % des carcinomes de la thyroïde pédiatriques. Le second type de cancer de la thyroïde le plus courant est le cancer de la thyroïde folliculaire. Les cancers de la thyroïde papillaires et folliculaires peuvent généralement être traités de manière similaire.

P-057

INSULINOME DE L’ADULTE : A PROPOS D’UN CAS

Dr chaouch A

Pr Merad M S ,Dr Mohammedi F.

Service d’Endocrinologie – Diabétologie - Maladies Métaboliques. Clinique Larribère, CHU Oran.

INTRODUCTION :

L’insulinome est une tumeur neuroendocrine rare, il s’agit dans 90 % des cas d’une tumeur unique de petite taille, de caractère bénin et le plus souvent sporadique. L’insulinome peut survenir à n’importe quel âge de la vie, avec une prédominance entre 35 et 55 ans et une discrète prépondérance féminine. Les signes cliniques non-spécifiques peuvent retarder le diagnostic

Nous rapportons le cas d’un insulinome traité chirurgicalement par une simple énucléation. .

OBSERVATION :

Il s’agit d’un patient âgé de 57 ans, hospitalisé pour exploration des hypoglycémies à répétitions sans aucun antécédent personnel ou familial de diabète.

Le patient présente des hypoglycémies veineuses inférieurs à 0,5g/l et des signes neuroglucopéniques cédant au resucrage confirmant la triade de Whipple, le reste de l’examen clinique retrouve une prise de poids de 5kg et une errance diagnostique depuis 1 an.

Le diagnostic d’hyperinsulinisme endogène est confirmé suite à une épreuve de jeune dès les premières 24 h devant une glycémie vineuse basse (0,31g/l), un peptide C élevé (3,57ng/ml) et une insulinémie élevée (12,12 uUI/ml).

Morphologiquement, une IRM pancréatique objective un processus tumoral corporéal pancréatique situé à distance du canal de Wirsung sans signes d’envahissement locorégional mesurant 21x18,5x11,3 mm faisant évoqué un insulinome.

Le patient a bénéficié d’une résection chirurgicale par laparoscopie à type d’énucléation du processus et l’étude anatomopathologique revient en faveur d’un insulinome avec limites chirurgicales saines.

La recherche d’autres atteintes neuroendocrines, surtout hypophysaire et parathyroïdienne dans le cadre d’une NEM1 est sans particularité. Les suites postopératoires sont favorables en absence de tout épisode d’hypoglycémie.

CONCLUSION :

Le diagnostic d’insulinome devrait être évoqué devant tous cas d’hypoglycémie inexpliquée avec errance diagnostique, l’énucléation lorsque la tumeur est unique et de petite taille reste l’indication de choix en règle générale.

P-056

HTA secondaire et volumineux corticosurrénalome malin métastatique chez un sujet jeune

Dr Hassani M A

Pr Merad M S ,Dr Mohammedi F.

Service d’Endocrinologie – Diabétologie - Maladies Métaboliques. Clinique Larribère, CHU Oran.

Introduction

La survenue d’un corticosurrénalome malin chez le sujet jeune est rare. Les signes cliniques révélateurs peuvent êtres trompeurs rendant le diagnostic difficile et parfois tardif, le volume initial de la tumeur ainsi que le caractère métastatique conditionnent aussi le pronostic de cette affection.

Observation

Nous rapportant l'observation d’un homme de 31 ans qui présente une HTA compliquée d’insuffisance cardiaque orienté par le service de cardiologie à notre niveau pour suspicion d’une HTA secondaire.

L’examen clinque retrouve des signes d’hypercorticisme avec une obésité facio-tronculaire, un Buffalo neck et des vergetures pourpres.

Le bilan hormonal a confirmé l’hypercorticisme endogène avec un freinage minute négatif à 582,9nmol/l et un freinage standard à 574,8nmol/l

Une ACTH plasmatique à 16 h basse a déterminé l’origine ACTH indépendante, une TDM centrée sur les surrénales a objectivé une volumineuse masse surrénalienne gauche suspecte de malignité mesurant 205*191*156 mm avec infiltration de la graisse périlesionelle. Le bilan d’extension retrouve des métastases pulmonaires.

Après l’obtention de l’eucortisolisme biologique par fluconazole injectable sur une durée de 20 jours, une surrénalectomie unilatérale gauche totale par laparotomie exploratrice avec étude anatomopathologique est effectuée révélant un corticosurrénalome malin classé R0 T3N0M1 avec score de Weiss à 7.

Dans les suites postopératoires, le patient a présenté une insuffisance surrénalienne puis une évolution favorable vers un eucortisolisme clinico- biologique ; ensuite le patient a été adressé à l’équipe d’oncologie pour un complément de chimiothérapie.

Conclusion

Un corticosurrénalome peut être à l’origine d’une HTTA secondaire chez le sujet jeune, bien que le volume et l’extension de la tumeur semblent conditionner le pronostic de cette affection, la surrénalectomie radicale reste le gold standard pour la maladie localisée afin d’améliorer la qualité de vie chez les jeunes patients.

P-055

Cause rare de retard staturo-pondérale due a une hypothyroïdie

Benchaabane

Pr laadjouze

Consultation Bab el oued

L'association d'un retard staturo-pondérale ,une hypothyroïdie primaire et une hypertrophie hypophysaire évoqué le syndrome de van wyk Grumbach avec chez notre patiente un retard pubertaire due a un defecit de sécrétion des hormones antehypophysaires

P-054

Syndrome de Cushing, indication chirurgicale et fluconazole injectable (à propos de 2 cas)

Dr Khebache Y

Pr Merad M S, Dr Hassani M A ,Dr Mohammedi F

Service d’Endocrinologie – Diabétologie - Maladies Métaboliques. Clinique Larribère, CHU Oran

Introduction : Le syndrome de Cushing est une pathologie rare corrélée à une morbi mortalité élevée nécessitant parfois un contrôle rapide de l’hypercorticisme en attendant le traitement étiologique ,les traitements médicaux disponibles actuellement s’avèrent chers et ne sont pas dénués d’effets secondaires potentiels .

Le présent travail démontre l'effet du fluconazole dans le contrôle de l'hypercortisolisme chez 2 patients atteints de syndrome de Cushing et la parfaite réponse sur le plan clinque et biologique.

 

Observation :  le premier  cas  est celui d’un homme de 33 ans ,suivi depuis septembre 2020 pour un syndrome de Cushing ACTH paranéoplasique thymique et d’aggravation rapide compliquée de diabète, HTA et d’ostéoporose , quand au deuxième cas c’est un homme agé de 32 ans suivi depuis Novembre 2022 pour un corticosurrénalome gauche sécrétant avec des métastases pulmonaires compliqués d’insuffisance cardiaque et hypokaliémie sur un tableau d’hypercorticisme.

Les deux patients étaient candidats à un traitement chirurgical radical ; nécessitant toutefois un contrôle préalable de l’hypercorticisme.

En raison de la non-disponibilité des traitements usuels soit le kétoconazole ou le mitotane et après discision collégiale, on a opté pour la FLUCONAZOLE à raison de 400 mg par jour par voie parentérale avec contrôle du cortisol et des enzymes hépatiques toutes les 72 heures.

Les deux patients ont répondu au protocole avec une normalisation totale de la cortisolémie et du CLU des 24 H sur une durée moyenne de 20 jours sans présenter un effet secondaire notable à type de cytolyse hépatique ou d’infection pulmonaire.

 

Conclusion : le fluconazole semble une alternative sûre et efficace pour le contrôle rapide de l’hypercorticisme en vue de la chirurgie et mérite d’être étudié sur des échantillons plus large comme un anti cortisolique de synthèse.

P-053

SYNDROME DE POLAND ET GYNECOMASTIE UNILATERALE

Dr Chaouch A

Pr M S Merad, Dr F Mohammedi.

Service d’Endocrinologie – Diabétologie - Maladies Métaboliques. Clinique Larribère, CHU Oran

Introduction :

Le syndrome de Poland est un syndrome rare dont le diagnostic est essentiellement clinique associant une malformation du thorax et des malformations non constantes des doigts et de l’avant-bras. Il ’s’agit d’un syndrome congénital et la prise en charge chirurgicale peut s’envisager dès la fin de la puberté.

L’association d’une gynécomastie unilatérale à cet âge est non encore décrite dans la littérature, ce qui rend notre description encore plus rare,

Observation :

Il s’agit d’un patient âgé de 19 ans, hospitalisé pour une gynécomastie unilatéral gauche qu’il traine depuis 2 ans. L’examen clinique retrouve une augmentation du volume mammaire gauche avec à la palpation une masse glandulaire ovalaire, ferme, homogène, mobile, retro-mamelonaire sans adénopathies axillaires.

À l’examen urogénital on retrouve un stade G5P5 de Tanner avec testicule de taille normal sans masse palpable.

Le bilan hépatique et rénal est normal, le bilan hormonal (la TSH, la FSH, LH, la testostérone, la prolactine, l’œstradiol et I'HCG) lui aussi est sans particularité.

L’échographie mammaire confirme le diagnostic objectivant la présence d’une formation ovalaire de 28 mm de grand axe, non encapsulé, retro-mamelonaire débordant les quadrants externes, échogène, hétérogène par la présence de quelques travées hyperéchogène sans infiltration de voisinage. L’échographie des testicules est sans anomalies.

L’examen de la cage thoracique retrouve une asymétrie par absence de développement du muscle grand pectoral droit, la manœuvre d’adduction contrariée met en évidence l’agénésie du pectoralis major ce qui confirme le syndrome de Poland.

Le diagnostic de gynécomastie idiopathique associé au syndrome de Poland est posé.

Conclusion :

Le syndrome de la Pologne est une anomalie congénitale rare impliquant des structures musculo-squelettiques thoraciques unilatérales nécessitant une chirurgie esthétique, mais dans notre cas cette chirurgie doit être précédé de la prise en charge de la gynécomastie idiopathique associée, ce qui est très rare.

P-052

Une tumeur thymique carcinoïde atypique : évolution à 33 mois postopératoire

Dr Khebache Y

Pr Merad M S,Dr Mohammedi F

Service d’Endocrinologie – Diabétologie - Maladies Métaboliques. Clinique Larribère, CHU Oran

Introduction -Le syndrome de cushing paranéoplasique est une manifestation rare due à une sécrétion ectopique d’ACTH dont les tumeurs en cause sont presque toujours malignes, elles sont par ordre de fréquence broncho-pulmonaires, pancréatique et plus rarement thymiques, cette dernière localisation est corrélée à un pronostic mal connu.

Observation. Nous rapportons l’observation d’un homme de 33 ans ,suivi depuis septembre 2020 pour un syndrome de cushing ACTH dépendant en relation avec tumeur paranéoplasique thymique , d’aggravation rapide compliqué de diabète, HTA et d’ostéoporose.

Après une préparation par fluconazole injectable pour contrôler efficacement l’hypercorticisme ,une résection totale du thymus emportant la masse causale est faite  retrouvant à l’étude anapath un aspect histologique d’une tumeur carcinoïde atypique du thymus classée T1aNxMx(AJCC2017), le profil immunohistochimique :Chromogranine et Synaptophysine positif,ki67 élevé (40%).

L’évolution est rapidement favorable en postopératoire, avec régression du syndrome de cushing et un bon équilibre glycémique et tensionnel sans traitement.

La surveillance clinico-biologique et morphologique menée après 33 mois le geste initiale est marquée par une évolution toujours favorable, avec un cortisol après farinage minute inférieure à 50 nmol/l et un cortisol libre urinaire des 24 h dans les normes, la DMO est actuellement en cour de réalisation. Enfin le bilan d’extension ne retrouve aucune localisation secondaire.

Conclusion- une tumeur carcinoïde atypique dans le cadre du syndrome de cushing paranéoplasique étant très rare est de   pronostic réputé sombre, mais cet état de fait peut être amélioré a plus au moins long terme par en charge chirurgicale précoce et adéquate.

CO-020

Chirurgie bariatrique et La SOS Study 30 ans après : quels enseignements ?

Pr Merad M S

Dr Mohammedi F

Service d’Endocrinologie – Diabétologie - Maladies Métaboliques. Clinique Larribère, CHU Oran

Avant la SOS Study, conçue en 1987, aucune étude d’intervention prospective ayant la mortalité et les complications liées à l’obésité pour critère de jugement principal n’avait été entreprise chez des sujets obèses.

Cette étude prospective et contrôlée a été menée chez 2 010 sujets obèses ayant choisi de subir une intervention de chirurgie bariatrique et chez 2 037 sujets obèses traités de façon conventionnelle, recrutés respectivement dans 25 services chirurgicaux et 480 centres de soins de santé primaires suédois entre septembre 1987 et janvier 2001 en Suède

Les témoins ont été sélectionnés à l’aide d’un algorithme d’appariement, de telle sorte que les valeurs moyennes des variables correspondantes dans le groupe témoin étaient comparables à celles du groupe chirurgical selon une méthode d’assignation séquentielle du traitement (sexe, âge, IMC, tour de taille, pression artérielle systolique, cholestérolémie, triglycéridémie, diabète, statut ménopausique, consommation de tabac, variables psychosociales, risque de décès, traits de personnalité liés au choix du traitement chirurgical ou conventionnel, etc.).

Les premiers résultats à 10 ans sont globalement en faveur du traitement chirurgical de l’obésité. La perte de poids moyenne était de 27,5 kg à 2 ans et de 22,7 kg à 10 ans dans le groupe chirurgie vs respectivement 3,2 kg et 4,8 kg chez les patients du groupe traité conventionnellement

Plus de 20 ans après, les premiers résultats sont confirmés au très long cours. La chirurgie bariatrique est bel et bien associée à une réduction de la mortalité toutes causes dans l’obésité sévère ainsi qu’en attestent plusieurs études et une méta-analyse récente estimant la réduction à 41 % à long terme (≥ 2 ans).

Désormais la cause est entendue, dans l’obésité sévère, la chirurgie bariatrique est associée à une perte de poids à long terme, à une amélioration des facteurs de risque et à une diminution de la mortalité globale par rapport aux sujets obèses traités de façon conventionnelle comme l’ont démontré plus tard d’autres études de cohorte.

 

P-051

Incidentalome surrénalien bilatéral révélant un syndrome de cushing

Dr Sekkat Hanane

Dr Benghani , Dr Hamiti , Dr Hadj Henni , Dr Sebbah ,Pr Boudjnan , Dr lakehal , Pr Amani

Endocrinologie Ehu

Introduction

Si les incidentalomes surrénaliens bilatéraux sont rares (10-15 % des d’incidentalomes), leur caractère sécrétant l’est encore plus. Nous rapportons le cas d’un volumineux incidentalome bilatéral avec sécrétion autonome de cortisol.

Observation

Patient âgé de 64 ans, diabétique sous antidiabétiques oraux, hypertendu et atteint d’une fibrillation auriculaire, présente deux masses surrénaliennes bilatérales découvertes fortuitement sur un scanner thoracique , mesurant à droite 35× 45× 65 mm et à gauche 45× 40× 45, de densité spontanée de 14 UH et 10UH, se réhaussant à 60 UH et 55 UH respectivement; puis de densité tardive à 09 UH pour les deux. Le bilan sécrétoire est en faveur d’un syndrome de Cushing ACTH-indépendant( freinage minute = 3.8 µg/dL , cortisol salivaire à 23h = 10.4 nmol/L , freinage faible = 2.92µg/dL , ACTH à 8h = inférieur à 5 pg/mL )

Discussion

A notre connaissance, la majorité des incidentalomes surrénaliens sont des lésions bénignes non sécrétantes, tandis que la prévalence des adénomes à sécrétion autonome de cortisol est de 5 à 12 % des incidentalomes, et pourtant l’hypersécrétion de cortisol à minima serait plus fréquente en cas d’incidentalomes bilatéraux.

Références

M.Haissaguerre , A.Tabarin EMC 2019

CO-019

Diabète gestationnel : Facteurs de risque des dysglycémies du post-partum précoce.

Pr M S Merad (1)

Pr Azzoug S (2), Pr Zemour L (3),Dr Mohammedi F (1)

(1)Service d’Endocrinologie-Diabétologie clinique Larribère CHU du Dr Benzerdjeb Oran. (2)Service d’Endocrinologie-Diabétologie CHU Mustapha pacha Alger (3)Service d’Epidémiologie et de Médecine Préventive de l’EHU1 erNovembre Oran

Introduction : Le DG est un trouble de la tolérance glucidique qui se développe au cours des deuxième et troisième trimestres de la grossesse. Il existe peu d’études qui déterminent les facteurs de risque des dysglycémies du post-partum précoce.

L’identification des prédicteurs d’évolution vers le prédiabète et/ou le diabète chez les femmes avec DG peut améliorer la stratification précise du risque des patientes pendant la grossesse.

Objectifs : identifier les facteurs de risque associés des dysglycémies du post-partum précoce chez des femmes présentant un diabète gestationnel

Sujets et méthodes : C’est une étude descriptive observationnelle à recueil prospectif, multicentrique et pronostique portant sur un échantillon de gestantes présentant un diabète gestationnel. Elle s’est déroulée entre le 1er avril 2018 et le 31 mai 2021 dans la ville d’Oran.

Résultats : Un total de 314 femmes qui remplissaient les critères d’inclusion et acceptaient de participer à l’étude, 266 ont atteint l’objectif final du dépistage du post-partum précoce soit un taux d’adhésion de 84,7 %, 122 femmes (48,9 %) sont normo glycémiques, 144 femmes (54,1 %) ont une dysglycémie du post-partum avec 130 femmes prédiabétiques (48,8 %) et 14 femmes (5,3 %) diabétiques.

Suite à l’analyse multivariée on a retrouvé que la GAJ >1,06 g/l au moment du diagnostic (OR 5,3, IC à 95 % 1,8-13,9 ; P < 0,000), l’antécédent personnel de dyslipidémie (OR 5,1, IC à 95 % 1,05-52,76 ; P = 0,002), l’insulinothérapie (OR 3,3, 95 % IC 1,3-11 ; P = 0,020) et la faible intensité de l’activité physique pendant la grossesse (OR 3,8, 95 % IC 1,2-8,7 ; P = 0,012) sont des prédicteurs robustes de dysglycémie du post-partum précoce.

Alors qu’un mode de vie avant la grossesse avec une activité vigoureuse (OR 0,07, 95 % IC 0,01-0,6 ; P = 0,013) est un facteur indépendant protecteur.

Conclusion : la fréquence des dysglycémies du post-partum précoce est très élevée chez les femmes atteintes de DG dans notre population. Elles sont associées à une faible activité physique pendant la grossesse, à la sévérité de l’hyperglycémie au moment du diagnostic et la nécessité d’une insulinothérapie.

CO-018

Diabète gestationnel : Facteurs de risque des dysglycémies du post-partum précoce

Pr M S Merad (1)

Pr Azzoug S (2), Pr Zemour L (3),Dr Mohammedi F (1)

(1)Service d’Endocrinologie-Diabétologie clinique Larribère CHU du Dr Benzerdjeb Oran. (2)Service d’Endocrinologie-Diabétologie CHU Mustapha pacha Alger (3)Service d’Epidémiologie et de Médecine Préventive de l’EHU1 erNovembre Oran

Introduction : Le DG est un trouble de la tolérance glucidique qui se développe au cours des deuxième et troisième trimestres de la grossesse. Il existe peu d’études qui déterminent les facteurs de risque des dysglycémies du post-partum précoce.

L’identification des prédicteurs d’évolution vers le prédiabète et/ou le diabète chez les femmes avec DG peut améliorer la stratification précise du risque des patientes pendant la grossesse.

Objectifs : identifier les facteurs de risque associés des dysglycémies du post-partum précoce chez des femmes présentant un diabète gestationnel

Sujets et méthodes : C’est une étude descriptive observationnelle à recueil prospectif, multicentrique et pronostique portant sur un échantillon de gestantes présentant un diabète gestationnel. Elle s’est déroulée entre le 1er avril 2018 et le 31 mai 2021 dans la ville d’Oran.

Résultats : Un total de 314 femmes qui remplissaient les critères d’inclusion et acceptaient de participer à l’étude, 266 ont atteint l’objectif final du dépistage du post-partum précoce soit un taux d’adhésion de 84,7 %, 122 femmes (48,9 %) sont normo glycémiques, 144 femmes (54,1 %) ont une dysglycémie du post-partum avec 130 femmes prédiabétiques (48,8 %) et 14 femmes (5,3 %) diabétiques.

Suite à l’analyse multivariée on a retrouvé que la GAJ >1,06 g/l au moment du diagnostic (OR 5,3, IC à 95 % 1,8-13,9 ; P < 0,000), l’antécédent personnel de dyslipidémie (OR 5,1, IC à 95 % 1,05-52,76 ; P = 0,002), l’insulinothérapie (OR 3,3, 95 % IC 1,3-11 ; P = 0,020) et la faible intensité de l’activité physique pendant la grossesse (OR 3,8, 95 % IC 1,2-8,7 ; P = 0,012) sont des prédicteurs robustes de dysglycémie du post-partum précoce.

Alors qu’un mode de vie avant la grossesse avec une activité vigoureuse (OR 0,07, 95 % IC 0,01-0,6 ; P = 0,013) est un facteur indépendant protecteur.

Conclusion : la fréquence des dysglycémies du post-partum précoce est très élevée chez les femmes atteintes de DG dans notre population. Elles sont associées à une faible activité physique pendant la grossesse, à la sévérité de l’hyperglycémie au moment du diagnostic et la nécessité d’une insulinothérapie.

CO-017

Chirurgie bariatrique et La SOS Study 30 ans après : quels enseignements ?

Pr MS Merad

Dr F Mohammedi

Service d’Endocrinologie – Diabétologie - Maladies Métaboliques. Clinique Larribère, CHU Oran

Avant la SOS Study, conçue en 1987, aucune étude d’intervention prospective ayant la mortalité et les complications liées à l’obésité pour critère de jugement principal n’avait été entreprise chez des sujets obèses.

Cette étude prospective et contrôlée a été menée chez 2 010 sujets obèses ayant choisi de subir une intervention de chirurgie bariatrique et chez 2 037 sujets obèses traités de façon conventionnelle, recrutés respectivement dans 25 services chirurgicaux et 480 centres de soins de santé primaires suédois entre septembre 1987 et janvier 2001 en Suède

Les témoins ont été sélectionnés à l’aide d’un algorithme d’appariement, de telle sorte que les valeurs moyennes des variables correspondantes dans le groupe témoin étaient comparables à celles du groupe chirurgical selon une méthode d’assignation séquentielle du traitement (sexe, âge, IMC, tour de taille, pression artérielle systolique, cholestérolémie, triglycéridémie, diabète, statut ménopausique, consommation de tabac, variables psychosociales, risque de décès, traits de personnalité liés au choix du traitement chirurgical ou conventionnel, etc.).

Les premiers résultats à 10 ans sont globalement en faveur du traitement chirurgical de l’obésité. La perte de poids moyenne était de 27,5 kg à 2 ans et de 22,7 kg à 10 ans dans le groupe chirurgie vs respectivement 3,2 kg et 4,8 kg chez les patients du groupe traité conventionnellement

Plus de 20 ans après, les premiers résultats sont confirmés au très long cours. La chirurgie bariatrique est bel et bien associée à une réduction de la mortalité toutes causes dans l’obésité sévère ainsi qu’en attestent plusieurs études et une méta-analyse récente estimant la réduction à 41 % à long terme (≥ 2 ans).

Désormais la cause est entendue, dans l’obésité sévère, la chirurgie bariatrique est associée à une perte de poids à long terme, à une amélioration des facteurs de risque et à une diminution de la mortalité globale par rapport aux sujets obèses traités de façon conventionnelle comme l’ont démontré plus tard d’autres études de cohorte.

P-050

Diabète sucré associé à une surdité neurosensorielle, quel diagnostic ?

Berkoune Fatma

H-Allal- A-Mehdi – S-Ait Abderrahman

Service de diabetologie, HCA

INTRODUCTION L’association d’un diabète à une surdité de perception évoquerait deux diagnostic : diabète mitochondrial et syndrome de wolframe.

OBSERVATION

Patient âgée 46 ans , aux antécédents d’obésité morbide, présente un diabète révélé à l’âge de 34 ans par une cétose diabétique spontanée mis sous insulinothérapie avec bilan d’auto-immunité négatifs, associé à d’autres manifestations extra-pancréatiques : une surdité neurosensorielle à l’âge de 40 ans, des troubles neuropsychiatriques à type de syndrome dépressif, troubles mnésique, vessie neurogène sous autosondage, polyneuropathies sensitivo-motrice, nystagmus avec strabisme et troubles de la déglutitions, atteinte endocrinienne à type de dysfonction érectile. Le fond d’œil retrouve une rétinopathie diabétique non proliférante modérée. Fonction rénale, échographie abdominopelvienne et cardiaque, échodoppler des troncs supra aortiques et des membres inférieurs sont revenus sans anomalies.

DISCUSSION

Devant l’association d’un diabète sucré à une surdité neurosensorielle, le diabète mitochondrial est évoqué, les autre manifestations extrapancreatiques présentes sont :

-Neuropsychiatriques à type de troubles mnésique, syndrome dépressif, paralysies oculomotrices, polyneuropathie périphérique et une neuropathie autonome (vessie neurogène chez notre patient).

-Des troubles gastro-intestinaux, une néphropathie, une cardiomyopathie, absent chez notre patient.

Le deuxième diagnostic est le syndrome de wolframe, dont le diagnostic est posé soit par deux critères majeurs qui sont un DT1 et une atrophie optique avant l’âge de 16 ans ou un critère majeur et deux critères mineurs : DT1 et l’atrophie optique après l’âge de 16 ans, diabète insipide, surdité neurosensorielle, manifestations neurologiques, anomalies urinaires.

Mais devant la complexité du tableau et la grande variabilité inter individuelle dans l'ordre d'apparition des différents manifestations cliniques ce diagnostic pourrait être évoqué devant la présence d'un diabète sucré insulinodépendant associé à une surdité de perception bilatérale avec atteinte neuropsychique type de syndrome dépressif, d'un nystagmus et des troubles de la déglutition vessie neurogène souvent présente dans le Wolfram, atteinte oculaire: bien que la lésion typique soit l'atrophie optique mais il présence une cataracte peut-être la manifestation précoce.

CONCLUSION

Le tableau clinique est très polymorphe le mode d'installation et la chronologie des lésions sont très variable d'où l'intérêt de suivi du patient avec un examen ophtalmologique annuel et rechercher les autres atteintes extrapancreatiques.

P-049

Trouble du comportement révélateur d’un kyste de la glande pinéale. A propos d’un cas

Redhoaune LONGO

Nasima DJOUDI, Imène OUANEZAR, Mahdi DAHMANI, Mourad BENRABAH, Abdallah GHALMI.

Unité d'Endocrinologie, Hôpital Militaire Régional Universitaire d'Oran, Algérie

Introduction :

Les tumeurs de la région pinéale sont rares. Elles constituent 0,5 % à 1 % des tumeurs intracrâniennes de l’adulte en Europe et aux États-Unis. Leur localisation anatomique profondément enfouie sous les hémisphères cérébraux en arrière du IIIème ventricule et du tronc cérébral, et la variété des différents types histologiques expliquent leurs difficultés de prise en charge.

Des kystes de la glande pinéale, souvent calcifiée, peuvent passer inaperçus et être découverts au cours d’autopsie spécialement chez les personnes âgées, mais certains kystes sont symptomatiques et entraînent des signes en relation avec la compression de l’aqueduc de Sylvius ou de la lame tectale.

Observation :

Patient âgé de 20 ans, sans ATCDS particuliers, est amené par son père au service de psychiatrie pour trouble de comportement à type d’instabilité psychomotrice avec insomnie subtotale.

Durant son séjour en psychiatrie, et devant le dosage négatif des toxiques, une cause organique fut suspectée justifiant son transfert à notre niveau où une IRM cérébrale réalisée chez lui objective une lésion kystique simple de la glande pinéale mesurant 18,5 x 13 mm. Par ailleurs, absence de processus expansif intra crânien ou d’anomalie hypothalamohypophysaire.

Le dosage de la 6-sulfatomélatonine urinaire (ELISA) est revenue à 26,4 µg/24h (15,6-58,1) soit correcte ; béta hCG plasmatique est revenu à 0,1 mUI/ml (0-1) soit normal, et le taux d’alpha-fœtoptrotéine est revenu à 1,01 UI/ml (00-5,8) soit normal également.

Un avis en neurochirurgie est demandé préconisant une surveillance radiologique semestrielle, avec éventuelle ponction évacuatrice au moindre dégradation clinique ou apparition de signe de compression.

Discussion-Conclusion :

Les kystes épithéliaux de la région pinéale sont des formations bénignes à contenu liquidien, asymptomatiques dans la plus part des cas, développés aux dépens du parenchyme pinéal. L’imagerie par résonance magnétique pose le diagnostic le plus souvent. Cependant, certains de ces kystes augmentent de taille et sont à l’origine d’une décompensation clinique en comprimant la lame quadrigéminale entraînant une sténose extrinsèque de l’aqueduc de Sylvius ou par syndrome de masse dans la fosse postérieure.

P-048

Atteinte neuro-endocrine révélant une sarcoïdose systémique: à propos d'un cas

BENAMMAR AMMAR Soraya 1

DJOUDI Nassima 2

1-Praticien spécialiste en Endocrino-Diabétologie, EPH Bougtob –El Bayadh / 2- Service De Médecine Interne De L’hôpital Militaire Régional Universitaire D’oran

Introduction :

La neurosarcoïdose est une situation relativement rare de cause inconnue. Elle nécessite une démarche diagnostic méthodique et une prise en charge multidisciplinaire.

Observation :

Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 63 ans qui se plaignait d’un syndrome polyuropolydipsique. L’examen clinique ainsi que le bilan hormonal avaient mis en évidence une insuffisance antéhypophysaire, un diabète insipide et une hyperprolactinémie modérée. L’IRM cérébrale mettait en évidence un épaississement nodulaire de la région suprasellaire indissociable du chiasma optique prenant fortement le contraste mesurant 31*22mm, un épaississement du cervelet et une prise de contraste lepto-méningée. Le diagnostic de neurosarcoïdose avec atteinte multisystémique a été retenu après avoir éliminé les autres granulomatoses notamment la tuberculose devant l’élévation de l’enzyme de conversion, l’aspect d’une sarcoïdose médiastino-pulmonaire au TDM et les données anatomopathologiques de la biopsie des adénopathies médiastinales. Le patient était mis sous traitement hormonal substitutif et corticothérapie. L’évolution était marquée par une amélioration clinique sans bénéfice pour les axes endocriniens.

Discussion :

La sarcoïdose est une granulomatose systémique d’étiologie inconnue. Les complications neurologiques surviennent chez 5 à 15 % des patients et sont polymorphes. L’atteinte hypothalamohypophysaire est exceptionnelle (0,5 %), Les troubles endocriniens les plus rencontrés sont le diabète insipide et l'hyperprolactinémie. L'IRM est l'examen de première intention et la pierre angulaire du bilan d'exploration et de suivi de neurosarcoïdose. Le traitement repose sur la corticothérapie, qui est souvent associée à un immunosuppresseur. Les traitements doivent être prolongés car les rechutes sont fréquentes.

Bibliographie :

F.Cohen Aubart et al,Neurosarcoidosis

CO-016

Diabète mitochondrial , à propos d’un cas

Berkoune Fatma

A-Mehdi – M-Hani - S- Abderrahman

Service de diabetologie, HCA

Diabète mitochondrial , à propos d’un cas

F.Berkoune – M-Hani- A-Mehdi – S-Ait Abderrahman Service de diabetologie, HCA

 

INTRODUCTION

Le MIDD (maternally inherited diabetes and deafnes), est la forme la plus fréquente de diabète par mutation de l’ADN mitochondrial. Il est caractérisé par une transmission maternelle et un phénotype évocateur, représente 0,2 à 3 % de tous les cas de diabète sucré.

OBSERVATION

Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 63 ans aux antécédents familiaux maternels chargés de diabète et de surdité neurosensorielle . aux antécédents personnels d’obésité grade 2, de surdité neurosensorielle bilatérale depuis l’enfance appareillé associé à un diabète sucré évoluant depuis 11 ans actuellement sous insulinothérapie, l’examen clinique est sans particularité hormis des troubles mnésiques, l’exploration retrouve à l’IRM cérébrale une atrophie cortico sous corticale diffuse, le fond d’œil , l’echographie cardiaque, abdomino-pelvienne, EMG sont revenus sans anomalies.

DISCUSSION

Le MIDD est évoqué devant l’association d’un diabète à une surdité neurosensorielle, Les premières manifestations peuvent survenir à tout âge, généralement chez le jeune adulte. La surdité précède le début du diabète dans la plupart des cas, elle est neurosensorielle, progressive et atteint les hautes fréquences. Sa sévérité est variable nécessitant un appareillage dans 35 %. Le diabète se présente comme un type 1 ou type 2 (80 %). La rétinopathie diabétique est moins fréquente. Les patients développent dans plus de 80% des cas des lésions spécifiques de dystrophie maculaire réticulée absentent chez notre patient. Les organes métaboliquement très actifs sont fréquemment atteints ce qui peut entraîner des symptômes neuropsychiatriques, notre patient présente des troubles mnésiques avec atrophie corticale à l’IRM, des troubles gastro-intestinaux, une néphropathie, une cardiomyopathie, absents chez notre patient.

Le MIDD est dû une mutation ponctuelle A>G en position 3243 de l’ADNmt, qui code l’acide ribonucléique (ARN) de transfert de la leucine, de transmission maternelle mais une mutation de novo est observé dans 50% des cas.

CONCLUSION

Ce diagnostic doit être évoqué chez tous les patients atteints de diabète sucré associé à une surdité neurosensorielle. Une approche multidisciplinaire et en équipe des différents problèmes cliniques est nécessaire pour ces patients.

P-047

Hyperthyroïdie et grossesse,aspect medico légal

zefizef nabila

médecine légale,CHU béni messous

La gynécologie est une spécialité expose à haut risque Medico légal pour laquelle la responsabilité pénale,civile et disciplinaire peuvent être engagée,le fondement de cette responsabilité est basé sur l'indemnisation des victimes

P-046

Encéphalopathie de Gayet-Wernicke : une pathologie exceptionnelle en pédiatrie

O. Ould Mohand (1)

K. Allali (2), Z. Zeroual (1), A. Mekki (1)

Service de Pédiatrie CHU Hussein dey ex Parnet (1), Service de Pédiatrie CHU Mustapha (2)

Introduction : L'encéphalopathie de Gayet-Wernicke (EGW) est un trouble caractérisé par une confusion de début aigu, un nystagmus, une ophtalmoplégie partielle et une ataxie due à une carence en thiamine. Le diagnostic est principalement clinique. Le trouble peut se résorber sous l'effet du traitement. Le pronostic dépend de la rapidité du diagnostic.

Observation : Un petit garçon âgé de 5 ans, né à terme, adressé à notre consultation spécialisée pour un retard de croissance. L’examen clinique a objectivé un retard staturo-pondéral sévère. Par ailleurs on a noté un strabisme divergent, une exophtalmie d’œil gauche avec ptosis. L’examen ophtalmologique a montré une paralysie de l’adduction de OG avec limitation de l’élévation. Le fond d’œil était normal. L’angio-IRM cérébrale a objectivé un aspect évocateur d’une EGW. Par ailleurs le taux d'IGF1 était bas avec un pic de GH à ˂ 7 ng/ml lors des tests de stimulation et l'âge osseux correspondait à 2 ans.

Discussion : Le diagnostic d’hypovitaminose B1 est affirmé par la réponse spectaculaire et favorable à la thiamine avec disparition des signes de carence. Le petit a été mis d’emblée sous vitamine B1 par voie parentérale comme thérapie substitutive ainsi que de multiples vitamines hydrosolubles avec des apports alimentaires en thiamine. Par ailleurs son déficit en GH a été traité selon les recommandations consensuelles.

Conclusion : EGW est une pathologie exceptionnelle en pédiatrie. Un diagnostic précoce ainsi qu’un traitement urgent sont nécessaires pour rétablir cette carence.

P-045

Coronary chronic total occlusion in diabetic : When and How to perform PCI

Nassime ZAOUI

A BOUKABOUS, N IRID

Service de Cardiologie, EHS Omar YACEF Draa Ben Khedda Faculté de médecine de Tizi-Ouzou

Chronic total occlusion (CTO) of a coronary artery is defined as a completely occluded artery with no antegrade flow and a duration of more than 3 months. We reviewed here the options for management of CTO in diabetics according to different papers, including the indication of revascularization and choice of type : percutaneously by PCI or surgically with coronary artery bypass graft surgery. The prevalence of coronary artery CTOs is at 20 to 25% in all coronary angiogram for chest pain. All the littérature confirm that PCI of CTO can be a technically complex procedure with relatively good success rates but less than in patient without CTO lesion and associated with a higher complication rate especially according to center experience in diabetics. Furthermore, successful CTO-PCI is associated with symptomatic improvement but the impact on mortality is less evident. PCI of CTO lesions may be considered in diabetics patients with incontroled angina with optimal medical therapy and in whom based on coronary anatomy there is a reasonable chance of technical success with an acceptable risk of complication.

 

Different algorithms with step-by-step approach can help the physician to choose the way and material for CTO lesions procedure, such as proximal cap ambiguity, ostial location, in-stent occlusion, bifurcations, balloon uncrossable and undilatable lesions. In the same way, those algorithms helps to minimaze complication, such as perforation, radiation, and contrast-induced nephropathy.

CO-015

Néphropathie induite par le produit de contraste en Cardiologie interventionnelle: mesures préventives risques et gestion Résultats d'une étude rétrospective sur 3 ans concernant 117 patients diabétiques

Nassime ZAOUI

Amina BOUKABOUS, Nabil IRID, Hedjila REKHOU, Sabrina BENAMARA

Service de Cardiologie, EHS Omar YACEF Draa Ben Khedda- Faculté de médecine Tzi-Ouzou

Introduction : Les maladies cardiovasculaires à leur tête la cardiopathie ischémique sont la première cause de mortalité dans le monde et l’Algérie n’échappe pas à cette réalité avec pas moins de 14000 décès par an (40% des décès).

La coronarographie et l’angioplastie ont révolutionné la prise en charge de cette pathologie permettant mon seulement son diagnostic mais aussi dans un certain nombre de cas une revascularisation interventionnelle.

La néphropathie aux produits de contraste iodés (NPCI) définit par une augmentation de la créatinine de plus de 5 mg/l (ou ≥ 25% de sa valeur de base), dans les 48H qui suivent la procédure, est une des principales critiques de cette technique, elle se voit dans 20 à 30% des cas et dépend de facteurs modifiables ou non encore mal connue, le plus certain d’entre eux est la préexistence et la sévérité de l’insuffisance rénale.

Le patient diabétique est très particulièrement touché par cette pathologie qui est souvent plus sévère que dans la population générale.

La gestion de cette complication passe par sa prévention basée sur des mesures très débattues dont la plus communément admise est la réhydratation parentérale

Objectif : L’objectif de cette étude rétrospective est de décrire les modalités évolutives et la gestion d’un groupe de patients diabétiques avec insuffisance rénale chronique (Clairance de la Créatinine <60 ml/mn) ayant subi une coronarographie +/- angioplastie et d’évaluer l’impact des mesures préventives sur la fonction rénale à 48Heures.

Méthode : Critère d’inclusion : Nous avons évalué rétrospectivement 428 dossiers de patients admis à l’EHS Omar YACEF de Mai 2019 à Mars 2022 pour une coronarographie +/- Angioplastie (toute indication confondu : SCA, SCC et coronarographie préopératoire) avec une insuffisance rénale chronique (Clairance <60 ml/mn) âgés de 30 à 75 ans. Critères d’exclusion : 125 patients ont été exclus de notre étude : 99 patients admis pour SCA ST+ ou équivalent (ST- à haut risque) car aucune préparation n’a pu être faite (urgence extrême) et 26 patients sortis le jour même de leur angiogramme (coronarographie ambulatoire avec quantité minime de contraste) et sans contrôle biologique post-angiographique et 186 patients n’avaient pas de diabète connu le jour de la coronarographie.

Notre série rétrospective concerne 87 patients (76 hommes et 41 femmes) âgés de 30 à 75 ans (moyenne 50 +/- 2 ans) avec insuffisance rénale chronique (Cl < 60). 47.86% avaient une HTA (56), 75,21% étaient sous Statine (88), 57.26% (67) sous BSRA et 23.93% (28) sous Furosémide (20 à 120 mg) et 29.91% (35) avec une FE<40%.

La clairance moyenne au moment de l’examen était de 40 +/-3 ml/mn.

La coronarographie a été indiquée pour SCA dans 35.89% (42), SCC dans 45.30% (53) et préopératoire dans 18.80% (22), 100% des patients ont été faits sous Ultravist 300 ou 370 (selon la disponibilité).

Une angioplastie a été réalisée dans 59.82% (70) avec une quantité moyenne de contraste injecté étaient de 92 +/- 15 ml (30-250 ml).

 

Résultats : Tous les patients ont bénéficié d’une réhydratation parentérale par SSI (1 à 1.5 litre 12 à 24H avant l’angiogramme et 12-24H après) associée ou non à un traitement par Furosémide 20 mg/12H en IVD (53 patients/117) et d’un contrôle de créatinine à 48H.

La NPCI a été définit dans notre série comme une augmentation de la créatinine de plus de 5 mg/l (ou ≥ 25% de sa valeur de base), dans les 48H qui suivent la procédure, celle-ci a concerné 8.55% des patients (10) avec une Clairance moyenne à 22 +/- 4 ml/mn et 3 indications de dialyse en urgence pour anurie avec OAP dans 1 cas et hyperkaliémie +/- urée >3 g/l dans 2 cas.

L’âge > 65 ans était associés avec un risque de NPCI P à 0.0008.

TA ne semble pas associées à un risque accru de NPCI. P à 0.104.

Les BSRA et le furosémide étaient associés avec un risque de NPCI P à 0.033 et 0.026.

Les statines dans notre étude n’ont pas été associés à un effet protecteur contre la NPCI avec P à 0.103.

La FE basse et le volume de réhydratation <1.5 L étaient associés avec un risque de NPCI P à 0.038.

La quantité de contraste > 150 ml était associés avec un risque de NPCI P à 0.013.

L’association d’un traitement par furosémide 20 mg/12H avec la réhydratation était associée à moins de risque de NPCI avec P à 10-10

 

Discussion : L’absence de donnée sur la concentration des produits de contraste a rendu impossible l’analyse de ce paramètre

L’âge, un traitement par BSRA ou Furosémide, la FE basse et la quantité importante de contraste sont associés avec un risque de NPCI (P<0.05).

L’HTA et le traitement par statines ne semble pas influencer le risque de NPCI.

Un traitement par Furosémide associé à la réhydratation semble être un bon facteur protecteur contre l’évolution vers une NPCI (P 10-10).

 

Conclusion : La NPCI malgré une réhydratation au préalable concerne 8.55% des patients avec IRC cependant le recours à une dialyse d’urgence n’est que de 2.56%.

Les facteurs prédisposant à cette NPCI dans une population de diabétiques sont l’Age>65 ans, un traitement par BSRA ou Furosémide, la FGE basse et la quantité importante de contraste suggérant une réhydratation et une surveillance pré et post-procédure plus longue afin de préserver le pronostic rénal. Le principal facteur protecteur dans notre série était le Furosémide 20mg/12H en IVD associé à la réhydratation.

Ce que cette étude rajoute : Avant une coronarographie chez un diabétique en insuffisance rénale, il semble important d’arrêter les BSRA et les diurétiques, de démarrer une réhydratation parentérale associée à 20 mg de Furosémide/12H et de réduire la quantité de contraste injecté.

Ces résultats devraient être confirmés par un travail prospectif et multicentrique.

P-044

Technique d’angioplastie vasculaire périphérique chez le diabétique

Nassime ZAOUI

Nabil IRID, Amina BOUKABOUS, Katia BABOU, Hedjila REKHOU.

Cardiologie, EHS Omar YACEF, Draa Ben Khedda, Faculté de médecine de Tizi-Ouzou

Introduction:

L’angioplastie est une technique en plein essor permettant de traiter des lésions endoluminales (le plus souvent athéromateuses) par voie « mini-invasive » réduisant ainsi le risque procédural, la durée d’hospitalisation et les complications de la chirurgie vasculaire surtout chez le sujet diabétique

 

Objectif

L’objectif de cette présentation est de décrire pas à pas la procédure d’angioplastie vasculaire périphérique dans 3 sites différents chez des patients diabétiques : Artère sous Clavière, artère rénale et artère iliaque et fémorale en illustrant chacun de ces gestes par des patients pris en charge à l’EHS DraaBenKhedda.

 

Matériel et Méthode

Six procédures d’angioplastie vasculaire périphérique sont décrites ici.

Deux patients diabétiques porteurs d’une sténose de l’artère sous Clavière gauche insuffisants rénaux au stade de dialyse tous deux avec dysfonction de fistule artérioveineuse droite.

La procédure chez ces deux patients a été réalisée par voie artérielle fémorale droite 6Fr avec sonde porteuse dédiée, un guide d’angioplastie a été mis à travers la lésion puis une dilatation au ballonnet a été réalisée avec mise en place d’un stent autoexpandable pour chacun des deux patients

Deux patients diabétiques porteurs d’une sténose de l’artère rénale avec HTA résistante

La procédure chez ces deux patients a été réalisée aussi par voie artérielle fémorale droite 6Fr avec sonde porteuse dédiée, un guide d’angioplastie a été mis à travers la lésion puis une dilatation au ballonnet a été réalisée avec mise en place d’un stent balloon expandable dans un seul cas.

Deux patients diabétiques porteurs d’une sténose iliofémorale avec claudications invalidantes

La procédure ici a effectuée par la fémorale homolatérale à la lésion avec franchissement de la lésion par guide d’angioplastie sans sonde porteuse, dilatation au ballonnet et mise en place de stent autoexpandable

 

 

Discussion

L’angioplastie chez chacun de ces six patients diabétiques s’est soldée d’un succès immédiat sans complications majeurs au site de ponction

Les deux patients porteurs de sténose de l’artère sous Clavière ont pu bénéficier dans le mois qui a suivi la procédure de la confection d’une fistule de dialyse par le membre supérieur homolatéral à l’angioplastie.

Les deux patients porteurs de sténose de l’artère rénale ont vu leur tension artérielle se stabiliser avec réduction des thérapeutiques chez un des deux patients

Les deux patients porteurs de sténoses iliofémorales ont vu leur périmètre de la marche s’améliorer immédiatement après la procédure malgré la persistance de quelques lésions distales

 

Conclusion

L’angioplastie vasculaire périphérique est une technique accessible, nécessitant une courbe d’apprentissage et une connaissance du matériel et des indications de revascularisation

Elle permet d’améliorer le pronostic fonctionnel des patients diabétiques mais aussi dans certains cas, elle aura aussi un effet sur le pronostic vital

CO-014

Corrélation entre HTA et lésions coronaires anatomiques chez les patients diabètiques: Série monocentrique de 237 patients

Nassime ZAOUI

BOUKABOUS A, BABOU K, IRID N, BENAMARA S

Cardiologie, EHS Omar YACEF Draa Ben Khedda, faculté de médecine de Tizi-Ouzou

Introduction

 

HTA est un FDRCV majeur lié à l’athérosclérose mais aussi par perturbation de la vasomotricité coronaire sans sténose ceci par fibrose péri vasculaire (limite la surface fonctionnelle des micro vaisseaux) et diminution de la dilatation endothélium-dépendante médiée par le NO (ce qui altère la capacité l’adaptation du débit coronaire).

De nombreuses études ont essayé de ressortir la corrélation entre HTA et lésions coronaires :

La réduction de la PA réduit la mortalité cardiovasculaire

Excellente corrélation existerait entre HTA et lésions coronaires selon HAS 2005

Selon l’étude du National Heart Lung and Blood Institute: 28% des coronaropathies ♂ et 29% ♀ sont dues à l’HTA

Il existerait une relation continue entre PA et risque cardioVx à partir de 115/75 mais le risque CVx existe même pour les chiffres bas de PA « The J-Curve Between Blood Pressure and Coronary Artery Disease » JACC 2009

La PAS serait un meilleur prédicteur de risque CVx, surtout > 60 ans mais certaines études avancent que la pression pulsée [PAS-PAD]: facteur prédicteur > PAS (étude MRC, SHEP, SAVE…), valeur seuil à 65 mmHg.

Méthode et matériel

 

Nous proposons ici les premiers résultats d’une étude rétrospective s’intéressant à l’étendu et la sévérité des lésions coronaires retrouvés chez des patients diabétiques en salle de cathétérisme selon l’existence et la sévérité de l’hypertension artérielle avec une revue de la littérature

237 patients «lésions coronaires significatives » sur 974 coronarographies réalisées en 2020 à l’EHS DraaBenKhedda

Critères d’inclusion: Lésions coronaires significatives (>50%) et diabète confirmé

Critère d’exclusion: Athérome mineur et sujet non diabétique

 

Objectifs:

  1. Primaire: Vérifier la puissance de la corrélation HTA- existence, extension et sévérité des lésions coronaires chez les diabétiques
  2. Secondaire: Comparer l’HTA aux autres FRCVx chez les diabétiques

Impact de la PP sur les lésions coronaires chez les diabétiques

Comparer la valeur prédictive de la PP à l’HTA chez les diabétiques

Ceci pour aboutir à un profil coronarien chez l’hypertendu diabétique

 

 

Résultats

 

71% de nos patients étaient des hommes avec tranche d’âge prédominance 55-65 ans

La prévalence de l’HTA dans notre série est de 39%

Concernant les modalités thérapeutiques : la molécule la + prescrite: BSRA

2Patients/3 étaient sous BiTRT et 53% de nos patients sont aux objectifs TA

Le risque relatif d’événements cardiaques aigus lié à l’HTA après ajustement sur l’âge, le sexe et les autres facteurs de risque est de 1.37 dont 2/3:ST+

 

Bonne corrélation HTA-existence de lésions coro (RR:1.50)

RR moyen chez ♂ est de 1.53 (max: tranche 55-65ans: 1.67)

RR moyen chez ♀ est de 1.44 (max: tranche 45-55ans: 1.61)

Après ajustement sur l’âge, sexe et FR: Bonne corrélation HTA-extension des lésions (RR moyen de lésions pluriT attribuable à l’HTA: 1.72) chez les diabétiques

Faible corrélation HTA-sévérité des lésions (RR de lésions sévères attribuable à l’HTA: 1.18 si 0FR, 1 si 1FR et 1.13 si 2 FR (RR moyen 1.10) chez les diabétiques

 

Après ajustement sur l’âge le sexe et le nbr de FR, le RR attribuable au tabac (1.47) >HTA (1.30) > Autre (1.19)

La PP chez les diabétiques est un bon facteur prédictif d’existence, extension et sévérité des lésions coronaires au-delà de 65ans, La PP dans notre étude est supérieure à l’HTA pour la tranche d’âge >65ans

 

 

Discussion

 

Comparativement aux non HTA, les hypertendus diabétiques font plus d’événements cardiaques aigus (2/3 cas: ST+), vers 45-55 ans pour les ♀ et 55-65 ans chez ♂

Les lésions coronaires sont plus fréquentes et plus diffuses chez l’hypertendu mais pas forcément plus sévère que le non HTA

L’ATC ad Hoc est l’attitude la plus Fr chez les HTA

La PP serait meilleur facteur prédictif de lésions coronaires que l’HTA

A risque égal le tabac donne plus d’atteinte coronaire que HTA

 

Ces résultats correspondent à ceux retrouvés dans la majorité des séries retrouvées dans la littérature

CO-013

Impact de la Dapagliflozine sur les paramètres échocardiographiques des patients diabétiques en insuffisance cardiaque à fraction d’éjection réduite A propos d’une série mono centrique de 23 cas

Nassime ZAOUI

Nabil IRID, Amina BOUKABOUS

Cardiologie, EHS Omar YACEF Draa Ben Khedda, Faculté de médecine de Tizi-Ouzou

Introduction : Le traitement de l’insuffisance cardiaque (IC) à fraction d’éjection réduite (<40%) fait appel aux règles hygiéno-diététiques associées à un traitement bétabloquants, bloqueurs du système rénine-angiotensine (seuls ou associés au Sacubitril) et spironolactone, la Dapagliflozine (inhibiteur du SGLT2) a prouvé son efficacité sur la réduction de la morbi-mortalité des patients en IC. Ses effets sur la fonction systolique et diastolique échocardiographique sont moins connus.

Objectif : L’objectif de cette étude non randomisée est de décrire l’impact de l’adjonction de la Dapagliflozine au traitement classique sur les paramètres échocardiographiques chez 23 patients diabétiques en IC FE<40% comparés à un groupe contrôle de 25 patients.

 

Méthode : Notre série concerne 23 patients (15 hommes et 8 femmes) âgés de 40 à 68 ans (moyenne 56 +/- 4 ans) avec IC FE<40% au stade II à IV de la NYHA. Tous les patients avaient un traitement à base de Bétabloquant (Bisoprolol 5 à 10mg/j), Bloqueur du système rénine angiotensine (20 sous Ramipril 2.5-10mg/j et 3 sous Candesartan 16 x 2), Spironolactone (37.5mg /j) et Furosémide (20-80mg/j). La FE moyenne était de 33% (30-39%), diamètre VGD moyen 64 mm (55 à 71 mm), PAPS moyenne à 50 mmHg (35 à 60 mmHg), Strain longitudinal moyen à – 11%. BNP moyen à 470 pg/ml. Tous les patients ont reçu la Dapagliflozine 10 mg/j avec surveillance des infections urinaires. Ces patients ont été comparé à un groupe de 25 patients de même profil (FE<40%) de notre consultation sous traitement classique de l’IC (17 hommes et 8 femmes), âge 45-67 ans (moyenne 55 +/- 5 ans), FE 30-39% (moyenne 34%), VGD 59-75mm (moyenne 68 mm), PAPS 40-60 mmHg (moyenne 50 mmHg), Strain longitudinal moyen à -10%.

Résultats : Après un suivi de 7 mois (5 à 8 mois) : 17 patients (73.91%) contre 16 dans le groupe contrôle (66%) ont amélioré leur stade NYHA (P à 0.49) avec moins d’hospitalisations (P à 0.37). La FE moyenne est passée à 37% avec FE>40% chez 6 patients (26.09%) contre 35% et 2 patients (8%) avec FE>40% pour le groupe contrôle (P à 0.057), VGD moyen à 61 mm contre 66 mm dans le groupe contrôle (P à 0.095), la PAPS à 45 mmHg et le Strain longitudinal moyen à -14% (3 patients au-delà -15) contre 50 mmHg et -12 (1 patient au-delà de -15) dans le groupe contrôle (P 0.25 et 0.046) ; avec 4 patients avec infection urinaire (17.39%) contre 3 (12%) dans le groupe contrôle (P à 0.18).

 

Discussion : Le faible effectif et le mode de sélection du groupe contrôle n’ont pas permis de prouver que l’association de la Dapagliflozine au traitement classique de l’IC avait amélioré le statu fonctionnel et hospitalisations des patients diabétiques de façon statistiquement significative. Par contre cette association a amélioré la FE et Strain longitudinal. Avec cependant plus d’infections urinaires non graves dans le groupe Dapagliflozine.

 

Conclusion : La Dapagliflozine est une classe thérapeutique incontournable dans l’IC de par son effet sur la morbi-mortalité et sur les paramètres cliniques et échocardiographiques chez les diabétiques.

Scroll to Top